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Livres - Page 501

  • La campagne de Russie (partie 1)...

    Les éditions Tallandier viennent de rééditer au format poche, dans leur collection Texto, La campagne de Russie, un ouvrage de l'historien américain Curtis Cate. C'est l'occasion pour Pierre Le Vigan de revenir dans une série de chroniques sur ce conflit qui a conduit l'empire napoléonien à sa disparition...


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  • Une vision française de la guerre...

    "[...]Au final, nous sommes conviés à revoir l’équilibre des principes qui sous-tendent les conceptions opérationnelles occidentales, de manière à installer la connaissance et la compréhension des situations au premier plan de nos préoccupations au lieu des strictes questions de capacités qui ont, jusqu’à présent, constamment  dominées. Il s’agit également de reconsidérer notre conception de la victoire, en tempérant son côté manichéen issu d’un moralisme excessif, de tendance messianique outre-Atlantique et juridico-pacifiste dans sa version européenne.[...]" Général Henri Poncet

    Les éditions Economica viennent de publier La guerre - une vision française, un essai du général Guy Hubin. Ancien chef de corps du 1er régiment de hussards parachutistes, le général Guy Hubin, qui a aussi servi au 13e RDP et à la DGSE, avait publié en 2000 un essai intitulé Perspectives tactiques chez le même éditeur, et qui a été réédité plusieurs fois depuis.

     

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    "C’est à une lecture inhabituelle de l’histoire militaire que nous convie ce livre. Si les sujets abordés débordent largement de ceux de l’histoire nationale, ils sont examinés par un œil français qui les dégage de l’optique anglo-saxonne dominante sur le sujet.

    Ce livre est aussi une exhortation à ne pas écarter de notre réflexion le phénomène guerrier, à éviter de sombrer dans la facilité de l’émotion quand on l’aborde, et à se garder des à priori réducteurs le concernant.

    L’auteur propose une adaptation de notre modèle de combat où les évolutions de la technologie s’associent à celles du contexte stratégique pour nous conduire vers des positions plus raisonnables que celles héritées des folies du XXe siècle ou du manichéisme simpliste trop souvent en vigueur."

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  • Montherlant aujourd'hui...

    Les éditions de Paris viennent de publier, sous la direction de Christian Dedet, Montherlant aujourd'hui, ouvrage collectif réunissant les signatures de quinze hommes de plume ou de théâtre. Un bel hommage à l'approche du quarantième anniversaire du suicide de l'écrivain "en un jour royal d'équinoxe"... 

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    "Recru de souffrance physique et désespéré par la marche du siècle, Henry de Montherlant, le 21 septembre 1972, se tirait une balle dans la bouche après avoir absorbé - précaution supplémentaire - une ampoule de cyanure. Libre de toute éternité, le stoïcien romain venait de choisir la " sortie raisonnable ". Le courage et la dignité de cette fin - qui n'allait pas sans similitude avec le " seppuku " du Japonais Mishima - furent unanimement salués.
    Pourtant, l'oeuvre immense de l'écrivain allait connaître une désaffection grandissante. Moins le purgatoire inévitable qui suit la disparition d'un géant des lettres que la défiance de nouveaux publics plus portés à la suspicion qu'à admettre les libertés et l'authenticité d'une vie. Il est vrai que Montherlant, de son vivant, ne se priva guère de cultiver l'équivoque et la provocation. Rappelons-nous ces formules frappées comme des médailles : " Je vous reproche de ne pas respirer à la hauteur où je respire ", dit le vieux roi Ferrante à son fils, dans La Reine morte.
    Formules peu solubles, on en conviendra, dans le cocktail de compassionnel et de pensée unique qui caractérise notre époque. Au point de faire oublier - syncrétisme et alternance - chez ce pessimiste altier, son " extase de la vie ", sa proximité si délicate des humbles, sa solidarité maintes fois exprimée avec les peuples humiliés. Le visionnaire du Treizième César était-il coupable d'avoir annoncé la venue de temps infâmes et l'ère du Veau d'Or ?"

    Textes de Christian Dedet, Sarah Vajda, Romaric Sangars, Christopher Gérard, Pierre Duroisin, Frédéric Saenen, Philippe de Saint Robert, Michel Mourlet, Bernard Quiriny, Dominique Leverd, Christophe Malavoy, Philippe Alméras, P-V. Guitard, Jean-Luc Jeener,  Henri de Meeûs.


     

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  • Nos ancêtre les Gaulois !...

    Les éditions du Seuil sortent en format poche, dans leur collection Point, Nos ancêtres les Gaulois, un essai de Jean-Louis Bruneaux. Historien et archéologue, Jean-Louis Bruneaux est un des meilleurs spécialistes actuel de la civilisation gauloise. Il a notamment publié  Les Druides : des philosophes chez les Barbares (Point, 2009).

