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Livres - Page 494

  • Suicide et sacrifice...

    Les éditions Lignes viennent de publier un essai de Jean-Paul Galibert intitulé Suicide & sacrifice - Le mode de destruction hyper-capitaliste. Jean-Paul Galibert est professeur de philosophie.

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    "Livre court mais dense et puissant, qu’inspire Guy Debord (un Debord radicalisé), Suicide et sacrifice commence par un constat et quelques statistiques, rarement données. Les statistiques  : une récente enquête de l’Institut de veille sanitaire, menée sur les décès survenus entre 1976 et 2002 pour lesquels le suicide était mentionné en cause principale du décès, dénombre en France 30 suicides par jour, 900 par mois, 11 405 par an (soit deux fois plus qu’au Royaume-Uni, en Espagne ou aux Pays-Bas)  ; il constitue la première cause de mortalité chez les 35-49 ans, la deuxième chez les 15-24 ans, après les accidents de circulation (il y a presque deux fois plus de suicides que de morts sur la route). Chiffres auxquels il faut ajouter celui-ci  : on évalue à 150 000 par an le nombre des tentatives de suicide. Le constat  : rien n’est entrepris contre. La preuve  : La réduction du suicide est le 92e objectif sur les cent que compte la loi de 2004 sur la politique de santé publique  !

    Pour autant, Suicide et sacrifice n’est pas une étude (sociologique par exemple), mais un livre politique, engagé, violent. Dont le postulat pourrait être résumé ainsi  : si un système ne fait rien pour enrayer un fléau, c’est que celui-ci y trouve un intérêt. Car il ne fait pas que ne pas les empêcher, il les produit. Le système (l’hypercapitalisme), écrit Jean-Paul Galibert, est « suicideur » en tant que l’hypercapitalisme par lequel il se définit aujourd’hui ne vise qu’à l’hypertravail. Définition de l’hypertravail selon Jean-Paul Galibert  : il « est le mode d’exploitation le plus juste et le plus populaire. Il est accepté précisément pour son respect scrupuleux de l’équivalence des termes de l’échange. En effet, pourquoi le consommateur accepte-t-il de travailler pour le vendeur, et ensuite d’acheter  ? Pourquoi donne-il deux fois la valeur de la marchandise, contre rien  ? Simplement parce qu’il paye la marchandise au juste prix de son propre travail. Il voit bien la valeur supplémentaire qu’il a mise lui-même dans la marchandise, au point qu’il l’achète comme une réalité. C’est parce qu’il est doublement exploité qu’il n’a pas l’impression de l’être, du simple fait que ces deux exploitations sont exactement égales, et que cette égalité peut être vécue comme une justice. »

    L’hypercapitalisme est un mode de destruction, dans lequel l’essentiel de la haute rentabilité vient du démantèlement de pans entier de l’appareil productif. La chasse au salaire est ouverte. L’entreprise la plus rentable est celle qui supprime le plus de salaires  : dégraissage, chômages techniques, plans sociaux, licenciements, démantèlements. Que devient-on sans salaire  ? Ce n’est pas l’affaire du système  ; tout au plus un problème privé, personnel, psychologique peut-être… Dans une telle économie, l’existence tout entière devient à la fois la source de la valeur et l’objet de toutes les luttes. Elle n’est jamais acquise, ni certaine. Tout est fait pour que chacun consacre tout son temps à imaginer la réalité, puis à acheter le résultat de ce travail imaginaire  : la marchandise parée par l’imagination de toutes les vertus, séductions et qualités. Dissimulant que ce système, qui commence par détruire toute réalité dans la chose, finit nécessairement par détruire toute réalité chez les personnes. Plus personne pour exister plus que les choses, pour n’être pas soumis à la même loi qu’elles, qui n’autorise que les existences absolument rentables, et détruit les autres. Que faire dès lors des ouvriers  ? des chômeurs. Que faire après des chômeurs  ? pourquoi pas des suicidés  ? Certes, la société hypercapitaliste a besoin de cerveaux oisifs et disponibles pour ses spectacles et ses achats  ; mais ils doivent être riches, ou du moins solvables. Or que vendre aux chômeurs en fin de droits  ? Que peut-on espérer vendre à cette moitié des habitants du monde qui sont aussi désespérément jeunes que pauvres  ?

    Questions violentes auxquelles, on le voit, Galibert apporte des réponses elles-mêmes violentes. Réponses qu’il prête au cynisme de l’hypercapitalisme, et pour les dénoncer  : « L’hypercapitalisme opère donc un tri sélectif des existences, entre celles qui vont consacrer leur existence entière à l’hypertravail, et celles qui seront détruites. […] Le suicide est le mode de sélection idéal, car aucune forme de tri sélectif autoritaire des existences n’est viable. […] Le suicide est le mode de sélection idéal, car la victime assure elle-même sa destruction. »"

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  • Cohen et Péan plongent dans le ventre de la bête....

