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Livres - Page 495

  • De l'abandon au mépris...

    «La classe ouvrière n’est plus le coeur du vote de gauche, elle n’est plus en phase avec l’ensemble de ses valeurs, elle ne peut plus être comme elle l’a été le moteur entraînant la constitution de la majorité électorale de la gauche. La volonté pour la gauche de mettre en oeuvre une stratégie de classe autour de la classe ouvrière, et plus globalement des classes populaires, nécessiterait de renoncer à ses valeurs culturelles, c’est-à-dire de rompre avec la social-démocratie.»

    Rapport de la Fondation Terra Nova, "Gauche : quelle majorité électorale pour 2012" (mai 2011)


    Les éditions du Seuil publient demain un essai de Bertrand Rothé intitulé De l'abandon au mépris - Comment le PS a tourné le dos à la classe ouvrière. Bertrand Rothé est déjà l'auteur, avec Gérard Mordillat, d'un livre intitulé Il n'y a pas d'alternative - Trente ans de propagande économique (Seuil, 2011).

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    "Comment, en l’espace de trente ans, le PS et le monde ouvrier sont-ils passés de l’amour fou au mépris ?

    Ce livre tient la chronique tragique d’une longue histoire passionnelle, émaillée de séparations fracassantes et de retrouvailles douloureuses, de drames et d’engagements non tenus. Il explique pourquoi, en 1981, 70 % des ouvriers avaient contribué à la victoire du PS, alors que c’est aujourd’hui le FN qui est qualifié de « premier parti ouvrier de France ».

    Entre ces deux dates, au fil des choix politiques engagés par les hiérarques du Parti socialiste, et des réactions plus ou moins avisées des représentants de la classe ouvrière, notre couple, de plus en plus mal assorti, doit faire face à l’effondrement du monde communiste, à l’arrivée de la « deuxième gauche », à la montée du chômage et à la conversion des socialistes à l’Europe, au libéralisme et à la société postindustrielle. Les noms de François Mitterrand, Jacques Delors, Laurent Fabius, Pierre Bérégovoy, Dominique Strauss-Kahn, Lionel Jospin et François Hollande, entre autres, marquent les étapes de ce désamour, de l’abandon au mépris.

    Au terme de nombreuses péripéties, que Bertrand Rothé rappellent de façon cinglante, le vieux couple en arrive aujourd’hui au divorce."

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  • Ni droite, ni gauche !...

    Les éditions Gallimard rééditent dans leur collection de poche Folio histoire Ni droite, ni gauche - L'idéologie fasciste en France, le classique de l'historien israëlien Zeev Sternhell. Cette nouvelle édition est une version considérablement enrichie de cette œuvre essentielle qui a suscité de larges débats lors de sa parution au début des années 80.

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    "Rarement livre aura à ce point été au cœur de tous les grands débats historiographiques, intellectuels et politiques depuis sa première parution en 1983. Il n’empêche : malgré la virulence du front du refus opposé dès l’origine par certains historiens, il s’est imposé comme une des références majeures pour l’histoire du fascisme et de la catastrophe européenne du XXe siècle.
    De quoi s'agit-il?
    Enfermés dans le schéma des trois droites (légitimiste, orléaniste, bonapartiste), nombre d’historiens soutenaient que la France avait été, par sa culture républicaine, rationaliste, universaliste et humaniste, immunisée contre le fascisme ; en sorte que le régime de Pétain, appuyé sur l’Action française, était un ultime sursaut de la droite légitimiste.
    Zeev Sternhell fait exploser littéralement ce mur de l’oubli. D’abord, en révélant l’existence en France dès le XIXe siècle d’une droite révolutionnaire, organiciste, particulariste, irrationaliste, antidémocratique et antihumaniste (La Droite révolutionnaire 1885-1914. Les origines françaises du fascisme, Folio histoire n° 85). Puis, avec cet ouvrage, en mesurant l’ampleur, dans l’entre-deux-guerres, de la contamination des intellectuels – quand bien même l’occupation nazie en fera basculer plus d’un dans la Résistance – par cette droite révolutionnaire et sa révolte contre la République et la démocratie.
    Vichy, régime à beaucoup d’égards plus brutal et sanguinaire que le fascisme italien, est un pur produit de l’histoire nationale ; son essence se trouve dans cette droite révolutionnaire qui réussit à légitimer chez les meilleurs esprits l’idée qu’il fallait inventer une autre forme de communauté nationale autour du Chef et des chevaleries d’experts. La guerre froide et l’enrôlement des intellectuels dans les deux camps effaceront chez les uns le souvenir des ces textes, voire blanchiront d’authentiques collaborateurs en penseurs libéraux."

