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Livres - Page 67

  • La nouvelle révolution culturelle...

    Les éditions de l'Artilleur viennent de publier un essai d'Anne-Sophie Chazaud intitulé La nouvelle révolution culturelle. Philosophe, haut-fonctionnaire et chroniqueuse dans plusieurs revues comme Causeur ou L'Incorrect, Anne-Sophie Chazaud est déjà l'auteur de Liberté d'inexpression.

     

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    " Exaspérée par le climat actuel sur fond de révisionnisme historique permanent, de renversement des statues et de réécriture de l’histoire, Anne-Sophie Chazaud fait un parallèle très éclairant avec la tristement fameuse « révolution culturelle » chinoise de 1966, durant laquelle Mao Tse-Toung, pour faire diversion devant les échecs sanglants de sa politique, avait proscrit tout ce qui relevait de l’ancienne Chine, musées, livres, monuments, jugés « bourgeois » et oppressifs. Pour Anne-Sophie Chazaud, la responsabilité de la dégradation accélérée de l’intelligence collective dans notre pays est partagée entre les dirigeants élus et les grandes institutions culturelles (ministère, musées, universités, syndicats, etc..), prêts à abattre la civilisation occidentale par paresse, par pseudo-affranchissement iconoclaste et surtout par idéologie. "

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  • Le tournoi des preux...

    Les éditions Les moutons électriques viennent de publier Le tournoi des preux, un nouveau roman du maître de la fantaisie française, Jean-Philippe Jaworski, qui constitue le premier tome de la trilogie intitulée Le chevalier aux épines. L'intrigue se déroule dans le monde du Vieux Royaume dans lequel se situait déjà plusieurs de ses récits précédents comme Janua Vera, Gagner la guerre ou Le sentiment du fer. Un grand cru, à ne manquer sous aucun prétexte !...

     

    Jaworski_Le tournoi des preux.jpg

    " Soupçonnée d'adultère, la duchesse Audéarde de Bromael a été jugée, répudiée et emprisonnée. Le champion qu'on l'a accusée d'avoir trop aimé, le chevalier Ædan de Vaumacel, lui a fait défaut au cours de son procès.

    Mais voici qu'un an plus tard, le chevalier est de retour. Honni par les partisans de la ci-devant duchesse comme par ceux du duc Ganelon, le sire de Vaumacel prétend vouloir restaurer son honneur et celui de la dame. Étrangement, il met toutefois plus de zèle à poursuivre les ravisseurs de jeunes gueux qu'à réparer sa faute.

    Pendant ce temps, la cour ducale se divise ; les armes courtoises pourraient y être rapidement supplantées par les armes de guerre... "

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  • Rome : chronique d'apocalypse...

    Les éditions Fario viennent de publier un essai de Jean Lauxerois intitulé Rome - Chronique d'apocalypse. Philosophe, élève de Jean Beaufret, l'auteur a également traduit des œuvres de Heidegger, Walter F. Otto, Aristote ou Sophocle.

     

    Lauxerois_Rome - Chronique d'apocalypse.jpg

     

    " « Qui venait habiter à Rome, autour des années quatre-vingt-dix, découvrait une ville bien éloignée des images du traditionnel « Voyage en Italie » comme des clichés de l’actuel tourisme de masse. Âpre, dure, corrompue, somnolente et violente à la fois, à mi-chemin entre mythe et chaos, Rome semblait partagée entre le rêve de sa grandeur passée et la réalité de sa dégradation contemporaine – tout en gardant une beauté secrète dont l’emprise pouvait être hypnotique.

    Célèbres ou anonymes, de souche ou d’adoption, la plupart des Romains continuaient à vivre au jour le jour, avec leur fatalisme légendaire voire leur indifférence ; d’autres tentaient de lire les signes de la catastrophe annoncée… Leur inquiétude engageait à tenir la chronique de cette lente apocalypse, en sondant les profondeurs de la ville pour en déchiffrer les mortels paradoxes.

