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allemagne - Page 8

  • La révolution conservatrice allemande : philosophie et géopolitique...

    Les éditions du Lore viennent de publier un nouveau recueil de textes de Robert Steuckers intitulé La Révolution conservatrice allemande - Sa philosophie, sa géopolitique et autres fragments. Figure de la Nouvelle Droite européenne et ancien responsable des revues Orientations, Vouloir et Synergies européennes, spécialiste des penseurs non-conformistes européens, Robert Steuckers est l'auteur de plusieurs recueils d'articles comme La Révolution conservatrice allemande - Biographie de ses principaux acteurs et textes choisis (Lore, 2014), Généalogie du fascisme français (Lore, 2017), Pages celtiques (Lore, 2017) et, dernièrement, les trois tomes d'Europa (Bios, 2018) .

     

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    " Ce nouveau tome fait suite à l’ouvrage consacré à la Révolution Conservatrice allemande paru en 2014 et sous-titré Biographies de ses principaux acteurs et textes choisis.

    Fidèle à sa mission d’inlassable investigateur dans l’immense champ de réflexion que constitue l’étude de la Révolution Conservatrice, Robert Steuckers recentre ce deuxième recueil autour des concepts philosophiques et géopolitiques inhérents à cette aventure métapolitique transcourants.

    Abordant notamment les figures de Martin Heidegger, Arnold Gehlen, Karl Haushofer ou encore Jean Mabire et Dominique Venner, ce deuxième volume s’apparente à un très bel outil de recherche pour un sujet semblant inépuisable. "

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  • De la rue des Poissonniers à Chemnitz...

    Nous reproduisons ci-dessous une tribune de Gabriel Robin, cueillie sur le site de L'Incorrect dans laquelle il aborde les manifestations de Chemnitz contre la multiplication des violences commises par les migrants, en faisant d'abord un détour instructif par la rue des Poissonniers à Paris et par le quartier de Perseigne à Alençon...

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    De la rue des Poissonniers à Chemnitz

    Migrants, migrants, migrants. Migrants partout. L’Europe s’entredéchire sur la question des « migrants », pudique terme qualifiant des immigrés clandestins économiques bien plus que de véritables réfugiés de guerre. A-t-on tort de réduire les migrations modernes à de simples faits divers ? Oui. Par là, on s’interdirait toutes les réflexions les plus stimulantes ; anthropologiques, historiques, culturelles ou démographiques.

    Reste que faire vibrer la corde de l’émotion est une arme politique essentielle à l’heure où elle est bien la seule à se faire entendre dans des débats qui ressemblent furieusement à des séances de thérapie collective pour personnes atteintes d’un stress post-traumatique. On câline. On cajole. On comprend. On dialogue. On entend « toutes les souffrances », « toutes les interrogations », « tous les parcours de vie ». Tous ? À la vérité, pas vraiment.

    Trois cas extrêmement différents montrent à quel point l’accueil des « migrants » irrite les populations. Deux se sont produits en France, ne générant qu’une très faible couverture médiatique. Et pour cause, ils contredisent bien des préjugés. Jeudi 30 août, la préfecture de Paris annonçait renoncer à la création d’un « centre d’accueil temporaire de migrants » au rez-de-chaussée d’un immeuble HLM dans le 18ème arrondissement de la capitale. Très virulents, les riverains et les habitants de l’immeuble se sont mobilisés avec efficacité. Une fois n’est pas coutume, on leur a donné gain de cause. Un vrai petit miracle à l’heure où de minuscules « villages de paysans racistes » reçoivent sans broncher l’équivalent de la moitié de leur population en « migrants », venus d’on ne sait où. Mieux, ces ruraux qu’on dépeint en affreux jojos arcboutés sur leurs traditions archaïques manifestent parfois leur joie, font preuve d’un zèle sidérant pour aider leur prochain clandestin. « On va pouvoir reformer une équipe de foot ! Ces gens vont donner une nouvelle vie à notre bourg ! », peut-on lire ci et là dans les titres de la presse quotidienne régionale.
    Dans le 18ème arrondissement parisien, on n’essaye même pas de donner l’impression d’être généreux, ouvert à l’autre, partisan forcené du « vivre ensemble » ; parce qu’on n’y a pas subi des décennies de culpabilisation, d’ethno-masochisme. En effet, les opposants aux migrants y sont eux-mêmes très majoritairement des immigrés extra-Européens de fraiche date, soit qu’ils aient été récemment naturalisés, soit qu’ils comptent pouvoir l’être dans l’avenir. Même scénario à Alençon, où des « jeunes » du quartier de Perseigne ont fini par tuer un Afghan et faire de nombreux blessés. Une bataille rangée a opposé un gang de migrants afghans – comme on en voit parfois rôder autour des gares des grandes villes, souvent héroïnomanes -, à une bande d’habitants « calibrés ». Agacés par la présence de ces immigrés clandestins, des immigrés maghrébins ou des enfants d’immigrés de seconde ou troisième génération ont donc fait parler la poudre. Ces tensions interethniques ne sont que les manifestations d’une atomisation générale du corps social que l’arrivée massive de jeunes hommes, venus d’Afrique ou du Proche-Orient, ne feront qu’augmenter exponentiellement.

