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Livres - Page 497

  • Agriculture mondiale : un désastre annoncé...

    Les éditions Autrement viennent de publier Agriculture mondiale : un désastre annoncé, un essai de l'ingénieur agronome André Neveu. L'auteur nous alerte sur les investissements colossaux des sociétés capitalistes dans l'agriculture, qui se traduisent notamment par des achats massifs de terres arables et des mouvements spéculatifs sur les produits agricoles. Quand la Forme-Capital étend son emprise sur le monde...

     

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    "« Je veux mettre en garde les paysans du monde, les gouvernements et les consommateurs contre l’offensive du système capitaliste financier international qui insidieusement s’empare des meilleures terres et élimine les moins compétitifs, c’est-à-dire l’immense majorité des petits et moyens agriculteurs. Une riposte s’impose. Elle doit être rapide et vigoureuse car le temps est compté. » Après les industries agroalimentaires et la grande distribution, le système capitaliste mondial investit aujourd’hui la terre agricole. Les très grandes entreprises de production agricole (20 ou 30 000 hectares minimum) se multiplient dans des pays comme le Brésil, l’Argentine, la Chine ou la Russie. Les fonds de pensions acquièrent de nouvelles terres et aujourd’hui, le processus s’accélère, menaçant les exploitations européennes, même les plus importantes. André Neveu émaille son tableau de l’agriculture mondiale d’un grand nombre d’exemples concrets, comme l’industriel français Charles Beigbeder, installé en Ukraine depuis 2007, aujourd’hui à la tête de 6 fermes couvrant 50 000 hectares appelés à doubler rapidement. Ce mouvement irréversible d’acquisition des terres, conséquence tragique de la mondialisation menace les agriculteurs des pays en développement d’Afrique ou d’Asie où des millions d’hommes et de femmes risquent d’être chassées de leurs terres ancestrales. Aucune région du monde n’est épargnée : le berceau américain, le Brésil et l’Argentine, l’Europe occidentale, l’Ukraine et la Russie, l’Afrique, l’Australie, la Nouvelle Zélande, le Sud-est asiatique et la Chine… Que vont-ils devenir ? Ce cri d’alarme nous alerte sur les dangers de la logique capitaliste en marche."

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  • L'homme contre l'argent...

    Les Presses universitaires du Septentrion viennent de rééditer, sous la direction d'Olivier Dard, l'ouvrage de Georges Valois intitulé L'homme contre l'argent. Georges Valois est une figure emblématique de la pensée non-conformiste de l'entre-deux guerres. Membre de l'Action française, il a animé avant la première guerre mondiale (1912-1913), avec Edouard Berth, le Cercle Proudhon, inspiré par Georges Sorel. Après 1918, il s'éloigne progressivement de Maurras, et poursuit l'oeuvre du Cercle Proudhon, en fondant Le Faisceau, un mouvement idéologiquement fasciste. Après l'échec de cette tentative et après celle de la création d'un parti républicain syndicaliste, il se rapproche progressivement de la SFIO. A la suite de la défaite de 1940, il s'engage dans la résistance et meurt en déportation en février 1945 à Bergen-Belsen.

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    "De l'anarchisme à l'Action française, du fascisme à son retour vers la gauche et dans la République, jusqu’à sa mort en déportation, le parcours de Georges Valois (1878-1945) est emblématique des mutations et des reclassements à l’œuvre dans la France de l’entre-deux-guerres.
    L’Homme contre l’argent. Souvenirs de dix ans 1918-1928, ouvrage publié en 1928 et aujourd’hui introuvable devait être réédité. Il peut se découvrir comme une galerie où se croisent des portraits de figures emblématiques (de Charles Maurras à Benito Mussolini en passant par François Coty) et des fresques de milieux très divers (Action française, monde de la presse et de l’édition, sphères patronales, « jeunes équipes » en voie de formation). Valois propose aussi le récit de temps forts qui jalonnent sa propre vie en même temps qu’ils marquent la France de son temps : promotion d’une « économie nouvelle », dissidence de l’Action française, naissance d’un « fascisme français », crise monétaire et stabilisation Poincaré, impasse des solutions traditionnelles pour adapter la France à une modernisation nécessaire au-delà des voies tracées par le monde anglo-saxon et l’URSS, nécessité de « nouvelles équipes » pour concevoir et mettre en œuvre, contre la « dictature » de l’argent, une troisième voie « réaliste », un « nouvel âge ».
    Au-delà de son itinéraire Valois restitue celui d’un groupe, qui croise cette « génération réaliste » dont il une figure tutélaire et l’éditeur majeur dans sa librairie."

