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Livres - Page 496

  • L'âge des limites ?...

    Les éditions Mille et une nuits viennent de publier, dans leur collection Les petits libres, un court essai de Serge Latouche intitulé L'âge des limites. Principal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur, notamment, du Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et de Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010). Il a aussi récemment publié aux éditions Les Liens qui Libèrent Bon pour la casse - les déraisons de l'obsolescence programmée.

     

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    "Au début des années 1930, lorsque Paul Valéry écrit l’une de ses plus fameuses phrases, « Le temps du monde fini commence », il constate que le temps de l’aventure, des découvertes des nouveaux continents et de leur conquête est terminé. Aujourd’hui, son expression « monde fini » nous renvoie à l’épuisement du monde, tout d’abord de son sol et de ses richesses minières et pétrolifères, à la pollution des eaux, de l’océan, de l’air... L’exploitation totale de notre biosphère ne peut plus être que l’annonce de la fin du monde. Si nous voulons éviter la catastrophe, il convient de rompre avec le projet de développement illimité que porte l’Occident et d’entrer dans une nouvelle ère : l’Âge des limites. Serge Latouche montre comment le processus qui conduit à toujours repousser les limites se manifeste dans tous les domaines (non seulement économique et écologique, mais aussi politique et moral)."

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  • Tartuffe au bordel...

    « Nous sommes face à la vertu, à la nouvelle, à la fausse vertu. C’est le visage que prend le vice aujourd’hui »

    Les éditions Le dilettante viennent de publier Tartuffe au bordel, un pamphlet vigoureux (certes !...) d'Alain Paucard. Anar de droite et ronchon, Alain Paucard est un polémiste redoutable à qui l'on doit, entre autres, Les criminels du béton (Les Belles Lettres, 1991) ou La crétinisation par la culture (L'Age d'Homme, 2000).

     

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    "Et une fois de plus, comme un seul homme, la Rosalie au canon, l’étendard brandi et donnant du clairon, Alain Paucard lance l’assaut, fonce dans la brèche ! Celui qui défendit, seul contre tous, la mémoire calomniée de Joseph Staline, prit fait et cause pour la série B, déchaîna sa ire contre les vacances, se fit le Bossuet du pur malt, sacrifia au culte d’Audiard et fit de Guitry l’une des très riches heures de la langue et de l’esprit français, ramasse aujourd’hui l’épée de Condé pour relever l’honneur du tapin, défendre en sa vérité la prostitution gauloise, menacée par une législation inique et maladroite. « Touche pas à ma pute » tonne le père Paucard depuis cette chair(e) généreuse où il aime tant à monter pour dénoncer les dérives puritaines, les hypocrisies bien-pensantes et la connerie au pare-chocs de 4x4 qui menace la si poétique péripatéticienne, lieu de mémoire et figure clé du paysage français. Partant de la sage constatation qu’« il y a deux sortes de clients de prostituées : ceux qui vont les voir parce qu’ils n’ont pas de femme et ceux qui vont les voir parce qu’ils en ont une », Dom Paucard fait feu de tout bois, multiplie les exemples historiques, déroule toute une casuistique précise, inspirée de l’histoire récente, visant à démontrer que la prostitution ou art du monnayage érotique participe, non de l’esclavage (même si elle en prend souvent la forme), mais d’un exercice consenti de la liberté, une forme de commerce plus équitable que prévu. Démonstration étayée, et c’est l’un des plaisirs de ce libelle, par une expérience personnelle (n’oublions pas qu’il est l’auteur du Guide Paucard des filles de Paris, 1985) où flamboie cette maxime cinglante et roborative : « LA CHAIR N’EST PAS TRISTE, CERTES, ET VOYEZ DANS MON LIVRE. »"




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  • Touche pas à mon sexe !...

    Les éditions Jean-Claude Gawsewitch viennent de publier, dans leur collection "Coup de gueule", un essai de Gérard Zwang intitulé Touche pas à mon sexe ! - Cette féminité qu'on assassine. Chirurgien-urologue, Gérard Zwang, bien connu des lecteurs des revues Eléments et Nouvelle Ecole, est l'auteur de nombreux ouvrages de sexologie, mais aussi de musique, et possède d'indéniables talents de polémiste...  

     

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    Près de 45 ans après son fameux Le Sexe de la femme qui avait provoqué une énorme sensation et une quasi unanimité d'éloges venus des deux sexes (jusque chez les féministes les moins complaisantes), Gérard Zwang reprend sa plume pour dénoncer les outrages, petits ou grands, à l’encontre du sexe de la femme. Dans un style flamboyant, avec une grande culture et une passion communicative, le chirurgien qui ne cache pas son amour de l’anatomie féminine part en croisade contre les exciseurs, mutilateurs et autres massacreurs qui s’en prennent aux « merveilles de la nature féminine ». Assurément polémique et souvent drôle, Touche pas à mon sexe ! passe ainsi en revue, du réversible quotidien au tragique irrémédiable, tout ce que l’on a commis, tout ce que l’on commet encore à l’encontre du sexe des femmes. De l’épilation à l’excision, en passant par les diverses « rectifications esthétiques », Gérard Zwang dresse un réquisitoire jubilatoire contre les agressions morales, culturelles ou plastiques faites aux sexe des femmes, le plus souvent pour satisfaire des principes misogynes. Pour en finir avec la répression de la sexualité féminine ! Contre la standardisation de l’intime !

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  • Une société du hold-up ?...

