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Livres - Page 554

  • La comédie économique

    Les éditions Le Retour aux Sources, dirigées par Michel Drac, publient un essai d'Emmanuel Dion intitulé La comédie économique - Le monde marchand selon Houellebecq. Un ouvrage qui devrait intéresser ceux qui veulent approfondir l'oeuvre de l'auteur des Particules élémentaires ou de Plateforme. On peut consulter l'introduction sur le site des éditions du Retour aux Sources. 

     

     

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    "Le présent essai repose sur un constat, formulé par le personnage principal de Plateforme : « L’économie est un mystère ». Ce mystère, on peut le voir comme un mystère tragique, mais aussi comme un mystère comique. Il devient alors une scène : la scène d’une nouvelle Comédie Humaine, que Houellebecq a magnifiquement su décrire.

    Partant d’une lecture précise de l’œuvre romanesque de Michel Houellebecq pour en extraire d’abord l’essence anthropologique, puis le contenu économique et managérial, ce texte recense la plupart des passages  que l’auteur a consacrés à la vie des cadres moyens, au fonctionnement des entreprises, aux coulisses de la gestion, et en propose une lecture structurée autour d’une idée : non, Houellebecq n’est pas manipulateur, c’est au contraire un auteur d’une honnêteté intellectuelle rare. Non, ce n’est pas un auteur nihiliste, c’est un auteur aussi humaniste qu’on peut le rester une fois débarrassé de toutes ses illusions au sujet de l’homme. Il faut pouvoir lire à plusieurs niveaux ce Molière de notre époque, observer avec lui les Précieuses Ridicules des « boîtes de com », les Monsieur Jourdain des grandes entreprises, et les Tartuffe du consulting, pour réaliser pourquoi il a pu être successivement adulé et honni, en étant souvent si mal compris..."

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  • Philippe Muray, un mort radio-actif...

    Ecrivain confidentiel de son vivant, Philippe Muray, l'homme qui a le mieux dépeint l'Empire du Bien qui nous entoure, avec son "dernier homme", l'Homo festivus,  et qui a su provoquer chez ses lecteurs un grand rire libérateur, est en train de devenir un contemporain capital grâce au rayonnement que dégage son oeuvre. Philippe Delaroche sur le site de l'Express, nous apprend la sortie à l'automne d'un gros volume d'hommage, aux éditions du Cerf, qui lui sera consacré, ainsi que la sortie en 2012 du premier volume de son journal, tenu quotidiennement pendant vingt-cinq ans...

     

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    Luchini, Zemmour, Chalmin... rendent hommage à Philippe Muray

    Cinq ans après le décès de Philippe Muray, de nombreux auteurs lui rendent hommage.

    Avec ses lectures au Théâtre de l'Atelier, Fabrice Luchini est pour quelque chose dans le rayonnement que connaît l'oeuvre de Philippe Muray - disparu le 2 mars 2006 à Paris, à 60 ans, après avoir été ignoré de son vivant par les Dr Knock de la culture. Mais le comédien est moins seul que jamais à porter ses couleurs. En témoigne l'hommage collectif de 800 pages que publient à la rentrée prochaine les éditions du Cerf. Directeur de la collection Les Cahiers d'histoire de la philosophie, Maxence Caron réunira une quarantaine de contributions. Celles de Jean Clair, d'Alain Besançon ou d'Eric Zemmour, mais aussi celles de nouveaux talents, tels que Olivier Souan, Alexandre de Vitry ou Pierre Chalmin. Auteur d'un Dictionnaire des injures littéraires, ce dernier promet cette fois-ci un certain Entretien avec le professeur M., "où l'on voit, précise Maxence Caron, Céline engueuler Muray, et Muray engueuler Céline". L'éditeur ajoutera un essai personnel sur la modernité réactionnaire : Muray, la femme et Dieu (Artège). Muray était à l'école de Baudelaire. Ses jeunes lecteurs aussi. A l'exemple de Bernard Quiriny, l'auteur des Assoiffées (Seuil), dont les visiteurs du Salon du livre du Mans ont entendu le 16 octobre 2010 l'adresse lors de l'hommage rendu avec Aude Lancelin, Elisabeth Lévy et Eric Naulleau : "Et vous-même étiez moderne, le plus moderne des modernes peut-être, puisque est moderne celui qui se tient à l'écart de la bêtise de son temps." Prochain antidote : le premier tome de l'explosif Journal de Muray, annoncé pour 2012. 

    Philippe Delaroche (L'Express, 2 mars 2011) 
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  • Le citoyen de verre...

    Les éditions de L'Herne ont publié en fin d'année 2010 Le citoyen de verre - entre surveillance et exhibition, un essai de Wolfgang Sofsky. Sociologue et journaliste allemand, Wolfgang Sofsky s'interesse principalement à la question de la violence et de la guerre et publie régulièrement des articles dans Die Welt ou le Frankfurter Allgemeine Zeitung.

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    "Sociologue majeur, auteur de plusieurs ouvrages sur l’univers concentrationnaire et la violence, Wolfgang Sofsky discerne dans les pratiques de surveillance de notre époque, et plus encore dans les motivations de ceux qui les mettent en place, une menace réelle et immédiate contre la liberté des citoyens, y compris dans les démocraties qui semblent les plus solides.

    Il dresse au début de son ouvrage un inventaire glaçant des mesures d’observation ou d’espionnage auxquelles chacun de nous est exposé dans ses actes les plus quotidiens.

    [...] Un maillage dense de surveillance de l’individu se met en place, susceptible, à tout moment de se refermer sur lui comme un filet, d’autant plus que chaque progression de la surveillance suscite de nouveaux interdits, et donc de nouvelles techniques de répression.