    "[...] le livre «Le Pen, une histoire française» est avant tout une tentative de célébration politique et de blanchiment idéologique du leader d'extrême droite." Maurice Szafran (Marianne, 24 au 30 novembre 2012)


    Les éditions Robert Laffont viennent de publier Le Pen, une histoire française, une enquête signée par Pierre Péan et Philippe Cohen. Les deux auteurs, qui ont cherché à traiter leur sujet avec objectivité, ont, bien évidemment, provoqué la colère des bien-pensants...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue sur ce livre de Jean-Claude Lauret, cueilli sur le site de Boulevard Voltaire.

     

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    Cohen et Péan plongent dans le ventre de la bête

    « Le diable de la République », tel est le titre d’un documentaire consacré à Jean-Marie Le Pen et diffusé en 2011 sur France 2. Les rayonnages des bibliothèques ploient sous le poids des ouvrages consacrés au président d’honneur du Front national. Certains sont de véritables hagiographies dues à des admirateurs zélés et militants et sont de ce fait des armes destinées au combat idéologique. A côté de ces textes engagés, on dénombre une multitude de livres dont les auteurs, encore plus militants, s’évertuent de dénoncer tous les méfaits et nuisances d’un « monstre » accusé de tous les péchés du monde. Pour tous ses détracteurs, Le Pen était tour à tour pétainiste, antisémite, tortionnaire… A les entendre, il fallait sans cesse dénoncer cet être malfaisant, véritable menace contre la démocratie. L’affaire était jugée. La sentence rendue. Le Pen était condamné et expédié en enfer. N’est-ce pas la place du Diable et de ses lieutenants ?

    Philippe Cohen et Pierre Péan, peut-être agacés d’un tel déferlement de clichés et de caricatures, ont décidé de se pencher sérieusement sur ce satané bonhomme, objet de tant de haines. Il faut toujours se méfier lorsqu’on est confronté à la loi du lynch. L’un et l’autre sont le contraire d’apprentis journalistes. Ils ont derrière eux un long passé qui peut se caractériser par un regard iconoclaste et souvent bien acide sur notre société contemporaine. Par delà la diversité des thèmes, leurs textes se caractérisent par un constant souci de traquer au plus près la vérité. Nos deux compères en investigation se doutent naturellement de la levée de boucliers que leur ouvrage va susciter. Ils affrontent le diable. Ils l’interrogent. Ils expriment leurs doutes et ne manquent pas, devant cet inculpé accusé de toutes les turpitudes, de noter que Le Pen se dérobe, glisse dans le silence ou se livre à quelques pirouettes où il fait preuve d’une belle agilité. Lorsqu’une question le gêne, notent les auteurs, il nie, dément ou déclare ne plus se souvenir. La mémoire peut toujours connaître des éclipses, même à géométrie variable.

    Le Pen prend très vite la Corpo de la Fac de droit et en devient le président. Il est beau, a de la gueule, de la gouaille. Il aime la rhétorique et ne dédaigne pas bousculer ses adversaires, au besoin à coups de poing. Au Quartier latin, les empoignades sont tour à tour verbales et physiques. Le Pen n’est pas un trublion, c’est un ruffian, un corsaire et un réfractaire à toute autorité. Un chef de bande ou, mieux encore, un mâle dominant. Il règne sur sa bande.

    Narrant l’histoire de cet énergumène, Cohen et Péan ont le mérite de plonger leur lecteur dans l’ambiance d’une époque révolue. Au Quartier latin, en ces années de l’après-guerre, se déroule autour de la Fac de droit tout un folklore se voulant rabelaisien. On boit, on entonne des chansons paillardes, on se livre à de provocantes bacchanales, on bouffe du curé, on trousse allègrement les jupes des jeunes bourgeoises. Toutes ces frasques ne doivent pas occulter l’histoire. Le Parti communiste, fort de récolter lors des élections autour de 25 % des suffrages, se targuant d’être le parti des 75 000 fusillés, impose sa rugueuse et austère vision du monde. Deux univers se heurtent. Viscéralement anticommuniste, Le Pen attire autour de lui les réprouvés, sinon les damnés de la terre. Voici donc les parias au passé sulfureux : ils viennent de la LVF, de la Waffen SS, sont des collabos, d’anciens pétainistes, des barbares nostalgiques de Thulé et des Vikings. Ils sont bientôt rejoints par de fervents patriotes nostalgiques de la grandeur de l’Empire en train de se fracturer. Puis, au fil des ans, viendront les rescapés de l’Indo, des soldats perdus de l’Algérie, des insurgés du putsch, des membres de l’OAS, des pieds-noirs condamnés à devoir choisir entre la valise et le cercueil, des catholiques intégristes et des orphelins du Roi de France. Un inventaire à la Prévert.

