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Livres - Page 462

  • Les Titans et les dieux...

    Les éditions Krisis viennent de publier Les Titans et les dieux, un recueil de textes de Friedrich Georg Jünger consacrés au mythes grecs. Auteur de très nombreux ouvrages et frère d'Ernst Jünger, Friedrich Georg Jünger a tout au long de sa vie échangé et noué un dialogue fécond avec ce dernier. Mort en 1977, aucun de ses livres n'avait fait l'objet, jusque-là, d'une publication en français.

    Le livre est disponible à la librairie Facta, à Paris, et pourra, également, être prochainement commandé sur le site de la revue Eléments.

     

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    " Ernst Jünger a souvent évoqué dans son oeuvre la lutte des dieux et des Titans. Mais on sait rarement que c’est chez son frère, Friedrich Georg Jünger (1898-1977), qu’il a trouvé la source de son inspiration. Auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages, avec lesquels il s’est imposé à la fois comme un parfait connaisseur de l’Antiquité classique et comme un précurseur de l’écologisme, Friedrich Georg  Jünger a notamment publié sur cette thématique plusieurs essais d’une rare profondeur,qui sont ici traduits pour la première fois.« Si les figures évoquées dans l’imaginaire des Grecs n’étaient pas à jamais valables et agissantes, écrit-il, pourquoi faudrait-il nous en soucier, qu’auraient-elles encore à nous dire? » C’est en effet d’abord une démesure de la volonté qui jette l’homme dans les filets du titanisme: « Là où il n’est pas de mesure, rien de grand ne peut être, car rien ne se mesure sur rien. Sisyphe et Tantale causent leur propre ruine par leur démesure ». Le monde moderne, héritier de Prométhée, n’est pas inépuisable. Ses ressources seront un jour épuisées. C’est en portant le regard intérieur sur le message des dieux que l’on s’en rend le mieux compte. « Jamais le génie grec ne s’est exprimé plus complètement, plus puissamment que dans le mythe, écrit encore Friedrich Georg Jünger […] Le mythe n’entre pas dans les spéculations sur l’éternel et sur l’infini. Pour lui, les dieux sont là dans leur présence impérissable ». "

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  • De la frontière...

    « En éliminant les frontières, on tue la notion même de quête, de dépassement. Tout cela en sacrifiant les liens étroits tissés grâce à une histoire, une culture, des valeurs communes intégrant de manière prudente et progressive les semences venues d’ailleurs. Cette histoire nous a permis de nous émanciper de la loi du plus fort, de dompter le pouvoir en le fractionnant, de créer un système collectif où le respect de la dignité du plus faible donne la mesure du niveau de civilisation atteint. Les frontières de l’État de droit ne protègent pas tant le collectif que le faible du plus fort. Car ce qui nous interdit de prendre le contrôle de l’autre, c’est une frontière. Ce qui empêche le grand de manger le petit, c’est la limite. Ce qui garantit l’intimité, c’est une barrière. »

     

    Les éditions Xénia viennent de publier De la frontière, un court essai d'Oskar Freysinger. Membre de l'Union du Centre et élu Conseiller d'état du canton du Valais, Oskar Freysinger est à l'origine du référendum d'initiative populaire « Contre la construction de minarets » qui a recueilli une large majorité en 2009.

     

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    " «Je compris que la liberté, la vraie, n'existait pas dans le monde matériel qui impose toujours des contraintes à l'homme. Aucun espace qui ne soit illimité, aucune vitesse qui ne soit absolue, aucune jouissance éternelle, aucune fortune suffisante, aucun pouvoir absolu. S'ajouta à cela la prise de conscience de la fragilité de l'existence et de l'omniprésence de la mort.» C'est à partir de ce constat, et du poème "Der Panther" de Rainer Maria Rilke, qu'Oskar Freysinger réfléchit sur le concept de "frontière". Se montrant autant critique qu'introspectif, il en exploite les multiples facettes dans une langue à la fois épurée et imagée. A la suite d'une réflexion poétique et philosophique sur les liens qui unissent frontière(s) et liberté(s), l'auteur porte un regard neuf et lucide sur la réalité des bornes humaines, qu'elles soient géographiques, politiques ou sociales, qu'elles soient imposées ou subies, avant de se pencher sur les frontières suisses, garantes d'une démocratie unique au monde. "

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  • Cycle mortel !...

    « Le petit monde parisien s'agitait de plus en plus. L'une des victimes était juive : défilé Bastille-Nation contre l'antisémitisme. Une autre noire : re-défilé contre le racisme et l'esclavage. Une autre enfin était homosexuelle : re-re-défilé contre l'homophobie. Dommage qu'on ait pas trouvé de Falacha inverti parmi les victimes, ça aurait permis de n'organiser qu'une seule manifestation.»

     

    Les éditions Ecriture viennent de publier Cycle mortel un court roman de François Marchand, particulièrement réjouissant et grinçant, dans la veine de Philippe Muray. Ancien fonctionnaire au Ministère du travail, François Marchand est l'auteur de plusieurs romans drôles et féroces comme L'imposteur (Le cherche midi, 2009) ou Plan social (Le cherche midi, 2010).

     

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    " Paris, 2015. Les usagers du Vélib' sont terrassés les uns après les autres. Ils tombent brutalement de leur engin, sans que la médecine légale puisse expliquer la cause de ces morts soudaines...
    Il n'en faut pas plus à Béchetoile, maire de la capitale, pour voir là un complot destiné à éliminer les électeurs de gauche et à lancer une grande campagne médiatique favorable à l'extrême droite.
    Cette piste, toutefois, ne convainc pas le commissaire Moullimard, policier dilettante, qui préfère humer l'air parisien ou miser sur le hasard des rencontres pour tenter de comprendre le processus d'éradication des cyclistes.
    Pendant ce temps, pour la « Nuit blanche », Béchetoile mobilise ses troupes qui vont semer sur leur passage pillage et désolation. Ces meutes d'humanistes s'apprêtent à dévaster la ville, dont Moullimard pressent qu'il ne restera rien... "

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  • A l'origine de la Gaule...

