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Livres - Page 559

  • Le règne des oligarchies...

    Les éditions Plon viennent de publier Le règne des oligarchies, un essai de l'économiste non-conformiste Alain Cotta, par ailleurs partisan résolu de l'abandon de l'euro.

     

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    "Les oligarchies concentrent partout l’essentiel des pouvoirs : économiques, politiques et sociaux. Elles sont constituées partout des mêmes individus : dirigeants des grandes entreprises, titulaires des grandes et très grandes fortunes, militaires de haut grade et personnages politiques désormais indissociables des propriétaires des médias en tous genres.
    Toutes les nations actuelles, à commencer par la plus puissante d’entre elles, les Etats-Unis, donnent l’exemple aux Nations émergentes, la Chine en tête, et sont gouvernées par guère moins de 1 % de leur population. Elles sont souvent abritées de la contestation populaire par leurs réseaux officieux et leurs moyens financiers, la complicité des médias et, peut être plus encore, la passivité croissante des individus ayant acquis ou recherchant un niveau de vie qui détruit l’ambition, ce qui laisse le champ libre aux névrosés de l’argent, du pouvoir et de la gloire. L’arraisonnement de l’homme par l’homme est intime à notre condition biologique actuelle."

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  • Gustave Le Bon, un visionnaire...

    "La foule est toujours intellectuellement inférieure à l'homme isplé. mais au point de vue des sentiments et des actes que ces sentiments provoquent, elle peut, suivant les circonstances, être meilleure ou pire. tou dépend de la façon dont on la suggestionne."

    Les éditions France Empire publient, sous la plume de Korpa, Gustave Le Bon - Hier et aujourd'hui. L'ouvrage préfacé par Claude Imbert revient sur la vie et l'oeuvre de l'auteur de Psychologie des foules, qui fut l'un des penseurs les plus influents de son époque. Initiateur de la psychologie sociale, il s'est aussi intéressé à la sociologie, la philosophie, la cartographie, l'histoire des civilisations, l'anthropologie, la biologie et la physique. Dans ce dernier domaine, au travers de son livre L'évolution de la matière, publié en 1905, il est considéré comme le précurseur d'Einstein.

     

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    "Penseur visionnaire du xixe siècle, Gustave Le Bon avait  prédit  presque tout sur notre époque. Un exemple ? Il augure déjà que la bourse de Pékin mènerait le monde financier et économique de demain. Cet admirateur de la civilisation arabe a connu un succès phénoménal de son vivant (ses principaux ouvrages furent traduits dans dix-huit langues) et fut considéré comme l’un des plus grands penseurs de son temps. La Psychologies des foules, son ouvrage le plus célèbre, est considéré comme un des vingt livres qui ont changé le monde.

    Dans une lettre, figurant dans l’ouvrage, Einstein lui rend un hommage vibrant. Freud, de même que Marie de Bonaparte, admirait son travail. Comment se fait-il que celui qui a inspiré Edgar Faure, Charles de Gaulle et Roosevelt, dont les travaux innombrables et encyclopédiques ont inspiré son époque, ait été oublié ?

    Ce passionnant ouvrage répond à cette question et répare une injustice. S’articulant autour des grands thèmes de la pensée de Gustave Le Bon, il permet de mieux comprendre l’influence majeure qu’il a exercée sur les intellectuels et hommes politiques modernes. En fin d’ouvrage, un recueil de citations permet au lecteur de redécouvrir le style brillant de ce visionnaire injustement méconnu.

    Korpa est l’auteur d’un roman initiatique, d’un recueil de nouvelles et de pièces de théâtre, passionné de montagne et de grands espaces, il a mis en ligne plusieurs sites dont l’un consacré au comte Henry Russell et aux sommets secrets des Pyrénées. Il a pris connaissance des écrits de Gustave Le Bon lors d’un trekking au Népal, royaume himalayen fermé aux occidentaux à la fin du xixe siècle, dans lequel le sociologue fut l’un des rares Français à pénétrer.

     

    Témoin vigilant des maux dont souffre notre société, Claude Imbert rappelle dans sa préface que le docteur Le Bon avait depuis longtemps établi un diagnostic plus que jamais actuel."

     

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  • Big sister...

    Les éditions Mille et une nuits viennent de republier Big sister, un petit polar d'anticipation de Jérôme Leroy. On retrouve l'univers sombre et violent de l'auteur de Monnaie bleue, de Bref rapport pour une très fugitive beauté ou de La minute prescrite pour l'assaut. A lire ! 

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    "Mers et cieux pollués, voies rapides entrelacées à l'infini, publicité omniprésente, argent roi... la société du futur - qui ressemble tant à la nôtre - est désormais sous le contrôle d'un super-ordinateur à la voix de pin-up : grâce à ses brigades qui veillent, rien n'échappe à Big Sister. Dans ce monde en sursis digne de celui de George Orwell, seuls quelques hommes et femmes cherchent à échapper aux règles édictées par la machine : la jolie gauchiste Céline Loup et son ancien amant, le lieutenant François Kieffer, sont dans Son colimateur... Dans une course effrénée contre l'arbitraire, ils cherchent désespérément une issue."

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  • Pas très cathodique !...

