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Livres - Page 469

  • Un socialisme héroïque ?...

    Les éditions Pardès publient cette semaine le nouvel ouvrage d'Alain de Benoist intitulé Edouard Berth ou le socialisme héroïque. Dans cet essai, le directeur des revues Krisis et Nouvelle Ecole s'intéresse à une figure intellectuelle de la troisième voie, injustement oubliée. En 2007, Alain de Benoist avait dirigé la réédition d'une des oeuvres majeures de cet auteur, Les méfaits des intellectuels (Krisis, 2007).

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    " Théorisé dans les dernières années du XIXe siècle par Georges Sorel, le syndicalisme révolutionnaire se distinguait des autres tendances du mouvement socialiste par son insistance sur l'idée de grève générale et son refus de participer au jeu des partis politiques et de la démocratie parlementaire. La classe ouvrière devait se libérer par ses propres moyens afin d'instaurer une «société de producteurs» sur les ruines de la société bourgeoise, d'où l'importance donnée aux syndicats et à l'«action directe». Telle est la doctrine qui triompha en 1906 à l'intérieur de la CGT, avec l'adoption de la célèbre Charte d'Amiens. Considéré par les historiens des idées comme le meilleur disciple de Georges Sorel, Édouard Berth resta toujours fidèle à l'idéal du syndicalisme révolutionnaire. À l'exemple de son maître, il se voulait un «serviteur désintéressé du prolétariat». Mais son parcours fut plus qu'original. Formé à l'école de Proudhon et de Marx, admirateur des valeurs héroïques de l'Antiquité, il participa aux côtés de Georges Valois à l'aventure du Cercle Proudhon, fut successivement séduit par Maurras et Lénine, qu'il entreprit ensuite de critiquer vigoureusement. Il mourut en 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ce livre, qui s'appuie sur des documents inédits, est la première biographie publiée sur Édouard Berth. Il éclaire toute une époque d une lumière nouvelle."

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  • Le sens de l'Histoire...

    Les éditions Ellipses viennent de publier Le sens de l'Histoire - une histoire du messianisme en politique, un essai de Jean-François Gautier. Docteur en philosophie, essayiste, musicologue et historien des sciences, Jean-François Gautier collabore à différentes revues et a notamment publié  L’univers existe-t-il ? (Actes Sud, 1994).

     

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    " L'histoire a-t-elle un sens ? L'antiquité gréco-latine n'en concevait aucun. L'antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d'un progrès continu dans la marche d'une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d'un sens de l'Histoire à accomplir. Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu'au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l'oeuvre dans les représentations collectives de l'Histoire. Ce livre souligne combien la compréhension d'un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d'un sens de l'Histoire, bardé de certitudes ou d'espérances. Dans une époque où dominent les incertitudes relatives aux lendemains immédiats, chacun peut trouver, au fil d'une telle enquête sur la variabilité des sens de l'Histoire, de quoi méditer sur son propre devenir, et sur celui de la communauté à laquelle il appartient."

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  • Midi à la source...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier Midi à la source, le journal de Bruno Favrit tenu entre 1990 et 2011. Alpiniste chevronné, passionné par Nietzsche et porteur d'une vision du monde païenne, Bruno Favrit est l'auteur de nouvelles comme Nouvelles des Dieux et des montagnes (Les Amis de la Culture Européenne, 2004) ou Ceux d'en haut (Auda Isarn, 2007), d'un roman, Criminel de guerre (Les Amis de la Culture Européenne, 2005) et de plusieurs essais comme Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Esprit du Monde - œuvres en perspectives (Auda Isarn, 2011).

     

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    " Voici le journal tenu régulièrement par l'excellent Bruno Favrit. Une vie riche de rencontres, d'aventures, d'aphorismes et d'enseignements glanés sous le soleil européen et où plane l'ombre de Dionysos. Ces vingt années d'apprentissage permanent, d'explorations, de découvertes et de vibrations apportent un éclairage utile et manifeste sur l'œuvre et les choix de vie de leur rédacteur. Le goût de l'errance et de l'appartenance, de l'air pur des sommets, de la philosophie et de la littérature, mais aussi la fréquentation d'éveilleurs, de complices et de compagnons de route constituent autant d'ingrédients dont le lecteur, devenu confident, pourra faire son miel. "

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  • La danse de Nietzsche...

    « Ne jamais séparer le corps de l'esprit. Apprendre par son corps la joie d'être vivant. Apprendre par les mouvements de son corps à libérer son esprit. N'est-ce pas la première loi du danseur? »

    Les éditions Verdier viennent de rééditer dans leur collection de poche La danse de Nietzsche, un essai de Béatrice Commengé paru initialement aux éditions Gallimard en 1988. Auteur de romans, mais aussi danseuse et voyageuse, Béatrice Commengé est une lectrice passionnée de Nietzsche, d'Heidegger et d'Anaïs Ninn, notamment, et a raconté dans Voyager vers des noms magnifiques (Finitude, 2009) et Flâneries anachroniques (Finitude, 2012) ses voyages sur les traces de ses auteurs préférés.