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  • L'histoire africaine : mythes et manipulations ?...

    La revue L'Afrique réelle publie un essai de Bernard Lugan intitulé Mythes et manipulations de l'histoire africaine. Avec ce livre, l'auteur, africaniste de réputation internationale, nous fournit un outil de réfutation de quelques uns des mythes qui alimente la repentance actuelle.

    Le livre, qui ne sera pas diffusé en librairie, est disponible en ligne sur le site de Bernard Lugan.

     

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    "Depuis un quart de siècle les connaissances que nous avons du passé de l’Afrique et de l’histoire coloniale ont fait de tels progrès que la plupart des dogmes sur lesquels reposait la culture dominante ont été renversés. Cependant, le monde médiatique et la classe politique demeurent enfermés dans leurs certitudes d’hier et dans un état des connaissances obsolète : postulat de la richesse de l’Europe fondée sur l’exploitation de ses colonies ; idée que la France devrait des réparations à l’Algérie alors qu’elle s’y est ruinée durant 130 ans ; affirmation de la seule culpabilité européenne dans le domaine de la traite des Noirs quand la réalité est qu’une partie de l’Afrique a vendu l’autre aux traitants ; croyance selon laquelle, en Afrique du Sud, les Noirs sont partout chez eux alors que, sur 1/3 du pays, les Blancs ont l’antériorité de la présence ; manipulation concernant le prétendu massacre d’Algériens à Paris le 17 octobre 1961 etc. Le but de ce livre enrichi de nombreuses cartes en couleur, est de rendre accessible au plus large public le résultat de ces travaux universitaires novateurs qui réduisent à néant les 15 principaux mythes et mensonges qui nourrissent l’idéologie de la repentance."

     

    Table des matières
     

    Chapitre I – Nos ancêtres étaient-ils Africains ?
    Chapitre II – Le « réchauffement climatique » est-il une menace pour l’Afrique ?
    Chapitre III – Les anciens Égyptiens étaient-ils des Noirs ?
    Chapitre IV – La Grèce est-elle fille de l’Égypte ?
    Chapitre V – Le Maghreb est-il arabe ?
    Chapitre VI – Les ethnies africaines ont-elles été inventées par les Blancs ?
    Chapitre VII – La Traite négrière fut-elle une « invention diabolique » de l’Europe ?
    Chapitre VIII – Les Noirs sont-ils les premiers habitants de l’Afrique du Sud ?
    Chapitre IX – La colonisation est-elle de droite et l’anticolonialisme de gauche ?
    Chapitre X – L’Empire colonial a-t-il enrichi la France ?
    Chapitre XI – L’Algérie fut-elle un boulet pour la France ?
    Chapitre XII – Les Algériens se sont-ils unanimement dressés contre la France entre 1954 et 1962 ?
    Chapitre XIII – Apartheid mérite-t-il d’être devenu un « mot-prison » ?
    Chapitre XIV – Y eut-il un massacre d’Algériens le 17 octobre 1961 à Paris ?
    Chapitre XV – La France serait-elle complice du génocide du Rwanda ?
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  • Modernes catacombes...

    Les éditions Gallimard publient cette semaine Modernes catacombes - Hommages à la France littéraire, le nouvel essai de Régis Debray. L'auteur avait publié au printemps 2012, chez Flammarion une altière et acide Rêverie de gauche qui n'a guère inspiré le nouveau président de la République...

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    "Une génération s'en va dans les Lettres modernes. Parmi les maîtres qui m'ont interpellé par-dessus les années, comme on se hèle d'une rive à l'autre quand la brume qui monte va rendre le passage difficile, bien peu ont mis formellement le feu au lac. Ce sont les plus classiques d'entre les modernes, et non les plus avant-gardistes. Ils viennent d'un temps d'outre-tombe, d'avant les linguisteries et les sociologismes, où la musique importait, où écrire n'était pas rédiger. Ils peuvent s'opposer en tout, mais ils ont en commun de savoir que Chateaubriand existe, au point, pour l'un d'entre eux, Sartre, d'aller compisser sa tombe au Grand-Bé. Où le jet du touriste pressé, aujourd'hui, ne frôlera plus la dalle que par inadvertance, faute de toilettes à proximité. Là, côté miction, est la vraie ligne de partage des eaux, entre les derniers des Abencerage et les nouveaux Américains."

