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Livres - Page 66

  • Prendre le maquis avec Ernst Jünger...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un essai d'Eric Werner intitulé Prendre le maquis avec Ernst Jünger - La liberté à l'ère de l’État total. Philosophe politique suisse, alliant clarté et rigueur, Eric Werner est l'auteur de plusieurs essais essentiels comme L'avant-guerre civile (L'Age d'Homme, 1998 puis Xénia, 2015) De l'extermination (Thaël, 1993 puis Xénia, 2013) ou dernièrement Légitimité de l'autodéfense (Xénia, 2019). Contributeur régulier d'Antipresse, il publie également de courtes chroniques sur l'Avant-blog.

     

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    " Avec le tout-numérique, de nouvelles formes de domination ont vu le jour. Nous sommes à l’ère de l’État total. Les lois antiterroristes et anti-covid ont accéléré encore cette évolution. En parallèle, la société se fragilise, sous l’effet d’une crise de légitimité n’épargnant aucune institution. À partir de là, comment penser la liberté ? Et d’abord, est-elle encore pensable ? L’auteur répond à ces questions, au travers d’une relecture actualisée du Traité du rebelle d’Ernst Jünger. Dans ce livre, paru en 1951, Jünger ressuscite la figure du Waldgänger : celui qui marche en forêt. Avoir recours aux forêts, ce n’est pas l’insurrection, ni le repli sur soi, encore moins la connivence, c’est le non-accommodement. La perspective est celle de l’individu ne pouvant plus compter que sur lui-même, sans autre point d’appui que sa propre détermination à ne pas se soumettre. "

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  • L'ordre du technique...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un essai de Michel Blay intitulé L'ordre du technique - Comment il s'est imposé ; comment en sortir. Philosophe et historien des sciences, Michel Blay est directeur de recherche honoraire au CNRS.

     

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    " Comme le démontre la crise écologique, l’humanité est engagée dans une fuite en avant qui peut la conduire à sa destruction par l’altération complète de son milieu de vie. En faisant un voyage dans le temps et dans l’histoire des idées, ce livre nous permet de comprendre comment nous en sommes arrivés là, tout en nous donnant les clés pour engager une réorientation radicale.
    C’est au tournant des XVIe et XVIIe siècles que se situe le point de bascule. À cette période s’élabore une nouvelle représentation de la Nature comme machine, et avec elle l’idée que seules des lois mathématiques peuvent rendre compte du réel. Mesures, algorithmes et calculs énergétiques prennent l’ascendant sur toute autre forme de rapport au monde. Parce que la Nature devient une somme de données quantifiables et un bien à faire fructifier, elle est alors irrésistiblement happée par la sphère de l’économie. Ainsi se met en place l’ordre dans lequel nous sommes toujours enfermés : celui de la machine et des maîtres de la machine.
    Cet essai, quant à lui, défend la nécessité d’une autre voie d’accès au réel : un être au monde plus sensible et sensé, et un compagnonnage avec la Nature dont le travail du paysan comme la parole du poète sont les exemples les plus éclatants. Par-là, il en appelle à une redécouverte du vivant, c’est-à-dire de la liberté, contre l’ordre du Technique. "

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  • Feu sur la droite nationale !...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai polémique de Rodolphe Cart intitulé Feu sur la droite nationale ! . Collaborateur occasionnel d’Eléments, Rodolphe Cart est l'auteur d'un essai intitulé Georges Sorel - Le révolutionnaire conservateur (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    " On dit que le poisson pourrit par la tête. Ce livre propose de la trancher avant que l’infection ne se propage. Mais de quelle maladie parle-t-on au juste ? De celle qui tue la France à petit feu et fait le lit de l’islamisme : l’élite mondialisée et les puissances d’argent. Au détour d’une réponse à Daniel Conversano et aux identitaires, Rodolphe Cart ampute le mal. Car il ne s’en cache pas : il est souverainiste. Et ce n’est pas selon lui l’identitarisme qui viendra à bout de cette maladie…

    Pour l’auteur, l’identitaire croit au sang que l’on reçoit et le souverainiste au sang que l’on verse. L’un honore l’Europe, l’autre chérit la France. Deux points de vue qui s’affrontent: la civilisation ou la nation. Le débat est ouvert. "

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  • Le quatrième Reich ?...

    Les éditions les Belles lettres viennent de publier un essai de Jean-Pierre Fiquet intitulé Le quatrième Reich ? - Une histoire de l'Allemagne. Jean-Pierre Fiquet est avocat.

