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Livres - Page 68

  • Conduire la guerre...

    Les éditions Perrin viennent de publier un ouvrage en forme de dialogue entre Jean Lopez et Benoist Bihan intitulé Conduire la guerre - Entretiens sur l'art opératif.

    Historien militaire, Jean Lopez dirige le bimensuel Guerres et Histoire est en particulier l'auteur, avec Lasha Otkhmezuri, du formidable Barbarossa - 1941 - La guerre absolue (Passés composés, 2019). Historien militaire et chercheur en études stratégiques au profit des Armées, Benoist Bihan a déjà publié La guerre : la penser et la faire (Jean-Cyrille Godefroy, 2020).

     

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    " Pourquoi, tout au long des siècles, les généraux ont-ils remporté tant de victoires qui n'amenaient pas la fin du conflit ? Pourquoi le sang versé servait-il si peu les objectifs assignés par le pouvoir à ses armées ? Pourquoi, pour prendre un exemple entre mille, les meilleures armées du monde ont-elles été réduites, entre 1914 et 1918, à un face-à-face aussi désespérant que stérile dans la boue des tranchées ? Conduire la guerre livre les clés de cette impasse et montre qu'un grand penseur soviétique oublié, Alexandre Svetchine, a montré la voie pour en sortir.
    Jean Lopez amène Benoist Bihan à exposer sa pensée sur ce digne héritier de Clausewitz, sa vie, sa pensée et son oeuvre, réflexion mûrie depuis quinze ans et nourrie d'une formidable érudition. Chemin faisant, les deux complices nous offrent une promenade à travers vingt-cinq siècles de conflits. Ils revisitent les batailles dites décisives et l'action de ceux qu'on a présentés comme de grands capitaines. L'ouvrage ne se contente pas d'être historique et critique. En décortiquant l’œuvre de Svetchine, il expose la solution – l'art opératif – pour que les combats deviennent pleinement utiles à la stratégie et s'harmonisent avec la tactique. Original dans son approche, puissant par ses arguments, plaisant à lire de par sa forme dialoguée, cet ouvrage est totalement original et devrait marquer la pensée militaire d'une pierre blanche.
    L’objectif ? Rien moins que le renouvellement de la pensée stratégique, un domaine apprécié du grand public mais qu’il fallait dépoussiérer et mettre à la portée de tous en trouvant le bon équilibre entre théorie et Histoire. "

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  • Morale et hypermorale...

    Les éditions de La Nouvelle librairie, dans leur collection Krisis, viennent de publier la traduction d'un essai, inédit en français, d'Arnold Gehlen intitulé Morale et hypermorale, avec une préface d'Armin Mohler.

    Figure de proue de l'anthropologie philosophique, Arnold Gehlen, dont la réflexion porte sur l'homme en tant qu'"animal inachevé" (Nietzsche) mais "ouvert au monde", est considéré comme un des intellectuels conservateurs les plus importants  du XXème siècle. Son œuvre a été traduite très tardivement en français et donc largement ignorée de ce côté-ci du Rhin. Après la publication de deux recueils de textes intitulés Anthropologie et psychologie sociale (PUF, 1990) et Essais d'anthropologie philosophique (Maison des sciences de l'homme, 2010), les éditions Gallimard ont publié son maître-ouvrage L'Homme - Sa nature et sa position dans le monde en 2021, quatre-vingts ans après sa sortie en Allemagne.

     

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    " Jusqu’où peut s’étendre le règne de la morale? C’est la question que soulève le philosophe et sociologue Arnold Gehlen dans cet ouvrage lucide et pénétrant. Esprit non-conformiste, spécialisé dans l’étude du comportement humain, il s’y livre à une attaque en règle contre les autorités morales, marxistes et chrétiennes, de son temps, ce qui lui vaudra les critiques de l’intelligentsia bien-pensante. À rebours d’une pensée « humanitariste » et universaliste, fondée sur l’hypertrophie des bons sentiments, Gehlen postule que la morale est engendrée par les institutions. Fruit d’un héritage précis, elle ne peut être que plurielle. Plaider en faveur d’une morale unique, c’est ainsi se rallier à un projet d’uniformisation totalitaire. Une traduction française inédite d’un livre capital pour comprendre – et réfuter – l’empire de la moraline qui règne aujourd’hui. "

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  • Le frérisme et ses réseaux...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier une enquête de Florence Bergeaud-Blackler intitulée Le frérisme et ses réseaux - L'enquête. Florence Bergeaud-Blackler est anthropologue, chargée de recherche au CNRS.

     

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    " Ce livre présente le mouvement islamiste issu de l’internationalisation du mouvement des Frères musulmans, tel qu’il s’est développé en Europe: Florence Bergeaud-Blackler le nomme frérisme. Elle explore ici, de façon factuelle et documentée, l’origine du mouvement, son fondement doctrinal, son organisation et ses modes opératoires, ainsi que ses méthodes de recrutement et d’endoctrinement. Elle montre comment il étend son emprise au cœur même des sociétés européennes en s’appuyant sur leurs institutions, en subvertissant les valeurs des droits de l’homme ou en « islamisant » la connaissance.
    Ni réquisitoire ni dénonciation complotiste ou militante, c’est le résultat d’une enquête de fond étayée et référencée, menée selon les méthodes des sciences humaines, et qui cerne précisément un objet, l’islamisme frériste, qui construit un système-islam décliné dans trois directions : une vision, une identité, un plan. Le propos ne vise ni une religion ni une communauté de croyants, mais décrit un mouvement qui cherche à se servir d’eux pour imposer une stratégie d’islamisation des pays non musulmans dans toutes sortes de domaines, de l’économie à l’écologie, de l’école à l’université.

