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Livres - Page 472

  • Le travail et l'usure...

    Nous signalons la réédition par les éditions Kontre Kulture d'un pamphlet d'Ezra Pound, Le Travail et l'Usure, initialement publié par les éditions L'Age d'Homme en 1968 et devenu introuvable. Poète maudit, auteur des Cantos, Ezra Pound a, toute sa vie, combattu l'usure, qu'il considérait comme une maladie de la civilisation...

     

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    « À la mort de Lincoln, la véritable puissance aux États-Unis passa des mains du gouvernement officiel dans celles des Rothschild et autres affidés de leur ténébreux consortium. Le système démocratique périt. Il est, depuis lors, dérisoire de parler des États-Unis comme d’une puissance autonome. Depuis quand n’est-il pas moins dérisoire de parler de l’Empire britannique comme d’un être autonome ?

    On s’essouffle à parler de telle ou telle « nation » démocratique. Le véritable gouvernement s’est tenu et se tient encore dans les coulisses. La nature du régime démocratique est la suivante : deux ou plusieurs partis à la dévotion de l’usurocratie s’affichent aux yeux du public. Par souci pratique, et pour apaiser la conscience des niais, on laisse aux bonnes gens, à l’idéaliste solitaire, le soin de faire un peu de travail honnête, aussi longtemps qu’ils ne percent pas les machinations des divers rackets. Les plus épouvantables rackets sont ceux de la finance, du monopole et de la monopolisation de la monnaie même, à l’intérieur de la nation et de combinaison avec les différentes monnaies étrangères. »

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  • Le crétin tel qu'on le parle...

    Les Editions de Paris viennent de publier Le crétin tel qu'on le parle ou le jargon des élites, un court recueil de Pierre Chalmin, qui avait déjà publié le Dictionnaire des injures littéraires (L'Editeur, 2010 ; puis Livre de poche, 2012). Nous reproduisons ci-dessous la recension que Christopher Gérard a fait de ce livre sur le site de Causeur.

     

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    Du crétinisme

    « Un aimable raté aux yeux du monde. Un réactionnaire selon les critères de l’époque. Catholique et Français. Anarchiste de droite si cette notion a un sens : j’entends qu’on me fiche la paix, mais je suis un partisan fervent de l’ordre imposé à autrui ! » Ainsi se définissait Pierre Chalmin, auteur d’un Dictionnaire des injures littéraires fort remarqué, dans un entretien qu’il m’a accordé naguère. Autodidacte, rebelle résolu, l’homme a survécu en corrigeant ou réécrivant des manuscrits pour le compte de divers éditeurs, « observatoire idéal de l’indigence tant grammaticale qu’intellectuelle de nos contemporains ».
    Cette indigence, qu’il baptise crétinisme sans doute en raison de son caractère dogmatique, il en dresse un tableau qui suscite tantôt l’hilarité, tantôt la consternation : Le Crétin tel qu’on le parle ou Le jargon des élites, petit dictionnaire de l’imposture contemporaine, qui fait songer aux si précieux Maux de la langue de Michel Mourlet ou au travail de nettoyage linguistique entrepris sur la toile par Renaud Camus. Dédié à la mémoire d’Emile Littré, ce Crétin tel qu’on le parle nous exhorte à ne pas nous laisser contaminer par le délire verbal des cuistres, des snobs et des ignares. Comme le dit Chalmin, « la vie est courte, autant la vivre en français » ! Sus aux journalistes, aux politiciens, aux publicitaires qui triturent notre langue, l’émasculent et l’enlaidissent ! Sus aux zombies télégéniques, aux incompétents logorrhéiques, aux écrivaillons conformistes ; sus aux élites de pacotille !
    Anglicismes, d’addiction à trader (sans oublier l’ignoble booster) ; barbarismes, d’astérix à rabattre les oreilles ; pléonasmes, de s’avérer vrai au grotesque celles et ceux ; clichés, d’exclusion à enjeu de société ;  langue de bois, d’ethnies (qui n’existeraient plus) à jeunes : Pierre Chalmin n’en rate pas une, qu’il illustre et définit avec esprit. Nuançons : il y a des oublis, évidemment, tel cet insupportable la maman de François H.
    Bref, cet opuscule se révèle un outil de dépollution mentale.

    Christopher Gérard (Causeur, 2 juin 2013)

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  • Le totalitarisme économique...

