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antiracisme - Page 3

  • Police de la pensée et dictature des minorités...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, l’épidémie victimaire, la dictature des minorités visibles et les nouveaux Gardes rouges de l’antiracisme, mais nous livre aussi ses coups de cœur du moment et pousse quelques coups de gueule, dont un, réjouissant, sur l'"appropriation culturelle" ! On trouvera sur le plateau François Bousquet (en noir et blanc), rédacteur en chef, David L’Épée, Thomas Hennetier et Christophe A. Maxime.

     

                                    

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  • Des médias audiovisuels peuplés de clones journalistiques...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean Ansar, cueilli sur Metamag et consacré à la polémique déclenchée par les propos de Jean-Luc Mélenchon à propos du "parti médiatique". Jean Ansar est journaliste.

     

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    Quelques clones de la chaîne France info

     

    Le parti médiatique existe, je l’ai rencontré. L’audiovisuel est peuplé de clones journalistiques

    Dire qu’il n’y a pas de parti médiatique en France en se référant à l’existence d’une diversité d’opinions représenté notamment par Valeurs actuelles face à l’ Obs est une Fake News évidente.

    Quand on parle de parti médiatique, on se réfère à l’audiovisuel qui manipule en prétendant l’informer, 80 % de la population. Ce parti existe.
    Les rédactions des radios et télévisions sont constituées de journalistes ayant la même sensibilité à plus de 80 % et les autres se taisent. Ils sortent d’écoles syndicalisées au niveau très disparate mais à l’endoctrinement uniforme. Il suffit d être dans le moule pour devenir journaliste. La compétence et la culture sont des critères moins décisifs.

    La carte de presse ne prouve plus rien depuis longtemps dans la plupart des cas.

    Ce n’est plus un certificat de compétence professionnelle. On peut ne rien savoir sur rien, devenir journaliste et être propulsé spécialiste selon les besoins du paracétamol ou du Kosovo.
    Ces journalistes clonés qui dans les chaines d’infos en continue se multiplient à une vitesse aussi effrénée que la profession se féminise, pensent tous la même chose. Leur modèle c’est en gros Libération, Le Monde, un zeste d’Obs et une pointe de Canard Enchaîné. De temps en temps un éditorialiste de droite est là pour donner le change.
    Ces journalistes pensent avoir la noble tache non pas d’informer mais de former et ce n’est pas la même chose. Ils se sentent investi de la mission de protéger la démocratie. Tous résistants contre la bête immonde dont le ventre est encore fécond.

    Il y a un parti médiatique sinon pourquoi aurait-on, dans toutes les chaines audiovisuelles, les mêmes sujets dans la même hiérarchie et au même moment avec les mêmes points de vues.
    La diversité de l’information audiovisuelle est un mensonge. La multiplication des médias disant la même chose est le contraire de la diversité des opinions, qui seule prouve la liberté de la presse. La liberté d’opinion et faites pour toutes les opinions surtout celles qui contestent le système dominant.
    Car quelle différence entre des médias d’un régime autoritaire disant tous la même chose et les médias d’une soi-disant démocratie disant tous la même chose ? Aucune !

    Quelle est donc la ligne politique du parti médiatique.

    Elle est antiraciste, féministe, contre toutes les discriminations et exclusions. C’est la soutane des gentils curés cathodiques contre les forces du mal.
    Les forces du ma,l ce sont ceux qui se référent aux valeurs qui ont fait les civilisations différenciés et qui n ont pas honte notamment d’être blanc, mâle et hétérosexuel .Le mâle blanc hétérosexuel, le voila l’ennemi du parti médiatique.

    Les médias sont pour le cannabis contre le vin rouge, pour tout ce qui est mondialiste et contre l’héritage des traditions.
    Pour le mariage homo contre les familles à la catholique, pour toutes les races qui n’existent pas sauf la blanche qui est raciste, pour l’avortement mais plus  en Europe qu’ailleurs, pour les droits de la femme et des minorités surtout musulmanes, pour les migrants et les immigrés contre ceux qui ont fait les nations.

    Le parti médiatique est un gauchisme sociétal audiovisuel.