    Si le cas d’Alençon a été pudiquement relaté dans la presse, il n’en a pas été de même pour celui de Chemnitz (Saxe) en Allemagne, autrement moins meurtrier. Les manifestants qui ont rendu hommage aux victimes de migrants des dernières années, révoltés par l’assassinat à coups de couteau d’un jeune allemand par deux « demandeurs d’asile » syrien et irakien il y a quelques jours, ont été immédiatement décrits en « fascistes », extrémistes de droite assoiffés de sang, ou bien encore « hooligans ». D’aucuns, journalistes, ont même osé accoler des guillemets au terme victimes, pour décrire les propos qui étaient écrits sur les pancartes que portaient les citoyens de Chemnitz durant leur marche silencieuse. Rappelons néanmoins que les monstres avaient osé défiler derrière des drapeaux allemands ! Quant au gouvernement, il a apporté son soutien à une contre-manifestation pro migrants par la voix d’Heiko Maas, actuel ministre des Affaires étrangères : « La Seconde Guerre mondiale a commencé il y a 79 ans. L’Allemagne a causé des souffrances inimaginables à l’Europe. Si à nouveau des gens défilent aujourd’hui dans les rues en effectuant le salut nazi, notre histoire passée nous oblige à défendre résolument la démocratie ». Un mensonge éhonté au vu des vidéos du défilé, montrant des Allemands tout à fait normaux, du genre à porter des chaussettes avec leurs claquettes. Cette image du plouc « allemand » raciste est à peu de choses près celles qu’on donne du beauf raciste sous nos latitudes. Gageons que le plouc-émissaire teuton soit comme le cave : qu’il se rebiffe !

    Gabriel Robin (L'Incorrect, 2 septembre 2018)

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  • Feu sur la désinformation... (199)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Manifestations à Chemnitz : les médias voient des nazis partout
      Chemnitz théâtre de manifestation de nazis ? Chemnitz théâtre de chasses aux immigrés ?. Les médias dénoncent la montée de la xénophobie en Allemagne. Ils bobardent pour cacher l’émotion de la Saxe suite aux meurtres d’allemands par des « migrants ».
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Affaire Clément Méric, 5 ans après. L’homicide de Clément Méric revient sur le devant de la scène médiatique avec le procès des accusés. Il est possible de dresser, d’ores et déjà, un constat : Le ton médiatique a changé. Le mot « assassiné » est beaucoup moins présent sous la plume des journalistes. Le terme désormais employé est plus nuancé « homicide involontaire ».
      Remaniement, le tour de manège du gouvernement
      Remaniement ministériel, qui prendra la place de Nicolas Hulot ? l’ancien député européen Cohn-Bendit a été approché par le gouvernement provoquant de très vives réactions sur les réseaux sociaux.

