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Livres - Page 522

  • Un cauchemar pavillonnaire ?...

    Les éditions L'Échappée viennent de publier Le cauchemar pavillonnaire, un essai de Jean-Luc Debry. L'auteur a longtemps collaboré à la revue Gavroche, consacrée à l'histoire populaire. Il est aussi l'auteur d'un autre essai intitulé Tous propriétaires ! Du triomphe des classes moyennes (Homnisphères, 2008).

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    "Les zones pavillonnaires, affublées à l’occasion du joli nom de lotissement, envahissent inexorablement les abords des villes et des villages, selon un modèle administratif et économique qui, indifféremment du lieu, se reproduit à l’identique. Elles incarnent un idéal et un mode de vie fondés sur l’aliénation désirée. L’obsession de l’hygiène et de la sécurité, le culte de la marchandise et de la propriété privée ont remplacé les solidarités et la culture de résistance des classes populaires. L’expérience de la relation à autrui se réduit au désir mimétique de posséder les mêmes signes de la réussite individuelle. Cet univers, parfaitement structuré, enferme l’imaginaire dans un espace étriqué, accentue le repli sur soi et appauvrit la vie sociale.

    L’espace, quadrillé, découpé en plans de circulation, repose sur une logique de flux. La notion de « ville » – et bientôt de « campagne » – s’efface. Désormais réduites à leur centre historique, les villes sont cernées par des zones spécialisées : industrielles, commerciales, résidentielles, vertes, de loisir… Les enjeux de pouvoir se sont toujours traduits dans l’organisation de l’espace social. Tout système politique peut être analysé au travers de son architecture. Ce livre permet de comprendre celui dans lequel nous vivons."

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  • Indécence ?...

    L'éditeur belge Mols vient de publier Indécence, un essai de Willy Deweert, qui se veut une dénonciation méthodique de la société actuelle. Ancien professeur de rhétorique reconverti dans l'écriture de polars mystiques, l'auteur a aussi été jésuite...

     

     

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    "Sur fond de dérèglements environnementaux et de maladies du siècle, l'indécence s'est invitée dans toute la culture occidentale. En quelques décennies, ont été balayées des valeurs qui structuraient la personne et la vie sociale depuis des siècles pour laisser place à l'individualisme outrancier, la rentabilité et la jouissance immédiate. L'homme contemporain mondialisé, prisonnier de ses propres technologies, est enfermé dans un présent stérile, hors de l'Histoire. Aveuglé par son ego, dénué de toute interrogation existentielle et inconscient des effondrements qu'il provoque, il n'est plus en mesure de se rendre compte de l'état du monde en danger qu'il laisse aux générations futures. Dans cet essai prophétique, Willy Deweert dénonce sans concession les graves dysfonctionnements de la société dans les secteurs clés de l'économie, de la politique, de l'enseignement, du sport, de la religion, des médias et de l'informatique. " Le pire n'est pas sûr ", écrit Edgar Morin, le célèbre sociologue français, et il devient urgent de prendre conscience du désastre annoncé. Mais l'auteur va plus loin : Il est non seulement temps de s'indigner, mais surtout d'agir pour ouvrir les champs du possible, relancer l'histoire de l'humanité et inaugurer un ère nouvelle. Comment ? C'est aussi l'objet de ce livre. Loin de se contenter de répandre la peur et l'angoisse, Willy Deweert fait le pari que le choc qu'il provoquera sera thérapeutique et aidera à la prise de conscience, notamment chez les jeunes. L'originalité du livre est l'approche sous 7 angles différents de notre société, aboutissant aux mêmes conclusions, c'est-à-dire l'omniprésence des mêmes maux dont elle ne viendra à bout, selon l'auteur, qu'en investissant massivement dans l'éducation."

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  • La guerre civile perpétuelle...

    Les éditions Artège viennent de publier La guerre civile perpétuelle - Aux origines modernes de la dissociété, un ouvrage collectif sous la direction de Bernard Dumont et de Christophe Réveillard. On notera en particulier parmi les contributeurs, Carlo Gambescia, Claude Polin et Aude de Kerros...

     

     

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    "Au-delà des idées convenues, comment penser les fondements d'une crise sociale inscrite dans le temps long ? La guerre civile perpétuelle évalue dans plusieurs domaines les ravages politiques de la philosophie de la modernité. Cette étude examine d'abord sa capacité à détruire à la racine la possibilité du lien social naturel, pour tenter par la suite de le recréer au moyen de divers artifices. Loin de se limiter au simple constat d'échec, l'originalité et la force de cet ouvrage résident dans l'analyse des causes d'un processus logique qui tend à imposer sa violence intrinsèque au coeur de la relation sociale."