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  • Une quatrième théorie politique ?...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier La Quatrième théorie politique, un essai d'Alexandre Douguine, précédé d'une courte préface d'Alain Soral. Théoriciens politique russe, influencé par les penseurs de la Révolution conservatrice des années 30 ainsi que par les nouvelles droites européennes, Alexandre Douguine est la figure principale du mouvement eurasiste. Les éditions Avatar avaient déjà publié en 2006,   dans leur collection Heartland, Alexandre Douguine, prophète de l'Eurasie, un recueil d'articles de cet auteur.

     

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    "Quand la droite et la gauche en politique ne veulent plus rien dire, quand les libéraux et les libertaires sont d'accord sur l'essentiel, quand les trois grandes théories politiques du XXème siècle, le communisme, le fascisme et le capitalisme ont prouvé leur incapacité à gouverner, que reste-t-il à faire ? Il reste à inventer une Quatrième théorie politique, nous dit Alexandre Douguine, l'intellectuel le plus écouté aujourd'hui en Russie. Sa pensée, située au-delà des clivages idéologiques artificiels et des réflexes conditionnés par les médias, préconise de se ressourcer aux spiritualités traditionnelles pour affronter l' avenir de manière résolument conquérante. La guerre est donc déclarée au postmodernisme occidental, ce mélange morbide de société du spectacle et de consommation émanant de l'empire anglo-saxon et de ses projets de domination mondiale définitive. Douguine montre que la construction d'un monde multipolaire fondé sur des valeurs de vie authentiques ne sera possible qu'en maintenant à tout prix une extériorité à l'Occident atlantiste. Comment ? En préservant sans condition la souveraineté géopolitique des puissances du continent eurasiatique, Russie, Chine, Iran, Inde, garantes de la liberté des autres peuples sur la planète. Véritable manuel de guérilla culturelle, cet ouvrage démontre une fois de plus que les idées ne se défendent toujours en dernier recours qu'avec des armes."

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  • Eloge du communautarisme ?...

    Les éditions Krisis, dirigées par Alain de Benoist, viennent de publier Eloge du communautarisme - Aristote - Hegel - Marx, un essai de Costanzo Preve préfacé par Michel Maffesoli et  solidement présenté par Yves Branca, son traducteur. Intellectuel marxiste atypique, auteur d'une Histoire critique du marxisme (Armand Colin, 2011), Costanzo Preve a fait scandale en Italie en affichant sa préférence pour Marine Le Pen dans la présidentielle française dans un texte que Métapo infos avait repris à l'époque.

     

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    "Le communautarisme dont il est question ici n'est pas celui dont on parle le plus en France aujourd'hui, Comme en témoigne le sous-titre de ce livre, c'est à une réflexion en profondeur sur la notion même de communauté que Costanzo Preve convie le lecteur: A l'époque du « Capitalisme Absolu », à la fois post-bourgeois et post-prolétarien, post-communiste et post-fasciste, comment les communautés humaines peuvent-elles faire face à l'emprise de la marchandise et du marché? Comment comprendre aujourd'hui la nécessaire articulation de la liberté et de la solidarité? Qu'opposer à la pensée unique? L'auteur aborde ces questions à la lumière d'une tradition philosophique qui remonte à Aristote et se prolonge, à l'époque moderne, avec les œuvres de Hegel et de Marx, Se définissant lui-même comme un marxiste « hérétique », il s'adresse aux dissidents de l'idéologie dominante, déployant à cet effet une vaste fresque, riche d'enseignements, qui propose une véritable « contre-histoire» du libéralisme et du communisme, et développe des considérations percutantes dans le domaine de la géopolitique."

