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allemagne - Page 7

  • Impuissance française ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré à l'impuissance politique dans laquelle notre pays s'enferme aussi bien sur les questions intérieures que sur le plan international. Économiste de formation, vice-président de Géopragma et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Candidat aux élections européennes sur la liste du Rassemblement national, il a publié récemment un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).

     

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    Impuissance française ?

    Impuissance à l’intérieur

    Difficile de passer une semaine en France sans entendre parler des djihadistes, du voile islamique, et de l’attaque terroriste dans la Préfecture de police de Paris. Prétendre faire juger en Irak les combattants venus de France, s’il en reste, est une plaisanterie ; c’est en Syrie qu’ils doivent être jugés, puisqu’ils ont choisi de s’y engager. Ceux qui polémiquent sans fin sur leur sort (la grande masse des prisonniers sont des femmes et des enfants) devraient ouvrir les yeux. C’est en France que la pénétration des réseaux islamistes, des Frères musulmans et des imams salafistes se joue.

    Les signes sont là ; c’est dans l’armée, dans la police, dans les services de l’État, et aussi dans les secteurs stratégiques de la banque et de la finance, des industries de défense, des services de sécurité privée et de transport, qu’un aveuglement voulu a laissé s’implanter des réseaux dormants, a permis à des recrutements de s’opérer sur base confessionnelle, et toléré des mœurs qui n’ont pas leur place en France. Jusqu’à quand l’anti-racisme primaire servira-t-il de couverture à une infiltration qui touche le cœur de l’État ? Jusqu’à quand la Préfecture de Police de Paris sera-t-elle cet État dans l’État, qui par exemple refuse l’entrée de la DRSD ( Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense ) chez elle ?

    Et face à la multiplication des incidents provoqués par des musulmans agressifs (je suis personnellement témoin de deux de ces incidents, dans la rue et dans un bus, à Paris et en trois jours), comment ne pas penser que la lâcheté et les demi-mesures provoqueront dans le temps bien plus de souffrances et de drames qu’une action résolue et ferme n’en susciterait aujourd’hui ? C’est tout de suite qu’il faut dire « non ». Face à l’islamisation d’une partie des territoires français, comme face à l’immigration de conquête, c’est la dureté qui sauve et la rigueur qui préserve, c’est la tolérance et le « refus de l’amalgame » qui condamnent et qui tuent.

    Impuissance à l’international

    Impossible enfin de ne pas être inquiet de l’affaiblissement de la France. C’est le tour exécrable des relations avec l’Allemagne, une Allemagne de plus en plus agressive dans sa volonté d’abaisser la France de la Défense, de l’arme nucléaire et du Conseil de Sécurité à son niveau — celui d’une Nation qui ne peut plus prétendre à la puissance des armes. C’est le grignotage de notre souveraineté par un OTAN qui, sous couvert de sécurité globale, entend soumettre le spatial comme le numérique français à l’ordre américain.

    C’est l’enlisement de l’opération Barkhane, qui ne fournit plus que des troupes encasernées, cible des bandes terroristes converties en bandits de grand chemin, qui fait la rente de l’Armée de Terre, mais qui est radicalement impuissante à lutter contre la montée des foyers islamistes, de l’Atlantique à la corne de l’Afrique, une lutte qui passe par du renseignement, des opérations spéciales et du soutien aux forces gouvernementales – trois membres des forces spéciales russes tués ce mois par la rébellion islamiste qui opère à la frontière du Mozambique et de la Tanzanie, qui comprend le message ?

    C’est la pantomime autour des « islamistes modérés » en Syrie, invention de la presse française, d’un Rojava qui n’a jamais existé nulle part, sinon dans l’imagination créatrice du Quai d’Orsay et les machinations allemandes, c’est le voile d’illusion qui entoure des Kurdes de l’YPG, génocidaires des Arméniens en leur temps, persécuteurs des villages chrétiens ou alaouites récemment, supplétifs des forces israéliennes à l’occasion, mais bien rarement humanistes avérés.

    C’est surtout l’absence de la France de la reconstruction de la Syrie, qu’ont déjà engagée la Chine, l’Inde, la Russie, sans compter quelques pays européens discrets, mais présents. Qu’attend la France pour reconnaître que Bachar el Assad a refait l’unité du pays, pour rouvrir un bureau diplomatique et un lycée français ardemment demandés ? Bachar el Assad a survécu à des Présidents français qui l’annonçaient hors-jeu dans le mois. Il est surtout le témoin de la déconfiture de ces « néo-cons » qui ont fait tant de mal à la France comme aux États-Unis et à d’autres.