    Son point faible est de vouloir assumer tout le monde. Il se retrouve dans la position du caméléon qui meurt à force de vouloir prendre toutes les couleurs de la couverture écossaise.
    Le parti médiatique ne cesse heureusement de se discréditer. C’est pourquoi il traque les faks news et à partir de cas particuliers pour interdire un traitement de l’information, déviant par rapport à des dogmes politiques et sociétaux.
    Le parti médiatique c’est croire informer en disant que Poutine est méchant sans rien connaitre ni comprendre l’âme russe. Et c’est cela pour tous les sujets. Il y a pire que la Fake news, il y a la désinformation dominante fille de l’inculture et du militantisme.

    Les lanceurs d’alerte et autres journalistes citoyens ou blogueurs de l’impossible sont la preuve de la bonne conscience politique d’ une profession qui a perdu le sens de sa vocation d’informer à charge et à décharge laissant aux éditorialistes le rôle de dire ce qu’ils pensent et à eux seuls.

    Chaque journaliste se croit aujourd’hui éditorialiste de ses propres préférences politiques. La carte de presse ne lui donne pas le droit de tenter d’imposer ses préférences. Il affirme ne pas être dans un Parti, mais il est partisan.

    Plus personne n’est dupe. Le dégagisme ne l’épargne plus. L’affolement d’une caste journalistique vis à vis de certaines attaques politiques est très dangereux pour ce qui reste dans les médias audiovisuels du droit de ne pas être d’accord avec l’idéologie dominante.

    Car si les medias ne sont pas un parti structuré, ils sont une idéologie.

    Jean Ansar (Metamag, 7 mars 201_)

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  • Halte à la tyrannie des minorités !...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec la professeur de droit constitutionnel Anne-marie Le Pourhiet, cueilli sur Polémia et consacré à la tyrannie que font peser les minorités agressive sur la vie sociale et la liberté d'expression...

     

    Dictature antiraciste.jpg

     

    Anne-Marie Le Pourhiet : « Nous vivons dans une société bâillonnée où s’exerce la tyrannie des minorités »

    LE FIGARO. – L’une des mesures adoptées par les députés prévoit d’étendre le principe de l’inéligibilité aux personnes condamnées pour racisme, antisémitisme ou homophobie. Est-ce une bonne chose?


    Anne-Marie LE POURHIET. – Toute personne sceptique qui critique ou émet un jugement de valeur sur des mœurs, des comportements, des cultures ou des croyances est immédiatement considérée comme coupable du délit de « phobie ». Cet amendement n’est qu’une nouvelle étape dans la tyrannie des minorités.

    Non seulement nous vivons dans une société bâillonnée où l’on ne peut déjà plus critiquer un individu ni un groupe sans risquer de se faire traîner en correctionnelle par des associations de militants vindicatifs et sectaires, mais ceux-ci voudraient en outre que les personnes condamnées sur le fondement de lois scélérates extorquées à un législateur complaisant soient interdites d’exercer un mandat public.

    Dans l’intitulé de l’amendement, il est affirmé que ces délits « portent atteinte aux valeurs républicaines qu’un élu se doit de partager ». Ces « valeurs républicaines » ont-elles un contenu juridique ?

    Les « valeurs républicaines » sont aujourd’hui invoquées à tort et à travers pour justifier n’importe quoi. Avoir été condamné pour « propos sexistes » ou bien être hostile au mariage pour tous ou à l’ouverture des frontières sera bientôt considéré comme « antirépublicain » ! Il me semble que l’une des valeurs cardinales de la Révolution française est justement la liberté d’expression, qui ne consiste sûrement pas à formuler seulement des opinions bienveillantes !

    Les valeurs républicaines, historiquement, ce sont la laïcité, l’unité de la Nation et l’égalité des citoyens devant la loi. Le b.a.-ba de la Révolution française, c’est le refus des droits des groupes et des corporations au profit des droits de l’individu libre de toute appartenance. Le multiculturalisme normatif est directement contraire aux valeurs républicaines et le droit pénal prend le chemin inverse des principes républicains en sanctionnant systématiquement les offenses aux communautés. Cela a commencé en 1972 avec la loi Pleven très mal rédigée, puis le mouvement s’est accéléré à partir des années 1980 avec la multiplication des catégories protégées et surtout l’habilitation des associations militantes à se constituer partie civile pour les délits de presse. On a ainsi privatisé l’action publique et soumis les médias, les intellectuels et les citoyens à la menace permanente de censure et de procès pour délits d’opinion.