    Les éditions L'Æncre viennent de publier Le totalitarisme économique - Manipulations mondiales et répression financière, un essai de Christophe Poitou

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    Dans votre livre, vous prophétisez une sorte d’Apocalypse froide : ce qui nous menacerait serait non pas une crise financière cataclysmique, mais au contraire la fin des crises financières…

    L’oligarchie est mauvaise perdante. Elle ne laissera pas ce qu’on appel le système, qui est un « tout subtil et maléfique », se faire balayer par une crise économique, ce qui pourtant serait logique. Elle s’est laissé surprendre en 2008 par Lehman, mais ne se fera probablement pas avoir ainsi deux fois, elle prendra toutes les mesures nécessaires. À commencer par le refinancement ad libitum des agents financiers en difficulté présentant un risque systémique. Il s’agit d’éviter une crise trop monstrueuse qui se transformerait en crise politique majeure avec éventuellement l’arrivée au pouvoir de partis de sensibilité nationale ou l’avènement de telle ou telle situation qui la dérangerait trop. En fait, si on prend les choses avec du recul on peut dire que d’une certaine manière l’oligarchie se refinance elle-même dès qu’elle est en difficulté. Dans les faits, ce à quoi nous assistons depuis quelques temps.

    Elle ne peut donc en quelques sorte jamais être en difficulté ni être en passe être renversée ?

    Un krach obligataire dantesque aurait déjà du éclater en 2009/2010. Cela n’a pas été le cas. Certes, Sarkozy, Papandréou, Berlusconi ou Monti ont sauté, mais ça ne change pas grand-chose. Le système lui-même, lui, est toujours là. L’oligarchie a pris les mesures nécessaires sans la moindre légitimité ou consultation démocratique pour se maintenir et empêcher toute crise grave.

    Quelles sont ces mesures ?

    Ce sont ces mesures – en fait, ces sales méthodes – que j’examine une par une dans mon livre : la création monétaire dans ces diverses variantes, l’allongement de la maturité des titres, le partage forcé de la valeur ajoutée, l’extorsion fiscale, l’exportation de l’inflation, les manipulations des taux de change, ainsi que la manipulation à mon avis la plus satanique de toutes : les taux d’intérêt inversés ou négatifs. J’examine aussi les diverses formes de répression financière dont le cas de Chypre fournit actuellement un exemple incroyable. La méga-gaffe récente du commissaire européen Jeroen Dijsselbloem sur le fait que la répression financière à Chypre pourrait être éventuellement transposé chez nous fait froid dans le dos !

    Le masque tombe…

    À vrai dire, c’est déjà en partie le cas. On s’apprête en France à puiser de force dans l’épargne de M. et Mme Dupont pour financer les HLM faute de pouvoir faire de la création monétaire et de la dette comme avant ! Dernière combine en date (avril 2013) évoquée pour refinancer les agents en difficulté sans toucher à la dette publique centrale : la mise à contribution forcée de l’assurance vie des particuliers pour soutenir les entreprises en difficulté. On parle là d’un détournement de près de 100 milliards. Rapport à attendre entre la notation financière du titre et la santé de l’entreprise : probablement très faible !… Soit du mensonge pur et simple ! 

    Une crise majeure n’est donc pas envisageable ?

    Si, peut-être qu’en dépit de toutes ces mesures oligarchiques, une crise éclatera quand même… Ça ne me dérangerait pas d’ailleurs. Je dirais même que j’espère me tromper ! Vivement un monstrueux ouragan obligataire qui fasse valdinguer les puissants et emporte tout sur son passage de son souffle puissant et vengeur. Mais je n’y crois pas trop, hélas… Le rôle des apatrides cosmopolites est d’ailleurs significatif dans cette stabilisation totalitaire que nous voyons actuellement : ils sont massivement pour la création monétaire en occident car elle préserve le système tel qu’il est et dans lequel ils ont de bonnes places… 

    Ils ne vont donc pas se tirer une balle dans le pied et se limoger eux-mêmes ?

    Évidemment… En revanche, lorsque qu’ils n’ont pas de places assez bonnes à leur goût ou n’arrivent pas à se saisir d’actif réels, c’est l’inverse, ils essaient de renverser le système et non de le maintenir. Logique ! Ils utilisent alors la déflation et non la création monétaire, à savoir la fuite des capitaux ou alors des phénomènes déstabilisants : sortie de capitaux, par exemple… Ils font régulièrement le coup en Russie… C’était le cas avant 1917 et c’est le cas actuellement sous Poutine… Chez nous, c’est le contraire, ils essaient de stabiliser de force le système. 

    Qu’en concluez-vous ?