    La première décision d’un Président soucieux de refaire la France serait de procéder à l’épuration des services du Quai d’Orsay, de Balard et de l’Élysée où sévissent encore trop de ceux qui furent surnommés « la secte » et qui, de Washington à Moscou ou Pékin, ont compromis pour longtemps l’autorité et la crédibilité de la France au profit de puissances étrangères.

    Sa seconde décision devrait être d’apprécier à sa mesure la nouveauté du rapport de force régional, et de proposer l’aide de la France à la Russie, à la Turquie et à l’Iran, comme à la Syrie, au Liban, à Israël et aux Émirats, pour initier un renouveau des relations avec l’Europe, et rétablir sur le principe de non-ingérence les conditions du progrès et de la paix que les interventions américaines ont gravement compromises. Mme Mogherini n’a-t-elle pas ouvert en ce sens une porte que la France devrait franchir la première ?

    Quant à la troisième décision, faut-il rêver, elle serait d’affirmer la grande ambition de la France pour une Europe libre, c’est-à-dire d’initiative française en matière de Défense, de systèmes de paiement et de droit commercial autonomes. La France seule, la plus grande France, présente sur toutes les mers et sur tous les continents, désormais unique en Europe à cet égard, peut engager une telle initiative et entraîner avec elle. C’est un projet pour que le siècle qui vient en Europe soit un siècle français. Il l’a été. Il peut le redevenir. Qui en rêve, qui le conduira ?

    Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 21 octobre 2019)

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  • Barbarossa, la guerre absolue...

    Les éditions Passés Composés viennent de publier une étude historique de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri intitulée Barbarossa - 1941 - La guerre absolue. Directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, Jean Lopez est un spécialiste reconnu du conflit germano-soviétique et a écrit des ouvrages novateurs notamment sur les batailles de Stalingrad, de Koursk et de  Berlin. Docteur en histoire, Lasha Otkhmezuri, est déjà l'auteur, avec Jean Lopez, d'une biographie du Maréchal Joukov qui fait autorité.

     

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    " L'opération Barbarossa, qui s'ouvre le 22 juin 1941 par l'entrée des Panzers de l'Allemagne hitlérienne en Union soviétique, est une guerre d'idéologies : le nazisme et son armée donnent alors la pleine mesure de leur potentiel de destruction. En face, le bolchevisme stalinien radicalise sa violence : la guerre ne change pas le stalinisme, elle l'exalte. En 1941, Wehrmacht et Armée rouge sont, de loin, les deux plus gros instruments militaires de l'époque. Dix millions d'hommes s'affrontent et se détruisent lors d'opérations militaires aux proportions monstrueuses : les plus gros encerclements, les percées les plus spectaculaires, les retournements les plus improbables aussi. Combats, exécutions, exactions, famines délibérées tuent en 200 jours plus de 5 millions d'hommes, femmes et enfants, soldats et civils. Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri brossent la fresque du plus terrible affrontement de la Seconde Guerre mondiale, passant du Kremlin au QG du Führer, des états-majors des Fronts à ceux des groupes d'armées, du NKVD aux Einsatzgruppen, des unités en marche aux usines et aux fosses d'exécution. Une somme unique et exceptionnelle. "

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  • Le soldat oublié...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer dans leur collection de poche Tempus, le récit de Guy Sajer intitulé Le soldat oublié. Alsacien, Guy Sajer a mené après la guerre une carrière de dessinateur et de scénariste de bandes-dessinées et s'est fait connaître, en particulier, avec sa série Le Goulag, sous le pseudonyme de Dimitri.