    L’antiracisme militant établit un continuum entre violence verbale et symbolique et passage à l’acte. N’est-ce pas problématique d’un point de vue juridique ?

    C’est insensé. Ce n’est pas parce que je trouve gênante la mendicité de certains Roms sur les trottoirs que je vais me mettre à les agresser. Le Christ peut sans doute dire à ses ouailles « Aimez-vous les uns les autres », mais un législateur républicain et libéral ne peut pas interdire aux citoyens de ne « pas aimer » tel individu, tel groupe, telle religion, tel comportement ou telle culture. On ne peut pas interdire aux gens de porter un jugement de valeur sur les mœurs d’autrui, ni de hiérarchiser les comportements. Chacun a le droit de penser ce qu’il veut et de dire ce qu’il pense. Le problème est que les « groupes d’oppression » (selon l’expression de Philippe Muray) ont obtenu la multiplication de lois pénales tendant à réprimer ce qu’ils appellent des « phobies ». On veut nous forcer à apprécier le foulard islamique et le burkini, nous obliger à approuver le mariage gay, nous contraindre à accueillir avec le sourire des milliers de migrants, nous imposer de regarder les Jeux paralympiques et d’admirer le football féminin. Nous sommes sommés de considérer que tout est équivalent (au sens étymologique d’égale valeur) au nom de la « non-discrimination ». Et pour être bien sûr que nos assemblées politiques ne comporteront que des moutons dociles bêlant dans le sens du « progrès », on va rendre inéligibles tous les condamnés pour cause de « mal-pensance ».

    Assiste-t-on à un retour du « politiquement correct » ?

    Un « retour » ? Cela fait près de trente ans que nous nous enfonçons dans la dictature politiquement correcte. L’arsenal répressif ne cesse de s’alourdir, sans compter la multiplication des officines parallèles chargées de nous mettre au pas (CSA, Défenseur des droits, Commission consultative des droits de l’homme, Haute Autorité de ci, Observatoire de ça…) et les insupportables instances prêchi-prêcha du Conseil de l’Europe. Nous croulons sous les normes de contrôle social et les institutions de censure. Et nous avons même le droit à des pétitions sur les réseaux sociaux tendant, par exemple, à faire retirer l’attribution d’un prix à un auteur au motif qu’il serait contre le mariage gay et donc « homophobe » ou à faire sanctionner une chaîne de télévision pour avoir laissé passer dans un jeu une séquence « stigmatisante pour les malades mentaux » ! Le premier réflexe face aux imperfections de la société est l’interdiction. Désormais tout conflit, tout désaccord doit se terminer au tribunal. Au lieu de laisser s’exprimer le pluralisme et la contradiction particulièrement chère aux juristes (audi alteram partem = écoute l’autre partie), l’on ne songe qu’à faire taire la dissidence.

    La France devient-elle l’une des démocraties les plus répressives en matière de liberté d’expression ?

    Si les Etats-Unis ont été précurseurs en matière de « politiquement correct », le Premier Amendement à la Constitution de Philadelphie et la jurisprudence pointilleuse de la Cour suprême protègent efficacement les citoyens américains contre toute répression pénale de la liberté d’opinion. Chez nous, même le Conseil constitutionnel a renoncé à protéger la liberté d’expression. Hormis le délit de négation des « génocides reconnus par la loi », il a laissé passer toutes les lois liberticides. La liberté et le pluralisme sont en train de disparaître du pays de Voltaire. C’est irrespirable.

    Anne-Marie Le Pourhiet (Polémia, 28 août 2017)

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  • Feu sur la désinformation... (145)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Simone iras-tu au paradis ?
      Simone Veil Sancto subito !!! Sancto subito c’est le cri poussé par la ferveur populaire qui réclame une sanctification immédiate. Cette fois-ci la ferveur n’est pas populaire, elle est médiatique !
      Pendant une semaine les médias ont encensé l’ancien ministre pour la porter jusqu’au Panthéon.
      Simone Veil héroïne des temps modernes ? I-Média dévoile les ombres et lumières d’une femme qui a (presque) tout fait pour être dans le politiquement correct.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Le Point fait dans le bobard et confond les Bild et les Bilde. Pour montrer qu’au FN, le parti travaille en famille, les journalistes du Point ont fait de Martial Bild, Dominique Bilde et Bruno Bilde les membres d’une même famille. Si Dominique Bilde est effectivement la mère de Bruno Bilde, elle n’est pas l’épouse de Martial Bild. Des familles différentes, avec un nom orthographié différemment.