    D’autant que deux poètes aux destins croisés avaient ouvert la voie menant au labyrinthe : Ingeborg Bachmann, quittant l’Autriche pour vivre à Rome et pour finalement y mourir dans l’incendie de son appartement en 1973, et Pier Paolo Pasolini, sauvagement assassiné sur la plage d’Ostie en 1975. Leur présence vibre dans ces pages, et réveille en écho la mémoire de ceux qui ont contribué à écrire le roman de Rome – tels Michel-Ange, Poussin, Piranèse, Goethe, Chateaubriand, Stendhal, Rilke, Fellini, Moravia, Ungaretti… 

    Thomas Bernhardt, lui, écrit dans Extinction : « Rome est un lieu idéal pour une extinction comme celle que j’ai en tête. Car Rome n’est pas le centre ancien de l’histoire passée du monde, elle est, comme nous le voyons et le sentons chaque jour et à chaque heure si nous sommes attentifs, le centre du monde d’aujourd’hui… » Dans ce sillage, la chronique devenait quête d’un sens : celui du devenir de l’Europe. Car si Rome n’est plus dans Rome, qu’en est-il de l’Europe dont elle a été si longtemps le centre ?  Si nous sommes entrés dans ce qu’Ernst Jünger nomme un « interrègne », si les dieux se sont pour l’heure retirés, en laissant se déployer la puissance des Titans, Rome malmenée, et désormais marginale, serait l’image d’une Europe elle-même reléguée à la marge du monde devenu planétaire. En son apocalypse, Rome serait le miroir de l’Europe contemporaine, et son centre insolite. » "   

     

    « Qui venait habiter à Rome, autour des années quatre-vingt-dix, découvrait une ville bien éloignée des images du traditionnel « Voyage en Italie » comme des clichés de l’actuel tourisme de masse. Âpre, dure, corrompue, somnolente et violente à la fois, à mi-chemin entre mythe et chaos, Rome semblait partagée entre le rêve de sa grandeur passée et la réalité de sa dégradation contemporaine – tout en gardant une beauté secrète dont l’emprise pouvait être hypnotique.

    Célèbres ou anonymes, de souche ou d’adoption, la plupart des Romains continuaient à vivre au jour le jour, avec leur fatalisme légendaire voire leur indifférence ; d’autres tentaient de lire les signes de la catastrophe annoncée… Leur inquiétude engageait à tenir la chronique de cette lente apocalypse, en sondant les profondeurs de la ville pour en déchiffrer les mortels paradoxes.

    D’autant que deux poètes aux destins croisés avaient ouvert la voie menant au labyrinthe : Ingeborg Bachmann, quittant l’Autriche pour vivre à Rome et pour finalement y mourir dans l’incendie de son appartement en 1973, et Pier Paolo Pasolini, sauvagement assassiné sur la plage d’Ostie en 1975. Leur présence vibre dans ces pages, et réveille en écho la mémoire de ceux qui ont contribué à écrire le roman de Rome – tels Michel-Ange, Poussin, Piranèse, Goethe, Chateaubriand, Stendhal, Rilke, Fellini, Moravia, Ungaretti… 

    Thomas Bernhardt, lui, écrit dans Extinction : « Rome est un lieu idéal pour une extinction comme celle que j’ai en tête. Car Rome n’est pas le centre ancien de l’histoire passée du monde, elle est, comme nous le voyons et le sentons chaque jour et à chaque heure si nous sommes attentifs, le centre du monde d’aujourd’hui… » Dans ce sillage, la chronique devenait quête d’un sens : celui du devenir de l’Europe. Car si Rome n’est plus dans Rome, qu’en est-il de l’Europe dont elle a été si longtemps le centre ?  Si nous sommes entrés dans ce qu’Ernst Jünger nomme un « interrègne », si les dieux se sont pour l’heure retirés, en laissant se déployer la puissance des Titans, Rome malmenée, et désormais marginale, serait l’image d’une Europe elle-même reléguée à la marge du monde devenu planétaire. En son apocalypse, Rome serait le miroir de l’Europe contemporaine, et son centre insolite. »    

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  • Céline, le médecin-écrivain...

    Les éditions Bartillat viennent de publier un essai de David Labreure intitulé Céline, le médecin-écrivain. Spécialiste de l'œuvre de Céline à qui il a consacré sa thèse, David Labreure est docteur en lettres modernes.