    • 3 : Les tweets de la semaine
      Drépanocytose : Fermeture de l’agence qui en publiait les statistiques. L’agence française pour le dépistage et la prévention des handicaps a fermé ses portes en juillet. L’agence dépistait notamment la drépanocytose, une maladie génétique qui ne concerne quasi exclusivement que les populations extra européennes. Agnès Buzin, ministre des solidarités et de la santé s’est prononcé en faveur d’une systématisation du dépistage.
    • 4 : Portrait Piquant de Christophe Barbier
      Nicolas Faure dresse le portrait piquant de Christophe Barbier, le pape des médias à l’écharpe rouge. Journaliste touche à tous… les médias il est passé par le Point, Europe 1, ou encore l’Express.

                                         

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  • Céline avait-il trop de talent ?...

    Le numéro 29 de la revue trimestrielle Spécial Céline, publiée par les éditions Lafont Presse, est disponible en kiosque ou sur les sites de vente de presse. Consacrée à l'auteur du Voyage au bout de la nuit, cette revue est dirigée par Joseph Vebret et réalisée avec le concours d'Eric Mazet et de Marc Laudelout.

     

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    Au sommaire :

    Analyse

    Comment Céline entra en Sorbonne, par Henri Dabry

    In memoriam

    Évelyne Pollet, par Marc Laudelout

    Témoignage

    Une intensité d'une puissance irrésistible, par Évelyne Pollet

    Dans la presse

    Céline dans Gringoire, par Éric Mazet

    Étude

    Céline en son temps : Juin-Décembre 1937, par Eric Mazet

    Actualité

    Actualité célinienne, par Matthias Gadret

    Lecture

    Espace-temps dans la forêt africaine - « Un appel devant les portes des années » , par Vera Maurice

    Dans la presse

    Céline dans l’Écho d'Alger entre 1932 et 1944, par Eric Mazet

    Portrait

    Jean Ferré et L.-F. Céline, par Marc Laudelout

    Témoignage

    Céline en Allemagne, par Paul Bonny

     

     

     

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  • Censure sur la criminalité en Europe ?...

     Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Atlantico et consacré à la censure de faits qui règne dans la presse sur la vraie nature de la criminalité en Europe... Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a récemment publié Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) ou encore Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014).

     

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    Campagne d'affichage de l'AfD :" L'Allemagne a besoin de sécurité ! "

     
    Censure sur la criminalité en Europe ? Pourquoi la baisse évoquée en Allemagne et en Suède est en trompe l’œil
    A la lecture de la presse, le criminologue que je suis est saisi par un étrange malaise sur le traitement réservé aux enjeux de sécurité en Europe. Que d’oublis et d’ignorance et, partant, d’incapacité à comprendre le ressenti des citoyens européens face à la terreur et au crime.

    Prenons ainsi l'étude récente d'un think tank américain selon lequel de janvier 2014 à fin 2017, l'Europe a subi 194 attentats (réussis ou non). Bilan : 357 morts, 1 660 blessés. 32 de ces tueries ayant toute de même causé 1 000 morts ou blessés étaient pour tout ou partie le fait de migrants (Maghreb, Soudan, Irak). Pas exactement rien… 

    Désormais, ces "oublis" frôlent la censure. Fin mai en Allemagne, Susanna Feldman, 14 ans, est violée et tuée par un hybride migrant-irakien (braquage, mars 2018, droit d'asile, rejet en mars 2016).

    Le site israélien I24News révèle qu'elle est juive. Une Juive assassinée en Allemagne - outrage garanti ! Or googlez "Susanna Feldman": sur les cinq premières pages, pas trace du Monde, de Libé ou de France Info. 

    Mais place aux chiffres sur la mondialisation et la réalité de la criminalité dans certains pays d’Europe dont de nombreux articles –relayant sagement des propos officiels- ont expliqué récemment qu’elle était en forte baisse. 

    Allemagne – A en croire, une majorité de nos grands médias d'information, tout va bien et même très bien en matière de sécurité au pays de Mme Merkel puisque les chiffres sont à la baisse ! Voyons voir.

    "No-go areas" (quartiers hors-contrôle) - Mme Merkel l'avoue en février 2018 (RTL-Deutschland,) "Il y a des lieux en Allemagne où les gens ne sont plus en sécurité...Il faut le dire clairement". C'est si clair qu'en juin 2018, 90% des Allemands veulent un durcissement de la politique migratoire. Sur cela, censure des médias précités. 

