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Livres - Page 499

  • La France, un pays sous influence ?...

    « L'influence est une relation consciente ou inconsciente qui permet de faire agir ou penser autrui selon ce que veut l'émetteur de l'influence. Il est d'usage d'ajouter : sans exercice de la force ni paiement. »

     

    Les éditions Vuibert viennent de publier La France, un pays sous influence ?, un essai de Claude Revel. Après avoir été haut-fonctionnaire, l'auteur poursuit son activité professionnelle dans le domaine du conseil en commerce et relations internationales et publie de nombreux articles sur le thème des stratégies d'influence et de l'intelligence économique.

     

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    "Normes mondiales de la bonne université, du bon pays où investir, louanges puis critiques des biocarburants, États sous contrôle d’agences privées, rôle de Facebook et Twitter dans les révolutions arabes, succès mondial du concept de développement durable… ces quelques exemples parmi d’autres, illustrent les jeux de ce pouvoir invisible qu’est l’influence. Celle-ci a déjà complètement redistribué les cartes de la puissance depuis une trentaine d’années. Certains - États, entreprises, ONG - ont su saisir cette opportunité ; d'autres, non. Qu'en est-il de la France ?

    Soft power, advocacy, lobbying, think tank, storytelling, public et business diplomacy… pour exercer l’influence, point n’est besoin d’aller chercher des manœuvres occultes. La gouvernance qui s’est mise en place au niveau mondial facilite et légitime des influences de toutes sortes, qui agissent directement sur nos règles de vie et sur la formation de nos opinions.

    Cet ouvrage à la rigueur implacable décrypte et analyse toutes les influences qui nous façonnent et nous manipulent. Au-delà, il plaide pour la recherche d’un monde à la pensée non standardisée en donnant des pistes et des instruments pour réagir."

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  • Les Satellite Sisters de Dantec...

    Vous pouvez visionner ci-dessous la bande-annonce de Sattelite Sisters, le nouveau roman de Maurice G. Dantec, qui constituera une suite de Babylone Babies, de La sirène rouge et des Racines du mal...

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  • Polémiques et polémistes...

    Les éditions de Synthèse nationale ont récemment publié le Dictionnaire des polémistes - D'Antoine de Rivarol à François Brigneau, un ouvrage de Robert Spieler. Ancien député et fondateur du mouvement régionaliste Alsace d'abord, Robert Spieler est chroniqueur à l'hebdomadaire Rivarol.

    Le livre est disponible à l'adresse suivante :

    Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris

    18, 00 € l’exemplaire (+ 3 € de port)

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    "Tout au long de l’année 2011, Robert Spieler a proposé aux lecteurs de Rivarol, l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne, une série d’articles consacrés aux polémistes qui marquèrent l’histoire de la presse depuis la Révolution française, jusqu’au milieu du XXe siècle. Il reprend ainsi le travail effectué par Pierre Dominique dans son ouvrage publié au début des années 60 (et aujourd’hui épuisé) Les Polémistes français depuis 1789.

    Ce Dictionnaire des polémistes rassemble tous ces articles. Vous retrouverez ici les grands noms qui, en leur temps, marquèrent les esprits. Ils n’hésitaient pas à dénoncer les puissants du moment. Beaucoup parmi eux payèrent très cher leur engagement. Aujourd’hui, la liberté d’expression se heurte encore aux ukases du politiquement correct et, comme hier, des lois liberticides, beaucoup plus insidieuses sans doute, empêchent les vrais polémistes de s’exprimer…"

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  • L'intrus...

    Publié chez Gallimard, dans la Série noire, L'intrus est un polar américain de Paul Harper qui nous est conseillé dans Causeur par Jérôme Leroy. A découvrir, donc !...

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    L'engin furtif ultime

    L’Intrus de Paul Harper (Série Noire) est un exemple parfait de la manière dont le roman noir sait rendre compte des métamorphoses les plus inattendues de notre temps. Voilà décidément un genre qui témoigne aussi sûrement de son époque que le journalisme. D’ailleurs, Paul Harper est le pseudonyme de David Lindsey, une des plumes du New York Times. Mais la différence entre le journalisme et le roman noir s’appelle précisément la littérature. Toute la documentation du monde peut faire un grand article mais ne remplace pas l’intuition déployée dans le roman pour cerner de manière inédite les nouvelles lignes de fracture de notre monde.

    Ici, il est question de manipulation mentale. Le sujet, apparemment, n’est pas neuf. Les amateurs du grand roman noir américain de l’après-guerre se souviennent sans doute des polars psychotiques d’Helen Mac Cloy avec La Vierge au sac d’or, de William Irish avec J’ai épousé une ombre ou encore du trop méconnu Puits de velours de John Gearon, un des titre phares de la collection Série Blême, éphémère petite sœur de la Série noire dans les années cinquante.

    Mais Paul Harper, lui, écrit après le 11 septembre, après les guerres contre l’Empire du mal, le Patriot Act et la torture institutionnalisée et juridiquement excusée. Il écrit aussi après que la privatisation de la guerre est devenue une réalité. Depuis dix ans, on trouve sur les grands champs de bataille de l’Occident de plus en plus de mercenaires. On ne les appelle plus comme ça, bien entendu, puisque la planète entière s’est mise à parler avec les euphémismes propres aux conseils d’administration. On parle plutôt de « contractors ». Ils sont moins romanesques que les « affreux » de Bob Denard mais ils sont beaucoup mieux équipés, mieux en tout cas que les soldats des armées officielles.