     

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    " Au Moyen Âge, le Saint Empire – le Reich – est un ensemble de territoires gérés par des feudataires. L’Empereur y représente l’autorité ultime. S’il n’exerce pas de pouvoir direct hors son domaine propre, il impose indirectement sa vision dans l’Empire. Rien n’a changé aujourd’hui : en s’appuyant sur le cercle des pays proches, Berlin parvient à imposer son consensus interne en Europe et à l’Europe.

    On ne peut comprendre l’Allemagne actuelle sans connaître son passé. Ne perdant jamais de vue l’influence des mythes fondateurs de l’Empire sur la vie germanique, Jean-Pierre Fiquet retrace deux mille ans d’histoire allemande et européenne. Ses analyses économiques, toujours pertinentes, viennent éclairer les actions humaines qu’il juge à l’aune de la Real Politik. Ce biais original de lecture des événements et des hommes donne un sel tout particulier à cette histoire nationale qui, en Europe, ordonne notre histoire commune.

    Tout en voyant dans l’Union Européenne une impérieuse nécessité dictée par les exigences des temps, Jean-Pierre Fiquet est sans illusions : « Faute de s’entendre, la France et l’Allemagne ne gouverneront pas le monde et ce sera la Chine. » La citation de Jacques Chardonne, placée en exergue du livre, dit tout. "

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  • Le Totalitarisme sans le goulag...

    Les éditions des Presses de la Cité viennent de publier le nouvel essai de Mathieu Bock-Côté intitulé Le Totalitarisme sans le goulag. Québécois, Mathieu Bock-Côté est sociologue et chroniqueur et est déjà l'auteur de plusieurs essais comme Le multiculturalisme comme religion politique (Cerf, 2016), Le nouveau régime (Boréal, 2017) ou L'empire du politiquement correct (Cerf, 2019).

     

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    « Les Occidentaux ont voulu se faire croire après la chute du communisme que l'histoire du totalitarisme était derrière eux, qu'elle ne les concernait plus. Au pire redoutaient-ils l'apparition d'un totalitarisme doux, à visage humain, mais ils ne le croyaient pas vraiment, ne le prenaient pas au sérieux. Et pourtant, le totalitarisme revient. Dans l'incrédulité générale, puisqu'il revient sans goulag, car il n'en a plus besoin. Et il revient sous une forme paradoxale.
    Nos sociétés veulent croire que ce qu'elles appellent "l'extrême-droite" les menace existentiellement, comme si elle sortait des enfers pour les y ramener avec elle.
    Cette catégorie politique fantomatique, in définissable, manipulée et instrumentalisée, sert essentiellement à étiqueter tous ceux qui s'opposent au régime diversitaire. Mais pas seulement : toute personnalité de gauche n'adhérant pas à la doxa ambiante est désormais frappée de cette marque de l'infamie.
    La lutte contre la prétendue "extrême-droite" justifie aujourd'hui une suspension progressive des libertés, le retour de mécanismes d'ostracisme et un contrôle social croissant, prétendant éradiquer le mal du cœur de l'homme. En d'autres mots, ce n'est pas "l'extrême-droite" qui nous menace, mais la lutte contre "l'extrême-droite" qui nous conduit au totalitarisme. Je sais cette thèse contre-intuitive. Je me donne la mission ici de la démontrer. »
    Mathieu Bock-Côté

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  • René-Yves Creston, artiste Seiz Breur et ethnologue...

    Les éditions Ouest France viennent de publier un ouvrage de Saphyr Creston intitulé René-Yves Creston, artiste Seiz Breur et ethnologue. Le Seiz Breur («Sept Frères» en breton) est un mouvement artistique breton de l’entre-deux guerres, qui a réuni près de cinquante artistes dans diverses disciplines : architecture, art du bois, musique, sculpture, céramique, etc. Ses membres voulaient s'appuyer sur le fonds identitaire celte pour créer un style nouveau, à la fois moderne et populaire.

     

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    " Co-fondateur du groupe des Seiz Breur en 1923, René-Yves Creston (1898-1964) fut un illustrateur renommé, dessinateur hors pair, céramiste, décorateur de théâtre, peintre et grand voyageur. Il a nourri son œuvre du quotidien populaire. Fortement attaché à l’identité bretonne et à la modernité de son temps, son travail, tout en restant toujours figuratif, est marqué par une sorte de géométrisation des formes. Les Seiz Breur est un mouvement artistique breton créé entre les deux guerres. Leur esthétique utilise souvent la technique très reconnaissable de la gravure sur bois. Ils retravaillent les objets du quotidien à partir de matériaux bruts et de formes simples, une idée qui amènera à la naissance du design. "

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