Vous pouvez visionner ci-dessous une présentation par Bernard Lugan de son livre Décolonisez l'Afrique !, publié aux éditions Ellipses. Pour l'auteur, "l'Afrique subit une recolonisation économique, politique et morale. Un demi siècle après les fausses indépendances, la véritable libération de l'Afrique est donc à la fois nécessaire et urgente."
Livres - Page 528
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Pour une Afrique maîtresse de son destin !...
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Le dieu de la guerre...
Les éditions Perrin viennent de publier un ouvrage de Bruno Colson et... Napoléon, intitulé De la guerre. Historien, politologue et stratégiste, Bruno Colson est un spécialiste des guerres napoléoniennes. Dans ce livre appelé à devenir un classique, il met en regard la pensée stratégique de Clausewitz et celle de son inspirateur, Napoléon.
"Le grand traité sur la guerre que Napoléon voulait écrire à Sainte-Hélène.
Isolé à Sainte-Hélène, Napoléon envisagea de rédiger le grand traité stratégique dans lequel il aurait dévoilé les secrets de son génie. Mais il renonça, laissant à la postérité des bribes éparses.
Bruno Colson a relevé le gant, d'abord en rassemblant tous les propos existants de l'Aigle : lettres nombreuses, confessions orales notées par les mémorialistes sans compter des inédits puisés aux archives. Ensuite, il a ordonné cette riche matière en suivant le plan choisi par Clausewitz dans son fameux traité De la guerre, de bout en bout inspiré par l'épopée impériale.
Le résultat dévoile comme jamais la pensée et l'action de celui que Clausewitz qualifiait de « dieu de la guerre ». Vitesse, concentration éclair, manoeuvres, capacité à exploiter l'instant charnière de la bataille, art de la poursuite ; autant d'inventions matricielles de la guerre de masse et de mouvement se révèlent dans un style limpide et percutant. Le dialogue au sommet établi avec Clausewitz, dont les idées maîtresses sont exposées en ouverture de chaque partie, achève de hisser cet ouvrage sans précédent au rang de futur classique pour quiconque aspire à comprendre la guerre moderne." -
Au bord du gouffre...
Les éditions Krisis viennent de publier Au bord du gouffre - La faillite annoncée du système de l'argent, le nouvel essai d'Alain de Benoist. Le directeur des revues Krisis et Nouvelle Ecole dresse la généalogie de la crise systémique qui secoue le monde globalisé et en analyse les conséquences avec sa clarté habituelle.
Le livre est disponible sur le site de la revue Eléments : http://www.revue-elements.com/
"Le 11 septembre 2001, à New York, les tours du Centre mondial du commerce (WTC) s’enflamment. Un symbole ! Sept ans plus tard, une crise financière profonde se déclenche aux Etats-Unis, puis s’étend rapidement au reste du monde. Elle trouve son origine immédiate dans une surchauffe de l’endettement privé. Pour sauver les banques et les compagnies d’assurances, les Etats empruntent à leur tour. En 2011, la crise de la dette privée s’est muée en crise de la dette publique. Les marchés financiers attaquent les Etats les plus faibles. La Grèce est la première touchée, suivie par le Portugal et l’Espagne, en attendant l’Italie et la France. Aujourd’hui, tout le monde pilote à vue. Le système financier international vacille sur ses bases, l’euro semble au bord de l’implosion. La dette ne cesse d’augmenter, doublée de déficits d’une ampleur encore jamais vue. Les estimations contradictoires des experts s’ajoutent à l’impuissance des politiques. Est-ce la fin annoncée du système de l’argent ?
Ce livre retrace les étapes de la crise financière mondiale actuelle, et s’efforce d’en identifier les causes. Mais il va bien au-delà. Il fait le point sur la situation économique qui prévaut de nos jours et sur les problèmes sociaux qui l’accompagnent. La crise actuelle n’est pas une simple crise conjoncturelle, mais une critique structurelle, systémique. Elle est la conséquence de la logique du capital, qui ne connaît qu’un mot d’ordre : toujours plus ! Toujours plus de profits, plus de marchandises, plus d’échanges, fût-ce au prix de mesures d’austérité qui frappent les plus faibles. Un tel système ne peut durer éternellement. Voici pourquoi." -
L'humeur vagabonde...