    • 3 : Camus le pestiféré des médias
      "Complotiste, conspirationniste, raciste" l’intellectuel Renaud Camus ne doit pas être invité sur les ondes du service public! Les médias font la chasse aux "cerveaux malades", l’invitation par Alain Finkielkraut du penseur du grand remplacement ne passe décidément pas.

    • 4 : Les tweets de la semaine.
      Bobard transgenre pour clôturer le « mois de la fierté » : De nombreux médias avaient relayé entre le 1er et le 2 juillet une information fausse concernant Shiloh Jolie Pitt. La presse avait affirmé que la fille biologique d’Angelina Jolie et de Brad Pitt avait commencé un traitement hormonal pour ralentir son développement en tant que femme. Un bobard qui tombait en plein mouvement transgenre aux Etats Unis.
    • 5 : Portrait piquant : Thomas Guénolé le chauve mais pas chauvin.
      Nicolas Faure dresse le portrait piquant du directeur de Vox politica : le journaliste Thomas Guénolé. Un pur produit de marketing qui roule pour l'"antiracisme" débridé et qui défend béatement les banlieusards.

     

                                     

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  • La tyrannie de Macron sera bienveillante...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jeanne Smits, cueilli dans Minute et consacré au style de la présidence Macron...

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    La tyrannie de Macron sera bienveillante

    Emmanuel Macron, l’homme qui susurre à l’oreille des Français. Chapeau, l’artiste. Le prochain président de la République sait mettre le ton. Ses premiers mots après l’élection étaient parfaitement calibrés, doux, presque humbles. Solennels et graves. Présidentiels et intimes. En un mot : rassembleurs. Tel Kaa fascinant sa proie, Macron regarde les Français dans les yeux. Il veut notre bien et celui de la France. En matière de révolution, l’heure n’est plus à la révolte mais à l’hypnose.

    Les révolutions sanglantes, c’est à la fois sale, sordide et incertain, jamais à l’abri d’un re­tournement de situation ou d’une captation inattendue : voyez Napoléon. Emmanuel Macron, et ceux qui ont géré sa candidature de main de maître, sont tout sauf des in­cultes. Mais leur culture a un sens, celui d’une histoire qui n’a jamais fini d’aller dans un sens bien précis. Ce sont des idéologues dont la tyrannie se dissimu­le, des autocrates qui réclament l’adhésion. Ils n’en feront qu’à leur tête – et le peuple sera d’accord. Sinon, gare à lui !
    Le slogan est vieux comme 1789 : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » Sauf qu’aujourd’hui on ne le dit plus. Aujourd’hui on en appelle au cœur et aux tripes. Les médias font cais­se de résonance. On rejette tout ce qui est « clivant ». Ensemble, c’est tout… Mais tout ensemble, c’est totalitaire. Méfions-nous de ce Macron au regard allumé et aux savantes poses d’acteur !
    Le premier discours d’Emmanuel Macron était taillé sur mesure pour déclencher des sentiments positifs, à droite comme à gauche. Quoi, il nous parle d’« affaiblissement moral », d’« unité de la nation », du « peuple de France » ? Oui, et il évoque même les « devoirs envers notre pays ». « Nous sommes les héritiers d’une grande histoire », dit-il. « Transmettre », « civilisation », les « intérêts vitaux de la France », « esprit de conquête », « génie français » : les mots sont pesés et Macron interpelle même ceux qui l’ont élu : « Aimons la France. »
    Alors qu’il va faire tout le contraire.