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  • Le rêve le plus long de l'histoire...

    « Par la grâce de la plume de Benoist-Méchin, sept géants se dressent devant nous – ou plutôt sept incarnations de la même âme. »
    Sylvain TESSON

     

    Les éditions Omnibus rééditent Le rêve le plus long de l'histoire,  une fresque du grand écrivain et spécialiste du monde arabe, Jacques Benoist-Méchin, qui regroupe sept biographies de personnages historiques emblématiques de la rencontre de l'Occident avec l'Orient. On trouvera ainsi dans le premier tome les portraits d'Alexandre le Grand, de Cléopâtre, de l'Empereur Julien et de Frédéric de Hohenstaufen, et dans le second, à paraître en juin, ceux de Bonaparte, de Lawrence d'arabie et de Lyautey. Un oeuvre puissante, inspirée et superbement écrite !...

     

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    "Unir l'Orient et l'Occident, « ces deux moitiés d'un monde éclaté»... Le rêve entraîne Alexandre le Grand jusqu'aux confins de l'Afghanistan. Il préside aux amours de Cléopâtre et de César, puis de Cléopâtre et d'Antoine. Il hante l'empereur Julien, qui veut abolir le christianisme, et Frédéric II de Hohenstaufen, l'excommunié. Plus tard, il renaîtra encore avec Bonaparte en Egypte, Lawrence en Arabie, Lyautey dans le Sahara...« Mourant et renaissant sans cesse à travers les âges, on dirait les piliers d'un pont dont les arches se seraient écroulées. »écrit du rêve le plus long de l'Histoire Benoist-Méchin, historien et écrivain visionnaire."

    Au sommaire du premier tome :

    • Alexandre le Grand ou le rêve dépassé
    • Cléopâtre ou le rêve évanoui
    • L'Empereur Julien ou le rêve calciné
    • Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié
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  • Drieu parmi nous !...

    Les éditions Gallimard viennent de publier dans la bibliothèque de La Plèiade un recueil d'oeuvres de Pierre Drieu La Rochelle, intitulé Romans, récits et nouvelles. Cette édition est publiée sous la direction de Jean-François Louette avec la collaboration, notamment, de Julien Hervier.

     

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    "Drieu assignait à l’intellectuel le devoir « d’essayer les chemins de l’Histoire ». Le jeu est risqué, il le savait. Mais prévoir le risque d’égarement n’est pas tout. Une erreur est une erreur, une faute est une faute  ; il faut en répondre. Il savait cela aussi. Peu avant la fin, il fit le bilan :  « nous avons joué, j’ai perdu. Je réclame la mort. » Il fut son propre procureur, son propre juge, son propre exécuteur. « Il était sincère, dira Sartre  ; il l’a prouvé. »
    Il fut aussi son propre avocat, non sans talent, mais sans grande conviction. Sa nature le poussait plutôt à l’autodénigrement (la critique le suivit sur cette pente), au doute, aux contradictions réelles ou apparentes :  « Un artiste doute, en effet, de lui-même  ; il est en même temps sûr de lui. » Il savait qu’il appartient à la postérité de juger en appel, voire en cassation, mais il ne s’y fiait pas trop. Préservé de toute certitude par une inquiétude foncière, il doutait autant de son élection future que de sa condamnation définitive. « Et pourtant la cohérence de ma sensibilité et de ma volonté apparaît à qui me fait la justice de relire dans leur suite une bonne partie de mes ouvrages », écrivait-il au moment de rééditer Gilles.
    Cette édition propose, précisément, « une bonne partie » de ses œuvres romanesques : des romans, des nouvelles et des textes dans lesquels le récit tourne à l’essai ou à l’autobiographie. Au reste, les idées de Drieu et sa propre histoire (« je n’ai qu’elle à raconter ») sont présentes partout, avec une intensité variable. Lui-même parlait de « fiction confessionnelle », mélange de confession et d’invention, de sincérité et d’affabulation, de mémoire et de rêve. La richesse du cocktail n’est pas pour rien dans le charme qu’exercent ses livres et que renforcent encore des alliances peu fréquentes, entre désinvolture et gravité, lucidité et aveuglement, espoir et désarroi.
    Hantée par l’idée de décadence, l’œuvre de Drieu est, comme sa vie, dominée par la mort, qui est l’informe, c’est-à-dire l’envers de l’art. Peut-on, par et dans les livres, donner forme à l’informe ? Selon Drieu, qui avait le culte de l’échec (en art, en amour, en politique…), « l’œuvre d’art la plus réussie est une déception pour qui a tenu dans ses mains la misérable vérité ». Mais le lecteur qui lui fera « la justice de relire dans leur suite » ses ouvrages ne sera sans doute pas de son avis. Il découvrira l’une des plus fortes analyses romanesques du cynisme, la satire d’une époque qui pèse encore sur la nôtre, et une forme inédite de diatribe, dans laquelle l’écrivain retourne à tout instant ses armes contre soi. Toujours incertain de lui-même, Drieu s’est mis à la merci de ses contemporains. C’est peut-être cette même incertitude de soi qui permet qu’aujourd’hui l’on s’attache à lui."