     

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    "Les aventures d’Astérix et les souvenirs des leçons d’histoire ont forgé dans nos esprits une image des Gaulois stéréotypée et contradictoire. Entre les guerriers indisciplinés et querelleurs, trop désunis pour résister à la conquête romaine de César, et les druides, prêtres et magiciens adeptes du sacrifice humain, il importait de rétablir la vérité.

    Jean-Louis Brunaux examine les principales idées reçues sur « nos ancêtres les Gaulois » : pour chacune, il recourt à une documentation précise et nourrie par les récentes découvertes de l’archéologie. C’est une Gaule désormais libérée de tout préjugé et de toute erreur qui voit le jour.

    Mais la nouvelle image des Gaulois qui en ressort, pour être plus proche de la réalité historique, n’en est pas moins fascinante."

     

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  • Le racisme anti-blanc : un déni de réalité ?...

    Les éditions du Puits du Roule ont publié en février dernier Le racisme anti-blanc - Ne pas en parler : un déni de réalité, un essai de Tarik Yildiz. Diplômé de Sciences-po, Tarik Yildiz a vécu en banlieue et  est est chercheur au sein du Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA).

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    Entretien de Tarik Yildiz avec Axel Ardès du Bondy blog


    Tu as écrit un livre intitulé « Le racisme anti-blanc. Ne pas en parler : un déni de réalité ». Peux-tu expliquer ce qui t’a donné envie d’aborder ce sujet ? 

    J’ai travaillé pour le site Terre d’avenir, édité conjointement par l’agglomération de communes de Seine-Saint-Denis Plaine Commune et le BondyBlog. Dans ce cadre, j’ai eu de nombreux témoignages spontanés qui m’ont alerté sur ce problème. J’ai écrit quelques articles qui en ont parlé. Puis, je me suis rendu compte que c’était un sujet qui mériterait un traitement plus large. C’est pourquoi j’ai décidé de les compiler et de les proposer à des éditeurs. L’un d’eux m’a recontacté même s’il était gêné par le titre au début.

    Justement, pourquoi distinguer le « racisme anti-blanc » comme tu le fais du racisme au sens large ? 

    Pour comprendre cela, il faut se mettre du côté des victimes de ce racisme. Elles ont utilisé cette expression à de multiples reprises. Ne pas le formuler ainsi aurait été une trahison. Même si cela fait polémique je pense que l’expression se justifie. Il ne s’agit pas de faire une hiérarchie mais de décrire une réalité. C’est un constat qui appelle à une future analyse.

    Es-tu sûr que ce qui est décrit dans ce livre est complètement le reflet de la réalité ?

    J’ai moi-même assisté à ce type de problème dans mon quartier lorsque j’étais plus jeune, dans mon collège par exemple. Un copain de classe, prénommé Christophe, se faisait harceler, insulter, frapper et tout le monde dans la classe faisait le lien avec son origine. Les différents témoignages du livre montrent la même chose quel que soit le groupe d’appartenance des différents protagonistes.

    Être blanc, c’est prendre le risque d’être un bolosse comme on dit en banlieue ?

    L’expression de bolosse est à la croisée de ce que je dénonce : à la fois une attaque contre une origine ethnique et une appartenance sociale supposées. Guillaume, Bastien, Fatma ou Céline (quelques-unes des personnes interrogées dans le livre, ndlr) montrent que c’est de plus en plus une réalité en banlieue, à tel point que certains Français s’inventent une origine métissée. Cette intolérance se focalise sur l’origine ethnique supposée d’abord chez les plus jeunes, au collège, car l’effet de groupe y joue à plein régime pour ce type de racisme. C’est au collège que la situation semble globalement la plus difficile. Puis cela s’atténue globalement dans les classes plus âgées sans disparaître toutefois comme le montrent Bastien et sa mère. Cet effet de groupe contre « les Français de souche » est donc plus problématique au collège qu’au lycée et au lycée plus que dans la vie adulte.

    Tu utilises des expressions comme « Français de souche », or tu ne ressembles pas à l’image stéréotypée de la France ?

    (Rires) Mes parents viennent de Turquie, mais je suis français et j’ai grandi en banlieue. Je pense que ces questions ont souvent été laissées à des sites marginaux. Je crois que c’est un tort et qu’il s’agit d’un vrai sujet de banlieue et un sujet de société que nous devons affronter.

