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Livres - Page 557

  • Des petites fleurs rouges devant les yeux...

    Sous le titre Des petites fleurs rouges devant les yeux, les éditions de la Table ronde, publient dans leur collection de poche, La petite vermillon, un recueil de nouvelles de Frédéric H. Fajardie, judicieusement sélectionnées par Jérôme Leroy et Sébastien Lapaque. Mort en 2008, l'auteur de La nuit des chats bottés, mais aussi de Jeunes femmes rouges toujours plus belles ou d'Un homme en harmonie, peut légitimement être considéré comme un des maîtres du néo-polar français avec Manchette ou A.D.G.

     

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    "«Frédéric H. Fajardie fait de la nouvelle noire une technique de braconnage sur d'autres terres que celles du polar : autobiographie, écrit de combat, Polaroid historique, réalisme magique, fantaisie surréaliste, utopie politique. Puisque nous cherchons à définir sa place exacte dans l'histoire littéraire du XXe siècle, force est de constater que les trente-trois nouvelles que nous présentons ici le placent très haut. Fajardie, c'est beaucoup plus que Fajardie.»

    Les écrivains Sébastien Lapaque et Jérôme Leroy revendiquent avec éclat l'influence que le maître du néo-polar, disparu en 2008, a exercée sur eux. Aussi, leur anthologie, réunissant des fictions courtes représentatives de toutes les périodes de Frédéric H. Fajardie et de tous les genres qu'il a abordés, constitue-t-elle une forme d'hommage."


     

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  • Télés, bagnoles et autres prothèses du sujet moderne...

    Les éditions érès viennent de publier dans leur collection Humus-philo, dirigée par Dany-Robert Dufour, un essai de Jean-Jacques Delfour, intitulé Télé, bagnoles et autres prothèses du sujet moderne. L'auteur, ancien élève de l'Ecole Normale supérieure, est professeur de philosophie et tient un blog, Philiosophie du visible, qui mérite d'être visité.

     

     

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    "Deux grandes machineries modernes suppléent aujourd'hui notre pouvoir être défaillant : les télévisions (la télé, l'internet, le téléphone et la myriade de technopodes récents) et la « bagnole ». Ces deux technologies et les pratiques qui les accompagnent ont modifié l'existence contemporaine à une profondeur difficile à estimer : elles font l'objet d'un discours tour à tour dépréciatif, laudatif, manichéen ou dépourvu de charpente analytique.

    Or, ces objets technologiques influencent les conditions sociales de la vision et du mouvement corporel, la connaissance, l'action et l'affectivité. Ils génèrent des expériences de microtyrannies disséminées et discrètes. La subjectivité, que la grande fable de la modernité décrit comme une puissance de penser et d'agir souveraine, librement appuyée sur ses facultés propres, est en réalité arrimée corps et âme à ces machineries dont il importe de décrire les effets psychopolitiques à travers des analyses détaillées et corrosives.

    La symbiose affective, sensorielle, intellectuelle avec les télévisions et les bagnoles tend à produire une toxicomanie technologique plus répandue que les addictions chimiques. Une nouvelle humanité émerge, caractérisée par un déchaînement pulsionnel, un amour de la surexcitation et un désir de tyrannie. Bienvenue dans le nouveau monde télé-bagnolique !"

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  • Baron rouge et Cigogne blanche !...

    Les éditions Presses de la Cité viennent de publier le dernier ouvrage de Patrick de Gmeline, intitulé Baron rouge et Cigogne blanche. L'auteur, auteurs de nombreux récits d'histoire militaire de qualité, y dresse le portrait des deux As du combat aérien pendant  la première guerre mondiale, l'Allemand Manfred von Richthofen (80 victoires) et le Français René Fonck (75 victoires)... Deux belles figures de l'héroïsme européen, un aristocrate et un fils du peuple...

     

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    "Le Baron Rouge, la Cigogne blanche. Les deux plus grands As ? les As des As ? de l’aviation de la Première Guerre mondiale. L’Allemand, le Français. L’aristocrate prussien, le fils d’un ouvrier forestier. Richthofen tué au combat en 1918, Fonck disparu en 1953. Le Baron Rouge encore célèbre dans le monde entier : films, livres, mémoriaux, cérémonies. René Fonck presque totalement oublié. Tout les oppose, tout les rapproche. Ce livre les fait revivre au quotidien. Avec leur personnalité, leurs idées, leurs stratégies, leurs combats, leur environnement humain, familial et guerrier, leur vie quotidienne, privée et publique. Pour Manfred von Richthofen, cette double biographie est une nouvelle approche car parallèle à celle de son alter ego français. Pour René Fonck, c’est la réparation d’une injustice, celle de l’ombre et de l’oubli."