    Tout sera pour votre bien…

    Car il y a aussi l’ébauche de programme. Ce programme que Macron a voulu participatif, pour mieux faire résonner sa candidature chez les gens ordinaires – cela n’engage à rien. De ce premier discours, on retiendra qu’il entend lutter « contre toutes les formes d’inégalité ou de discrimination » : mots-valises qui annoncent une aggravation du refus de la préférence nationale, l’instauration de la « discrimination positive ». C’est toute la dynamique de l’antiracisme.
    Emmanuel Macron est au service d’une politique révolutionnaire, d’une implacable idée « humaniste » qui se traduit à la fois par le « salut républicain » adressé à la vaincue, Marine Le Pen, et par la salutation au monde de la part de la « France fraternelle ». Bon petit soldat du mondialisme, le président-élu a d’emblée annoncé sa soumission à l’idée que le globe tout entier doit se conformer à des règles internationalement édictées.
    « Développement », « lutte contre le réchauffement climatique » : c’est bien une tyrannie mondiale avec ses maîtres, ses impôts, ses règles tatillonnes et son contrôle supranational. Et ses moyens inédits de favoriser une économie con­tre l’autre. Le saviez-vous ? Aujourd’hui c’est la Chine qui se veut la force motrice de ces entreprises de domination de l’énergie et donc des forces vi­ves des nations. Avec Macron, on se soumettra servilement. Mais c’est pour notre bien !
    Bienveillance… Ce fut l’un des premiers mots prononcés par « Emmanuel », ce drôle de « dieu avec nous », après son entrée en scène théâtrale et parfaitement chronométrée pour qu’il lève les bras précisément sur la derniè­re mesure de l’Ode à la joie. Sur fond de pyramide de Pei, verrue hautement sym­bolique implantée au cœur de ce que fut le centre du pouvoir monarchi­que français, Macron a parlé d’amour.

    Laissez votre esprit se vider…

    Parmi ses mots creux, celui de « bienveillance » est le plus actuel. Il n’est pas du registre de la charité, bien au contraire : il accompagne le nihilisme mo­derne et le rend possible. Bienveil­lant, il faut l’être à l’égard de soi, de l’autre, de la différence, des choix d’autrui. La bienveillance, c’est l’acceptation sans jugement. Vous êtes un hom­me ? C’est bien. Un homosexuel ? C’est bien aussi. Un trans ? Encore mieux. Tout est bien : la modernité, le relativisme, l’absence de condamnation morale sont la condition du bonheur. Seuls les opposants seront détruits… La « bienveillance » traverse les nouvel­les techniques de méditation et d’emprise. Elle vide les cerveaux et remplit les cœurs – de vide.
    Ah si, il y a l’« esprit des Lumières », invoqué devant la pyramide du Lou­vre. Un esprit pour initiés – ceux qui comprennent ce que cela signifie de rejet des dogmes et de toute loi naturelle – qui fait aussi vibrer les incultes. Il fait vibrer tous ceux qui assument, qui oublient ou qui ignorent la filiation entre la Révolution messianique en vue de l’homme régénéré et les champs de ruines des massacres totalitaires.
    Car à le regarder et à l’écouter, cet Emmanuel Macron aux allures de prêcheur laïque, qui promet des lendemains de justice et de fraternité, on l’imagine bien en gourou.
    Il fera doucement, doucettement glisser la France vers l’indifférenciation mondiale en osant dire : « Je vous servirai avec amour. » Mais l’amour d’un Evangile inversé.  

    Jeanne Smits (Minute, 9 mai 2017)

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  • Les contradictions de l'idéologie dominante...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Faye, cueilli sur son site J'ai tout compris et consacré aux contradictions internes à l'idéologie dominante...

     

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    Les contradictions de l'idéologie dominante

    L’idéologie dominante (qui n’est pas ”majoritaire” mais minoritaire et hégémonique) dans laquelle les ingrédients de gauche sont les plus présents, multiplie les contradictions internes, insurmontables et comparables à des oxymores. Voici les plus énormes, dans plusieurs domaines : économie, immigration, islam, féminisme, éducation, justice, etc. 

    La gauche et la finance internationale sont objectivement alliées

    * Les socialistes défendent l’endettement national et combattent une imaginaire « austérité », méprisant l’équilibre des comptes publics qui serait de l’ « ultralibéralisme ». Pourtant, la ”finance internationale” tant honnie se réjouit de l’endettement croissant de sa débitrice, la France, à 100% de son PIB. Socialistes et spéculateurs internationaux marchent sur le même trottoir.

    * La gauche anticapitaliste est donc favorable au déficit budgétaire chronique, pour des raisons ”sociales” et, en même temps déteste la ”finance internationale”. Or cette dernière, qui finance le déficit (pour l’instant) espère que ces prêts lui rapporteront de plus en plus. La gauche anticapitaliste est donc la vache à lait de son ennemie. Mais tout cela est en partie truqué. Pourquoi ? Parce que des emprunteurs politiques de gauche touchent des commissions des créanciers pour endetter le pays.  