    Baisse statistique factice de la criminalité - Pour le syndicat policier allemand GdP, les statistiques nationales (PKS) incluent tout passage illégal de la frontière ["infractions liées à la loi sur les étrangers"] donc si en 2015, 890 000 clandestins entrent en Allemagne, et 280 000 en 2016, on a fin 2016... 610 000 infractions de moins ! Fine astuce.

    Ce qui monte malgré tout - Crimes violents en 2015 et 2016, + 7% [homicides & tentatives + 14%, viols + 12%, coups & blessures + 10%] ; en 2017, homicides + 3,2%. 90% de ces hausses sont dues à des migrants mâles de 14 à 30 ans.

    Crimes dans les länder et villes (où la censure d'Etat est moins écrasante) :

    - Leipzig, attaques à l'arme blanche : 2011, 33 cas ; 2017, 138.

    - Sigmaringen (Souabe), 2017 : 57% des infractions connues sont dues aux migrants, dont 49% des vols dans les commerces et 39% des vols violents.

    - Rhénanie-Nord Westphalie, 2e semestre 2017, 500 attaques à l'arme blanche connues.

    Fautives statistiques allemandes sur la sécurité : 

    - Pour le syndicat de la police (Bund Deutscher Beamter), 90% des infractions sexuelles et 88% des "crimes de haine" sont hors-statistiques. Confirmation d'études académiques que le BKA ignore 20% des infractions connues - voire "oublierait" 50% des homicides car nul ne vérifie la mention "mort naturelle" d'un médecin légiste, peut-être soudoyé ou étourdi.

    - Pire, les données du BKA incluent les seules infractions fédérales élucidées "Aufgeklärten Straftaten" ; or 45% des infractions connues ne sont pas élucidés ; ni bien sûr le "chiffre noir" (écart entre infractions connues et vécues). Joli effet d'entonnoir - ignoré des médias.

    - Enfin, les comptages du BKA omettent les actes terroristes, relevant du Renseignement intérieur, loin des yeux indiscrets.

    Gros scandale au service fédéral de l'immigration (BAMF) qui - submergé ou corrompu ? - a des années durant accordé à l'aveuglette des titres de séjour à des Zuwanderer - dont nombre de criminels violents.

    Que sait-on de la criminalité des migrants/étrangers en Allemagne ?

    - 40% des infractions qu'ils commettent sont le fait de 1% d'entre eux - ce qui prouve la présence parmi eux de criminels endurcis,

    - Crimes sexuels imputables aux migrants : 2013, 2/jour ; 2014, 3/jour ; 2015, 5/jour ; 2016, 9/jour ; 2017, 13/jour.

    - En Allemagne, 1 habitant sur 8 est étranger ; sur 3 inculpés de crime, 1 étranger ; Sur 5 victimes d'un crime, 1 étranger.

    Parquet fédéral allemand, enquêtes pour "extrémisme" : 68 en 2013, 1 200 en 2017. Inculpations pour "terrorisme" : 2016, 66 ; 2017, 316.

    Suède (10 millions d'habitants) Sondage pour les législatives de l'automne 2018, sur les colères des électeurs : 1 - l'immigration ; 2 - la santé ; 3 - la loi et l'ordre. Dans ce pays jadis si paisible, la vague migratoire a provoqué un séisme criminel oublié des médias.

    Zones hors-contrôle : selon le syndicat du personnel paramédical (Ambulandförbundet), on en compte 60 autour de Stockholm, Gothenburg et Malmö.

    Omniprésence des armes de guerre : 

    - Attentats à la grenade, 4 en 2014, 20 en 2017. Au marché noir, de meurtrières grenades défensives sont à 30 € pièce ; même, gentil geste commercial, on en a deux gratis pour l'achat d'une kalachnikov. En 2017 à Malmö, des commissariats reçoivent deux de ces engins - dégâts énormes. 

    - Usage d'armes de guerre sur la voie publique : 300 en Suède, en 2017 ; 17 homicides par arme à feu en 2011 ; 41 en 2017 plus 135 blessés. En juin 2018 à Malmö, une fusillade fait 3 morts et 3 blessés graves ; les douilles jonchent le sol, près du commissariat central.