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  • Itinéraire d'un provocateur...

    Les éditions La Découverte viennent de rééditer au format électronique Gustave Hervé - Itinéraire d'un provocateur, la biographie, depuis longtemps difficilement trouvable, que Gilles Heuré avait consacré à ce personnage atypique en 1987. Gilles Heuré est journaliste et écrivain.

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    "Gustave Hervé est un des personnages les plus originaux et passionnants de la IIIe République. Néà Brest en 1871 et mort à Paris en 1944, il démarre sa carrière de professeur d'histoire et de propagandiste dans l'Yonne, en 1900, sous le pseudonyme de " Sans Patrie ". Révoqué de l'enseignement, devenu avocat et radié du barreau de Paris pour raisons politiques, il est le leader incontesté des antimilitaristes et des antipatriotes au sein de la SFIO et fonde en 1906 un célèbre hebdomadaire révolutionnaire, La Guerre sociale. Ses articles incendiaires contre l'armée et la police lui valent plusieurs condamnations à de lourdes peines de prison et un sobriquet glorieux : " L'Enfermé". Pourtant, dès le début de la Grande Guerre, en juillet 1914, ce socialiste insurrectionnel devient un propagandiste acharné de la cause patriotique. Dès lors, il glisse peu à peu vers un socialisme national qui le place aux avant-postes des droites extrêmes dès les années vingt. Admirateur du fascisme italien et du national-socialisme allemand, c'est lui qui lance dès 1935 le slogan " C'est Pétain qu'il nous faut ". Il deviendra un des plus fervents soutiens du maréchal, avec lequel, pourtant, jamais à court de volte-faces paradoxales, il prendra ses distances dès 1940. Journaliste talentueux et provocateur imprévisible, il s'est attiré tout au long de sa vie les admirations les plus fidèles et les haines les plus féroces. Sa plume trempée dans le vitriol, son génie de la propagande - qu'on décrirait aujourd'hui comme l'art d'un " grand communicateur " - en font un des créateurs de la presse moderne. Quant à sa trajectoire singulière, elle est l'incarnation exemplaire de la complexité politique de la première moitié de notre siècle."

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  • Le capitalisme ne joue pas aux dès...

    Les éditions Le Bord de l'Eau viennent de publier un essai de Christian Cauvin intitulé Le capitalisme ne joue pas aux dès - Comprendre le capitalisme financier pour en sortir. Professeur de gestion à HEC, Christian Cauvin ne s'en livre pas moins à une critique en règle de la financiarisation de l'économie.

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    "Les sociétés démocratiques ont développé un système économique, le capitalisme, qui après une phase commerciale et une phase industrielle, atteint aujourd'hui une phase financière. La mécanique de ce capitalisme structure l'ensemble de la vie sociale à travers les sphères économiques, médiatiques, politiques et culturelles.

    Le capitalisme financier, c'est la logique de la rente accumulée grâce à la place éminente donnée à la dette. C'est la logique actionnariale qui engendre la concentration sans limite des revenus et des patrimoines. C’est la mythologie de la croissance (pour tenter d'éviter la question du partage de la richesse) et d'une consommation toujours renouvelée des biens et des services. C'est, corrélativement, un ensemble d'outils, en apparence étranges, en réalité parfaitement adaptés et cohérents par rapport à leurs finalités, tels que la titrisation, les stock-options, les bons de souscription d'obligations (BSO), les produits dérivés, les agences de notation, les normes comptables... Le capitalisme financier, c'est aujourd'hui un réseau dense constitué de participations dans le capital de sociétés mondiales. Ces participations sont multiples, croisées, sous le contrôle d'un nombre infime d'acteurs, à peine quelques centaines. L'économie mondiale est ainsi devenue un immense portefeuille d'actifs financiers aux mains des gestionnaires de fonds et des marchés financiers.

    Cet ouvrage propose un démontage systématique de la dynamique financière implacable qui fait de l'accumulation la réponse ultime, et qui installe, désormais, le raisonnement financier comme seul raisonnement légitime au cœur de l'économie, rendant ainsi caduque toute perspective politique et sociale.

    Sans rupture par rapport à ce modèle dominant opérant sur la pâte sociale, aucun changement, aucune transformation n'est possible durablement et en profondeur."

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