    Certes, techniquement nous pouvons vivre sur l’héritage de nos ancêtres encore un peu. L’économie peut continuer quelques temps toute seule comme un poulet sans tête, sans son noyau spirituel, car elle est très mécanisée et rodée dans ces process. Hop ! vous appuyez sur le bouton d’une machine à laver et ça marche tout seul pendant une heure… Mais l’économie ne survivra pas éternellement à l’affaiblissement de sa cause, c’est-à-dire à l’affaiblissement de la population française de souche qui l’a créée. 

    Bonne question, ça : qui a créé l’économie française ?

    Les banquiers qui sont souvent des gros mégalomanes vous diront parfois qu’ils ont à eux tous seuls financé et créé la sidérurgie ou les chemins de fer. La vérité, c’est plutôt que c’est le dur labeur des paysans au cours des siècles qui a fondamentalement accru les rendements et dégagé une main-d’œuvre qui a permis l’essor de l’industrie.  Voyez aussi ce qui se passe en Afrique du Sud. En dépit des taux de croissance nominaux flatteurs qui ne veulent pas dire grand-chose, le pays entre dans une phase de délabrement grave car les Sud-Africains d’origine européenne qui ont créé cette économie s’en vont. Un article est paru d’ailleurs sur ce thème dans le pourtant très politiquement correct The Economist : South Africa cry the beloved country.

    Christophe Poitou, propos recueillis par Fabrice Dutilleul

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  • Le matin des magiciens...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer dans leur collection de poche Folio, avec une superbe couverture, Le matin des magiciens, de Louis Pauwels et Jacques Bergier. Un livre qu'on peut considérer comme la "bible" du réalisme fantastique. A découvrir ou à relire...

     

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    " Ce livre n'est pas un roman, quoique l'intention en soit romanesque. Il n'appartient pas à la science-fiction, quoiqu'on y côtoie des mythes qui alimentent ce genre. Il n'est pas une collection de faits bizarres, quoique l'Ange du Bizarre s'y trouve à l'aise. Il n'est pas non plus une contribution scientifique, le véhicule d'un enseignement inconnu, un témoignage, un documentaire, ou une affabulation. Il est le récit, parfois légende et parfois exact, d'un premier voyage dans des domaines de la connaissance à peine explorés."

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  • Toxiques et codex...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier Toxiques et codex, un recueil de maximes et d'aphorismes de Bruno Favrit. Alpiniste chevronné, passionné par Nietzsche et porteur d'une vision du monde païenne, Bruno Favrit est l'auteur de nouvelles comme Nouvelles des Dieux et des montagnes (Les Amis de la Culture Européenne, 2004) ou Ceux d'en haut (Auda Isarn, 2007), d'un roman, Criminel de guerre (Les Amis de la Culture Européenne, 2005) et de plusieurs essais comme Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Esprit du Monde - œuvres en perspectives (Auda Isarn, 2011). Il a aussi publié récemment chez Auda Isarn, Midi à la source, le journal qu'il a tenu entre 1990 et 2011.

     

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    " Il y a ce monde dans l’expression de ses multiples entendements.
    Oscillant entre ombres trompeuses et lueurs salutaires.
    Où se télescopent le fantasme, l’anathème, la formalité, la sincérité.

    Monde que l’apparat et la morale voudraient rendre réel.
    Exposé aux regards profanes, évalué par les consciences vidées de toute sensibilité poétique.
    Monde dans lequel on erre, perdu ou détaché, esclave ou homme libre, en proie à l’asthénie ou artisan de sa vitalité, disposé à croire en des vérités imposées ou conduit par la volonté de s’en distancier.

    Il y a des relents de macération et de contrition.
    Il y a des voies essentielles, celles des univers possibles et du for intérieur.
    Il y a ce monde, ses maux, ses philtres, ses onguents. "

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  • Les mémoires de Blake et Mortimer...

    Les éditions Gallimard Jeunesse rééditent Un opéra de papier, les mémoires d'Edgar-P. Jacobs, que l'auteur avait initialement publié en 1981. Le grand maître de la ligne claire, créateur des personnages de Blake, Mortimer et Olrik apporte un éclairage passionnant , et abondamment illustré , sur la genèse de son oeuvre...

     

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    " Le père de Blake et Mortimer nous ouvre les portes de ses archives personnelles et retrace ici le parcours de sa vie. Un incroyable itinéraire qui le mène des Beaux-Arts à l'opéra, des premiers pas en bande dessinée à la collaboration avec Hergé...

    À travers anecdotes et souvenirs, Edgar-P. Jacobs se raconte. Page à page, son univers se dessine, son œuvre se contruit, impérissable. "

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