    Les éditions Yoran Embanner viennent de publier Les Peuples fondateurs à l'origine de la Gaule, une étude de Fabien Régnier et de Jean-Pierre Drouin. L'ouvrage est préfacé par Venceslas Kruta, historien et archéologue, grand spécialiste de la protohistoire de l'Europe, qui a notamment signé Les Celtes - Histoire et dictionnaire, des origines à la romanisation et au christianisme (Robert Laffont, 2000), une somme de référence publiée dans la collection Bouquins.

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    " L'ouvrage s'articule en trois parties.

    La première partie s'interroge sur le concept de Gaule et sur les raisons qui ont longtemps entretenu une méconnaissance bien réelle du fait celtique, retraçant les étapes de la redécouverte de cette civilisation et de cette culture. Suit une présentation du mode de fonctionnement et des particularités de ce que fut la société gauloise avant la conquête romaine et ses évolutions internes. En dehors des aspects bien connus brièvement rappelés, d'autres ont été mis en avant pour leur caractère innovant car ils résultent de travaux récents peu connus du public. Les autres peuples (Corses, Vascons...) ne sont pas oubliés.

    La seconde partie de l'ouvrage est constituée par un répertoire détaillé de tous les peuples premiers fondateurs des terroirs appelés à constituer la France. Il s'agit non seulement des grands peuples gaulois bien connus (Arvernes, Carnutes, Namnètes, Vénètes, etc.) mais aussi des centaines de petites tribus, jamais mentionnées et pourtant à l'origine des localités, des particularités locales, de la toponymie et des anciens pagi (pays). De très longues recherches, menées jusque dans les petites communes de toutes les régions, ont permis de rassembler ce matériau qui n'a jamais encore été publié sous cette forme. Ce répertoire mentionne tous les peuples fondateurs de nos pays, c'est-à-dire plusieurs centaines. Classés par ordre alphabétique, ils sont toujours suivis d'une bibliographie spécifique à chacun d'entre eux permettant aux personnes intéressées par les origines de leur région d'accéder à l'essentiel des sources.

    La troisième partie de ce livre est constituée par les éléments pratiques : les grands itinéraires de l'Antiquité mentionnant les localités de la Gaule, un index des peuples, les villes actuelles et les peuples fondateurs correspondants, une localisation des peuples premiers classés par départements et enfin une bibliographie très développée. "

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  • Le meurtre...

    " Frantz remarqua qu'il était laid, de gros traits mous, un regard veule noyé dans la graisse, un aspect vaguement crapuleux que le luxe criard du vêtement rendait plus flagrant encore, y ajoutant la vulgarité de l'argent et du genre de privilèges que l'argent offre à cette espèce d'individu. "

     

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier Le meurtre, un roman de Jacques Sommer. Poète et romancier, rare et discret, Jacques Sommer sait aussi se transformer à l'occasion en polémiste, comme les lecteurs d'Eléments avaient pu le découvrir dans une tribune intitulée "Les animaux de cirque. De l'inutile et de l'odieux" (Eléments n°141, octobre - décembre 2011).

     

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    " Un meurtre, puis un deuxième, puis un troisième, sans autre raison que la haine froide, consciente et pleinement assumée de la bassesse et de l'ignominie de ses victimes. Trois meurtres pour l'honneur, trois meurtres pour l'exemple… Mais trois meurtres, aussi, pour que le destin s'accomplisse, pour que leur auteur rencontre enfin sa mort à lui, porte ouverte au royaume de la beauté pure et inviolée. Ce roman resplendissant d'un étrange éclat funèbre peut être lu comme un « thriller », mais comme un « thriller » transfiguré par une écriture poétique qui dote le moindre paysage, le moindre objet, d'une puissante signification symbolique. Comme dans les légendes, la traque du héros devient alors une épreuve initiatique, un combat sans merci contre l'enlaidissement et le désenchantement du monde. Et sa mort seule, sous les balles des gendarmes, cette mort acceptée et même voulue, lui apportera paix et réconciliation. "

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  • Paris, c'est foutu !...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroy viennent de publier Paris, c'est foutu !, un essai d'Alain Paucard. Anar de droite et ronchon, Alain Paucard est un polémiste, amateur de vieille pierre et de chanson française, à qui l'on doit, entre autres, Les criminels du béton (Les Belles Lettres, 1991), La crétinisation par la culture (L'Age d'Homme, 2000), Tartuffe au Bordel (Le dilettante, 2013) ou La France de Michel Audiard (Xénia, 2013).

     

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    " Paris, c’est foutu ! Comment pouvez-vous affirmer qu’une des villes les plus visitées, avec son patrimoine, ses salles de spectacle, sa gastronomie, bref, tout ce que « le monde nous envie » est foutue ? Oui, une ville sans son peuple historique, expulsé vers la banlieue dès les années soixante, où les profanations architecturales (les tours, le centre Pompidou, les travaux de Mitterrand) ont cassé les perspectives, une ville que sa municipalité refuse d’agrandir, une telle ville, asphyxiée, est foutue parce qu’elle peut bien offrir les animations les plus saugrenues (Paris-Plage), elle a perdu son âme, son parler et son accent, et le tourisme de masse n’y changera rien.

    Alain Paucard dresse un dernier inventaire, drôle et caustique, le sien, fait de coups de gueule, de rappels historiques mais aussi de promenades personnelles et de souvenirs touchants. "

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