    Dans L’Intrus, qui se déroule à San Francisco, une psychanalyste de la haute société s’aperçoit que deux de ses patientes, sans le savoir, ont le même amant. Elle s’aperçoit aussi que ces deux femmes sont de plus en plus fascinées par cet homme qui semble devancer leurs désirs, leurs peurs, leurs fantasmes sexuels les plus précis. Le problème, c’est qu’à moins de bénéficier d’une formidable prescience, l’amant en question ne peut connaître les secrets de ces femmes sans avoir eu accès aux comptes-rendus des séances d’analyse. La psy, prise entre les nécessités du secret médical et la position sociale de ses clientes qui sont les épouses d’hommes importants, décide de faire appel à une agence privée de renseignement. Le patron de cette agence découvre assez vite qu’effectivement l’amant des deux femmes s’introduit régulièrement chez la psy et utilise les notes pour accroître la dépendance affective des deux femmes. Le tout est de savoir qui est cet homme et quel est exactement son but.

    L’Intrus de Paul Harper est le récit de cette enquête parallèle qui se déroule sur moins d’une semaine et ressemble à un jeu du chat et de la souris avec des chausse-trappes psychiques qui sont bien plus dangereuses que les coups de feu. Oppressant, feutré, morbide, ce roman nous met sur la trace d’un ancien soldat, émargeant désormais dans une des armées privées les plus puissantes du monde, chargée de faire le sale boulot que les gouvernements ne veulent plus endosser officiellement.
    Spécialisé dans les « interrogatoires poussés », il ne joue jamais sur la violence physique mais a un véritable don pour déstabiliser jusqu’au suicide ses proies à partir de la simple lecture de leur dossier : « Quand nous saurons retourner l’esprit d’un homme contre lui-même, utiliser son ombre pour l’amener à s’autodétruire, nous pourrons dire que nous maîtrisons les vrais pouvoirs de la psyché. Son potentiel en fait l’une des armes les plus meurtrières dont nous puissions disposer. L’engin furtif ultime. Avec des applications dont nous n’avons même pas idée. »

    On laissera évidemment le lecteur découvrir le dénouement mais qu’il sache que le principal intérêt du roman de Paul Harper est dans la peinture terriblement convaincante d’un criminel d’un genre totalement nouveau.

    Jérôme Leroy (Causeur, 15 juillet 2012)

    Paul Harper, L’Intrus (Série Noire, Gallimard, 19, 50 euros)

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  • L'effet boeuf...

    C'est l'été... Promo barbecue dans les supermarchés ! Quelle aubaine !... Vous en êtes sûr ? Jetez donc un oeil dans L'effet bœuf, le témoignage de Yves-Marie Le Bourdonnec, publié aux éditions Michel Lafon. Boucher, l'auteur nous raconte comment on "produit" la viande, une viande qui a perdu l'essentiel de ses qualités gustatives et nutritives quand elle arrive dans nos assiettes...

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    "Yves-Marie Le Bourdonnec est un boucher en colère. Lui, l'artisan dont le hamburger a été élu le meilleur au monde, a décidé de déclarer la guerre à la mauvaise viande. Et pour cause, non seulement notre politique d'élevage ne respecte plus les normes du développement du bétail, mais surtout nos éleveurs, étouffés par les pratiques des marchés concurrentiels, n'ont plus les moyens de faire de la qualité. Qu'en sera-t-il des
    36 milliards d'animaux d'élevage bientôt destinés à nourrir les futurs 9,5 milliards d'habitants de la planète ? Le boeuf des Etats-Unis et du Brésil commence déjà à envahir nos assiettes, malgré les pratiques peu recommandables utilisées par ces pays. Heureusement, des hommes se mobilisent aux quatre coins de la Terre pour faire triompher l'excellence. Ce livre en témoigne, dans un tour du monde des éleveurs et des
    consommateurs, qui nous montre que nous avons tous, chacun à son niveau, le pouvoir de changer les choses. Cet ouvrage est écrit avec la collaboration de Thibaut Danancher, journaliste au Point et spécialiste de la gastronomie."

     

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  • Printemps syrien ?...

    «En arabe, révolution se dit thawra. Il n’est pas certain que ce mot y ait la même valeur eschatologique qu’en Occident. La Révolution française et ses échos historiques continuent donc à fausser la vision de ce qui se passe dans le monde arabe, dont le moins qu’on puisse dire, mais qui n’est pas dit, est que les peuples qui le constituent ne sauraient désirer ni la terreur robespierriste ni l’hiver soviétique. Se ranger à l’idée que ce sont les peuples qui ont chassé les dictateurs de Tunisie, d’Égypte, du Yémen, de Libye est en réalité aussi niais que de soutenir que l’intervention américaine en Irak était réclamée à cor et à cris par le peuple irakien ou que les Serbes désiraient à tout prix être délivrés de Milosevic grâce au bombardement massif de leur territoire par les avions de l’OTAN – deux exemples de crimes de guerre que l’histoire officielle n’enregistrera jamais comme tels.»


    Les éditions Fata Morgana viennent de publier un petit texte superbe de Richard Millet intitulé Printemps syrien. Un point de vue à contre-courant de l'opinion dominante comme on pouvait l'attendre de l'auteur de L'opprobre ou de Fatigue du sens...


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    "Plus acerbe que jamais, Richard Millet s’insurge contre l’actuel discours journalistique – consensuel, mou et édulcoré – au sujet des insurrections en Syrie, et nous donne à voir son appréhension, à contre-courant de la doxa occidentale, quant à la portée des événements qui frappent le Proche-Orient."

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