    Un document de référence, qui éclaire un phénomène souvent mal cerné. Un livre précieux pour sa mesure et sa lucidité, qui nourrit le débat de faits plutôt que d’anathèmes idéologiques. "

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  • Zones limites...

    Les éditions Bouquins viennent de publier un recueil des récits de Jean-Paul Kauffmann intitulé Zones limites. Journaliste et écrivain, passionné par la période napoléonienne et amateurs de pérégrinations en quête d'un passé en fuite, Jean-Paul Kauffmann a été retenu en otage au Liban, entre 1985 et 1988.

     

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    " L’œuvre à la fois puissante et discrète de Jean-Paul Kauffmann a été profondément marquée par la cruelle épreuve de trois années de détention au Liban. « J’écris pour faire disparaître ma condition d’ex-otage et en même temps je ne veux pas qu’on l’oublie », confie-t-il dans une longue préface inédite où il revient sur l’histoire d’une délivrance, le passage crucial du journalisme à la littérature.
    Les textes ici rassemblés constituent la majeure partie de son œuvre. Autant d’étapes d’une longue exploration au rythme lent et réparateur, imprégnées par une même quête de l’ailleurs, une même fascination de l’exil, des univers enfouis et disparus. À cet ensemble s’ajoute son premier texte, Le Bordeaux retrouvé, édité hors commerce peu après sa libération et révélé pour la première fois au grand public, où l’auteur, à peine sorti du dénuement absolu, conjure le chaos de sa captivité par la métaphore du vin.
    L’écriture ciselée de Jean-Paul Kauffmann emmène le lecteur sur ces zones limites que sont les bords reculés du monde, les territoires lisières, les fleuves irrigués par la mémoire des plus grands auteurs, les plaines hantées par les fantômes des batailles d’Empire. L’écrivain y retrouve le chemin, ponctué de rencontres, qui le conduit vers les lieux du retour, au cœur de ses paysages de prédilection. Odyssée de la redécouverte, de l’exhumation des sources, qui doit sa magie particulière à la grâce et la sensibilité d’un grand styliste. "

    Ce volume contient : L’Arche des Kerguelen • La Chambre noire de Longwood • La Maison du retour • Courlande • Remonter la Marne • Outre-Terre ​• Le Bordeaux retrouvé.

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  • Au cœur de la guerre froide...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai historique de Nicolas Ross intitulé Au cœur de la guerre froide - Les combats de l'émigration russe de 1945 à 1960.

    Spécialiste de l'histoire russe et de celle des Russes blancs, Nicolas Ross est notamment l'auteur de La Crimée blanche du général Wrangel (Syrtes, 2014), de Koutiepov, le combat d'un général blanc : de la Russie à l'exil (Syrtes, 2016), de De Koutiepov à Miller - Le combat des Russes blancs 1930-1940 (Syrtes, 2017) et dernièrement de Entre Hitler et Staline - Russes blancs et Soviétiques en Europe durant la Seconde Guerre mondiale (Syrtes, 2021). 

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    " Si Entre Hitler et Staline évoquait le difficile choix des Russes blancs et des Soviétiques dans l’espace européen durant la Seconde Guerre mondiale, Au cœur de la guerre froide poursuit l’exploration de l’histoire de l’émigration russe à un moment d’extrême tension mondiale.

    Vie politique intense, activités sociales et culturelles variées, associations religieuses, organisations humanitaires, mouvements de jeunesse, publications, radios en langue russe : tout un ensemble d’éléments ont contribué à la survie de cette vie communautaire spécifique.

    Largement impliquée dans le processus de renaissance des valeurs traditionnelles de son pays perdu, l’émigration russe a contribué à la chute de l’URSS. "

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  • Traîtres !...

    Les éditions Passés composés viennent de publier un ouvrage dirigé par Vincent Haegele et Franck Favier et intitulé Traîtres - Nouvelle histoire de l'infamie.

    Agrégé et docteur en histoire, Franck Favier a notamment publié une biographie du maréchal Bernadotte et une autre du maréchal Berthier. Archiviste paléographe et docteur en histoire, également spécialiste de l'Empire, Vincent Haegele est l'auteur d'une biographie du maréchal Murat.

     

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    " L’histoire regorge d’exemples plus ou moins édifiants, qu’ils soient individuels ou d’ordre collectif, d’actes de trahison. Plus d’un événement marquant a en effet pu être occasionné par la décision d’un personnage ou de son entourage de changer de camp, ou de refuser d’obéir. Parfois la trahison est devenue, avec le recul du temps, un acte de bravoure… Toujours elle éclaire un caractère, met en valeur une faiblesse très humaine ou exprime un sentiment blessé. En bousculant l’ordre social, la trahison est un geste fort et, d’une certaine manière, un sacrifice personnel qui demeure complexe à comprendre.

    Pour tenter, justement, de saisir les enjeux que soulève la question de la trahison, les auteurs de ce livre original sur un sujet d’ordinaire abordé de manière caricaturale font le portrait d’une quinzaine de grands « traîtres » du XVe au XXe siècle. Ils dessinent ainsi une nouvelle histoire de l’infamie à travers les vies de ces hommes et femmes hauts-en-couleur dont les aventures parfois rocambolesques trouvent une conclusion souvent tragique. "

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