     

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    " Guy Sajer n'a pas 17 ans lorsqu'il endosse l'uniforme de la Wehrmacht, en juillet 1942. Français par son père, allemand par sa mère, il admire les nouveaux maîtres de l'Europe et rêve d'aventure. Ce sera le front russe, dans la division d'élite Gross Deutschland, avec laquelle il va être engagé dans les grandes batailles du front d'Ukraine, alors que les Allemands plient sous l'offensive soviétique. De Koursk à Kharkov, de jour comme de nuit, dans la boue ou la neige, quand le thermomètre affiche - 40 °C, sous le martèlement incessant de l'artillerie ennemie, face aux vagues d'assaut d'un adversaire qui ne se soucie pas des pertes, ses camarades et lui, portés en première ligne aux endroits les plus exposés, vont connaître l'enfer. Puis viendront le temps de la terrible retraite à travers la Roumanie et les Carpates jusqu'en Pologne et celui des combats désespérés en Prusse-Orientale, en mai 1945.
    Le récit de Sajer surpasse en vérité et en horreur tout ce qui a été écrit : la peur, le froid, la faim et la blessure de la captivité prennent sous sa plume l'accent et la force terrible de la réalité. "

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  • Feu sur la désinformation... (245)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Villeurbanne : islamisme et relativisme médiatique
      Un migrant afghan a poignardé mortellement un jeune Savoyard de 19 ans et blessé plusieurs personnes à Villeurbanne. Les médias ont tout fait pour relativiser l’attaque islamiste.
    • 2 : Revue de presse
      Dans cette nouvelle rubrique, nous balayons quelques actualités médiatiques particulièrement intéressantes. Censure, bien-pensance et folie végane, il y en a pour tous les goûts !
    • 3 : Condamnation inique, silence médiatique
      Trois militants identitaires ont été iniquement condamnés pour avoir mené une opération symbolique de sécurisation des frontières dans les Alpes. Les médias ont fait profil bas.
    • 4 : Vers le réveil allemand ?
      Pour clore l’émission, Jean-Yves Le Gallou analyse la hausse notable des scores de l’AFD en Allemagne.

                                    

                                          

     

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  • Berlin sera leur tombeau...

    Les éditions Paquet viennent de publier le premier tome d'une bande dessinée de Michel Koeniger intitulé Berlin sera notre tombeau. On y suit les combats dans Berlin de la section de l’Oberscharführer De Varennes de la division Charlemagne. Dessinateur, Michel Koeniger est notamment l'auteur des séries Bushido et Misty Mission publiées chez le même éditeur.

     

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    " La 33 Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne, en français, la « 33e division de grenadiers de la Waffen-SS « Charlemagne », nommée le plus souvent « la division Charlemagne », était l'une des divisions d'infanterie de la Waffen-SS de la Seconde Guerre mondiale. Elle était constituée majoritairement de Français engagés volontaires.
    Cette division étrangère de l'armée allemande participa à la bataille de Berlin en avril et mai 1945. Sous le commandement du SS-Hauptsturmführer Henri Fenet, elle fut la dernière compagnie à défendre le bunker d'Hitler. "

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  • Benoist-Méchin, à l'épreuve du temps...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer, dans la collection de poche Tempus, les souvenirs de Jacques Benoist-Méchin, intitulés A l'épreuve du temps. Écrivain, homme politique, historien et grand voyageur, réputé pour sa connaissance du monde arabe, Jacques Benoist-Méchin est l'auteur de vastes fresques comme son  Histoire de l'armée allemande et Soixante jours qui ébranlèrent l'Occident, de portraits inspirés de grands personnages, comme Mustapha Kémal, Ibn Séoud, Lawrence d'Arabie ou l'inoubliable Frédéric de Hohenstaufen ("Jamais plus l'Aigle de Souabe ne tracerait ses orbes dans le ciel."...), qu'on retrouve, pour certains, dans sa série Le rêve le plus long de l'histoire, et aussi de mémoires politiques, écrites à chaud, De la défaite au désastre, dont la lecture reste essentielle à qui s'intéresse à la période de Vichy.

     

    " Jeune écrivain, ivre de musique, admirateur de Marcel Proust, Jacques Benoist-Méchin (1901-1983) cède au vertige de son époque. En 1936, les jeux Olympiques de Berlin marqueront le début de sa fascination pour le national-socialisme, à tel point que, cinq ans plus tard, il prendra part au gouvernement de Vichy en tant que secrétaire d’État chargé des rapports franco-allemands. Il relate ensuite sa descente aux enfers durant les années 1943-1947, au terme desquelles il sera condamné à mort par la Haute Cour de justice. Gracié et libéré en 1954, il ne cessera, dès lors, de parcourir le monde arabe, dont le premier il devina l’éveil.
    Benoist-Méchin est l’un de ces personnages de l’Histoire qui suscitent les controverses les plus passionnées. Mais la valeur de cette confession, d’une écriture magistrale et plus captivante que maints romans, est incontestable et capitale notamment pour comprendre le phénomène totalitaire. "

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