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    " Sur le sentier qui longe le lac de Silvaplana, à Sils-Maria, Nietzsche s'est brusquement arrêté : de l'ombre de ses yeux malades, de la fatigue de ses nuits blanches, de la douleur de ses migraines, de ses longues marches dans le froid ou dans la lumière, va naître Zarathoustra, le danseur.
    Il ne le quittera plus. Avec lui, il marche. De Sils à Gênes, et de Gênes à Nice, à la recherche d'un ciel plus pur et d'un air plus léger. Il le trouve parfois, l'espace d'un chant, sur les hauteurs d'Èze ou sur la presqu'île de Portofino, dans les ruelles de Venise ou sous les arcades de Turin. Un «dieu danse à travers lui».
    Ce livre, on l'a compris, est aux antipodes du commentaire universitaire; à l'opposé de l'univers sombre et glacé de la philosophie allemande. Voici un Nietzsche grec, italien, français - comme il se voulait."


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  • Il était une fois Dublin...

    Les éditions Perrin viennent de publier Il était une fois Dublin, de Pierre Joannon. amoureux et spécialiste incontesté de l'Irlande, Pierre Joannon a, notamment, déjà publié une Histoire de l'Irlande et des Irlandais (Perrin, 2005) et Michaël Collins, la naissance de l'IRA (La Table Ronde, 1978).

     

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    " Il y a en France une vénération pour l'Irlande, ses paysages, son peuple de chanteurs et de poètes, son histoire longtemps marquée par le drame. Sur un ton très personnel et très allègre, Pierre Joannon brosse le portrait haut en couleur de la capitale irlandaise. Au fil des pages, on croise tour à tour Jonathan Swift, le doyen fou, sarcastique auteur des Voyages de Gulliver, Robert Emmet, le révolutionnaire romantique dont le fantôme inconsolé hante toujours les allées des cimetières de Dublin ; Daniel O'Connell, le tribun émancipateur des catholiques ; Charles Stewart Parnell, le roi non couronné de la paysannerie en guerre contre un régime agraire quasi féodal ; George Moore, le plus français des écrivains de la Verte Erin ; William Butler Yeats, l'oracle de la nation couronné par le Prix Nobel de Littérature ; James Joyce, le génial auteur d' Ulysse, formidable monument de papier à la gloire de cette ville à nulle autre pareille ; Brendan Behan, poivrot magnifique qui en connaissait tous les débits de boissons. Mais Dublin a aussi conservé le souvenir de son passé à chaque coin de rue. Joyau d'une éphémère civilisation celto-viking, elle a été l'enjeu d'inexpiables luttes dynastiques, fleuron d'une nation protestante dont l'opulence se lit au fronton des chefs d'oeuvre architecturaux qui ont traversé les siècles, capitale des premiers soulèvements nationalistes de l'ère moderne… Elle a abrité des mouvements sociaux qui ont annoncé les conflagrations du vingtième siècle avant de devenir le foyer de la sanglante guerre d'indépendance contre l'Empire britannique. Dans les années trente, G.K. Chesterton la décrivit comme la capitale de la Chrétienté, ce qu'elle n'est assurément plus aujourd'hui. Trois fleuves tumultueux l'irriguent : la Liffey , la Guinness et le Jameson. Si les Dublinois répugnent à se baigner dans le premier, ils ne se font pas prier pour s'abreuver goulûment aux deux autres. S'exprime à travers cette ville gouailleuse et turbulente une identité forte même si ses contours ne sont pas toujours facile à cerner. Elle est devenue l'épicentre d'une nouvelle renaissance urbaine, architecturale et culturelle qui fait d'elle, à l'orée du vingt et unième siècle, l'une des plus attachantes et des plus vibrantes capitale de l'Union Européenne."

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  • Déconnectez-vous !...

    Les éditions Arléa viennent de publier Déconnectez-vous ! , un essai de Rémy Oudghiri. Spécialiste de la prospective, l'auteur , qui travaille au sein de l'institut IPSOS, nous livre là un essai assez emblématique de la société dans laquelle nous vivons.

     

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    " Aujourd’hui, internet nous accompagne toujours et partout. Où que nous soyons, grâce à nos téléphones portables, nous pouvons nous connecter à tout moment. Conséquence : nous ne savons plus nous déconnecter. D’où une addiction maladive aux messages, un oubli de la présence de l’autre, un état de distraction chronique, voire un manque d’efficacité et de présence au monde… Pour certains, la connexion est un réflexe mécanique : elle a perdu toute signification. On se connecte… sans même savoir pourquoi ! Le temps est venu d’apprendre à vivre avec les nouvelles technologies. Un mouvement en faveur de la « déconnexion » est en train d’émerger dans nos sociétés. Ici et là, des individus commencent à ralentir le rythme. Ils n’hésitent plus à « débrancher » temporairement leurs appareils électroniques. Leur objectif ? Reprendre le contrôle de leur vie. S’appuyant sur ses lectures, de Sénèque à Sylvain Tesson, en passant par Thoreau et tant d’autres, Rémy Oudghiri pense que cette déconnexion salutaire est une possibilité de se retrouver soi-même et de remettre les livres et l’esprit au coeur de notre vie."

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