    Voilà ce qu'ignorent nos médias d'information - Fake news, non - censure, plutôt.

    Xavier Raufer (Atlantico, 3 juillet 2018)
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  • Quand des volontaires français rejoignaient la division Charlemagne...

    Les éditions Jourdan viennent de publier un ouvrage de Dominique Lormier intitulé SS français - Récits, lettres et témoignages inédits de la SS Charlemagne. Sur le même thème, les éditions Nemrod publient Sous uniforme allemand, un récit inédit de Jean-Marie Croisile qui retrace son parcours dans la Légion des volontaires français contre le bolchévisme, puis dans la division Charlemagne.

     

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    " Cet ouvrage captivant présente les récits inédits de Waffen SS français ayant lutté contre l'armée soviétique en 1944-1945. Dans la neige et le froid, contre un adversaire implacable, et mieux armé, ils ont été engagés dans des opérations souvent suicidaires, de véritables missions de sacrifice ultime.

    Chez beaucoup d'engagés français dans la Waffen SS on retrouve la quête d'un " idéal " fasciste, porté par la camaraderie indestructible du front, la nostalgie fraternelle des tranchées, le culte de la force virile, la fascination pour l'univers militaire allemand, la haine du communisme et du capitalisme, le goût de l'aventure et de l'épopée guerrière, la volonté de restaurer l'héroïsme militaire français dans un cadre européen... Ils rêvent d'un ordre militaire nouveau, hérité de la chevalerie médiévale. Un ordre fondé sur la discipline, l'honneur, la fidélité, le sens du sacrifice, le mépris de la mort. Un ordre quasi religieux, où se retrouvent des catholiques traditionalistes et des païens convaincus. Tous ne sont pas antisémites, mais avant tout anticommunistes.

    La Waffen SS " française " recrute des idéalistes, des braves types, des moins braves types, des fanatiques, des fourvoyés, des malchanceux. On y retrouve toutes les classes sociales de la France de l'époque : aristocrates, bourgeois, fonctionnaires, ouvriers et paysans.

    Cet ouvrage ne se veut en aucun cas une réhabilitation déguisée de ces combattants d'une cause perdue. L'auteur se contente de relater le plus fidèlement possible leurs témoignages, tout en écartant toute forme d'apologie du nazisme. "

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    " En février 1943, déterminé à participer à la lutte contre le communisme sur le front de l'Est, Jean-Marie Croisile signe son engagement au sein de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme. Un choix qui le conduira plus tard à intégrer la 33e Division SS Charlemagne avec laquelle il participera à la défense de Berlin. À l'automne 1943, c'est au tour de son jeune frère, Alain Croisile, puis de leur père, Jean Croisile, de signer un engagement au sein de la Waffen-SS. À la lumière de l'histoire, il s'agit d'un choix indéfendable qui les conduira à la fin de la guerre à affronter la Haute Cour de Justice de Colmar pour avoir « sciemment accompli des actes de nature à nuire à la défense nationale. » Au vu de l'histoire familiale, il s'agit d un choix d'autant plus incompréhensible que le père, Jean Croisile, est un ancien héros de la guerre de 1914-1918, cinq fois blessé dans les combats, dont trois fois à Verdun, mais aussi un vétéran de la campagne de 1940 au cours de laquelle il s'est encore battu vaillamment contre l'ennemi allemand. « Je puis assurer, en toute conscience, que malgré nos pauvres moyens matériels, j'ai toujours résisté face à l'ennemi, de toutes mes forces, et s'il y avait eu en France plus de résistants à ce moment-là [mai 1940], il est bien certain que les événements auraient pris une tout autre tournure », déclarait d'ailleurs Jean Croisile aux jurés chargés de le juger en 1945. Construit autour du récit inédit de Jean-Marie Croisile, et complété par différentes recherches qui permettent de retracer le parcours de cette famille depuis les années 1900 jusqu'à son procès devant la Haute Cour de Justice de Colmar, Sous uniforme allemand dévoile pour la première fois, sans romantisme ni emphase, ce que fut le cheminement complet de ces hommes qui firent le choix d'aller combattre sur le front de l'Est et la réalité de ce qu'ils vécurent. "

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