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Livres - Page 47

  • Les Cultes à mystères dans l'Empire romain...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier une étude historique de Francesco Massa intitulée Les Cultes à mystères dans l'Empire romain - Païens et Chrétiens en compétition.

    Professeur au Département d’études historiques de l’Université de Turin, Francesco massa est historien des religions, spécialiste des interactions religieuses dans la Méditerranée antique.

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    " Dans les religions polythéistes de l’Antiquité, à forte dimension publique et collective, les cultes dits « à mystères », réservés à des groupes d’initiés, ont longtemps tenu un rôle limité, malgré la célébrité de certains d’entre eux comme les Mystères d’Éleusis. Mais sous l’Empire romain, la notion de mystères semble connaître une diffusion sans précédent et influencer tant les pratiques religieuses que les façons de les représenter. Or, ce processus concerne aussi bien les groupes chrétiens que les cultes traditionnels. En effet, dès le milieu du IIe siècle, les auteurs chrétiens s’approprient le vocabulaire des cultes à mystères pour parler de leurs propres rituels et croyances, et construisent ainsi des formes de compétition avec les tenants des religions traditionnelles.

    À partir de ce moment et jusqu’à la fin de l’Antiquité, les mystères des religions polythéistes et les nouveaux mystères chrétiens ne cessent de se croiser. La notion de mystères devient le lieu d’interactions entre païens et chrétiens reflétant les nouveaux rapports de force politiques et religieux qui s’établissent dans les territoires d’un empire multiculturel et multireligieux. L’ouvrage retrace cette évolution et interroge le rôle qu’a pu jouer le discours chrétien sur les cultes à mystères « païens ». "

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  • Le nouvel âge de la bêtise...

    Les éditions de l'Observatoire viennent de publier un nouvel essai de Pierre-André Taguieff intitulé Le nouvel âge de la bêtise

    Philosophe, politologue et historien des idées, Pierre-André Taguieff est l’auteur d'essais importants qui ont contribué à mettre à mal la pensée unique comme  La Force du préjugé - Essai sur le racisme et ses doubles (La découverte, 1988), Résister au bougisme (Mille et une Nuits, 2001), Les Contre-réactionnaires : le progressisme entre illusion et imposture (Denoël, 2007), Julien Freund, au cœur du politique (La Table ronde, 2008), Du diable en politique - Réflexions sur l'antilepénisme ordinaire (CNRS, 2014), Les nietzschéens et leurs ennemis - Pour, avec et contre Nietzsche (Cerf, 2021) ou Qui est l'extrémiste ? (Intervalles, 2022).

     

    Taguieff_Le nouvel âge de la bêtise.jpg

    " Peut-on lutter efficacement contre la bêtise, si insaisissable, presque indéfinissable ? Dans notre monde où les croyances politiques tendent à remplacer les vieilles croyances religieuses, elle est inévitablement idéologisée. Prenant le plus souvent le visage d’une grande vertu morale ou civique, la bêtise d’indignation, notamment portée par les idiots utiles de l’islamo-gauchisme ou de l’académo-militantisme « woke », se pare de révolte et d’insoumission alors même qu’elle suit les mouvements de mode, plongeant avec jubilation dans les snobismes et les conformismes. Pétrie d’émotions, elle hante à l’envi tous les mots en « isme », les débats publics, les discours politiques et les émissions de variétés, faisant des réseaux sociaux l’instrument privilégié de la multiplication des crétins. 

    Pour Pierre-André Taguieff, il nous faut vivre avec la bêtise, mais en multipliant les cloisons étanches. La tenir à distance en la prenant comme objet d’analyse ou comme cible d’une ironie soit légère, soit méprisante. Certes, le ridicule ne tue pas et la résilience de l’imbécile est sans limite, mais à l’âge de la « bêtise idéologisée de masse », l’ironie demeure l’arme de l’intelligence. Ou comment l’on peut nuire à la bêtise sans perdre son temps avec elle. "

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  • Le Hussard sonne l'hallali...

    Le Hussard est de retour chez Auda Isarn, cette fois-ci sous la plume de Bruno Favrit, avec une aventure intitulée Le Hussard sonne l'hallali

    Amateur de marches en montagne et lecteur de Nietzsche, Bruno Favrit est l'auteur d'une œuvre conséquente, avec des romans, des récits et des nouvelles, comme Le soleil d'or (Alexipharmaque, 2015), Fort à faire (Auda Isarn, 2016), A la recherche des dieux (Dualpha, 2020) et N'y allez pas (Auda Isarn, 2021) ou des essais, tels Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) et Esprit du Monde (Auda Isarn, 2011). Il a également publié un recueil d'aphorismes, Toxiques & Codex (Alexipharmaque, 2013) et le premier tome de son journal, Midi à la source (Auda Isarn, 2013).