Les éditions de La Table ronde rééditent dans leur collection de poche, La petite vermillon, le roman d'Antoine Blondin intitulé L'humeur vagabonde. Antoine Blondin a fait partie, avec Jacques Laurent, Michel Déon et Roger Nimier de ce groupe d'écrivains que le critique littéraire de gauche Bernard Franck a nommé les Hussards.
"«Après la Seconde Guerre mondiale, les trains recommencèrent à rouler. On rétablit le tortillard qui reliait notre village à la préfecture.»
Benoît Laborie quitte femme et enfants pour tenter fortune à Paris. Rastignac triste, il s'égare dans le cimetière du Père-Lachaise. Quand il revient au pays, sa mère le prend pour un amant de sa femme et tue l'épouse supposée infidèle. Parce qu'il dégage un parfum de crime, la capitale s'offre à lui. Pas pour longtemps. Un nouveau caprice du Tout-Paris, et il est rejeté.
L'humeur vagabonde est une fable comique et triste, une petite musique aigre-douce au ton inimitable." -
La France d'Alphonse Boudard...
Les éditions Xénia viennent de publier La France d'Alphonse Boudard, un essai de Pierre Gillieth consacré à l'auteur de La métamorphose des cloportes et préfacé par Michel Déon. Pierre Gillieth, qui est journaliste, est notamment l'auteur d'un essai sur l'épuration, L'Epuration ou la fin d'un monde (Pardès, 2007) et d'un court roman, intitulé Les dioscures (Auda Isarn, 2002).
"Alphonse Boudard mérite le détour. Au terme d’une vie fort riche, que beaucoup pourraient lui envier malgré les épreuves traversées, il a connu tellement de choses si différentes : la guerre, les bordels, les voyous, la prison, la maladie, le succès et les lettres, l’amour… Expert ès comédie humaine, Alphonse a aussi fait son miel de ces personnages loufoques, croisés durant son sacré périple, dont il raffole. Après avoir tant vécu, et tant écouté, il nous restitue cet étonnant bestiaire humain dans sa longue suite romanesque, ces « vacances de la vie » ou « chroniques de mauvaise compagnie ». Le tout dans une langue savoureuse, gorgée de trouvailles et de vie. L’oeuvre d’Alphonse est toute entière une ode à l’amitié, au rire, à la liberté, à la vie, indestructibles malgré les coups du sort. Pierre Gillieth nous la restitue ici, aidé par les confidences de Gisèle Boudard (l’épouse d’Alphonse) et par la correspondance privée de l’auteur avec ses amis Michel Déon et Bartolomé Bennassar."
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Les centurions...
« … On nous a dit, en quittant notre sol natal, que nous partions défendre les droits sacrés qu’on nous avait conférés… et parce que c’était vrai, nous n’hésitions pas à répandre notre tribut de sang… Mais alors qu’ici nous sommes là-dessus inspirés par cet état d’esprit, on me dit qu’à Rome, des factions et des conspirations règnent, que la traîtrise s’épanouit… Si nous devions laisser nos squelettes blanchis dans ces sables désertiques en vain, alors prenez garde à la colère des Légions ! »
Les éditions des Presses de la Cité viennent de rééditer Les Centurions, le célèbre roman de Jean Lartéguy qui retrace le parcours algérien d'officiers parachutistes meurtris par leur défaite en Indochine. Il fait partie de ces livres qu'il faut avoir lu si l'on veut comprendre ce qu'a été la guerre d'Algérie pour une partie de l'armée française...
"Un camp de prisonniers français dans la jungle asiatique après la défaite de Diên Biên Phu. « Rééduqués » à la doctrine communiste vietminh, les officiers Raspéguy, Boisfeuras, Merle, Esclavier ne seront plus jamais les mêmes. Ces hommes ont assisté à la mort cruelle et soudaine des copains, rencontré parfois l'amour et sont marqués par le charme de l'Asie.
De retour au pays, comment reprendre le fil d'une vie de famille normale, entouré de femme et enfants ?
Arrivent les premiers événements en Algérie. On a besoin d'hommes aguerris et expérimentés. Ils rempilent donc pour le 10e régiment de parachutistes coloniaux.
Le Maghreb va les happer, mais rien ici ne ressemble à l'Asie. Il n'y a qu'une chose semblable : la guerre.
Les bombes, les terroristes, les colons, le Djebel et Alger la blanche.
C'est une autre guerre ici, même si le motif rejoint celui des Indochinois... L'indépendance..."