Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 562

  • La Révolte des croquants

    Quand le peuple se révolte, uni autour de chefs qu'il s'est librement choisi, le pouvoir peut trembler...

    Le livre de Jacques Dubourg, La révolte des croquants, publié aux éditions Sud-ouest, revient sur une de ces révoltes qui a vu la population du Périgord se dresser en 1637 contre le pouvoir royal qui l'accablait d'impôts.

    Les croquants... un beau nom !

     

    révolte des croquants.png

     

    "Le Périgord a été au XVIIe siècle le théâtre d’un mouvement populaire hors du commun : la révolte des croquants.


    Cet ouvrage rassemble des données souvent peu connues sur la trentaine de chefs croquants dont les traces ont pu être retrouvées.

    La révolte des croquants, soulèvement paysan né en 1637 à la suite de nouvelles impositions, a mobilisé des milliers d’hommes et pris une énorme ampleur. Il a entraîné la mise sur pied d’une véritable armée et inquiété le pouvoir royal qui craignait une extension dans toute la Guyenne.


    La force de ce mouvement n’a été rendue possible que grâce à la qualité de ses chefs. Appartenant à diverses couches de la société, ces hommes, tels que La Mothe La Forest, Madaillan, d’Esparbès, Buffarot, Pineau, Grellety et bien d’autres, ont réussi à remporter  des succès face aux forces royales. Ils ont occupé une ville comme Bergerac, mais ont dû finalement abandonner la partie devant la supériorité numérique et matérielle de leurs adversaires."

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Ernst Jünger : publication de ses carnets de la première guerre mondiale !

    Les éditions Klett-Cotta, qui éditent en Allemagne l'ensemble de l'oeuvre d'Ernst Jünger, viennent de publier sous le titre de Kriegstagebuch 1914-1918, les carnets qu'a tenu Jünger au jour le jour durant la première guerre mondiale et qui lui ont servi de support à la rédaction d'Orages d'acier, du Boqueteau 125 ou de Feu et sang.

    Les lecteurs français devront, bien entendu, patienter avant d'avoir accès à la traduction de ce document essentiel. 

    Jünger Kriegstagebuch.jpg

    Lien permanent Catégories : En Europe, Livres 2 commentaires Pin it!
  • Lire Juvin et refaire l'histoire !...

    Pour bien commencer l'année, nous ne pouvons que vous conseiller à nouveau la lecture du remarquable essai d'Hervé Juvin, Le renversement du monde (Gallimard, 2010), qui, selon Alain de Benoist, "n'est pas seulement une analyse perspicace de la crise financière actuelle, mais aussi une des analyses de la mondialisation les plus pénétrantes parues à ce jour".

    Hervé Juvin, s'il dresse un tableau terrible de l'Europe d'aujourd'hui, n'en est pas pour autant un décliniste chagrin, tourné vers le bon vieux temps. C'est, au contraire un formidable professeur d'énergie. On rêve qu'un candidat (ou une candidate !...) à l'élection présidentielle de 2012 s'inspire de son livre et propose enfin aux Français un projet politique ambitieux...

    Bref, il faut lire Juvin, et le faire lire !

    Juvin.jpg

    Nous reproduisons ci-dessous quelques extraits de son livre :

     