    On pourchasse un ”ultralibéralisme” imaginaire alors que la France crève du collectivisme

    * Un peu partout, on s’en prend à l’ « ultralibéralisme » et à l’ « austérité » alors que la France vit dans une économie collectiviste avec plus de 57% du PIB absorbé par les dépenses publiques les plus fortes du monde ; avec un endettement qui nous rapproche de la faillite, le régime fiscal le plus lourd et confiscatoire pour les classes moyennes et les entreprises, surtout les PME et les TPE.

    * La France est un pays collectiviste, à l’économie administrée, surréglementée et surtaxée, avec la proportion de fonctionnaires parmi les plus importantes au monde ; notre pays a, de ce fait, les plus mauvais résultats (chômage, endettement, commerce extérieur, croissance) de toute l’Union européenne.

    L’idéologie antiraciste est raciste

    * Les antiracistes soutiennent des musulmans noirs et arabes qui sont, eux-mêmes, racistes et antisémites. Comme par exemple Mehdi Meklat (qui est allé jusqu’à souhaiter un nouvel Hitler pour exterminer les juifs), le tweeter admiré par les médias de gauche ou, proche de lui, Oulaya Amamra (sacrée meilleure espoir féminin à la remise des César), auteur de tweets racistes anti-Blancs et homophobes, excusée en raison de ses origines ethniques protégées, comme l’a remarqué Ivan Rioufol (Le Figaro, 04/02/2017).

    * Le racisme anti –Blancs, bien que généralisé, n’est pas poursuivi, car il est nié ; le racisme n’est inquiété que s’il touche des personnes ”issues de la diversité” et provient d’auteurs blancs. Les cas en sont d’ailleurs rarissimes et, en général, falsifiés.

    * L’antisémitisme et le négationnisme ne sont pas poursuivis s’ils proviennent de musulmans (cas très fréquents) ; ils ne le sont que s’ils proviennent d’Européens de souche (cas assez rares).

    * Le racisme, retenu comme motif aggravant d’un crime ou délit, ne s’applique qu’aux Blancs dans la pratique des tribunaux.

    * Officiellement, les races n’existent pas mais, contradiction juridique, le racisme est qualifié de délit. Comme si l’on disait : les vélos n’existent pas mais il est interdit de circuler à vélo.

    * Le Cran (Conseil représentatif des associations noires) n’est pas considéré comme raciste (bien qu’il le soit de par sa dénomination) alors qu’un Crab (Conseil représentatif des associations blanches) ne serait pas enregistré en préfecture et ses créateurs poursuivis pour racisme.

    * Le terme ”Afrique noire” est politiquement correct et autorisé. Le terme ”Europe blanche” est interdit.

    * Le racisme anti–Blancs, majoritaire, n’est jamais poursuivi. Le racisme contre les ”minorités visibles”, quasi inexistant, est traqué. Il est souvent inventé même s’il n’existe pas.

    Discrimination positive et racisme d’État (anti Blancs)

    * La ”discrimination positive”, c’est-à-dire accorder des privilèges, passe–droits et dérogations et faveurs des ”personnes de couleur” pour compenser leur supposée ”discrimination négative”, n’est pas, comme dans les universités américaines (« affirmative action »), légalisée en France mais elle s’applique dans les faits : embauche prioritaire voire systématique de personnes issues de la ”diversité”, pour les emplois peu qualifiés ou de niveau moyen, dans les grandes entreprises et les fonctions publiques, aides sociales supérieures et absence de sanctions des fraudes, accès facilité au logement social dont les Français de souche sont pratiquement exclus, etc.

    * Contrairement aux discours de tous les médias, les populations issues de l’immigration – musulmane à 90%– ne sont ni défavorisés, ni exclues, mais au contraire très largement privilégiées dans tous les domaines, comme le démontre la ”politique de la Ville” ; avec un coût faramineux et sans aucun résultat.