    En suivant la longue histoire de cet histrion de la politique, Cohen et Péan racontent une histoire française qui fut souvent occultée pour des raisons partisanes et idéologiques. Suivant ce parcours chaotique, ils abordent des sujets extrêmement brûlants. Ils livrent sans complaisance leur analyse en explorant des dossiers aussi chauds que la torture, l’antisémitisme, les rapports de Le Pen avec sa fille Marine et sa petite-fille Marion…

    Cette biographie serrée, en dépit d’une certaine empathie pour ce diable d’homme, montre le côté obscur du personnage, véritable figure de notre histoire contemporaine. L’homme est violent, impulsif, parfois vulgaire, emporté par un ego démesuré. Il peut être injuste, vindicatif, et se laisser aller à des provocations inutiles. Lui qui a assisté, en y participant pleinement, à toutes les guerres de toutes les droites, peut se laisser embarquer en un méchant conflit familial quand un père prend trop d’ombrage du succès de sa fille et joue, par la bande, avec les conflits de génération. Ce faisant, les auteurs ne déboulonnent pas la statue d’un héros pour les uns, d’un monstre pour bien d’autres. Cette longue narration va sans aucun doute scandaliser des furieux qui ont la prétention d’être les champions du combat de la lumière contre les puissances du mal.

    On plonge sans hésiter dans cette histoire d’une passion française. Voici le portrait d’un homme, rien que d’un homme. Une figure incontournable peut-être à l’image d’un monde qui a disparu.

    Jean-Claude Lauret (Boulevard Voltaire, 26 novembre 2012)

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  • Montherlant ou l'indignation tragique...

    Les éditions Hermann viennent de publier un essai de Philippe de Saint-Robert intitulé Montherlant ou l'indignation tragique. Gaulliste indépendant, journaliste et essayiste, défenseur intransigeant de la langue française, Philippe de Saint-Robert a aussi bien connu Henry de Montherlant, auquel il a déjà consacré un ouvrage, Montherlant ou la relève du soir (Les Belles Lettres, 1992).

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    "Montherlant s'est donné la mort il y a 40 ans, en septembre 1972. On pourrait le présenter aujourd'hui comme un avant-gardiste des «indignés» de notre époque, lui qui écrivait, dès 1935, dans Service inutile : «On m'a reproché quelquefois de n'avoir pas beaucoup d'amour, mais j'ai de l'indignation, qui est une forme d'amour».
    Philippe de Saint Robert revisite tant le romancier d'avant-guerre que l'auteur dramatique de la seconde partie de sa vie. Trois sources d'inspiration, venant de sa jeunesse, irriguent cette oeuvre : le monde romain et ses cruautés, comme miroir de notre temps, le christianisme dont le fatum l'obsède sans qu'il y adhère autrement que par admiration, et enfin un patriotisme amer à la Caton, forgé au feu de la Grande Guerre et désolé par le pacifisme et la lâcheté qui s'ensuivirent et aboutirent à la défaite que l'on sait. Montherlant s'est toujours défendu d'avoir donné un théâtre de la grandeur ; ce qu'il recherche, c'est ce qu'il y a de grandeur en des êtres faibles. Lui qui se défend d'être psychologue, poursuit une quête constante de la nature et de l'âme humaines.
    L'exceptionnelle qualité de son style n'explique pas l'apparent éloignement dont il souffre aujourd'hui. Les écrivains ne se démodent que dans l'esprit de ceux qui ne les ont pas lus, ou qui ne les ont pas compris. Montherlant demeure, par sa clairvoyance, plus que tout autre, un écrivain pour notre temps."

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  • L'emprise numérique...

    Les éditions L'échappée viennent de publier L'emprise numérique - Comment internet et les nouvelles technologies ont colonisé nos vies, un essai de Cédric Biagini. Diplômé en ingiénérie mécanique, Cédric Biagini était déjà l'un des auteurs de La tyrannie technologique, un essai collectif publié en 2007 chez le même éditeur.

