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Livres - Page 526

  • La Vie d'un vaurien...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de rééditer La vie d'un vaurien, le premier roman d'Alain Soral. Largement autobiographique, l'auteur de Socrate à St-Tropez raconte les errances amoureuses d'un jeune dragueur déclassé.

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    "Une terrasse de café du quartier Saint-Germain, pas au Flore ni aux Deux Magots, plus bas sur le boulevard. Comme tous les jeunes désoeuvrés qui attendent de voir avant de se jeter, Louis regarde la rue, il fait bon mais c’est déjà l’automne. Soudain son regard vagabond tombe sur le cul très beau d’une jeune femme en jupe rouge comme l’auto qui passe à cet instant juste derrière elle, l’automobile est belle, la fille de dos l’est sans doute aussi. Dans la fumée du café à cinq francs que refroidit la table de marbre, Louis, rêveur, roule en italienne, la fille est à ses côtés, le soleil d’automne devient soleil d’été. La voiture tourne au coin, la créature la suit, le soleil décline lentement sur la rue. À la tombée du soir, une blonde beaucoup plus moche suit un homme en noir dans une GTI, Louis boit son café froid, se lève et s’en va. Le souvenir de la belle inconnue au cul rouge lui sera très utile avant de s’endormir, cette nuit."

     

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  • L'hyperclasse mondiale à l'assaut de la démocratie ?...

    Les éditions de Paris viennent de publier 2013 : l'apocalypse économique - L'hyperclasse mondiale à l'assaut de l'économie et de la démocratie, un essai de Jean-Michel Groven préfacé par l'économiste "dissident" Jean-luc Gréau. Diplômé de Sciences-po Paris, Jean-Michel Groven est attaché parlementaire.

     

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    "Croissance économique au plus bas, crise financière sans précédent: deux grands symptômes des dysfonctionnements qui marquent notre siècle. Mais quelles personnes se cachent derrière ces bouleversements économiques et sociaux ? Et si cela s'aggravait demain, quelles en seraient les conséquences ? Une hyperclasse mondiale est arrivée à pleine maturité. Parfaitement intégrée au système de la mondialisation qu'elle a conçue, elle profite de l'ouverture des échanges pour s'enrichir tout en étant protégée dans sa tour d'ivoire. L'avènement de cette nouvelle classe mondiale est le fruit d'un long processus qui prend racine dans les années suivant les manifestations de mai 1968. Tout en s'érigeant en juge-arbitre face aux problèmes gangrenant nos sociétés (inégalités, insécurité), elle n'est, en réalité, guidée que par l'individualisme. Créer des conflits au sein de la société devient sa spécialité et lui apparaît comme un moyen de s'auto-légitimer et de diffuser une nouvelle mentalité bien-pensante et politiquement correcte accroissant le repli sur soi et les réactions communautaristes. Ce phénomène provoque un désenchantement pour la démocratie qui subsiste seulement comme apparence, et il constitue surtout un prétexte au renforcement des élites de la nouvelle classe sociale plus que jamais attachée à défendre ses intérêts. Les jours de la démocratie sont-ils comptés ? Et le système économique mondial en sortira-t-il indemne ? Telles sont les interrogations qui se posent au sujet de l'émergence d'une post-démocratie."

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  • Tout sur Muray !...

    Les éditions du Cerf viennent de publier sous le titre de Philippe Muray, dans la collection des Cahiers d'Histoire de la Philosophie, un recueil collectif consacré au découvreur de l'Homo festivus, dirigé par Jacques de Guillebon et Maxence Caron et rassemblant des contibution de, notamment, Alain Besançon, Pierre Chalmin, Jean Clair, Chantal Delsol, Benoït Duteurtre, Fabrice Luchini, Pierre-André Taguieff, et Eric Zemmour. 

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    "Il peut sembler surprenant que les « Cahiers », dont chaque titre renvoie à l'éprouvée et officielle assurance de la pérennité littéraire et philosophique, offrent l'un de leurs volumes à une figure qui n'est pas encore consacrée par l'un, quelconque, des dictionnaires en vigueur. Consacrer cependant ainsi un tel travail à l'œuvre d'un homme disparu précocement il y a cinq ans, c'est prendre de l'avance sans prendre le moindre risque. Nous faisons œuvre de pionniers. Philippe Muray était, il y a peu, soit haï soit aimé, avec un même succès d'estime, mais il demeurait assez peu connu. Si a beaucoup diminué la solitude à admirer Muray, il reste de nombreux stéréotypes à balayer, et d'autres encore qui naissent du succès même dont s'accroît imperturbablement la renommée de l'auteur. Mieux : le nom de Muray s'est répandu, les fièvres doxiques s'emparent de son génie, c'est pour cela que la pensée doit précisément commencer son travail. Car demeure qu'aujourd'hui pas plus qu'hier la parole de Philippe Muray n'est goûtée dans l'ampleur de sa signification et la diversité de ses registres. Il est souvent aimé pour des raisons qui sont de paille et qui occulent les profondes dimensions de ses pages. « Un brillant faiseur, sans doute », « un moment de style », « un humoriste de luxe », se dit la majorité : tandis que le panurgisme de ce genre de mutins ennuie l'œuvre même de celui qui les a toujours déjà dénoncés, le moment est venu de poser la première pierre de méditative vigilance qui accepte Muray comme objet de pensée. Fort des différences de tonalité portées par ses quarante contributeurs, qui sont autant de sensibilités chez qui Muray résonne sous diverses formes, fort de plusieurs textes issus du « Journal » inédit de Muray lui-même, cet ouvrage entend souligner combien son éponyme est non seulement un grand écrivain, mais constitue également pour la pensée un interlocuteur pérenne."

