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Livres - Page 474

  • Chargez !...

    « Tout hussard qui n’est pas mort à trente ans est un jean-foutre. »

    Antoine-Charles-louis, comte de Lasalle, général de hussards, mort à 34 ans à la bataille de Wagram, en chargeant un carré de grenadiers hongrois à la tête d'un régiment de cavalerie.


    Les éditions Perrin publient cette semaine une Histoire de la cavalerie signée par Frédéric Chauviré. Docteur en histoire moderne, chargé de cours à l'université de Rennes, Frédéric Chauviré est spécialiste de la guerre et de la cavalerie.

     

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    " Les livres consacrés au couple homme-cheval sont nombreux mais fort peu s'aventurent jusqu'au coeur du combat. C'est là tout l'intérêt d'une histoire de la cavalerie et de la charge. La cavalerie d'essence "chevaleresque" est l'arme la plus propice au déploiement des mythologies guerrières, que l'on songe au chevalier de François Ier à Marignan, au panache blanc d'Henri IV à Ivry, à la grande charge des 12000 cavaliers de Murat à Eylau ou aux cavaliers polonais lançant leur montures contre les panzers d'Hitler. 
    Démêlant l'écheveau des représentations et des imaginations, l'auteur saisi et explique ce moment paroxystique des batailles dans toute sa complexité et donne à comprendre le rôle effectivement joué par la cavalerie sur les champs de bataille de l'antiquité à la Seconde Guerre mondiale. A travers les portraits de cavaliers flamboyant et le récit vivant des plus grandes charges de l'histoire, il remet en cause l'image d'une arme archaïque, que l'évolution de l'art militaire aurait relégué dans une position secondaire. "

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  • Quolibets...

    Les éditions L'Age d'Homme viennent de publier Quolibets, un journal de lectures de Christopher Gérard. Animateur de la défunte revue AnTaios, revue d'études polythéiste, Christopher Gérard a publié plusieurs romans « métapolitiques » comme Le songe d'Empédocle (2003), Maugis (2005) ou Porte Louise (2010) chez le même éditeur.

     

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    " Quolibets ? Un journal de lectures, l’hommage d’un écrivain à soixante-huit confrères d’hier et d’aujourd’hui. Un panthéon littéraire, où l’on croisera Stendhal et Paul Morand, Jacqueline de Romilly et Jean Forton, Ernst Jünger et Michel Déon, Guy Dupré et Jean Clair… Des voix singulières, qui ont en commun un même amour du Vrai, du Juste et du Beau. Quolibets ? Une conversation au coin du feu au cours de laquelle se fait entendre une sensibilité insulaire et décalée, à rebours du siècle. Un autoportrait en pointillé où s’exprime, par touches et fragments, la passion de la liberté, le refus de la décadence et le culte de la langue française. À la fin du siècle dernier, des générations d’ingénieurs et de médecins russes disparaissaient de leur plein gré au plus profond des forêts sibériennes pour y former des communautés en marge. Fuyant policiers et bureaucrates, ces hommes pratiquaient la secessio nobilitatis, l’exil intérieur d’une phratrie se tenant à l’écart du triste festin sur lequel se ruaient les laquais. Nobilitas dépourvue de titres et de patrimoine matériel, comme il se doit ; secessio pacifique et exempte de provocation. "

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  • Voyage en Ethiopie...

    Les éditions Arléa viennent de publier Voyage en Ethiopie, un récit datant de 1939 signé de Curzio Malaparte. Journaliste, essayiste et fasciste dissident, Malaparte est l'auteur de plusieurs ouvrages célèbres comme Technique du coup d'état, Kaputt ou La peau.

     

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    " En 1939, désavoué par le régime fasciste, Curzio Malaparte s’embarque pour l’Éthiopie afin de regagner estime et considération en témoignant de la colonisation italienne. Mais, séduit par la « terre des hommes rouges », il renonce à l’entreprise de glorification pour mener une exploration plus intime. Et son voyage devient littérature.

    À dos de mulet, seul ou accompagné de bataillons de l’armée coloniale, Malaparte sillonne une Éthiopie fascinante, qu’il confond parfois avec la campagne italienne et qui, parfois, s’apparente au sublime. Un sublime halluciné, traversé de brigands et de lépreux, de gazelles et de faucons, un paysage minéral, « d’une pauvreté âpre mais très belle », où chaque vision suggère un monde unique : celui d’un auteur magistral. "

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  • Kosovo, l'Etat mafieux ?...

    Les éditions Fayard publient cette semaine une nouvelle enquête de Pierre Péan intitulée Kosovo - Une guerre « juste » pour un État mafieux. Journaliste indépendant, Pierre péan est l'auteur de plusieurs enquêtes décapantes comme La face cachée du Monde (Mille et une nuits, 2003), Le monde selon K. (Fayard, 2009) ou Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique (Fayard, 2010). Il a récemment signé, avec Philippe Cohen, Le Pen, une histoire française (Robert Laffont, 2012), une biographie de Jean-Marie Le Pen.