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  • Terrorisme : un concept piégé ?...

    Les éditions èRe viennent de publier Terrorisme - un concept piégé, un essai du philosophe critique Frédéric Neyrat, qui était déjà l'auteur de Biopolitique des catastrophes (MF éditions, 2008).

    Il convient de signaler que les éditions èRe ont publié en 2007 La guerre civile mondiale, un recueil d'articles de Carl Schmitt.

     

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    "Le terrorisme est un concept piégé. Pour le déminer, il faut le saisir comme un acte à prétention souveraine dans un monde globalisé. Les actes « terroristes » révèlent d’abord ce que nous sommes : des sociétés soumises à l’illimitation des pouvoirs souverains de la destruction comme à la prolifération globale des risques qui pèsent sur l’avenir des formes de vie. Mais ils révèlent aussi nos fantasmes, car la fabrique du terrorisme est inséparable de celle d’une sécurisation des existences. Cet essai pose dès lors deux questions : 1. quels vrais dangers nous menacent ? 2. jusqu’où désirons-nous être libres ? Pour y répondre, il faut en passer par l’histoire supposée du terrorisme. En examinant les théories de Chaliand, Baudrillard, Lénine, Schmitt ou Appadurai, Frédéric Neyrat explore les multiples sens que recouvre le terme de terrorisme, ses justifications théoriques comme ses composantes fictionnelles. C’est aussi le moyen pour le philosophe de revisiter certaines figures majeures de l’anarchisme, de la gauche extrême ou de l’activisme insurrectionnel qui, d’Action Directe aux islamistes en passant par la Fraction Armée Rouge et Unabomber, ne peuvent nullement se rabattre sur le portrait-robot du terroriste. Un portrait-robot qui est au cœur des stratégies étatiques actuelles : l’installation d’une police préventive."

     

    Sommaire :

    1. APPROCHES DU TERRORISME
    Menace et crédibilité
    Sécurité et liberté
    2. OPERATIONS DE DEMINAGE
    Constellation signifiante
    Cadre de pensée, piège conceptuel
    Acte, intention et devenir
    « Nombreux sont les Terribles… »
    3. L’ACTE ET L’HISTOIRE
    L’acte et la technique
    Chaliand : le terrorisme comme technique transhistorique
    Baudrillard : le terrorisme comme acte symbolique
    Le terrorisme à l’ère globale
    Théorème de Mr Smith
    4. L’ENIGME ET LA FICTION
    Une triple scène
    Sean : il était une fois
    Fraction Armée Rouge : une zone de souveraineté limitée
    Theodore Kaczynski : de la bombe à l’oreille
    Nihilistes et mécréants
    Anarchismes et destructions
    Avatars du mobile explosif
    La fiction qui vient
    5. ILLIMITE
    5.1 L’ABIME DE LA SOUVERAINETE
    « Lancer la foudre »
    Demande de Terreur
    La justice, la vengeance et la guerre
    De la souveraineté
    Terreur et terrorisme selon Thermidor
    5.2 LENINE : LE TERRORISTE, LE PARTISAN ET LE DICTATEUR
    Le terrorisme, en attendant…
    Terreur de masse, épuration et dictature
    « Dictature souveraine »
    Réaction léniniste : le double héritage de 1789
    5.3 CARL SCHMITT : LE PARTISAN MOTORISE A TRAVERS LE MONDE
    Amis et ennemis
    Le partisan contre l’État
    L’époque de l’illimitation
    Partisan, révolutionnaire et terroriste
    5.4 RADICALITES ISLAMIQUES
    Discours de Base
    Coups de force
    Séparation des pouvoirs : jihad et fitna
    « Post-islamisme » et globalisation
    Politique du partisan islamiste globalisé
    Emballement
    5.5 A L’OMBRE DES MINORITES SEDITIEUSES
    Des majorités incomplètes…
    … aux minorités effrayantes
    Phobie de l’échange
    Brouillage terroriste
    Civilisation des chocs
    Exophobies
    5.6 POLICE SOUVERAINE
    Police préventive
    L’Intention sans les Actes
    Surréaction
    Souveraineté exsangue
    Chronopolitique du désastre
    6. DERNIERES EXTREMITES
    Action Directe
    Errance de la souveraineté
    Banalité de la Terreur
    Sabotage des formes de vie
    Autre-de-l’acte et laisser-être
    Civilisation post-terroriste et liberté

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  • L'hiver de la culture...