    * Les ”migrants” clandestins (le vrai terme serait ”envahisseurs”) même déboutés de la demande d’asile, sont inexpulsables et touchent des aides supérieures

    La duplicité et les aberrations du féminisme

    * Les lobbies féministes ont obtenu des lois sur l’obligation de « parité » hommes–femmes dans les listes électorales et la direction des entreprises, au nom de l’égalité entre les sexes. Or ces mesures, d’apparence égalitaire, violent très gravement le principe d’égalité des chances des individus quel que soit leur sexe ou leur origine ; ils sont contraires à la Déclaration des droits de l’homme qui ne reconnaît la légitimité d’aucun quota fondé sur l’appartenance et la naissance.

    * Et ils nuisent aux femmes, car la sélection sur la compétence n’étant plus respectée, certaines femmes élues ou recrutées par quotas ne seront pas au niveau. On dira d’elles qu’elles bénéficient d’un favoritisme injuste.   

    * La gauche féministe et antiraciste est islamophile (antiracisme oblige) alors que l’islam est misogyne et antisémite. Les féministes de gauche soutiennent l’immigration invasive et l’islamisation. Les Femen s’en prennent aux églises, sous prétexte que le catholicisme serait misogyne (idiot et faux) mais, par lâcheté, jamais aux mosquées, alors que la misogynie de l’islam est un de ses piliers.

    * Des mouvements féministes, influencés par l’islamo–gauchisme, ont invoqué la ”liberté” des femmes pour défendre le port du « burkini » sur les plages, alors qu’elle savent parfaitement que c’est une provocation et que ce vêtement ridicule et infâmant est imposé aux femmes sous la menace. La journaliste franco–tunisienne Sonia Mabrouk interviewée par Le Figaro (07/03/2017 ) explique que ces féministes perverties, comme les islamistes « ont fait d’un symbole de domination l’expression d’une liberté ! »

    L’écologisme contre l’écologie

    * Les écologistes veulent abolir l’énergie nucléaire, qui est la moins polluante. Leurs ”énergies renouvelables”, intermittentes, dépendantes du vent et de l’ensoleillement, donc à faible rendement, devront être secondées par le recours aux centrales à charbon et au gaz – cas actuel dans l’Allemagne anti–nucléaire. Ce qui augmente considérablement les émissions polluantes. 

    * La voiture électrique, censée être moins polluante en aval, sera un facteur majeur d’accroissement de consommation (recharge des batteries) et donc de production d’électricité polluante, en amont ; à cause du recours aux centrales thermiques. La voiture électrique est une erreur complète. Il aurait fallu investir dans des moteurs thermiques très peu polluants

    * À Paris, la limitation de la circulation automobile et la fermeture des voies sur berges par le lobby écolo de Mme Hidalgo ne provoque pas un report sur les transports en commun mais des embouteillages monstres qui augmentent la pollution de l’air.

    * Le refus du canal Rhin–Rhône à grand format par le lobby écologiste a abouti à multiplier le trafic de camions très polluants sur les axes autoroutiers.     

    Démocratie, populisme, oligarchie : confusions et mensonges

    * Les pays qui mettent le mot ”démocratie” dans leur appellation, surtout associé au terme de ”république”, sont souvent des tyrannies. De la République démocratique du Congo à l’ancienne République démocratique allemande.

    * L’idéologie dominante, avec le ”racisme”, fustige un autre ennemi majeur : le populisme. Être ”démocrate”, encenser la ”démocratie” comme une idole laïque et se dire ”antipopuliste” est pourtant contradictoire et absurde : en effet ”démocratie” (étymologie grecque) et ”populisme” (étymologie latine) signifient exactement la même chose : souveraineté du peuple contre une oligarchie.

    * L’oligarchie, qui impose sa tyrannie douce et discrète mais extrêmement efficace en France, en Europe, a peur du peuple réel de souche. Elle qualifie sa propre domination, par manipulation sémantique, de ”démocratique” et la véritable démocratie qu’elle redoute de ”populiste”, par assimilation implicite avec le fascisme. Cynique mensonge.

    La Justice contre la justice : partialité, politisation et abus de pouvoir d’une caste

    * Le principe d’impartialité de la Justice n’est plus crédible. Une partie notable de la magistrature française est politisée et partiale. Beaucoup de magistrats ne rendent pas la justice ”au nom du peuple français” mais selon leurs engagements idéologiques. Comme sous Vichy. L’École nationale de la magistrature dispense un enseignement politiquement orienté à l’extrême–gauche voire proche de l’islamo–gauchisme.