    Wolfgang Sofsky, dont L’organisation de la terreur a prouvé l’originalité et la force de la pensée, apporte ici une pierre importante à la réflexion sur l’organisation et la préservation des libertés individuelles dans les démocraties occidentales."

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  • Vite, vite, vite !...

    Publié initialement en 2003, Le culte de l'urgence de Nicole Aubert est réédité par Flammarion dans sa collection de poche Champs. Professeur à l'Ecole supérieure de commerce de Paris, Nicole Aubert explore dans ses travaux et les essais qu'elle publie la dimension "hypermoderne" de notre société. 

     

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    "Le culte de l'urgence « Pas le temps ! » À la métaphore traditionnelle du temps qui s'écoule a succédé depuis peu celle d'un temps qui s'accélère, un temps qui nous échappe sans cesse et dont le manque nous obsède. Avec l'avènement de la communication instantanée et sous la dictature du « temps réel » qui régit l'économie, notre culture temporelle est en train de changer radicalement. L'urgence a envahi nos vies : il nous faut réagir « dans l'instant », sans plus avoir le temps de différencier l'essentiel de l'accessoire. Ce règne du court terme produit des effets contrastés. Certains, « shootés » à l'urgence, ont besoin de ce rythme pour se sentir exister intensément. Dans d'autres cas, le climat de pression est tel qu'il corrode les individus, qui déconnectent brutalement ou sombrent dans la dépression. Plus globalement, que ce soit dans le domaine de la famille, de la quête spirituelle, des modes de thérapie ou même de la littérature, le règne du temps court supplante celui du temps long. Dans une société fonctionnant souvent sur l'unique registre de la réactivité, se dessine ainsi le visage d'un nouveau type d'individu, flexible, pressé, collant aux exigences de l'instant ou à la jouissance qu'il procure, et cherchant dans l'intensité du moment une immédiate éternité."

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  • Littérature et politique...

    Les éditions Flammarion rééditent dans leur collection de poche Champs l'essai de Stéphane Giocanti, initialement paru en 2009 et intitulé Une histoire politique de la littérature. Professeur de français, Stéphane Giocanti s'est déjà signalé par la publication d'une copieuse biographie du fondateur de l'Action française, Charles Maurras : le chaos et l'ordre (Flammarion, 2006) ainsi que par celle d'un roman, Kamikaze d'été (Edition du Rocher, 2008).

     

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    "François Ier fut roi de France et poète. Le cardinal de Richelieu institua quarante immortels pour fixer sa patrie sur un Olympe littéraire. Avant d'être empereur, Napoléon rêva d'être écrivain. Le romancier Malraux fit un inoubliable ministre de la Culture, pour la gloire d'un général publié lui-même dans la bibliothèque de la Pléiade... Nulle part ailleurs qu'en France politique et littérature ne forment un couple aussi singulier. Et les écrivains, font-ils bon ménage avec la politique ? C'est la question posée par ce livre irrévérencieux, qui invite le lecteur à découvrir des consanguinités surprenantes entre auteurs d'hier ou d'aujourd'hui, de droite ou de gauche, pour le meilleur et pour le pire. Car le peuple indiscipliné des écrivains regorge de courtisans et de guerriers, d'idéologues et de prudents, de sceptiques et de pamphlétaires, de vaillants et de lâches, de prophètes et de mystiques, sans oublier ceux que Stéphane Giocanti appelle joliment les plantés et les maudits : ceux qui se sont fourvoyés dans le ridicule ou le tragique. Une promenade inédite dans l'histoire littéraire, de Victor Hugo à Richard Millet."

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  • Esprit du Monde !...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier Esprit du Monde, le dernier essai de Bruno Favrit, à qui on doit déjà, en particulier, Vitalisme et vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Nouvelles des dieux et des montagnes (Les amis de la culture européenne, 2004). L'auteur nous fait sentir le souffle de l'esprit à travers l'évocation de vingt oeuvres d'artistes tels que Praxitèle, Murillo, Caspar Wolf, Nicolas Roerich ou Max Ernst.

     

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    "Dans l’étude d’un choix d’oeuvres d’art, Bruno Favrit trouve prétexte à évoquer l’Esprit qui souffle sur le monde. Insaisissable, énigmatique, fascinant, l’Esprit se montre ou se laisse percevoir par les consciences que l’amour de la vie tient en éveil. Parfois pris en otage par les imposteurs ou les fanatiques, il ressort toujours triomphant, fidèle acteur de l’inexorable volonté qui le meut. À chaque étape ou événement de la vie, marquée par les plaisirs des sens ou des yeux – jusque dans l’énigmatique fin dernière et ce qui est supposé la suivre –, l’Esprit s’inscrit en filigrane, se déploie, révèle à chacun l’essence et l’identité de son être projeté dans le Grand Tout du chthonien et de l’ouranien, des finis et des infinis. Pour accompagner le lecteur dans cette nouvelle quête, Bruno Favrit a convoqué les dieux, les saints, les philosophes, les poètes, les guerriers, autant de figures qui ont façonné les mythes et nourri l’Histoire. La sensibilité artistique prend ici une dimension nouvelle, insoupçonnée. Elle traduit la substance d’un monde à la réalité changeante mais sincère et profonde. Plus près de nous, elle souligne le rôle d’une amitié, d’un poème, d’un verre de vin, d’une montée d’adrénaline, de l’amour et de la volupté, du spectacle de la nature et de la beauté des corps.

    Né en 1960, Bruno Favrit est l’auteur de nombreux essais (Nietzsche, Écrits païens, Le Voyage du Graal, Vitalisme et vitalité) et de recueils de nouvelles (Ceux d’en haut, Nouvelles des dieux et des montagnes)."

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