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  • L'homme superflu ?...

    Les éditions Le Passager clandestin viennent de publier L'homme superflu - Théorie politique de la crise en cours, un essai de Patrick Vassort. Universitaire, l'auteur dirige la revue transdisciplinaire Illusio.

     

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    "Le monde capitaliste est engagé désormais dans ce qui risque d'être la plus importante et la plus longue de ses crises. Non pas que sa dimension économique soit inattendue ou plus violente que les précédentes, mais bien parce que celle-ci touche désormais au fondement même de la vie humaine, de la vie en société et du système capitaliste. C'est à partir de ce postulat que Patrick Vassort revisite, dans cet ouvrage, les théories althussériennes sur les appareils idéologiques d'Etat pour montrer leur obsolescence et leur transmutation en ce qu'il nomme " Appareils stratégiques capitalistes ". Ainsi les appareils classiquement désignés comme idéologiques (école, famille, religion, syndicats, etc.) ont subi des transformations sociales et politiques, la vitesse et l'accélération devenant les outils centraux de la formation des individus dans toutes les formes de compétitions mondialisées. Ces appareils idéologiques, devenus des appareils stratégiques de " mise en conformité " des populations mondiales, font disparaître la complexité, l'altérité et écrasent les différentiations culturelles et historiques. Ils mettent entre parenthèses l'humanité de l'homme dans toute sa diversité universelle faisant de celui-ci l'appendice du développement accéléré des techno-sciences au service de la productivité capitalistique. C'est au travers de la structuration de ces appareils que le monde capitaliste touche à sa contradiction ultime qui le mène à la crise inévitable tout en mettant, enfin, en lumière la catégorie centrale essentielle à son développement, au développement de la valeur, du travail en tant qu'exploitation, de la marchandise et du spectacle, de l'écrasement définitif de son environnement : la superfluité de l'homme, de toutes ses productions, de son environnement et de la vie."

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  • Une esthétique de l'aridité ?...

    "Là où je vais, je serai nu. Sans doute le cheminement exige-t-il d’ores et déjà cette nudité. Il est même probable que ce dépouillement n’est rien d’autre que le signe de mon ignorance et que, par les connaissances parcellaires et les préjugés qui me tiennent lieu de savoir, je participe de la grande misère contemporaine – laquelle est avant tout spirituelle. A l’écart de tout lieu commun, l’aridité est ce dont je ne suis pas encore digne. Le reconnaître revient néanmoins à trouver le sens de la marche."

     

    Les éditions Fata Morgana viennent de publier un essai de Richard Millet intitulé Esthétique de l'aridité. Auteur d'un récit intitulé La confession négative et de nombreux romans, Richard Millet a été au coeur, au mois de septembre, d'une violente campagne de dénigrement dans la presse bien-pensante à la suite de la publication d'un essai intitulé Langue fantôme aux éditions Pierre-Guillaume de Roux.

     

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    "S’opposant à la vulgarité ambiante et à la déchéance morale de la société occidentale, Richard Millet écrit ce manifeste pour l’aridité. Il ne s’agit pas ici de dénoncer ou de s’indigner le poing levé mais de refuser un monde damné en désertant, en se mettant volontairement à l’écart. L’aridité devient alors discipline lorsqu’il faut épurer le langage pour lui rendre sa justesse, s’isoler pour aboutir à la conscience heureuse de l’écart. L’aridité c’est l’obscurité de Mallarmé, le décharnement linguistique de Beckett, l’effacement de Blanchot, la musique au plus près du silence de Stravinsky ou Webern, l’assèchement des formes chez Giacometti."

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