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  • C'était Maurras...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je, un Maurras, sous la plume du jeune chercheur Tony Kunter. Celui-ci est déjà l'auteur d'un essai intitulé Charles Maurras, la contre-révolution pour héritage (Nouvelles éditions latines, 2008).

     

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    "Adulé par les uns, décrié par les autres, Charles Maurras est l’un des plus grands théoriciens politiques du XXe siècle. Poète, critique et, surtout, journaliste polémiste, il a contribué à mettre sur le devant de la scène les idées royale et nationale, jusqu’à imprégner une partie de la France intellectuelle. Toute son oeuvre – qui, pour ce sourd, se confond avec sa vie – est un long combat pour un retour aux vérités françaises. C’est un Charles Maurras présenté dans toutes ses dimensions que nous offre Tony Kunter. Après avoir évoqué rapidement les contiguïtés entre l’oeuvre et la vie du «Maître de Martigues», sa pensée se voit déclinée selon les canons développés par le critique Albert Thibaudet dans ses «trente ans de vie française». Le Maurras littéraire n’est pas en reste – il occupe une place de choix dans ce «Qui suis-je?» –, alors qu’il a souvent été mis de côté. Le rayonnement et la postérité du chef de file de l’Action française permettent enfin d’entrevoir comment la confluence dimensionnelle maurrassienne vers le point du «Politique d’abord» a paradoxalement abouti à un démembrement progressif du nationalisme intégral, de sa mort jusqu’à nos jours. Dans ce « Qui suis-je ? » Maurras, une place importante est consacrée à l’historiographie. Certaines parties reprennent les conclusions des auteurs les plus performants dans leur domaine. Voilà une synthèse qui permettra au lecteur pressé de se tenir informé des avancées les plus significatives dans la recherche sur Charles Maurras."

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  • Le dieu silencieux...

    Les éditions L'Age d'Homme, qui poursuivent leur route malgré le décès de leur fondateur Vladimir Dimitrijevic, publieront prochainement un essai de Didier Hendricks intitulé H.P. Lovecraft - Le dieu silencieux. Un ouvrage qui trouvera sa place aux côtés de H.P. Lovecraft, contre le monde , contre la vie  de Michel Houellebecq.

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    "Voici trois quarts de siècle, Lovecraft lançait un regard acéré sur la société industrielle et ce monde techno-marchand en pleine éclosion et déjà grand consommateur d’humains. Dans les ports de la Nouvelle-Angleterre et des Etats-Unis en général, il diagnostiquait l’avènement d’une véritable idéologie du flux et de l’anonymat ainsi que le dépérissement des structures théoriquement immuables de l’ancienne civilisation européenne.

    Concédons-lui que sa vision des choses n’était pas dépourvue d’une grande lucidité. La boucherie industrielle de la Seconde Guerre mondiale, affrontement des idéologies productivistes et du temps des masses n’a fait que retarder le processus éclairé par l’auteur. Chacun estimera, à l’aune de sa sensibilité ou de ses convictions, les regrets de Lovecraft, conservateur atypique dans l’âme. Un fait demeure: les États-Unis et l’Europe de ce début de XXIe siècle ont accompli la crainte ou la prédiction du créateur de Cthulhu. »

    Une fine analyse des grands thèmes de Lovecraft, de sa vie, de son œuvre, de ses hantises, de ses influences, mais aussi un hommage chaleureux et fraternel à l’un des plus grands visionnaires américains."

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  • Se distraire à en mourir...

    Les éditions Hachette viennent de rééditer dans leur collection de poche Pluriel l'essai de Neil Postman, intitulé Se distraire à en mourir, initialement paru chez Nova en 2010. Critique et théoricien de la communication, Neil Postman, décédé en 2005, dirigeait le département Culture et communication de l'université de New York.

     

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    « Obnubilés que nous étions par la sombre vision d’Orwell dans 1984, nous avions oublié une autre prophétie, un peu moins connue mais tout aussi inquiétante : celle d’Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Car, contrairement à une opinion très répandue, les prophéties de Huxley et d’Orwell sont très différentes l’une de l’autre. (…)
    Orwell craignait ceux qui interdiraient les livres, Huxley redoutait qu’il n’y ait même plus besoin d’interdire les livres car personne n’aurait plus envie d’en lire. Orwell craignait ceux qui nous priveraient d’informations, Huxley redoutait qu’on nous en abreuve au point que nous en soyons réduits à la passivité et à l’égoïsme. Orwell craignait qu’on nous cache la vérité, Huxley redoutait que la vérité ne soit noyée dans un océan d’insignifiances. Orwell craignait que notre culture ne soit prisonnière. Huxley redoutait que notre culture ne devienne triviale, seulement préoccupée de fadaises. (…)
    Dans 1984, expliquait Huxley, le contrôle sur les gens s’exerce en leur infligeant des punitions. Dans Le meilleur des mondes, il s’exerce en leur infligeant du plaisir. En bref, Orwell craignait que ce que nous haïssons ne nous détruise. Huxley redoutait que cette destruction ne nous vienne plutôt de ce que nous aimons.
    Le thème de cet ouvrage repose sur l’idée que Huxley avait vu plus juste qu’Orwell. »

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