    "Avec les hold-up financiers, l’on assiste à une inversion totale de polarité. En l’espèce, ce n’est plus un citoyen qui braque une banque, mais la banque qui braque l’ensemble des citoyens. Et, alors que le hold-up traditionnel était illégal, et pouvait être à certains égards - et c’est ainsi que le présente le cinéma - légitime, le hold-up des financiers en est la parfaite image inversée. Totalement légal - puisque ce sont les acteurs du système financier qui édictent leurs propres règles sous le regard approbateur de l’Etat - mais illégitime, car les seuls à en payer le prix sont les citoyens. Si le braqueur à l’ancienne était hors la loi, les braqueurs de la finance sont confortablement installés au-dessus des lois. Cyniques et iniques, favorisant leur caste, les banques se comportent en Robin des Bois à rebours : elles volent les pauvres pour donner aux riches." 


    Les éditions Mille et une nuits viennent de publier un essai de Paul Vacca intitulé La société du hold-up. Philosophe de formation, Paul vacca est scénariste et essayiste.

     

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    "Le hold-up, forme illégale d’appropriation apparue aux États-Unis au lendemain de l’Indépendance, raconte depuis deux siècles notre société capitaliste.
    Autrefois, en marge, magnifié par le cinéma – aux temps héroïques des ennemis publics nº 1 et des « casses du siècle » –, il se posait en défi au capitalisme, refusant ses règles. 
    Aujourd’hui, c’est au cœur même de la machine capitaliste que le hold-up prospère : dans les banques où les « déréglementeurs » engrangent profits par millions ; dans les entreprises, où les adeptes de la disruption braquent les marchés pour se constituer en monopoles, à l’instar d’Apple, de Google ou de Facebook ; ou dans l’industrie du spectacle et de l’information qui se repaît de blockbusters et de buzz… Devenu paradigme absolu, il tend à régir notre société mondialisée où tout se vit dans l’immédiateté. Désormais chacun rêve de « faire son coup » pour se mettre à l’abri de la précarité…
    Paul Vacca explore avec originalité cette histoire jalonnée de faits divers, de films et de crises et décrypte, exemples à l’appui, la montée inexorable de la logique de hold-up dans notre société."

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  • La Russie, puissance d'Eurasie...

    Les éditions Ellipse viennent de publier La Russie, puissance d'Eurasie, un essai d'Arnaud Leclercq. L'auteur, cadre dirigeant dans des institutions financières, a vécu plusieurs années en Russie et a de nombreux contacts au sein de son élite politico-économique. Il s'est, par ailleurs, passionné pour l'histoire et la géopolitique de ce pays.

     

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    "Après l'effondrement du soviétisme, le plus vaste pays du monde est passé de la superpuissance à l'humiliation, avant de redevenir un acteur majeur du monde multipolaire. Forte de son identité retrouvée et gorgée de richesses naturelles, la Russie dispose d'atouts considérables, comme les nouvelles routes de la soie ou celles de l'Arctique, qui feront d'elle la superpuissance eurasiatique tournée vers une nouvelle économie-monde centrée en Asie. Loin des clichés médiatiques, plongeant dans les profondeurs de l'histoire et de la géopolitique, Arnaud Leclercq nous offre une réflexion atypique et inscrite dans la longue durée, nourrie d'une connaissance intime des Russes. Il met en lumière les constantes religieuses, identitaires, politiques de la Russie et trace les perspectives d'une puissance qui, n'en déplaise à l'Occident, sera de plus en plus incontournable."

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  • Sa vie...

    Les éditions Perrin viennent de publier Ma vie, les mémoires de Richard Wagner. Un livre indispensable pour tous les admirateurs du maître de Bayreuth et de sa musique...

     

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    "Première édition française critique et fidèle au texte original « Artiste moderne par excellence » (Thomas Mann), Richard Wagner fut écrivain autant que compositeur. Non seulement, comme aucun autre avant lui, il fut l'auteur exclusif de tous les textes de ses opéras, ainsi que d'une littérature théorique, mais il a aussi pris soin de se raconter lui-même. Comme le Nietzsche de Ecce Homo, il aurait pu intituler son autobiographie : « Pourquoi je suis un destin ». L'homme Wagner construit la légende, dans un mélange surprenant de mythe et de réalité, de poésie et de trivialité, d'une vie proprement romanesque.
    Dans Ma vie, Wagner cherche autant à se justifier qu'à bâtir une image pour la postérité. La rédaction de ses mémoires, souvent interrompue par diverses péripéties, prendra un temps considérable. C'est que, tout au long de cette écriture, il aura fallu ménager lecteurs et réputation : la relation adultère avec Cosima, épouse de son ami von Bülow ; les liaisons successives ; la vie dispendieuse et l'épineux passé révolutionnaire de l'artiste, devenu chantre de la monarchie bavaroise...À la mort de Wagner, en 1883, Cosima durcit le secret qui devait entourer Ma vie : elle exige de leurs amis qu'ils lui retournent leurs exemplaires et en détruit la plupart. Même le roi Louis II dut se défaire de ses volumes.
    C'est en 1963 seulement que paraîtra en allemand une édition critique fiable, mais le texte français devait encore rester, jusqu'à aujourd'hui, tronqué de tout ce qui avait gêné le culte wagnérien. C'est pourquoi la présente édition est un événement, que le bicentenaire de la naissance du compositeur rend plus que jamais nécessaire. Et si Wagner nous invite tout à la fois à l'admiration et à la méfiance, il fallait qu'il puisse le faire dans l'intégrité de sa parole et à la mesure de sa complexité."

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