    Les éditions érès publient, sous la plume de Bertrand Bergier, Pas très cathodique - Enquête au pays des sans-télé, une intéressante étude sur ces gens qui refusent d'offrir à Coca-cola du "temps de cerveau disponible", selon l'intéressante formule de l'ancien patron de TF1.

     

     

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    "98 % des Français regardent la télévision. Eux, non. Ils la refusent sous toutes ses formes, quel que soit l'écran de réception. Qui sont ces réfractaires ? Que font-ils de leur « temps libre » ?
    Ce voyage au pays des « sans-télé » nous fait découvrir une élite culturelle avec ses écarts de conduite (culturels), des adultes au passé plus ou moins cathodique selon les générations, des fratries où les enfants sont plus rebelles que les adolescents. L'enquête, menée pendant trois ans auprès des 566 ménages, dévoile des abstinents surdiplômés exerçant dans les champs de l'enseignement, de la santé, de l'art et du travail social, mais aussi 25 % d'individus n'ayant pas fait d'études dans l'enseignement supérieur, 15 % d'ouvriers-employés...
    L'auteur s'attarde sur les apprentissages, les contraintes et les primes de circonstance qui rendent possible le choix de s'en passer ou de prolonger l'absence. Il repère les réactions de l'entourage et les subtilités de la distinction d'un « on n'a pas la télé » glissé dans les conversations où le « parler télé » est une monnaie d'échange. Loin d'être repliée sur elle-même, cette population atteste une culture de sortie et compte, dans ses rangs, des natifs du numérique, avant-garde d'un mouvement générationnel délaissant la petite lucarne au profit d'Internet. Atypique aujourd'hui, elle contient en germe le typique de demain."

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  • C'est la culture qu'on assassine !...

    "On s’interroge beaucoup sur l’incapacité de l’école à assurer la promotion sociale des familles modestes (notamment celles issues de l’immigration), rôle qu’elle assurait encore jusqu’au milieu du dernier siècle. Je crois que l’on tient là une partie de la réponse. L’école républicaine ne veut plus transmettre. Aux pauvres, un savoir pauvre. Ils ne méritent pas plus que cette sollicitude hypocrite qui ne leur donne rien sous prétexte de ne pas les brusquer. Détenir un savoir et le transmettre à des enfants, c’est une conception réactionnaire, ou même, allez, n’ayons pas peur des mots, une idéologie fascisante. Et c’est ainsi que, devant le naufrage de l’école publique, ceux qui ont les moyens mettent leurs enfants dans le privé."

     

    Les éditions Balland viennent de publier C'est la culture qu'on assassine, un recueil des chroniques de Pierre Jourde, parues dans le Nouvel Observateur. On retrouve dans ces textes le talent et la verve pamphlétaire de l'auteur de La littérature sans estomac (L'Esprit des Péninsules, 2002).

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    "Le barbu sur l'image de la couverture, c'est la culture qu'on assassine. Mais on peut y voir aussi l'inverse : celles et ceux dont on a entrepris d'asservir l'esprit, et qui se révoltent contre l'empire de la crétinisation. Les pouvoirs économique, politique, médiatique se conjuguent pour nous plonger dans une nouvelle barbarie : abandon de l'école publique, transformation des universités en monstres bureaucratiques, télévision avilissante, ruine des instituts culturels français mépris affiché pour la littérature, journalistes usinant du cliché, promotion de faiseurs au rang de grands écrivains, mort de la culture populaire, disparition de l'esprit critique. Face à cette agression. tous les coups sont permis, notamment ceux de l'ironie. Contre les fausses valeurs et la déréalisation propagées par les médias, la littérature est une résistance".

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  • La Malédiction de l'Anneau...

    «  Voici venir le crépuscule des dieux ! Voici sonner l’heure du Ragnarök ! Un bûcher s’allume sur le Rhin, un autre est sur le point d’embraser le ciel. Un couple s’immole par le feu, et les ases vont périr dans le brasier des dieux ! »

     

    Les éditions Belfond ont publié en novembre 2010 La Malédiction de l'Anneau, qui regroupe en un volume les trois tomes de la trilogie d'Edouard Brasey, qui s'inspire de la légende des Nibelungen et de la mythologie nordique. l'auteur, ancien journaliste, est un spécialiste de la féerie et un elficologue réputé. Il est aussi vice-consul du Royaume de Patagonie pour le village Moufetard, à Paris !

     

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    "Siegfried absorbe un philtre d’oubli concocté par Kriemhilde, la princesse burgonde, violant les serments d’amour et de fidélité qui le lient à la Walkyrie Brunehilde. Les deux rivales s’affrontent au milieu des intrigues de cour fomentées par Hagen, le fils du Nibelung. Complots, crimes, trahisons, parjures, passions, jalousies et vengeances se donnent libre cours dans le royaume des Burgondes, tandis qu’Attila et ses Huns envahissent le royaume des Burgondes et que le palais céleste d’Asgard s’embrase, précipitant les dieux vers leur chute. L’anneau maudit du Nibelung pourra alors rejoindre son berceau originel, le trésor du Rhin.

    Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes, s’affrontant dans des intrigues dont l’objectif est la conquête de l’anneau maudit… La Malédiction de l’anneau est la nouvelle grande saga épique, pleine d’aventure et de fureur mais aussi de poésie et d’enchantement, portée par une écriture au souffle lyrique et héroïque, s’inspirant des mêmes sources légendaires que L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner et Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien."

     

     

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