    En reprenant cette expression, tu n’as pas peur de servir la soupe au Front national ? Surtout que ton livre semble très critique vis-à-vis de l’immigration musulmane…

    En banlieue, il y a une concentration de problèmes, mais le problème du racisme anti-blanc n’a rien à voir avec la religion des personnes. L’intégration se fait moins bien pour des raisons sociales parce que le groupe se referme sur lui au fur et à mesure. Trop de gens de la même appartenance y sont regroupés. Avant, c’était plus facile économiquement, l’État jouait son rôle dans les quartiers ainsi que l’école. Ils permettaient une réelle ascension sociale. Quelque chose s’est cassé dans les dernières années mais il ne faut pas confondre corrélation et causalité. Enfin, je ne me définis pas en fonction de ce parti politique ni d’aucun autre d’ailleurs.

    Mais tout de même, pour ceux qui vont lire ton opuscule, il y a des passages récurrents sur la religion musulmane. Hassan se dit musulman, mais il a des problèmes car il mange durant le ramadan ou achète de l’alcool, etc.

    Justement, c’est un très bon exemple de ce que je dénonce. Le racisme anti-blanc oblige tout le monde à se conformer à une norme bien plus répressive et qu’elle que soit l’origine de ceux qui y sont confrontés. S’il y avait eu une véritable mixité sociale dans les quartiers, Hassan n’aurait pas ressenti cette pression. La vraie différence c’est qu’avant, la banlieue était un lieu de mélange. Il existe des zones où la pâte ne prend plus. La loi du groupe prédomine sur celle du vivre ensemble. Des gens de ces quartiers partent de ces zones, laissant ceux qui restent de plus en plus dans l’entre-soi. L’enjeu c’est que ce ne soit pas seulement des Zemmour ou des Finkelkraut qui puissent en parler. Les gens des quartiers doivent pouvoir en débattre. C’est aussi une bataille de mots. Je parle de ce racisme anti-blanc parce que je ne veux pas laisser cette expression à des groupes dont je ne partage pas l’idéologie.

    Mais ton livre semble être à charge : tu n’as trouvé presque aucun témoignage qui critique ta thèse. Il n’y avait aucun habitant dans ces quartiers pour s’oppose à cette notion de racisme anti-blanc ?

    Si on comprend le racisme comme l’appartenance supposée à un groupe, alors, je crois qu’il y a en France comme ailleurs des cas de racisme. Le racisme dont je parle est une réalité. Ce sont les gens qui sont largement venus à moi pour raconter leurs ressentis avec leurs propres mots. Mon étude ne prétend pas à une représentativité scientifique du terrain. J’ai simplement voulu raconter et montrer ce que certains habitants de ces quartiers ressentent à travers des témoignages spontanés.

    Ton livre sort après celui d’Hugues Lagrange (« Le déni des cultures », au Seuil) qui met en relation une origine ethnique et des problèmes d’intégration. Qu’as-tu pensé du débat que cela a provoqué en France ?

    J’ai trouvé l’analyse d’Hugues Lagrange intéressante. Je crois qu’elle apporte quelque chose au débat. Je ne la partage pas même si je la trouve plus mesurée que les réactions caricaturales qu’elle a provoquées. Pour permettre l’intégration, les facteurs culturels de l’origine ethnique ne sont pas déterminants. Le plus important, c’est la force de l’État et sa volonté de permettre l’intégration notamment par le biais de l’école républicaine. Il faut juste aider les gens à s’élever.

    Tarik Yildiz, propos recueillis par Axel Ardès (Bondy blog, 11 février 2011)

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  • Mythes et idéologie du cinéma américain...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier Mythes et idéologie du cinéma américain, un essai de Laurent Aknin. Historien du cinéma, Laurent Aknin s'intéresse en particulier aux genres mineurs  (péplum, érotisme, westerns spaghetti, science-fiction, fantastique…) et est l'auteur d'un guide intitulé Les classiques du cinéma bis (Nouveau Monde, 2009).

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    "Films d’invasion extra-terrestre, films de monstres, films catastrophe, films de contamination, films de zombies ou de morts vivants, films de super héros enfin, où des hommes araignée, des hommes chauve-souris et autres mutants ont pour mission, au prix d’un combat héroïque, de sauver la planète et la démocratie...

    Certes, le cinéma hollywoodien actuel, celui des grands studios et des blockbusters, est l’héritier de genres qui ont fait sa fortune. Mais ces vieilles recettes issues de la Guerre froide sont, depuis la disparition de l’Union soviétique et surtout depuis le 11 septembre 2001, remises au goût du jour dans des œuvres sombres et violentes où la hantise du cataclysme et le culte de la force s’affirment sans détours.

    Des films où la famille est l’ultime refuge d’individus à la dérive, où le recours à la dictature n’est plus tabou, où les bons et les méchants ne sont plus clairement dissociés, où robots et demi-dieux usent bien mal des pouvoirs qui leur ont été accordés…

    Messianisme, paranoïa et quête de sens : ce cinéma de circonstance, ou de propagande, est surtout le terrible révélateur d’une société qui semble avoir perdu tous ses repères."

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