    "L'exercice qui nous interroge depuis le monde qui vient nous appelle surtout à confesser notre identité, nous, Français, Européens, d'ici, de cette terre et des nôtres, moins comme origine que comme projet. Savons-nous ce que nous voulons être, représenter, incarner comme Français, comme Européens, et savons-nous comment et avec qui nous voulons le faire? L'idéologie individualiste ne nous apporte aucune réponse, pis, elle nous interdit de répondre. Le drame est que son aboutissement, la production du monde, la production des corps et de la vie, et la fin de l'histoire dans 1e triomphe de la volonté humaine, fait disparaître toutes les réponses possibles, les escamote plus encore qu'il ne les interdit en les reconduisant à des problèmes individuels: si vous vous sentez seuls, allez voir un psy! Le drame est que l'effort immense de dispense du réel et de sortie de l'histoire et de la géographie des Européens, engagé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, appelle un effort symétrique: aussi intense et aussi puissant, pour renouer les fils de l'honneur et de la fidélité des nations d'Europe à elles-mêmes. Vivre avec la crise appelle un immense travail de recontextualisation, c'est-à-dire un travail exactement inverse de celui auquel a procédé l'idéologie du marché, de la concurrence pure et parfaite, de la vérité des comptes, de la mise en conformité des décisions, de la contractualisation des relations. Réaliser la décolonisation de l'Union européenne contre l'entreprise mondialiste est le premier et l'immense travail politique qui vient. Travail de retour à l'histoire et à la géographie. Travail de situation de tout ce qui parle, affiche, publie, témoigne, influe: d'où vient-il, et de qui? Travail de survie., qui appelle le tour de garde de sentinelles éveillées : que chacun donne son mot de passe, que chacun dise quel est son nom, d'où il vient et de qui, qui le paie et pourquoi, nous n'avons plus le luxe de croire que les idées viennent de nulle part et que ceux qui parlent entendent seulement nous divertir. Travail de repérage, de mesure, de détection des cristaux que charrie la boue quotidienne de l'événement et de l'information. Travail de détection, de sélection et de discrimination, pour reconnaître les amis des ennemis et veiller aux portes. Travail d'arpenteur ou de géomètre, sans doute, travail de portraitiste, d'entomologiste ou d'herboriste surtout, travail de reconnaissance des écarts, de révélation du divers, d'invention du séparé, de découverte du particulier, là où la loi des comptes, des nombres, des modèles et des normes travaillait à réduire au même, à conformer au modèle, là où le droit, le marché et le contrat travaillaient à dispenser l'action et la relation humaines de tout contexte et de toute singularité, là où le nouveau conformisme autorise des entreprises à évaluer et noter leurs collaborateurs en fonction de leur appétit pour la diversité, c'est-à-dire de leur capacité à oublier les leurs, leur sang et leurs liens. Faudra-t-il parler d'art et de la capacité à enchanter ce qu'une étonnante conjuration de forces s'est employée à banaliser? Pour comprendre la crise, pour dépasser la crise, nous avons moins besoin de politiques que de photographes et de conteurs d'histoires, moins d'économistes que d'ethnologues et de philosophes, moins d'experts et de spécialistes que de passeurs et de curieux. Où sont les arpenteurs des champs du savoir et de la conscience qui se riaient des disciplines, des catégories et des appellations? Où sont ces trafiquants du savoir, journalistes un jour, ethnologues le lendemain, et romanciers de leur vie toujours, qui ont fait mieux que nous dire le monde, qui nous l'ont fait rêver ?"

     

    "Affirmer ses fondamentaux est l'un des moyens de traverser la crise. L'épée des convictions seule peut trancher les contradictions du système. Au sortir espéré de la crise, les citoyens, les fidèles ou les croyants n'attendent qu'un seul discours: l'affirmation de ce qui ne changera pas; de ce qu'est la nation ou l'empire, sa mission, son projet, indépendamment des marchés, des changes, de la Chine et des subprimes. Parler de durée, de long terme, c'est commencer par énoncer clairement ce qui ne changera pas. C'est définir son identité et aller jusqu'au bout; définir ce que l'on est, c'est définir ce que l'on n'est pas, c'est exclure ce et ceux qui n'en seront pas, c'est circonscrire son action, son ambition, se reconnaître des limites, et c'est discriminer ce qui et ceux qui peuvent en être, qui en seront, par rapport à ceux qui n'en sont et n'en seront pas."

     

    "L'ordre ancien a vu l'opposition des religions les unes contre les autres, des nations les unes contre les autres, des peuples les uns contre les autres. Le système nouveau est celui de l'opposition des peuples, des nations et des religions contre le mondialisme qui prétend les abolir, les réduire, les soumettre, et contre ceux qui prétendent diriger le monde vers son unité, au nom de leur élection prétendue ou de leur supériorité autoproc1amée. Et le système nouveau est celui qui organisera la coopération de peuples souverains, distincts, unis et divers. Ceux qui organisent dans l'ombre la conspiration des sachants, des experts et des banquiers, ceux qui exposent en plein jour leur projet de directoire mondial, planifient le chemin de la démocratie planétaire et se préparent au gouvernement universel, ceux-là sont les pires ennemis de tous les peuples, de tous les hommes de leur terre, de leur sang et de leur foi, de tous les rebelles, résistants et insurgés contre le bien unique, la conformité imposée et le métissage de rigueur. Ils savent que la frontière est la limite de l'autorité légitime et de l'action utile. Ils savent que la discrimination est la condition de tout projet de société consistant. Ils savent que la préférence des siens par rapport aux autres est le fondement de la liberté des uns et des autres à suivre leur voie et à approfondir leur unité interne. Ils savent par-dessus tout que la diversité des collectivités humaines est le seul véritable garant de la survie de l'humanité, et qu'elle résume à elle seule la condition politique. Ils connaissent leurs ennemis, et ils sauront sans trembler, sans frémir et sans remords le moment venu d'en finir."

    Hervé Juvin, Le renversement du monde, Paris, Gallimard, 2010, 264p

     

    Lien permanent Catégories : Géopolitique, Livres, Textes 0 commentaire Pin it!
  • L'Europe face à l'Afrique noire...

