Les éditions François Bourrin publient cette semaine La corruption en France - La République assassinée, une enquête de Gilles Gaetner. Journaliste à Valeurs actuelles, Gilles Gaetner a publié de nombreux ouvrages, dont La République des copains (Flammarion, 2005).
"On ne cesse de parler de la corruption, mais on ne la connaît pas. On ne cesse de dire qu’on la combat, de faire l’éloge de la transparence, et pourtant elle se développe dangereusement. Qui, en France, s’en rend coupable ? Qui l’affronte ? Gilles Gaetner a mené une longue enquête, au terme de laquelle il révèle le vrai visage de la France : un pays plus que jamais soumis au pouvoir de l’argent. De A à Z, en passant par Guérini et Woerth, il nous offre un accès complet et inédit à la corruption : corrompus, juges, avocats, lieux, affaires les plus marquantes. Aucun domaine n’y échappe. En s’appuyant sur de nombreux renseignements confidentiels et inédits mais aussi sur des documents officiels, des procès-verbaux, des rapports de hauts magistrats, Gilles Gaetner dresse un constat accablant. Vertigineux."
Commentaires
Sarközy inonde maintenant les micros d’un déluge de « propositions ». Avantage des propositions sur les promesses : les deux n’auraient bien entendu aucune suite, ce sont des bulles de savon, mais pour les propositions on a prévu de dire « oui, mais vous comprenez, elles n’ont pas suscité assez d’intérêt ». Tordu, hein ?
Le sortant commence manifestement à s’énerver et à hurler à la façon d’un caractériel son désir de rester en place. Mais…la France l’a vu à l’œuvre pendant dix ans et dix ans ça suffit. Ce n’est pas lui qui peut réparer ses propres dégâts. Mon cher ami, non seulement on te connaît très bien, mais on te connaît trop. Dehors !
Ah! Cette semaine du 19 mars va apporter de l'air frais... Les affiches annonçant le meeting de Bayrou au Zenith sont comme des fleurs égayant le paysage. Certaines sont griffées inutilement, puisque les autres ne le sont pas. Celui qui ne ment pas, contrairement aux deux qui se déchirent, va se faire connaître de tous ceux qui ne le connaissent pas encore assez. Lui ne crie pas, ne dit pas n'importe quoi. Il ne fait pas de "propositions" bidon, mais affirme des intentions qu'il fera tout pour réaliser s'il est élu. S'il est élu : ce n'est pas fait, il y a une condition, c'est que tous ceux qui l'estiment fassent quelque chose de concret pour l'aider, ce qui est facile car chacun peut choisir son mode d'action.
Naturellement, tous nos suffrages seront pour lui le 22 avril.
P.S. A ceux qui paraissent se demander s'il pourrait gouverner, révélons que ses adversaires, eux, n'en doutent pas; et le redoutent.
Pour l’étoile de cirque de Villepinte, qui ambitionne de niquer les Français la main sur le cœur, les cinq semaines qui viennent risquent d’être éprouvantes. Son avalanche de « propositions » a été reçue avec à peu près autant de considération qu’une pluie de confettis. Il se pourrait cette fois-ci qu’il ait nettement surestimé la crédulité citoyenne.
"Les hommes publics ont le devoir de veiller à ce que les tensions, les passions, les haines ne soient pas à chaque instant entretenues. Le fait de montrer du doigt les uns et les autres en fonction de leur origine, c'est faire flamber les passions et on le fait parce que dans ce feu-là il y a des voix à prendre". (François Bayrou, discours de Grenoble, lundi soir 19 mars).
Sarközy ici, Sarközy là, et puis Sarközy là encore, c'est la nausée, on va vomir. J'avais pensé voter pour lui. C'était avant Villepinte. Maintenant, je sais que je vais voter pour François Bayrou. Rendez-vous au Zenith.