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Livres - Page 501

  • La fin de la croissance ?...

    Nous vous signalons la parution récente aux éditions de la Demi-Lune d'un essai de Richard Heinberg intitulé La fin de la croissance. Richard Heinberg, spécialiste des questions énergétiques est déjà l'auteur d'un essai intitulé Pétrole : la fête est finie !, publié aux mêmes éditions en 2008.

     

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    "Les économistes maintiennent que la reprise est à portée de main, pourtant les taux de chômage demeurent élevés et les valeurs immobilières continuent de plonger ; les États croulent sous des déficits record et leur monnaie sont l'objet d'attaques spéculatives, le financement de leur dette soumis à des mécanismes prédateurs et destructeurs. « La Fin de la Croissance » pose un diagnostic dérangeant : d'un point de vue économique, nous sommes parvenus à un tournant décisif de l'Histoire. La trajectoire expansionniste de notre civilisation industrielle se heurte à présent à des barrières naturelles non négociables. Ce nouveau livre incontournable de Richard HEINBERG nous plonge au cur de la crise financière, afin de comprendre pourquoi et comment elle est survenue, et de tenter de trouver des solutions pour, peut-être, nous éviter le pire. Écrit dans un style alerte et très accessible, ce livre détaille les trois facteurs essentiels qui s'opposent à toute reprise à long terme de la croissance : l'épuisement des ressources, les dégâts environnementaux, et les taux d'endettement écrasants. La convergence de ces paramètres ne peut que nous obliger à reconsidérer les théories économiques dominantes, et à réinventer la finance et le commerce."

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  • L'agonie des grands mâles blancs sous la clarté des halogènes...

    L'Éditeur, jeune maison d'édition, publie cette semaine un livre d'Olivier Bardolle intitulé L'agonie des grandes mâles blancs sous la clarté des halogènes. Olivier Bardolle, observateur lucide et désespéré de la société contemporaine, est déjà l'auteur de plusieurs essais, dont, notamment,  De l’excès d’efficacité des systèmes paranoïaques, Des ravages du manque de sincérité dans les relations humaines ou De la prolifération des homoncules sur le devenir de l’espèce, tous publiés chez l’Esprit des péninsules.

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    "Le grand mâle blanc, au sourire conquérant, cigarette aux lèvres, verre de scotch à la main et Cadillac sous le coude, icône d’une société de consommation en plein essor, n’existe plus. Ses échecs historiques à répétition, les guerres dévastatrices, les décolonisations douloureuses, les krachs en série, l’irruption des nouvelles puissances, ont eu raison de son aura. L’hypermodernité, règne de l’urgence et de la superficialité, a rendu désuètes ces gueules charismatiques. Fini l’homme « taillé pour la pleine mer, pour parcourir les steppes à cheval, traverser les déserts, pénétrer au plus profond des forêts primitives ». Au programme désormais : crise économique, dette publique, précarité de l’emploi, concurrence sauvage et logement clapier. Cette nouvelle existence au rabais signe la fin de la vie héroïque et de ses excès. À l’ère de la grande fusion universelle et du temps numérique,  il va falloir apprendre à se faire tout petit.
    Un essai drôle et désespérément lucide sur le crépuscule du grand mâle occidental tel que nous le connaissons depuis la découverte de l’Amérique, et tel que lui même a pu s’admirer dans le miroir complaisamment tendu par Hollywood."

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  • Bon pour la casse ?...

    Les éditions Les Liens qui Libèrent viennent de publier Bon pour la casse - les déraisons de l'obsolescence programmée, un essai de Serge LatouchePrincipal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur, notamment, du Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et de Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010). 

     

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    "Voici le premier livre en France sur un phénomène stupéfiant et peu connu, devenu quasi consubstantiel de l’économie capitaliste, l’obsolescence programmée. Un processus qui, pour stimuler la consommation et nous en rendre addict, fut conçu et mise en œuvre au milieu du XIXème siècle aux Etats-Unis. Des 3 formes principales de l’obsolescence programmée -le recours aux techniques pour rendre un produit très vite suranné à la publicité qui nous convainc d’acquérir des produits dont nous n’avons nul besoin-, le plus symptomatique et le plus pervers est le fait d’introduire dans les objets une pièce défectueuse pour en limiter la durée de vie.

    Ainsi des ampoules (qui avaient été conçues pour une durée d’utilisation quasi illimitée), des automobiles, des appareils ménagers et aujourd’hui des ordinateurs ou des imprimantes. La plupart des biens que nous achetons sont sciemment viciés de telle sorte que nous soyons contraints, pour faire marcher la machine économique, de les renouveler.

    C’est cette histoire, face noire de l’économie capitaliste que nous raconte Serge Latouche, remontant au XIXème siècle et illustrant son propos de nombreux exemples plus éloquents les uns que les autres.

    Mais l’auteur tire également la sonnette d’alarme : pouvons-nous accepter de vivre ainsi dans une société aux ressources limitées, qui multiplie à l’envie et par nature le gaspillage, les déchets et engendre de facto de très grands dégâts environnementaux ?" 

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  • La fabrique des derniers hommes...

    Les éditions La découverte viennent de publier un essai d'Aurélien Berlan intitulé La fabrique des derniers hommes - Retour sur le présent avec Tönnies, Simmel et Weber. Jeune agrégé de philosophie, l'auteur, avec cet essai, publie son premier livre.