     

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    " Un séjour tous frais payés dans un luxueux établissement de la Côte d’Azur pour le Hussard et son fidèle compagnon le Lansquenet, ça n’a rien de déplaisant. Sauf que nos héros sont en mission pour le compte d’une très secrète confrérie de policiers patriotes afin d’épier les faits et gestes d’un prince qatari logé dans la suite voisine… Et une affaire particulièrement nauséabonde va émerger sous leurs yeux.

    Derrière les fêtes déjantées données par la jet-set se profilent les plus sombres conjurations. Y aurait-il un lien inavoué entre les bonnes consciences humanistes pleines aux as et le ressortissant d’une pétromonarchie réputée pour ses manœuvres obscures ?

    La mer qu’on voit danser le long des golfes clairs grouille de requins et de barracudas. Pas question de chômer. Le Hussard et le Lansquenet, plus déterminés que jamais, vont devoir se résoudre à sonner l’hallali en sortant l’artillerie lourde. "

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  • « Il faut s'adapter » : A propos d'un nouvel impératif politique...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer dans leur collection Folio l'essai de Barbara Stiegler intitulé « Il faut s'adapter » - Sur un nouvel impératif politique. Professeur de philosophie, Barbara Stiegler est spécialiste de Nietzsche.

     

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    " D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution?
    La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme»: néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
    Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif.
    Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais. "

     

     

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  • Etat des lieux du salafisme en France...

    Les éditions de L'Aube viennent de publier une étude de Pierre Conesa intitulée État des lieux du salafisme en France.

    Agrégé d'histoire et énarque, Pierre Conesa a fait partie dans les années 90 de la Délégation aux affaires stratégiques du Ministère de la défense. Il est l'auteur de plusieurs essais, dont, notamment, Dr. Saoud et Mr. Djihad - La diplomatie religieuse de l'Arabie saoudite (Robert Laffont, 2016), Hollywar - Hollywood, arme de propagande massive (Robert Laffont, 2018), Le lobby saoudien en France - Comment vendre un pays invendable (Denoël, 2021) et Vendre la guerre - Le complexe militaro-intellectuel (L'aube, 2022).

     

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    " Du séparatisme au terrorisme : état des lieux, portraits et analyses. Pierre Conesa établit dans cet ouvrage le relevé des différentes manifestations sociales de rupture et de contestation des lois républicaines dans l’espace public – depuis les refus de minutes de silence aux menaces adressées à des représentants de l’État. Le parti pris de l’auteur est de nous dire qu’à ne s’intéresser qu’aux attentats commis ou aux actes les plus relayés par les médias, nous passons à côté de l’ampleur du phénomène : 1 547 cas de comportements séparatistes et de contestations de la loi républicaine en deux ans, 627 cas déclarés de contestation religieuse dans l’école publique pour la seule année 2021, 58 attentats déjoués depuis 2015… Pour Pierre Conesa, la question de l’islamisme ­radical dans notre pays est très loin d’être réglée, et elle ne le sera pas tant que nous n’aurons pas une vision claire de ce dont il s’agit. "

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  • Passy, le maître espion de la France libre...

    Les éditions Tallandier viennent de publier une étude historique de Sébastien Albertelli intitulée Le colonel Passy - Le maître espion du général de Gaulle. Professeur agrégé et docteur en histoire, spécialiste de l’histoire de la France libre, de la Résistance et des services secrets, Sébastien Albertelli est l’auteur notamment de Les Services secrets du général de Gaulle (Perrin, 2009) et d’Histoire du sabotage (Perrin, 2016) .

     

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    " L’histoire du colonel Passy (1911-1998) est d’abord celle d’une extraordinaire destinée. Le capitaine de 29 ans qui rallie la France libre dès 1940 fait partie de la poignée de volontaires sans lesquels le général de Gaulle n’aurait pu espérer réussir son pari fou : asseoir la France à la table des vainqueurs en 1945.

    Sans aucune expérience, le colonel Passy crée le BCRA – les services secrets de la France libre – qui assure la liaison avec la Résistance, organise des réseaux de renseignement et met sur pied une armée secrète. En 1945-1946, il bâtit le SDECE, qui deviendra l’actuelle DGSE en 1982. Sûr de lui, admiré, craint ou détesté, nimbé d’une réputation sulfureuse, il entretient des relations complexes avec nombre d’acteurs de premier plan, à commencer par le général de Gaulle.

    Son brillant parcours prend brutalement fin en 1946. Il est alors mis aux arrêts de forteresse sur décision du gouvernement, accusé d’avoir dissimulé des fonds importants à son successeur et de s’être personnellement enrichi. Malgré ses demandes, il ne sera jamais jugé. Cette « affaire Passy » brise sa carrière. Est-il la victime d’une cabale politique ou s’en tire-t-il à bon compte ? Pour la première fois, un historien rouvre le dossier en s’appuyant sur des archives longtemps restées inaccessibles. "

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