    Les éditions L'Harmattan ont publié au premier semestre 2010 L'Europe face l'Afrique noire : du choc démographique au choc des civilisations, ouvrage collectif, dirigé par Yves-Marie Laulan, président de l'Institut de géopolitique des populations, avec des contributions de Jacques Bichot, Philippe Bourcier de Carbon, Philippe Conrad, Jean-Paul Gourevitch, Jean-Yves Le Gallou et Bernard Lugan.

     

    Europe Afrique.png


    "La croissance démographique non maîtrisée est aujourd'hui le problème central de l'Afrique. et donc, par contrecoup, celui de l'Europe. Tant qu'il ne sera pas abordé et maîtrisé, comme la Chine et le Japon ont réussi à le faire au cours du XXe siècle, rien ne sera réglé. C'est le grand défi de l'Afrique noire au XXIe siècle, dont dépend notre sort commun. En effet, l'Europe comporte déjà, et comportera encore davantage demain. une composante démographique d'origine africaine d'abord significative, puis importante, enfin élevée, voire très élevée. Que peut-il se passer dans cette EurAfrique en gestation dont nous voyons déjà se dessiner les prémices sous nos yeux ? Le premier scénario, optimiste, veut que cette population d'origine africaine, jeune, vigoureuse et dynamique, va insuffler un sang nouveau dans les veines appauvries de la vieille Europe. L'Europe va immanquablement refleurir. A l'inverse, le spectacle de nos écoles et de nos banlieues donne néanmoins à penser qu'il pourrait en aller tout différemment. Dès lors l'Europe, et la France tout particulièrement, seraient à la veille d'une crise de civilisation sans précédent susceptible d'ébranler, voire de détruire irrémédiablement, les fondements mêmes de nos sociétés vieillissantes, et donc fragiles. L'Europe et l'Afrique pourraient-elles être le théâtre du "choc des civilisations" annoncé par Samuel Huntington ?"

     

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les Larmes d'Europe...

    Nous signalons la parution d'un ouvrage d'André Waroch, dont on peut lire certains des articles sur le site Europe Maxima, intitulé Les Larmes d'Europe, aux éditions Le Polémarque, dirigée par Laurent Schang. Ce recueil est préfacé par Georges Feltin-Tracol

    Larmes d'Europe.jpg

    Les Éditions Le Polémarque présentent Les Larmes d'Europe d'André Waroch, un recueil de dix essais salutaires et intempestifs, premier volume de la collection "Jeune Réaction". L'Europe, l'islam, la Russie, Israël, les communautarismes et la République..., autant de thèmes clés pour comprendre notre époque de fin de civilisation, abordés par un jeune penseur sans tabou, qui se définit lui-même comme souverainiste européen.


    Préface de Georges Feltin-Tracol. 118 pages, 12 euros + 4 de frais de port, à commander aux Éditions Le Polémarque 29 rue des jardiniers 54000 NANCY, ou sur l'Internet : lepolemarque@gmail.com

    Lien permanent Catégories : Livres, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • La Joie Armée...

    François-Bernard Huyghe, dans un article consacré aux attentats anarchistes de Rome, signale la parution de La Joie Armée, aux éditions Entremonde, un manifeste en faveur de l'insurrection et de la lutte armée, écrit par le théoricien anarchisant Alfredo Bonanno et publié intialement en 1977. Un texte dont la radicalité donne une bonne idée du climat qui régnait en Italie pendant les Années de plomb...

    "Mais pourquoi ces foutus jeunes ont-ils tiré dans les jambes de Montanelli (directeur d'un quotidien) ? N'aurait-il pas été mieux de lui tirer dans la bouche ? Bien sûr que ça aurait été mieux. Mais ça aurait été aussi plus grave. Plus vindicatif et plus sombre. Estropier une bête comme celle-là peut aussi avoir un côté plus profond ou plus significatif; au-delà de la vengeance, de la punition pour sa responsabilité en tant que fasciste et valet des patrons. L'estropier signifie l'obliger à boiter, l'obliger à se souvenir. Par contre, ça aurait été un divertissement plus agréable de lui tirer dans la gueule avec le cerveau qui lui sort par les yeux."

    Joie armée.jpg

    "La joie s’arme. Son attaque est le dépassement de l’hallucination marchande, de la machine et de la marchandise, de la vengeance et du leader, du parti et de la quantité. Sa lutte brise la ligne tracée par la logique du profit, l’architecture du marché, le sens programmé de la vie, le document final de l’archive. Son explosion bouleverse l’ordre des dépendances, la nomenclature du positif et du négatif, la loi de l’illusion marchande."

    Ce texte a été écrit dans le contexte tendu de la vague révolutionnaire italienne des années 70. Alfredo M. Bonanno y attaque avec virulence la soi-disant mission historique du parti communiste. Opposant à la spécialisation militaire des Brigade Rouges, il militera au contraire pour un insurectionalisme assumé et généralisé à l’ensemble du mouvement social.

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!