Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 464

  • Mafia israélienne ?...

    Les éditions La manufacture des livres publient cette semaine L'histoire vraie de la mafia israélienne, une enquête de Serge Dumont. Belgo-israélien, Serge Dumont est journaliste et consacre son premier livre à un sujet particulièrement sensible : celui des organisations criminelles israéliennes et de leurs ramifications à travers le monde et notamment en Europe...

     

    Mafia israélienne.jpg

     

    " 10 janvier 2013, attentat en plein centre de Tel-Aviv, neuf blessés...mais ce n’est pas une faction terroriste palestinienne qui est impliquée : la cible s’appelle Nissim Alperon, le chef de l’une des familles du crime organisé israélien. Chaque semaine, on annonce des règlements de compte. Les organisations mafieuses israéliennes comptent parmi les plus violentes et les moins connues également. Certaines se contentent d’opérer à l’intérieur de l’Etat hébreu et dans les pays voisins, mais d’autres se sont implantées en Europe de l’est et de l’ouest, dans les principales villes du continent américain, ainsi qu’en Afrique du sud, en Australie et au Japon. Prostitution, blanchiment d'argent, racket, drogue, trafic d'armes, recel de biens volés, contrebande des diamants...les activités de cette mafia sont nombreuses.

    Les sommes générées par le crime en Israël, avec ses ramifications à l’étranger, sont tellement importantes que  la mafia israélienne est arrivée à corrompre des personnalités politiques. Autant la police est efficace dans le combat contre le terrorisme palestinien, autant elle semble désarmée face à un crime structuré militairement.

    À travers et des révélations et des détails inédits, ce livre retrace l’histoire des mafieux « blancs et bleus » depuis 1948. Dans une galerie de personnages tels Zeev Rozenstein, les frères Meïr et Itzhak Aberjil, Charlie Aboutboul, Rico Shirazi, le «parrain en kippa» Shalom Domrani et quelques dizaines d’autres, cette enquête décortique des organisations souvent opaques et nous entraîne dans un monde de prédateurs bâtissant leur empire illégal  grâce aux cadavres qu’ils laissent derrière eux. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La conquête sociale de la terre...

    Les éditions Flammarion viennent de publier La conquête sociale de la terre, un essai d'Edgar O. Wilson. Biologiste américain réputé, Edgar O. Wilson est le créateur de la sociobiologie et l'inventeur du terme "biodiversité". Plusieurs de ses essais ont été traduits en français, comme La sociobiologie (Le Rocher, 1987), La diversité de la vie (Odile Jacob, 1993) ou L'unicité du savoir (Robert Laffont, 2000).

     

    Edgar O. Wilson.jpg

    " D'où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous? Pour répondre à ces questions, Edward O Wilson nous conduit à travers le labyrinthe de l'évolution depuis le dernier ancêtre commun des chimpanzés et des humains il y a six millions d'années jusqu'à l'homme moderne, fruit d'une sélection naturelle par coévolution génétique et culturelle dans deux directions souvent opposées: l'individu et le groupe. Toujours tiraillés entre les impératifs personnels et ceux du groupe, nous sommes irrémédiablement à la fois égoïstes et altruistes, capables du meilleur comme du pire. Même nos croyances religieuses, nos comportements sociaux, nos relations interindividuelles, notre morale seraient des processus évolutifs en partie commandés par la sélection de groupe. Et c'est leur rôle dans la survie et la reproduction de nos ancêtres qui expliquerait leur prééminence dans les sociétés actuelles. Une synthèse très accessible des dernières connaissances en neurosciences, en psychologie cognitive et en biologie de l'évolution qui jette une lumière inattendue sur l'évolution de l'homme et l'origine de sa culture. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pour en finir avec la langue de Shakespeare !...

    Les éditions Atlande, viennent de publier Pour en finir avec la langue de Shakespeare, un pamphlet de Jean-Luc Jeener. Directeur du Théâtre du Nord-Ouest à Paris, dramaturge et essayiste, Jean-Luc Jeener est également critique de théâtre au Figaro. Il a publié de nombreuses pièces ainsi que, chez le même éditeur, en 2012, Pour en finir avec les intermittents du spectacle...

    La langue de Shakespeare.jpg

     

    " L'anglais envahit tout. Ce n'est pas seulement une langue mais ce qu'elle véhicule comme références, système de valeurs et vision du monde qui entre en contradiction avec la construction très particulière qu'a été la France. Un texte brûlant et subtil, pertinent et impertinent, qui interroge le changement de modèle de société et de mode de pensée que nous sommes en train de vivre."
    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Aymeric Chauprade et la chronique du choc des civilisations...

    Nous vous signalons la parution aux éditions Chronique de la troisième édition, revue et actualisée, de l'ouvrage d'Aymeric Chauprade, Chronique du choc des civilisations. Professeur de géopolitique et auteur d'un traité qui fait autorité sur le sujet, Géopolitique - Constantes et changement dans l'histoire (Ellipse, 2013 pour la dernière édition), Aymeric Chauprade a été évincé de son poste de professeur à l'Ecole de guerre en raison de sa liberté d'esprit. Il anime désormais le site Realpolitik.tv.

