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Livres - Page 494

  • La gauche à l'épreuve...

    Les éditions Perrin ont récemment publié, dans leur collection de poche Tempus, La gauche à l'épreuve 1968 - 2011, un essai vigoureusement critique de Jean-Pierre Le Goff consacré à la faillite de la pensée de gauche. A lire pour comprendre l'échec annoncé de François Hollande...

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    " « Ce livre traite des évolutions de la gauche française et des bouleversements sociaux et culturels qu’a connus la société depuis plus d’un quart de siècle. Il ne prétend pas à l’expertise et encore moins à l’audit, mais aborde frontalement des changements problématiques trop longtemps sous-estimés ou déniés ». Dans la première partie : « La gauche n’est plus ce qu’elle était », Jean-Pierre Le Goff passe au crible la décomposition de l’ancienne doctrine de la gauche et ses substituts. Gauchisme recomposé, référence à un mouvement social hétéroclite, néo-management, écologisme, gauche morale et dénonciatrice, modernisme culturel et branché… se sont affirmés, dans le même temps où des socialistes français tentaient d’opérer une difficile réconciliation avec le libéralisme. Trente ans après sa victoire de 1981, la gauche n’est pas parvenue à reconstruire un nouveau cadre cohérent de pensée et d’action.
    Dans la seconde partie, l’auteur s’attache à montrer que cette décomposition s’inscrit dans des évolutions de la société française qui ont mis à mal les anciennes figures de l’engagement politique. De la « civilisation des loisirs » à « mai 68 », de la fin des Trente Glorieuses aux années 2000, c’est une nouvelle figure de l’individu qui a fini par s’affirmer pour qui le rejet des embrigadements passés s’est accompagné d’une morale des bons sentiments et d’un narcissisme prononcé. Les bouleversements opérés dans la famille et l’éducation alliés au chômage de masse ont produit des effets de déstructuration et de désaffiliation, entraînant un « nouveau fossé des générations », à bien des égards plus problématique que celui des années 1960. La combinaison d’une crise économique, sociale et d’un nouvel « état des moeurs » met en question « l’estime de soi » sur le plan individuel et collectif, entraînant une spirale dépressive. L’exigence d’une nouvelle reconstruction, sociale, politique et culturelle est d’autant plus présente que nous sommes arrivés à une phase d’épuisement des idéologies passées et de la révolution culturelle post-soixante-huitarde."

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  • L'Alsace alsacienne ?...

    Les éditions bretonnes Yoran Embanner viennent de publier Histoire d'Alsace - Le point de vue alsacien, un livre de François Waag. Enseignant, « Fränzi » Waag est passionné par l'histoire de l'Alsace. Il collabore à plusieurs journaux et  a déjà publié deux autres ouvrages dont l'un consacré à la Grande Guerre. Il donne dans cet ouvrage le point de vue autonomiste sur l'histoire d'une terre et d'un peuple qui lui sont chers. Intéressant à découvrir... 

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    "De la préhistoire à nos jours, l'histoire d'un pays allemand du St Empire romain germanique conquis militairement par Louis XIV en 1648, redevenu allemand en 1871 par le traité international de Francfort, français de 1918 à 1940, etc…

    Pendant tout le Moyen Age, l'Alsace morcelée en plusieurs petits états, a connu sa période la plus florissante: Godfried von Strassburg reste un grand nom de la littérature allemande, la première Bible en allemand fut imprimée à Strassburg, etc…

    Sur la période allant de 1871 à nos jours, l'auteur se fait un point d'honneur à dévoiler tout ce que l'histoire officielle (Le point de vue français) cache soigneusement. Par exemple, ce fut pendant  la période du Reichsland (1871-1918) que l'Alsace fut la plus libre: les Alsaciens ont fini par disposer d'un gouvernement et d'une Assemblée régionale dotés d'une large autonomie qu'ils perdront dès leur annexion par la France en 1918. Ce qui explique l'histoire houleuse de l'entre-deux guerres.

    L'occupation nazie, très dure pour les Alsaciens, servira de prétexte idéal pour Paris afin de supprimer toutes traces de germanisme en Alsace. Il faudra attendre 2011 pour que l'Alsace se réveille enfin et projette de s'autogouverner par une Assemblée territoriale unique."

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  • De l'antiracisme comme terreur littéraire...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux, dont il convient de saluer le remarquable travail, publient demain un nouveau brûlot de Richard Millet, intitulé De l'antiracisme comme terreur littéraire. L'auteur de La confession négative a récemment publié L'enfer du roman : réflexions sur la postlittérature  et Eesti : notes sur l'Estonie (Gallimard, 2012).

