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Livres - Page 466

  • Causeries du dimanche...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier Causeries du dimanche, un recueil d'articles de Philippe d'Hugues parus autrefois dans l'hebdomadaire La Nation française de Pierre Boutang. Ecrivain et historien du cinéma, Philippe d'Hugues est notamment l'auteur de L'envahisseur américain (Favre, 1999), Les écrans de la guerre (De Fallois, 2005) ou Chronique buissonnière des années 50 (De Fallois, 2008).

     

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    " Qu'y a-t-il de commun entre Fantomas et Sainte-Beuve ? Entre Benjamin Constant et Benoist-Méchin ? Entre Mauriac et Morand ? Entre Nabokov et Rebatet ? Entre Bardèche et Truffaut ? Entre Emile Faguet et Roland Barthes ? Entre Audiberti et Von Salomon ? Entre Brasillach et Jünger ? Eh bien, il y a ceci de commun, qu'à un moment ou à un autre, ils ont retenu l'attention de Philippe d'Hugues qui les a étudiés tantôt « à la cavalière », tantôt plus en profondeur, selon l'humeur et les circonstances.

    Ces études, rassemblées dans le présent volume, constituent un kaléidoscope bigarré, un panorama hétéroclite de la vie intellectuelle de la seconde moitié du XXe siècle, telle qu'on pouvait l'observer à partir d'un observatoire privilégié et de quelques autres, épisodiques mais bien situés. Avec le recul, il a semblé que les observations ainsi recueillies conservaient leur intérêt, voire une certaine actualité imprévue au départ. Le mérite en revient surtout à une époque qui recelait à son insu bien des richesses. Ces années mortes peuvent encore nous sembler bien vivantes. C'est la leçon que fournit ce livre où se dessine en filigrane une conception de la vie voire une certaine philosophie de l'histoire. On y trouvera beaucoup à glaner. C'est comme un film qu'on peut projeter en boucle, avec arrêt sur image pour n'en rien laisser passer. "

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  • L'argent sans foi ni loi...

    Les éditions Textuel viennent de publier un essai de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot intitulé L'argent sans foi ni loi. Sociologues, les deux auteurs ont déjà plusieurs ouvrages à leur actif comme Grandes fortunes (Payot, 1997) et Les ghettos du gotha (Seuil, 2007).

     

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    " Après leur édifiante dissection du fonctionnement de l'oligarchie française, les auteurs du Président des riches (La Découverte, 2010) abordent dans ce dialogue la question de fond : l'argent est-il devenu la valeur ultime, voire la seule finalité existentielle ? Sociologues, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot analysent l'avènement de l'argent virtuel, dérégulé, coupé du corps social, et la mise en scène de la richesse. Il y a plus d'un siècle, une guerre symbolique visant à atteindre l'universel s'est instaurée entre les religions et la monnaie. Aujourd'hui, ils constatent que l'argent a gagné cette guerre, qu'il a désormais atteint l'universel. "

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  • Les Cadets...

    Les éditions Bartillat viennent de rééditer Les Cadets, le magnifique récit autobiographique d'Ernst von Salomon. Combattant des Corps Francs de l'après-première guerre mondiale, puis figure de la Révolution conservatrice allemande, Ernst von Salomon est l'auteur de plusieurs livres essentiels comme Les Réprouvés (1930), La Ville (1932) et Le Questionnaire (1951).

     

     

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    " Le héros de ce récit a onze ans quand il franchit les grilles de l’Institut du corps royal des Cadets de Karlsruhe un jour de novembre de 1913. Rêvant à la gloire de leurs aînés qui tombent dans les tranchées, ces futurs soldats poursuivent sans trêve leur entraînement jusqu’à la dissolution de leur corps exigée par les vainqueurs après l’armistice de 1918. Ernst von Salomon livre son témoignage, brut et bouleversant d’une éducation, destinée à former les cadres de l’armée impériale.
    Ce document vibrant et authentique sur le militarisme allemand du début du XXe siècle, dans la lignée d’un Ernst Jünger, permet de mieux cerner l’itinéraire et la personnalité de l’auteur des Réprouvés. Il est suivi d’une étude de Jean-Pierre Bonicco : « Ernst von Salomon ou le dernier des Prussiens ». "

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  • L'attrait de l'opprimé...

    Les éditions du Rocher viennent de publier L'attrait de l'opprimé, un roman de Vladimir Volkoff, resté jusque là inédit. Ce roman a, en effet, la particularité d'avoir été écrit en anglais et publié aux Etats-Unis en 1984 sous le titre The Underdog Appeal chez Renaissance Press. Ceux qui ont aimé les grands romans que sont Le Retournement (Julliard/L'Age d'homme, 1979), Le Montage (Julliard/L'Age d'homme, 1982) Le Bouclage (De Fallois, 1990) ou Le professeur d'histoire (Julliard, 1996) ne bouderont pas leur plaisir...