     

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    "Cartable électronique, cloud, e-book, Twitter, tablette tactile,Facebook, smartphone, big data… Le déferlement technologique bouleverse notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes. Les nouvelles technologies donnent l’illusion de la toute-puissance : transparence, accès immédiat à une infinité de connaissances et de produits culturels, démultiplication des contacts et des échanges, accélération, etc.
    Multinationales du high tech, start-up ou hacktivistes, tous prétendent construire un monde sans conflits dans lequel humains communieraient ensemble grâce à leurs machines magiques, affranchis de toutes contraintes et limites (temporelles, spatiales, relationnelles, corporelles), dans une société fondée sur la fluidité et l’instantanéité des échanges, organisée sur le modèle du réseau informatique : une forme de marché idéal.
    L’utopie libérale se réalise grâce à la révolution numérique en cours. Les nouvelles technologies recomposent le monde selon leur propre logique, celle de la performance et de l’efficacité. Elles renforcent le règne de la compétition et l’exigence d’aller toujours plus vite, de se mobiliser intégralement pour son entreprise et sur les « réseaux sociaux », d’être capable de s’adapter à toutes les évolutions technoculturel- les, sous peine d’être exclu.
    L’Homme numérique croit avoir trouvé l’autonomie en se débarrassant des pesanteurs du vieux monde matériel. « Enfin libre ! », dit-il, alors qu’au contraire, il dépend de plus en plus de dispositifs techno- scientifiques. Pour rester dans la course et tenter de maîtriser un réel qui lui échappe, il multiplie les machines. Mais ce sont elles qui désormais le possèdent."

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  • Démocratie et autoritarisme...

    Les éditions du Cerf viennent de publier Démocratie et autoritarisme, un essai de Guy Hermet. Professeur de sciences politiques, Guy Hermet a étudié l'autoritarisme, le phénomène du populisme et celui de la crise de la démocratie. Il est l'auteur d'un essai historique intitulé Les populismes dans le monde (Fayard, 2001). On peut lire un entretien avec lui, consacré à l'histoire du populisme, dans le numéro 29 de la revue Krisis.

     

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    "Considérée comme le destin indépassable de l'humanité, la démocratie se trouve pourtant loin d'être une réalité pour la masse des habitants de la planète. Pour preuve, nous n'avons qu'à penser au défi terrifiant adressé aux démocraties par les totalitarismes communiste, fasciste et nazi. Il est pourtant rarement question d'une autre espèce de dictature, moins monstrueuse mais tout aussi étrangère à la démocratie, que furent et que sont toujours les gouvernements autoritaires modernes.

    Apparus au milieu du XIXe siècle avec le Second Empire de Napoléon III et le Reich du chancelier Bismarck — et toujours en vigueur aujourd'hui ou il y a peu d'années en Europe, en Amérique latine, en Asie ou dans le monde arabe —, ces autoritarismes ont obéi à un modèle propre. Ils ont retardé l'avènement de la démocratie tout en rivalisant avec elle, mais également en apportant, qu'on le veuille ou non, leur pierre à la modernité de nombreux pays. Certains gouvernements autoritaires ont en effet laissé parfois une trace positive non négligeable. En Allemagne, le semi-dictateur que fut le chancelier Bismarck inventa l'État providence imité ensuite dans toute l'Europe. Plus tard, le régime du général Franco fut à l'origine de la monarchie démocratique du roi Juan Carlos. De son côté, le Chili ne doit-il pas à la politique économique du général Pinochet sa réussite économique sans égale en Amérique latine ? Quant à la stupéfiante prospérité de Singapour, elle est sans conteste le fruit de la main de fer du président Lee Kuan Yew."

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  • Persia delenda est ?...

    Les éditions Xénia viennent de publier un court essai de Jean-Michel Vernochet intitulé Iran - La destruction nécessaire. Journaliste et spécialiste des questions géopolitiques, Jean-Michel Vernochet est déjà l'auteur d'un ouvrage intitulé Europe : chronique d'une mort annoncée, publié aux éditions de L'Infini.

     

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    "L’Iran doit être détruit. Malgré sa série d’échecs militaires, l’alliance occidentale doit mener cette campagne peut-être suicidaire. Pourquoi?
    Non seulement parce que l’Iran  remettrait en cause le monopole du feu nucléaire détenu au Proche-Orient par l’État hébreu. Ni en raison de la lutte acharnée que se livrent les grandes puissances pour s’approprier les gisements d’énergies fossiles, notamment le gaz iranien. Et ne parlons pas des arguments émotionnels liés aux droits de l’homme et au statut de la femme.
    Aucune de ces raisons n’est suffisante, mais toutes ensemble elles participent d’une logique d’ensemble, systémique, qui les englobe. Et qui ne peut souffrir la présence d’une puissance iranienne échappant au nivellement libéral-démocratique du monde.
    La cible est donc déjà verrouillée sur les écrans de guidage des centres d’opérations américains.
    Intégrant le contexte global et l’enseignement des décennies qui précèdent, sans s’aveugler sur le régime iranien, Jean-Michel Vernochet livre une réflexion géopolitique de haut vol sur «notre» prochaine guerre. Peut-être la guerre de trop?"

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