     

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    "Un cocktail de mauvaise conscience occidentale et de snobisme bien-pensant pousse un nombre croissant de Français à expier un passé colonial coupable en sacralisant, outre-mesure, la figure de l’étranger le plus souvent de culture musulmane. Le phénomène, parti d’un bon sentiment, conduit à une haine de soi tout aussi dangereuse que la haine de l’autre. Richard Millet parle de « contre-colonisation ». 

    Il se caractérise par un rejet des valeurs d’origine, fondatrices, notamment chrétiennes. Ce nihilisme, né du relativisme culturel omniscient, entraîne une perte d’identité inquiétante particulièrement sensible du point de vue littéraire : il n’est plus de bon ton d’en référer à Montaigne, Bossuet, Voltaire, Chateaubriand, Proust, etc. Richard Millet examine les différentes accusations de racisme à son encontre : quel sens à prêter à la figure du « réac » ou de « facho » . 
    Il revient également sur celle de « nazi » incriminant son combat aux côtés des chrétiens durant la guerre du Liban et dénonce l’étendue de la calomnie qui le poursuit, Outre le déni de réalité qui découle de l’antiracisme, avec pour effet d’interdire le travail de l’écrivain qui « nomme » et ose dire la vérité sur les êtres et sur le monde, l’auteur dénonce le terrorisme intellectuel qu’un tel concept véhicule sous le masque des meilleures intentions."

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  • La démocratie et la guerre au XXIème siècle...

    Les éditions Hermann ont publié au mois de février 2012 un ouvrage collectif dirigé par Jean-Vincent Holeindre et  Geoffroy Murat et intitulé La démocratie et la guerre au XXIème siècle - De la paix démocratique aux guerres irrégulières. A consulter...

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    Au début du XXIe siècle, la guerre est à la fois absente et omniprésente dans les démocraties occidentales. Si la plupart des pays démocratiques ne vivent plus dans l’horizon de la guerre, les nouvelles formes de violence armée, comme le terrorisme et les conflits asymétriques en Afghanistan et en Irak, occupent l’espace médiatique et les discours politiques.
    Le but de ce livre est de faire le point sur les relations complexes qu’entretiennent la démocratie et la guerre dans la politique internationale au XXIe siècle. Peut-on dire, après Kant, que la démocratie est un régime politique facteur de paix ? Quels sont les effets de la guerre sur la politique intérieure en démocratie ? À l’âge des guerres irrégulières, comment les stratégies militaires des États démocratiques évoluent-elles ?
    Telles sont les principales questions posées dans un ouvrage qui réunit pour la première fois les meilleurs spécialistes français et étrangers, qu’ils soient philosophes et historiens, politistes et spécialistes de la guerre. Ce que met au jour l’étude des conflits actuels, c’est non seulement la part d’ombre des politiques démocratiques, mais aussi les mutations de la démocratie, confrontées à une mondialisation qui redistribue les cartes de la puissance.

    Avec les contributions de Jean Baechler, Pierre Manent, Michael Doyle, Pierre Hassner, Stéphane Audoin-Rouzeau, Gilles Bataillon, Alberto Valencia, Olivier Chopin, Ran Halévi, Bastien Irondelle, lieutenant colonel Jérôme de Lespinois, colonel Benoît Durieux, Gérard Chaliand, Azar Gat et Dario Battistella.

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  • La nouvelle Grande Russie...

    Les éditions Ellipses viennent de publier La nouvelle grande Russie, un ouvrage de Xavier Moreau qui revient sur le formidable effort de redressement entrepris depuis 1998 par les dirigeants russes. Saint-Cyrien et ancien officier parachutiste, Xavier Moreau est un spécialiste des questions géopolitiques et a, par ailleurs, fondé une société de conseil en sûreté des affaires qui travaille essentiellement dans les pays de l'ex-Union soviétique.

     

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    "Ce manuel est une authentique analyse géopolitique du redressement politique et économique de la Russie pourtant héritière de l'Union soviétique, déroulant ses dates clés sur les vingt dernières années. Il entreprend avec originalité de faire comprendre au lecteur comment de superpuissance déclinante elle est devenue un acteur clé du monde multipolaire tel qu'il se dessine aujourd'hui et pour les années à venir. En reprenant à chaque date les mêmes rubriques de la collection « Les dates clés »(intérêt ; contexte ; document ; commentaire), l'auteur garantit au lecteur de ce manuel un outil lui laissant toute liberté dans la façon de l'utiliser pour augmenter ses connaissances et se forger une opinion sur l'épopée la plus dense et la plus surprenante de l'après-guerre froide ainsi qu'un commentaire particulier et original des étapes de la reconstruction de l'État russe."