     

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    " Derrière les rebondissements éditoriaux et les polémiques, on oublie souvent que Louis-Ferdinand Céline fut aussi médecin et un auteur prolifique de textes et d’articles sur les questions d’hygiène et de santé publique. La plupart de ces publications scientifiques étaient signés Louis Destouches, à commencer par sa thèse de médecine sur Ignace Philippe Semmelweis (1924). Toute son œuvre littéraire porte également la trace d’un intérêt profond pour la médecine, tant dans ses romans les plus célébrés que dans ses pamphlets qui en témoignent aussi pour le pire.

    Chez Céline, le statut du médecin et celui de l’écrivain se retrouvent étroitement et perpétuellement mêlés : à l’époque de Voyage au bout de la nuit (1932), celui-ci se présente avant tout en médecin, alors que c’est le romancier que les journalistes viennent interroger. C’est donc bien parce que Céline est devenu écrivain par la suite que les écrits médicaux apparaissent, a posteriori, dignes d’intérêt. Ce dernier ne s’est contenté ni d’être seulement médecin, ni tout à fait uniquement écrivain. Fort d’une connaissance en histoire sociale, médicale et littéraire, David Labreure s’est attaché à retraverser la vie et l’œuvre de Céline sous cet angle original. C’est ce continuel dialogue à trois voix entre l’homme, le médecin et l’écrivain qui sera au cœur de cet essai biographique. "

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  • Pour en finir avec les mensonges du féminisme...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un court essai d'Anne Trewby et d'Iseul Turan intitulé Femmes , réveillez-vous ! - Pour en finir avec les mensonges du féminisme.

    Anne Trewby et Iseul Turan font partie des co-fondatrices des Antigones.

     

    Capture d’écran 2023-02-21 à 15.58.21.png

    " « Depuis que je prends la pilule, mon mari fait ce qu’il veut de mon corps », disait un personnage de Tranches de vie, la BD de Gérard Lauzier. C’est un beau raccourci pour illustrer la pseudo-libération des femmes. Soumission à la technique, disponibilité totale, rythmes effrénés, leur quotidien a vu naître de nouvelles contraintes, d’autant plus lourdes qu’en chassant le mari, les idéologies féministes ont introduit le juge dans la bergerie familiale. À l’heure où le progrès avilit, où le contrôle social s’étend, où les libertés publiques s’amenuisent, que signifie vraiment « être libre » ?

    « Femme, réveille-toi ! » Deux siècles après cet appel d’Olympe de Gouges, Anne Trewby et Iseul Turan tirent les leçons du féminisme et proposent un chemin à rebours de la Modernité et de la course aux « droits à… ». "

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  • Fin du monde et petits fours...

    Les éditions La découverte viennent de publier un essai d’Édouard  Moréna intitulé Fin du monde et petits fours - Les ultra-riches face à la crise climatique. L'auteur est maître de conférence en sciences politiques.

     

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    " À l’heure de l’urgence climatique, les ultra-riches ont mauvaise presse. Des trajets Paris-Londres en jets privés de Bernard Arnault au tourisme spatial de Jeff Bezos, les modes de vie carbonifères des élites économiques sont de plus en plus pointés du doigt. Les actions symboliques, les rapports et les articles de presse se multiplient pour dénoncer leur escapisme. À l’image de ces milliardaires qui, en pleine crise Covid, envoyaient des selfies depuis leurs ranchs en Patagonie ou leurs îles privées aux Caraïbes, les ultra-riches sont accusés de fuir leurs responsabilités.
    Or, loin d’être des observateurs passifs et détachés ou des preppers haut de gamme, les élites économiques sont des acteurs clés du débat climatique international. Elles sont les promoteurs acharnés du capitalisme vert, un projet politique taillé sur mesure et qui garantit leurs intérêts de classe dans un monde en surchauffe.
    Ce livre est le premier à en exposer non pas uniquement les mots d’ordre (qui sont déjà assez connus), mais les ressorts, et en particulier les réseaux d’acteurs (ONG, fondations, think-tanks, cabinets de conseil et autres lobbyistes) qui, au cours des vingt dernières années, ont imposé le capitalisme vert – et les élites qui le soutiennent – comme unique issue « réaliste » face à la crise climatique en cours. "

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