    Pour ceux qui ont aimé son Journal atrabilaire (Folio, 2008), et pour ceux qui n'ont pas encore découvert sa plume féroce et son regard lucide et désenchanté sur le monde de l'art, nous signalons la publication chez Flammarion du nouvel essai de Jean Clair, intitulé L'hiver de la culture.

     

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    " « Quand je crache, c’est de l’art », disait Marcel Duchamp. On ne sait si l’expression était à prendre au sens propre ou au figuré, mais on se rappelle que c’est ce peintre qui, en exposant un urinoir et en le baptisant fontaine, en 1917, a symboliquement introduit une rupture esthétique. Dès lors qu’un instrument aussi trivial accédait au rang d’objet d’art, tout et n’importe quoi pouvait entrer dans la catégorie du Beau. « Chaque homme est un artiste », affirmait ainsi Joseph Beuys – autre artiste qui se flattait de déconstruire les vieilles catégories de l’esthétique « bourgeoise ».

    « Je pisse donc je pense », ironise Jean Clair, qui écrit comme un homme en colère : avec des mots qui cinglent. Historien d’art et conservateur du patrimoine, ancien directeur du musée Picasso et auteur de catalogues raisonnés de grandes expositions consacrées à des créateurs du XXe siècle, il s’est voué pourtant à l’art moderne. Mais dans un essai percutant, l’Hiver de la culture, il poursuit la critique qu’il mène depuis plus de vingt ans contre les dérives et les folies de l’avant-gardisme, combat qui nous a valu des pamphlets de belle facture : Considérations sur l’état des Beaux-Arts (1989), La responsabilité de l’artiste (1997), Malaise dans les musées (2007).

    Dans ce nouvel essai, voici stigmatisés « l’art des traders », la marchandisation de l’art et les expositions-marketing. Un tel livre ne se résume pas et n’a pas à être résumé : il faut le lire. C’est un coup de gueule, une harangue, un cri, par lesquels un amoureux de l’art s’indigne et se désespère de voir l’objet de son amour se rouler dans la fange ou dans un bain d’or – ce qui serait aussi vulgaire.

    Au même moment, l’auteur publie Dialogue avec les morts. A la fois journal intime et chronique d’une époque, ce livre nous promène de la Mayenne des années 1940 à la Trieste d’aujourd’hui, en passant par la bibliothèque Sainte-Geneviève. Des pages qui confirment ce que nous savions déjà : Jean Clair est un écrivain. Un vrai."

    Jean Sévillia (blog de La Procure, mars 2011)

     

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  • La tyrannie de la transparence...

    Les éditions L'AEncre viennent de publier La Tyrannie de la transparence, un recueil de textes de Pierre Le Vigan, préfacé par Arnaud Guyot-Jeannin. Pierre Le Vigan, dont on peut lire les articles et les carnets dans la revue Eléments, a déjà publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar éditions, 2007) et Le Front du cachalot. Carnets de fureur et de jubilation (Dualpha, 2009).

     

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    " La transparence est le grand mot d’ordre de notre temps. Un problème se pose ? Il faut être plus transparent, disent les politiques et les communicants. Le droit à l’intime est contesté, le droit à l’épaisseur des êtres aussi. L’exigence de transparence devient une tyrannie, facilitée par le fait que beaucoup de gens sonnent creux, et que les projets politiques peuvent être d’autant plus transparents qu’ils sont vides. Se libérer de la tyrannie médiatique de la transparence, comme de quelques autres tyrannies issues de l’esprit du temps et de l’esprit des lois, c’est ce pour quoi plaide Pierre Le Vigan, dans ces textes où on reconnait son pas de marcheur de grand chemin dans la forêt des idées.

    Né en 1956, Pierre Le Vigan a grandi en proche banlieue de Paris. Il est urbaniste et travaille dans le domaine du logement social. Collaborateur de nombreuses revues depuis quelque 30 ans, il a abordé des sujets très divers, de la danse à l’idéologie des droits de l’homme, en tentant toujours de s’écarter des pensées préfabriquées. Attentif tant aux mouvements sociétaux, aux mœurs qu’aux idées philosophiques, il a publié de nombreux articles dans “Éléments, la revue des idées”. Il collabore aussi à “Flash Infos magazine” depuis sa création."

     

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