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    "Curieuse époque que la nôtre, où le « progrès » - la transformation des conditions de vie liée aux applications sociales de la science - n'a jamais été aussi rapide, mais où seuls quelques idéologues croient encore que nos enfants auront une vie meilleure. Car les crises économiques, sociales et écologiques s'accumulent sans fin. Ce paradoxe s'éclaire si l'on revient à l'aube de notre temps, à l'époque où le capitalisme industriel, l'État bureaucratique et la science organisée se sont brutalement mis en place, et aux diagnostics historiques de ceux qui ont cherché à en saisir les implications pour la vie humaine.
    Max Weber, Georg Simmel et Ferdinand Tönnies ont identifié avec une lucidité implacable les pathologies constitutives de notre époque : la marchandisation générale, l'érosion du lien social, la perte de sens et de liberté liés à l'emprise des organisations bureaucratiques. Tout l'intérêt de leur sociologie est d'analyser ces évolutions en se demandant, concrètement, quel monde elles créent et quels types d'être humain elles engendrent. Ce faisant, ils mettent en évidence des aspects de la modernité capitaliste en général négligés, car trop intimement liés à ce qu'elle a fait de nous.
    Grâce à ce détour, on pourra se défaire des illusions véhiculées par ceux qui continuent de prôner, malgré tout, les vertus de la croissance et du développement industriel, ou qui annoncent que nous serions enfin sur le point d'accéder à la « société postindustrielle ». Telle est la condition pour être à la hauteur des tâches qui incombent aujourd'hui à celles et à ceux qui n'ont pas renoncé à l'idée d'émancipation."

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  • L'écologie en bas de chez moi...

    Publié initialement chez P.O.L, L'écologie en bas de chez moi, l'essai corrosif de Iegor Gran consacré à ce catéchisme écologique qui envahit l'espace publique,  est réédité dans la collection de poche Folio. Iegor Gran est aussi l'auteur d'un roman grinçant intitulé O.N.G !...

     

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    "Il semble qu'aujourd'hui le développement durable soit la seule idéologie qu'il nous reste. De facture relativement récente, on la retrouve cependant partout, tout le temps. Elle accommode l'école, bien sûr, mais aussi le travail, le supermarché, la politique... Le Pape même s'y est mis. Sujet incontournable, consensuel ou presque...
    Iégor Gran a voulu comprendre. Était-il le seul à sentir le grotesque des discours moralisateurs, l'insupportable opportunisme marchand des uns et des autres, le culte du déchet, et cette curieuse manière d'idolâtrer la science – quand elle prédit l'avenir – tout en la rejetant quand elle est moteur de progrès ?... Comment font les français, ce peuple frondeur (au moins en paroles, sinon dans les actes), pour accepter ce culte du geste symbolique, cette immodération vers le bien pratiquée à dose homéopathique et imposée à tout le monde ?
    Le plus terrible dans ce déferlement de bonne conscience, c'est que l'on nous invite à ne plus penser. À mettre un sérieux bémol à la culture et à la civilisation au nom d'un danger imminent.
    Et comme le développement durable est une idéologie transversale, il permet d'aborder les sujets aussi variés (et passionnés) que les limites de la science, l'opportunisme politique, l'économie de marché, les rapports Nord-Sud, l'avenir de la civilisation, le rapport aux croyances, le rôle de la culture, etc. Iégor Gran ne s'en est évidemment pas privé, concevant son livre comme un arbre de Noël : sur le tronc central de la discussion de fond, il a accroché des notes de bas de page où il explore certains abysses de la bêtise humaine tout en faisant avancer le récit. Car il s'agit d'un récit tout autant qu'un essai, d'une autofiction tout autant qu'un roman."

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  • Le début de la fin...

    Les éditions Xénia publient cette semaine Le début de la fin et autres causeries crépusculaires, un ouvrage d'Eric Werner, qui reprend la forme adoptée dans Ne vous approchez pas des fenêtres (Xénia, 2008). Eric Werner, qui colabore fréquemment à la revue Eléments, est l'auteur de plusieurs essais comme L'avant-guerre civile (L'Age d'Homme, 1998), L'après-démocratie (L'Age d'Homme, 2001) ou plus récemment Douze voyants (Xénia, 2010). 

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    "Le déclin de la démocratie se manifeste en premier lieu par le recul de la liberté d'expression. De plus en plus de vérités sont réservées à la sphère privée et confidentielle.

    Eric Werner a donc conçu des «microdialogues» exprimant la nature du régime sous lequel nous vivons. C'était tout le propos de son livre Ne vous approchez pas des fenêtres.

    Le début de la fin est la suite de ce projet. Le lecteur retrouve ici la plupart des personnages qui apparaissaient déjà dans le premier volume: l'Ethnologue, bien sûr, mais aussi l'Avo­cate, l'Auteur, le Cuisinier, l'Etudiante, l'Auditrice, le Collé­gien, etc. En fond de tableau, la crise de la gouvernance néolibérale, telle qu'elle se décline aujourd'hui au triple plan économique, écologique, et bien sûr aussi politique.

    Sous cette forme élégante et insidieuse, Eric Werner nous livre une réflexion profonde et inquiétante de lucidité sur le monde tel qu'il est en 2012.

    « Bref, dirais-je, les discussions privées sont la forme que prend aujourd'hui la démocratie. La démocratie, à notre époque, se joue principalement sur les marges de ce qu'on appelait autrefois la démocratie. Sur ses marges, ou encore son pourtour... »"

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