Les éditions Le retour aux sources viennent de publier un essai de Francis Cousin intitulé L'être contre l'avoir - Pour une critique radicale et définitive du faux omniprésent. Docteur en philosophie, Francis Cousin, qui est déjà l'auteur d'un essai intitulé Critique de la société de l'indistinction (Editions Révolution sociale, 2007), se présente comme un « philosophe praticien du logos radical». On peut lire un de ses articles (« Contre les guerres de l'avoir : la guerre de l'Être») dans le numéro 33 de la revue Krisis.
"Le spectacle du fétichisme de la marchandise exprime désormais l’autocratie de l’économie capitaliste. Une autocratie totale, quand le narcissisme marchand forme un paradoxal tissu de déchirures, un filet où l’être reste piégé, domestiqué par la dictature spectaculaire de l’avoir et du paraître. Tout ce qui jadis était vécu, est désormais simulé à travers le spectacle. Donc, il s’agit de tourner le dos à la mise en scène, pour retrouver les véritables chemins du sens critique. Nous devons poser en pratique la question radicale de l’authenticité de l’être.
L’auteur, Francis Cousin est docteur en philosophie. Il a produit ou participé depuis trente ans à de nombreuses productions, essentiellement dans des cadres collectifs ou anonymes, parce qu’il récuse la possibilité d’approcher la vérité réelle, forcément impersonnelle, à travers la perception monadique de l’intellectuel égotiste. Il se définit lui-même comme philosophe praticien du logos radical. Sa démarche vise à dévoiler l’Histoire, pour montrer l’essence nue de la vérité : la lutte ontologique universelle entre l’être de l’homme, et les fallacieuses mises en scène de son appropriation.
Au cœur de sa démarche, Francis Cousin a fondé à Paris le Cabinet de Philo-analyse, un lieu de dialogue pour accompagner tous ceux qui entendent – par la dynamique de la parole déliée, désaliénée, retrouver l’authenticité du cheminement vers un vrai vivre humain. Bref, sortir de l’ordre psychique contemporain, dont la seule finalité est d’acclimater ses proies à la non-vie de la servitude quotidienne dans les multiples mises en scène de la marchandise.
A l’heure où les troubles sociaux d’envergure, qui partout s’annoncent, menacent l’organisation inhumaine de l’ordre existant, l’auteur tient à dire qu’il n’est pas indifférent de rappeler que toutes les politiques de la raison marchande sont, de l’extrême droite à l’extrême gauche du Capital, l’ennemi absolu et définitif de toute joie humaine véridique."