     

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    " Loin des grands complots stratégiques, ce roman nous fait pénétrer au plus profond du cynisme d'un individu prêt à tout pour mettre en oeuvre ses médiocres ambitions. Un éditeur rencontre de grosses difficultés pour assurer l'équilibre financier de sa maison. Il imagine alors de monter de toute pièce un assassinat qu'il décrira ensuite " de l'intérieur ". Avant d'écrire son livre, il doit trouver comment assassiner sa victime et avant tout désigner une victime et un tueur pour faire le sale travail à sa place. Ce roman policier à suspense met en scène des personnages burlesques pris au piège de situations tragi-comiques. Burlesque, jeux de mots, quiproquos et suspense emportent le lecteur dans un tourbillon. L'humour délirant et les situations tragi-comiques s'enchaînent avec un art consommé. Un polar qui se situe entre la France et les Etats-Unis aussi bien géographiquement qu'intellectuellement mais dont le cadre principal reste Paris. Vladimir Volkoff y révèle l'une des facettes inédite de ses talents : l'art de jouer de la dérision et de l'humour caustique en mettant en scène des personnages dont le machiavélisme ou la noirceur raviront les amateurs du genre. "

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  • Qui gouverne le monde ?...

    Les éditions Economica viennent de publier un essai de David Fayon intitulé Géopolitique d'internet - Qui gouverne le monde ?. Ingénieur et spécialiste d'internet, David Fayon a publié plusieurs ouvrages consacrés au nouveaux réseaux sociaux.

     

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    " Internet est devenu indispensable et vital au même titre que l'eau et l'électricité. Son accès est nécessaire pour l'exercice d'activités et de droits fondamentaux. Ses modalités : des enjeux sociétaux majeurs. En triompher suppose une gestion impartiale et équitable des ressources critiques que sont les serveurs racines, les infrastructures, le système de noms de domaines et les protocoles Internet : autant de questions sensibles de la « gouvernance d'Internet ». Le mot est lâché : l'expression désigne « l'élaboration et l'application par les États, le secteur privé et la société civile, dans le cadre de leurs rôles respectifs, de principes, normes, règles, procédures de prise de décisions et programmes communs propres à modeler l'évolution et l'utilisation d'Internet ». L'importance économique et sociale du réseau des réseaux nous oblige à appréhender cette notion et ses enjeux. Ce livre, premier du genre en langue française, analyse pourquoi Internet est actuellement asservi à l'omnipotence de l'ICANN et des grandes entreprises américaines (telles que Google, Microsoft, Apple, Amazon, Facebook). Elles savent capter et monnayer la valeur apportée par les internautes, sur fond de percée d'acteurs asiatiques. Et développent des plateformes propriétaires, en emprisonnant les internautes ou en entravant la neutralité du net. Ces entreprises qui se livrent d'âpres batailles (opérateurs télécoms face aux acteurs du Web qui créent la valeur en bout de chaîne) ont tendance à prendre l'avantage sur les instances de régulation. Tout en analysant le rôle sociétal d'Internet (Printemps arabe, WikiLeaks, cyberguerres, primauté de l'usage sur la détention d'un bien, etc.), l'auteur livre des scénarios pour le futur et invite à un sursaut de l'Europe qui a un rôle à jouer (Internet des objets, big data, valeurs sociétales...). La survie de notre continent est enjeu ! "

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  • Contre l'Europe de Bruxelles !...

    Les éditions Tatamis viennent de publier un essai de Gérard Dussouy intitulé Contre l'Europe de Bruxelles - Fonder un Etat européen et préfacé par Dominique Venner. Professeur de sciences politiques et de géopolitique, Gérard Dussouy est, notamment, l'auteur de Quelle géopolitique au XXIe siècle (Editions Complexes, 2002).

     

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    " « Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « l’Europe ! »,  »l’Europe ! », « l’Europe ! », mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien. » 
    Charles de Gaulle, Discours et messages 

    La sentence gaullienne a frappé les esprits. Elle a visé juste jusqu’à aujourd’hui. Mais, n’est-ce pas faute d’avoir abandonné notre communauté de destin, l’Europe, aux mains des seuls politiciens et des eurocrates ?
    L’Europe n’appartient-elle pas d’abord aux Européens ? Comment, dans le même temps, peut-on laisser certains expliquer que l’Europe est la cause de tous nos maux alors que l’idée européenne est la solution face à la mondialisation ?
    Des Thermopyles au Traité de Rome, des tranchées de Verdun aux travées du Parlement Européen à Strasbourg, les Européens ont su résister, dépasser leurs querelles, créer, et innover.
    Et si la prochaine innovation était institutionnelle ? 
    Et si l’on construisait enfin l’Europe, une autre Europe, notre Europe ? 
    Face à la crise, et contre les fauteurs de décadence. 
    Naturellement engluée dans un brouillard libéral et mondialiste, l’Europe navigue à vue.
    Face au monde multipolaire qui se dessine, et comme à chaque rendez-vous avec l’Histoire, l’Europe devra choisir entre la puissance ou la mort.
    La mort, c’est subir la crise, accepter le déclin, décourager ses forces vives et laisser fuir sa jeunesse pour ne devenir qu’une ombre de ce que les Américains appellent déjà « la vieille Europe », celle des musées, des maisons de retraite et des souvenirs.
    La puissance, c’est envisager le renouveau, le dépassement des États-Nations, la construction d’un État européen volontariste et pragmatique. Fédéral et régional, afin de respecter et de protéger la diversité culturelle des peuples européens, il se doit d’être en mesure de répondre aux attentes sociales des populations. Fort et puissant afin de promouvoir et de défendre, au delà de toute idéologie, les intérêts matériels et immatériels, les valeurs et les traditions culturelles des Européens, il doit oser rayonner à travers le monde.
    Cri d’alarme et cri du coeur, ce livre appelle à un élan collectif vers un État européen, un Etat d’urgence ! Il est temps que le cabri se fasse loup ! "
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