    Chronique du choc des civilisations 3.jpg

    " L’atlas de géopolitique de référence de la dissidence – Une édition refondue avec de nouveaux chapitres : la guerre en Syrie, la révolution égyptienne, les véritables enjeux pétroliers et gaziers derrière la crise grecque, la nouvelle Libye islamiste, la montée des conflits en Asie… "

     


    Chronique du choc des civilisations 3ème... par realpolitiktv

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • A propos du printemps arabe...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans une vidéo cueillie sur son site, Bernard Lugan présenter avec brio et clarté son dernier livre intitulé Printemps arabe - Histoire d'une tragique illusion. Le livre est disponible ici.

     


    Bernard Lugan présente son nouveau livre par BernardLugan

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Livres, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Ecologie, communauté et style de vie...

    Les éditions du Dehors viennent de rééditer Écologie, communauté et style de vie, un essai du philosophe norvégien et fondateur de l'écologie profonde Arne Næss. Un premier livre de cet auteur, Vers l'écologie profonde, avait été publié en 2009 aux éditions Wildproject.

     

    Arne Naess.jpg

     

    En quête d'un raisonnement durable

    Le Norvégien Arne Næss, né en 1912 et tout juste disparu (le 12 janvier dernier), a conceptualisé dès 1973 la « deep ecology ». Il aura pourtant fallu attendre jusqu’à ce jour pour que ses textes fondateurs soient traduits en français. L’enjeu n’est pas des moindres : il s’agit d’offrir à la crise écologique une réponse d’ordre culturel. En effet, Arne Næss oppose l’« écologie profonde » à une autre, jugée superficielle. Celle-ci s’exprime en un mouvement
    contestataire, dont le moteur est la crainte des dangers pesant sur le confort des pays développés. Mais, pour être efficace, l’écologie ne peut se contenter de relever scientifiquement des « faits » : elle doit mettre à jour des valeurs afin d’orienter le progrès vers de nouveaux objectifs. Pour ce faire, les solutions techniques ne peuvent suffire, car les problèmes ne le sont pas. La démarche écologique doit donc être « profonde » en ceci qu’elle doit s’enraciner dans les fondements conceptuels de notre rapport au monde, qui renferment eux-mêmes des systèmes de valeurs. Arne Næss soutient ainsi que la manière dont nous percevons le monde est à l’origine de notre irrespect à l’encontre de la nature. Nos sociétés industrielles ont amélioré les conditions matérielles de la « vie bonne », sans examiner si celle-ci était effectivement vécue comme telle. Pour sortir de l’impasse, le philosophe norvégien reconduit les concepts écologiques aux valeurs qu’ils expriment. Ainsi, qu’est-ce que « l’environnement » ? Rien d’autre que l’immédiat dans lequel nous vivons, c’est-à-dire pas seulement la nature physique, mais aussi les relations et les mouvements. En ignorant le fait que ces interconnexions sont à l’origine de toute identité, nous finissons par nous détruire nous-mêmes.
    De la même manière, qu’est-ce que la « diversité » ? Pour chacun d’entre nous, celle-ci se traduit en termes d’aptitude personnelle à une interaction créative avec l’environnement. Voilà pourquoi elle mérite, selon Næss, d’être valorisée. Ces considérations ouvrent de nouvelles perspectives
    sur la « réalisation de soi ». Arne Næss désigne ainsi l’acte par lequel un individu s’affirme, en lien avec ce qui l’entoure. Cela suppose de penser l’unité d’une manière
    qui englobe l’autre comme un élément de sa définition. L’autre n’est plus seulement une conscience étrangère me faisant face (comme chez les existentialistes), ni l’indice d’une division dans le psychisme humain (comme dans la psychanalyse) : l’autre désigne chaque élément, animé ou pas, valant comme un potentiel susceptible d’améliorer ou de détériorer notre appartenance à la vie. Là se trouve la « valeur intrinsèque » de la nature, qui s’oppose à son utilité proprement dite, en ce qu’elle procède d’un choix, et non d’un usage. Arne Næss introduit donc dans la pensée écologique un gigantesque renversement. Il n’aborde pas l’écologie comme un problème moral spécifique et prend les choses exactement à rebours : ce sont les lois écologiques (autrement dit les lois naturelles) qui doivent fournir les principes de la moralité humaine. Peut-être Arne Næss a-t-il surestimé l’impact de cette reformulation conceptuelle à grande échelle ? Mais, en posant les bases d’une véritable « écosophie », il nous indique ce qu’il nous reste à faire : inventer de nouvelles formes de coexistence au sein d’un univers entièrement repensé.

    Maxime Rovère (Le Magazine littéraire, mars 2009)

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!