    * La magistrature se veut intouchable et sacrée comme une sorte d’Église laïque au dessus du peuple. Elle poursuit ceux qui la critiquent : démarche totalitaire.

    * La ”séparation des pouvoirs ” n’est plus respectée par les instances judiciaires (affaire Fillon) qui interviennent dans l’élection présidentielle.

    * Drapée dans sa fausse dignité et son impartialité feinte, une partie de la Justice obéit à l’idéologie dominante de gauche, de manière militante. On l’a vu avec les scandaleuses dérives délinquantes du Syndicat de la magistrature (”Mur des cons”, etc.)

    * Beaucoup de magistrats ne sont impartiaux que lorsqu’il s’agit d’affaires de droit commun sans implications politiques ou ethniques.

    * La dictature des juges non élus, surtout les juges européens, (qui s’imposent aux Parlements nationaux !), leur impunité professionnelle, leur partialité idéologique militante sont une des principales menaces contre la véritable démocratie.

    * La Justice s’est réinstallée en une Corporation autonome (comme sous l’Ancien Régime) indépendante de la volonté du peuple souverain de ses élus et de la Souveraineté. L ”’indépendance” de la justice” par rapport au pouvoir politique démocratiquement élu par le peuple est une idée absurde. C’est une interprétation fausse de l’idée de ”séparation des pouvoirs” de Montesquieu.

    * Car ce principe antidémocratique entraine l’institution judiciaire, non élue, à être indépendante des lois elles mêmes, qu’elle viole sans gêne, et l’incite à former une corporation autonome. Les magistrats devraient être totalement dépendants du pouvoir législatif parlementaire et exécutif issu de la souveraineté du peuple, puisqu’ils rendent justice ”au nom du peuple”. L’indépendance de la justice est une idée tyrannique.

    L’Union européenne est anti–européenne

    * Les pro-européens, défenseurs de l’Union européenne actuelle, ainsi que les institutions de l’UE et le tribunal européen de Strasbourg favorisent l’immigration invasive en provenance des autres continents.

    * L’espace Schengen d’abolition des frontières et les opérations maritimes militaires de sauvetage en Méditerranée aboutissent à une explosion de l’invasion migratoire de l’Europe. Les marines militaires européennes ne repoussent pas les envahisseurs mais les aident à nous envahir. 

    * Les institutions européennes ont accepté des règles de commerce et d’échanges internationaux systématiquement défavorables aux entreprises européennes.

    * Il faut donc transformer totalement les formes de l’Union européenne actuelle et non pas en abolir le principe. Il faut en revenir à l’idée d’Union de nations souveraines. C’est-à-dire renouer avec ce principe millénaire et antique de l’Union des cités grecques dans la souveraineté de chacune. Un peuple homogène uni avec des nations différentes mais sœurs. Mais sans aucune ”diversité” ethnique, facteur automatique de guerre civile. Europe : un seul peuple, plusieurs nations.   

    Éducation nationale : l’égalitarisme contre l’égalité

    * L’abaissement du niveau et de la discipline dans l’enseignement public défavorise les enfants de milieux populaires et pauvres. Les enfants des milieux aisés vont dans le privé payant, nettement supérieur à l’Éducation nationale, contrairement au passé où le public était supérieur au privé.

    * L’égalitarisme et l’idéologie anti–sélection née en Mai 68, sont les fossoyeurs de l’égalité dans l’enseignement ; ils favorisent la croissance des inégalités et bloquent la ”circulation des élites”. L’Éducation nationale française – bastion de la gauche égalitariste –  produit un des plus fort taux d’analphabètes au monde en fin de cycle primaire : 20%. À moyen terme, c’est mortel pour le pays. Le baccalauréat français n’est plus considéré, au plan international, comme un diplôme sérieux.       

    * Dans ce domaine comme dans d’autres, l’idéologie dominante de gauche, laxiste et égalitariste, fabrique une société à deux vitesses : les enfants des classes populaires sont scolarisés dans des établissements publics bas de gamme, avec violences et insécurité permanentes (provoquées à 100% par des allogènes), corps professoral médiocre, enseignement et programmes dégradés. Aujourd’hui, l’école publique ressemble à un supermarché low cost et bas de gamme et l’école privée à une boutique de luxe. Jadis, c’était exactement l’inverse. Merci, la gauche.

    Guillaume Faye (J'ai tout compris, 10 mars 2017)

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