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  • Le rouge et le gris...

    Les éditions Hors oeil ont publié en 2007 un livre-DVD intitulé Le Rouge et le Gris - Ernst Jünger dans la Grande Guerre et réalisé par François Lagarde et Lionel Broye. Le Rouge et le Gris est le titre que Jünger avait initialement envisagé de donner à Orages d'acier... A découvrir

     

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    "L'utopie est elle l'avatar d'une espérance illusoire selon laquelle toute guerre serait la dernière ? « Grande » fut qualifiée celle de 1914 qui n'était que l'avant-dernière, en attendant les suivantes, La Grande Guerre était bien la dernière d'un siècle où les soldats, en uniformes chamarrés et voyants, montaient encore à cheval, sabres au clair, au son des trompettes, avant de se fondre bientôt dans la grisaille vestimentaire et la gadoue des tranchées. Villages rasés, forêts ravagées, corps déchiquetés, monceaux d'obus et de ferraille, territoires lunaires, voilà ce que nous ont conté des écrivains qui allèrent aussi au feu : Erich Maria Remarque, Maurice Genevoix, Henri Barbusse, Fritz Von Unruh, Richard Aldington, Blaise Cendrars ; voilà ce que nous montrent, dans Le Rouge et le Gris (Livre DVD-Rom, réalisation de F. Lagarde et Lionel Broye, Hors Œil Editions), les innombrables photographies que François Lagarde a patiemment récoltées pendant dix ans sur tous les lieux où l'écrivain allemand Ernst Jünger fut quatorze fois blessé, reçut sa Croix pour le Mérite et mûrit secrètement son premier livre, Orages d'acier. C'est en suivant pas à pas cet itinéraire, en consultant des archives allemandes officielles ou familiales, des mairies, des historiens locaux, que le photographe, enquêteur obstiné, a pu composer un portrait inédit de cette Grande Guerre qui n'a pas tardé à passer de l'Histoire à la Légende. Du côté français, nous avions, certes, L'Illustration et Le Miroir, mais il nous manquait un autre aspect des champs de bataille. Le Rouge et le gris (premier titre d'Orages d'acier) nous révèle la face allemande de la guerre. Grâce à ces photos, collectées par François Lagarde avec la même passion qu'Ernst Jünger pour les coléoptères, nous pouvons réaliser ce que fut la vie quotidienne des fermes, des villages et de leurs habitants dans la tourmente. Suivre la guerre d'Ernst Jünger, c’est aussi accepter une vision différente, complémentaire, et jusqu'à maintenant inédite, d'un tragique épisode de notre Histoire.

    Un terme convient pour définir la Grande Guerre, c'est l'Héroïsme, ferment de la Légende. Les morts furent décrétés à jamais glorieux ; l'horreur, consacrée par la mémoire. Un quart de siècle plus tard, les noms de Birkenau, Buchenwald, Auschwitz, symboles de l'épouvante et de l'abjection, ont oblitéré ceux d'El Alamein, Stalingrad, Cassino ou Omaha Beach. L'Histoire de la « dernière » ne sera pas de sitôt transfigurée par la Légende. La guerre d'Ernst Jünger, telle que François Lagarde la recompose dans Le Rouge et le Gris, nous touche d'autant plus que, des deux côtés du Rhin, personne n'est plus là pour porter témoignage. Avant d'ouvrir cet émouvant et remarquable documentaire, il convient de lire la nécessaire préface par laquelle François Lagarde expose la genèse de son « aventure » dans le sillage d'un combattant, écrivain en puissance.

    Ce coffret comprend un DVD-Rom, Le Rouge et le Gris, Ernst Jünger dans la Grande Guerre, accompagné d'une préface de François Lagarde suivie d'un livret de photographies "Visite à Wilflingen". Le Rouge et le Gris se présente comme un film documentaire. Nous y entendons la voix du comédien Stéphane Laudier lisant des passages d'Orages d'acier. Nous découvrons l'ensemble des croquis d'Ernst Jünger extraits de ses carnets de guerre, associés à plus de 2000 photographies essentiellement allemandes.

    À travers les 20 chapitres d'Orages d'acier, une navigation constituée de cartes et diaporamas, permet une lecture des thématiques et séquences liées à la Grande Guerre et aux lieux traversés par Jünger. Dix ans de recherches furent nécessaires pour réunir ces photographies pour la plupart inédites et montrer le point de vue, méconnu, du vaincu."

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