    Au sommaire :

     État civil - La Valise vide - Blèche - Adieu à Gonzague - Le Feu follet - La Comédie de Charleroi. Autour de La Comédie de Charleroi : Le Voyage des Dardanelles, VII. Rêveuse bourgeoisie. Autour de Rêveuse bourgeoisie : [Début de la version préoriginale]. Gilles. Autour de Gilles : [Trois chapitres retranchés] - [Prière d'insérer de l'édition originale]. Mémoires de Dirk Raspe - Récit secret [2012]

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  • Heptagone !...

    Sept ans après son génial roman archéo-futuriste Forteresse, Georges Panchard revient avec Heptagone, publié aux éditions Robert Laffont dans la collection de SF Ailleurs & demain, qui prolonge et complète le précédent tout en pouvant se lire de façon parfaitement indépendante. A se procurer d'urgence !...

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    "Dans le contexte de la mondialisation, les " transnationales " sont devenues de véritables féodalités. Entre elles la lutte n'est pas seulement économique, mais prend un caractère mafieux qui se traduit volontiers par l'assassinat de leurs dirigeants. La sécurité, tant informatique que physique, devient un enjeu essentiel, et les transnationales disposent de véritables armées privées comme celle que dirige Clayborne pour le compte de Haviland Corporation et de Mannering. Les Japonais recourent pour leur part aux services de ninjas discrets jusqu'à l'invisibilité, tel Haruki Miyagawa. Partout, les intégrismes gagnent du terrain, au point d'aboutir en Amérique à un coup d'Etat des fanatiques de la Bible. L'Union (UABS: Union of American Biblical States) utilise le meurtre comme arme de conversion, via les Archanges, redoutables tueurs qui liquideront Jack Barstow, dissipateur, c'est-à-dire spécialiste du changement d'identité, profession discrète, lucrative et dangereuse. Fuller dirige les services de sécurité, FBI et CIA confondus, dans une même organisation. Mitchell, artiste peintre en bondieuserie, et pesant bien ses deux cents kilos, sera le cobaye d'une ingénieuse méthode d'assassinat. Une grande majorité d'Américains sont devenus obèses, au point que le poids s'est mué en symbole de l'adhésion aux valeurs de l'Union : c'est le SAM, Standard Américain de Morphologie. Des centaines de milliers d'Américains fuient l'Union et se réfugient d'abord au Canada puis en Europe : ils seront déchus de la nationalité américaine. Ainsi Sherylin Leighton, réfugiée à Londres. En Europe, l'islam se montre de plus en plus insistant, à la fois du fait de la démographie, de l'islamisme qui se développe sous l'influence de pays musulmans et de prêcheurs de plus en plus radicaux ainsi qu'à la faveur de législations antiracistes dont la tolérance lui est bénéfique. L'intervention appuyée des islamistes dans les politiques européennes et la visibilité de leur présence, qui virent à l'arrogance, suscitent une réaction violente. Celle-ci prend d'abord la forme d'attentats terroristes antimusulmans isolés, puis celle d'une guerre civile atroce, la Correction, qui durera quatre ans et conduira à l'expulsion ou à la fuite d'Europe de tous les Maghrébins et Africains dans des conditions épouvantables. L'Eglise catholique elle-même n'est pas à l'abri de ces dérives. Elle assassine en toute bonne foi et conscience, avec ou sans absolution, jusque dans un couvent, comme le découvre Gianna Carrara, policière italienne. Sept destins enchevêtrés, suivis sur plusieurs décennies, dressent, dans une atmosphère de thriller, le tableau d'un avenir aussi angoissant que passionnant. La technique littéraire de Panchard, fort originale et déconcertante à première vue, qui éclate sa description en scènes dispersées dans le temps et l'espace, a toute la précision d'une montre suisse. Même si Heptagone peut en principe se lire indépendamment de Forteresse et lui constitue même une passionnante introduction, les deux romans se complètent. Forteresse est situé pour l'essentiel sur deux années : 2038 et 2039, tandis qu'Heptagone s'étale sur au moins sur trois décennies."

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