     

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    " La première guerre de l’OTAN a été menée au nom des droits de l’homme : frapper fort pour « prévenir un génocide » et stopper les troupes serbes menaçant des populations civiles. Elle était pourtant illégale. Pendant 78 jours, au printemps 1999, l’Alliance emmenée par les États-Unis a bombardé la Serbie, y compris le Kosovo, alors sa province, avec le soutien enthousiaste de la plupart des intellectuels et médias français. La même Alliance, soutenue par l’Europe, a détaché de la Serbie le Kosovo pour en faire, en 2008, un nouvel État qu’elle a adoubé. 
    Quatorze ans après, où en est le Kosovo « démocratique » et « pluri-ethnique » ? Voici un droit de suite – un de plus – dont nous avons été privés. En dépit de ses déclarations d’autosatisfaction, la communauté internationale a failli. Une véritable purification ethnique a débarrassé le Kosovo d'une grande partie de ses minorités (en premier lieu, serbes et roms), au lendemain de l’intervention de l’OTAN et en 2004. Au centre des trafics dans les Balkans, le nouvel Etat est dirigé par les leaders issus des rangs de l’UÇK, l’ancien mouvement indépendantiste armé, hier encore présentés comme les « combattants de la liberté », et aujourd’hui connus pour leurs liens avec le crime organisé. 
    Pierre Péan démontre la terrible duplicité de la communauté internationale, États-Unis en tête. Tous, Américains, Britanniques, Français et Allemands, savaient parfaitement à qui ils avaient affaire ; leurs services ont souvent appuyé ou formé militairement plusieurs des leaders de l’UÇK. L’auteur révèle que la France mena de facto une politique à double face pendant et aussitôt après la guerre… Depuis, ni Washington ni Paris n’ont jamais voulu désavouer leurs anciens protégés. Même la justice internationale et l’ONU ont été entravées. Voilà comment un effrayant trafic d’organes, mis au jour dès 2003 par des membres de la Mission d’administration du Kosovo de l’ONU, a été étouffé pendant sept ans… Pourtant, le constat, effroyable, des exactions et crimes commis ou couverts par le nouveau régime est abondamment documenté par nombreux enquêteurs internationaux, magistrats et agents de services de renseignement présents sur le terrain. Pierre Péan est allé à la rencontre de ces victimes ignorées par l’opinion internationale. Ce livre lève un coin du voile. "

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  • Le Bocage à la nage...

    Les éditions Balland viennent de publier Le Bocage à la nage, le nouveau roman d'Olivier Maulin. Païen, anar de droite, anti-moderne, Olivier Maulin est l'auteur de romans truculents comme En attendant le roi du monde (L'esprit des péninsules, 2006), Les évangiles du lac (L'esprit des péninsules, 2008) et Petit monarque et catacombes (L'esprit des péninsules, 2009) ou Les Lumières du ciel (Balland, 2011) ainsi que d'un polar politique bien ficelé et percutant intitulé Le dernier contrat (La Branche, 2012). Par ailleurs, Olivier Maulin anime à Paris, avec Romaric Sangars, un cabaret littéraire nommé le Cercle Cosaque...

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    " Philippe Berthelot est un commercial raté. Il sillonne la Mayenne profonde pour vendre des monte-escaliers électriques à des retraités qui lui claquent généralement la porte au nez. Lorsque Boulbanec, patron aussi vaniteux que tyrannique, le renvoie, Berthelot prend des vacances bien méritées auprès de son vieil ami « Cro-Magnon », un ancien militaire qui vit dans unecaravane au fond des bois. Les deux copains glandouillent, apprennent à imiter le cri de la chouette, vont picoler le samedi soir au café de Port-Brillet et donnent un coup de main au propriétaire d’un vieux manoir qui fait scandale dans le pays. Et pour cause ! L’endroit est peuplé d’anarchistes, de nudistes et de vagabonds qui s’y sont installés avec la complicité de « monsieur le Comte »… Ensemble, ils y mènent une vie assez paisible, en rupture avec le monde moderne, jusqu’à ce que deux super-flics des services secrets les soupçonnent de dissimuler un document « sensible » au sein du manoir… Il y avait pourtant un panneau planté à l’entrée de la propriété : « Prière de ne pas nous emmerder. » Il fallait le prendre au sérieux. Dans le bocage, tout le monde est un peu chouan sur les bords… "

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  • Une cérémonie cannibale ?...

    Un des premiers en France à avoir disséqué la technique du « storytelling » dans la communication politique dans Storytelling - La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits (La Découverte, 2007), Christian Salmon revient avec un nouvel essai publié aux éditions Fayard, La cérémonie cannibale - De la performance politique, pour jeter un regard cru sur la scène politique.

     

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    " Le storytelling des hommes politiques et son décryptage compulsif par les médias sont devenus en quelques années les deux mamelles d’une démocratie envoûtée, qui a substitué le récit à l’action, la distraction à la délibération, le stage craft (l’art de la mise en scène) au state craft (l’art de gouverner). La politique est passée de l’âge de la joute à celui de l’interactif. Du storytelling à la performance narrative, de la diversion à la dévoration des attentions. 
    L’homme d’État apparaît de moins en moins comme une figure d’autorité, une instance productrice de normes et de plus en plus comme quelque chose à consommer, un artefact de la sous-culture de masse.
    C’est là le résultat d’une certaine impuissance à exercer le pouvoir, sous l’effet conjugué du néolibéralisme et des nouvelles technologies. Désacralisé, profané par les médias, ridiculisé par les marchés, soumis à la tutelle des institutions internationales et des agences de notation, l’État est désormais ce trou noir qui aspire ce qu’il reste du rayonnement du politique. L’homo politicus y apparaît non plus comme le porteur du changement annoncé, mais comme un spectre éclairé par les flammes de sa propre dévoration. 
    La com’ politique ne vise plus seulement à formater le langage, mais à capter et à plonger les esprits dans cet univers spectral dont les hommes politiques sont à la fois les performers et les victimes… "

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