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Livres - Page 50

  • Le Dieu du Moyen Âge...

    Les éditions Points viennent de rééditer un court essai de Jacques Le Goff intitulé Le Dieu du Moyen Âge et publié initialement en 2003. Jacques Le Goff (1924-2014) est un des grands historiens médiévistes français de la fin du XXe siècle.

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    " Jacques Le Goff, l’un des meilleurs spécialistes du Moyen Âge, livre son regard personnel sur le Dieu de l’Occident médiéval. Officiellement, ce Dieu était unique mais, dans les faits, l’était-il vraiment ? On découvre que les chrétiens de ces temps-là étaient, au jour le jour, polythéistes. Ils s’adressaient tantôt au Dieu Père, tantôt au Dieu Fils, tantôt au Dieu Esprit, et à la Vierge Marie.

    Jacques Le Goff traque les représentations de Dieu à travers les institutions politiques, l’art, la culture, la théologie, les dogmes, les pratiques et la vie quotidienne des hommes et femmes de la société médiévale. Au terme d’une enquête passionnante, menée avec Jean-Luc Pouthier, se révèle une véritable « histoire de Dieu » qui éclaire ce que l’Occident contemporain doit au christianisme médiéval. "

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  • Elégie pour une mythologie animalière...

    " Il s'agit clairement là d'une des « déconstructions » philosophiques les plus élaborées et les plus brillantes (magnifiquement servie, de surcroît, par une érudition étourdissante et une qualité d'écriture peu commune dans les milieux académiques) de ce que l'auteur appelle le « nouvel ordre animalitaire »."

    Jean-Claude Michéa, Extension du domaine du capital

     

    Les éditions Au Diable Vauvert ont publié récemment un essai de Frédéric Saumade intitulé De Walt Disney à la tauromachie - Élégie pour une mythologie animalière. Professeur d’anthropologie sociale à l'université d'Aix-Marseille, Frédéric Saumade est spécialiste des cultures taurines et équestres de l’Europe du Sud-Ouest et de l’Amérique du Nord. Il est également l'auteur de Drieu la Rochelle, l'homme en désordre (Berg, 2003).

     

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    " Frédéric Saumade analyse la mythologie populaire parallèle mais contradictoire née des spectacles et de l’élevage taurins, qui ressort aussi bien de la culture aficionada (le taureau de combat sacralisé), que de la culture mainstream (le taureau illustré par le cinéma disneyen).

    Alliant l’approche de l’anthropologue avec ses souvenirs personnels, cet essai prend le contrepied des idéologies qui revendiquent, outre l’interdiction de la tauromachie, la « libération » des animaux, l’appel à la fin de l’élevage et de la domestication et l’exaltation d’une régression à un état prénéolithique de l’humanité, supposément édénique.

    L’essai d’un anthropologue au cœur du débat sur la relation homme-animal. "

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  • La violence, élément structurel du fait social...

    « II est grand temps d’apprécier ce qu’on peut appeler pour l’immédiat la violence, ou la dissidence, comme un élément structurel du fait social, et non comme le reliquat anachronique d’un ordre barbare en voie de disparition. »

    Les éditions du Cerf viennent de rééditer dans leur collection de poche Lexio l'ouvrage de Michel Maffesoli intitulé Essais sur la violence.

    Penseur de la post-modernité, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, Michel Maffesoli a publié ces dernières années  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019), La faillite des élites (Lexio, 2019),  L'ère des soulèvements (Cerf, 2021) ou encore, ces derniers jours, aux éditions du Cerf, Le Temps des peurs et Logique de l'assentiment.

     

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    " Comment comprendre l'invariance de la violence dans l'histoire ? Comment expliquer son omniprésence dans la société ? Comment analyser la fascination qu'elle ne manque pas d'exercer sur les esprits ?
    Loin de verser dans une théorie simpliste de la violence ou d'avancer des solutions univoques, Michel Maffesoli entend dans cet essai précurseur mettre en lumière les aspects structurels de ce fait social. Il souligne également sa dimension fondatrice. Il montre enfin comment elle se déploie dans le débridement dionysiaque.
    Il est vrai que cette mystérieuse part d'ombre imprègne nos vies et nos débats, taraude nos passions et nos raisons. Mais peut-être une violence ritualisée, homéopathisée est-elle préférable, nous dit Michel Maffesoli, à l'ennui mortifère d'une société aseptisée, génératrice d'explosions incontrôlées.
    Une analyse profonde et flamboyante des soulèvements passés, présents et futurs. "

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  • Uniques au monde ?...

    Les éditions Arkhé viennent de publier un essai de Vincent Cocquebert intitulé Uniques au monde - De l'invention de soi à la fin de l'autre. L'auteur est journaliste.

     

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    " Jamais, dans l’histoire de l’humanité, nous n’avons été autant livrés à nous-même. De l’amour à la santé, en passant par la vie professionnelle ou l’alimentation, tout peut être personnalisé. Avec, en ligne de mire, un seul et même projet : exprimer nos singularités.
    Ce fantasme d’une vie sur-mesure est nourri par un puissant capitalisme de l’ego. Il se déploie dans un nouveau consumérisme existentiel, structuré pour nous laisser croire à un accomplissement personnel.
    Nous assistons dès lors à l’avènement d’un être d’un nouveau genre – bourreau et victime – bercé par l’illusion que le monde peut et doit se conformer à ses désirs, et non l’inverse.
    Cette réduction du réel à la sphère du soi est le dévoiement d’une promesse fondatrice de la modernité : la possibilité de se réaliser en tant qu’individu, de se sentir « unique au monde ». Une promesse désormais hors de contrôle.
    Ainsi, une nouvelle culture du narcissisme a envahi notre quotidien. Elle prospère sur les ruines d’un projet de société centré sur l’individu et la chimère d’une existence désolidarisée de tout destin commun.
    Ce livre dresse le panorama oppressant de cette société du sur-­mesure et nous invite à retrouver le sens d’une interdépendance vertueuse. "

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  • De la géopolitique en Amérique...

    Les éditions des Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Florian Louis intitulé De la géopolitique en Amérique. Agrégé d'histoire et chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales, Florian Louis est déjà l'auteur de plusieurs essais, dont Les grands théoriciens de la géopolitique (PUF, 2014)   Incertain Orient - Le Moyen-Orient de 1876 à 1980 (PUF, 2016) et Qu'est-ce que la géopolitique (PUF, 2022).

     

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    " C'est à la fin de l'année 1941 que les Américains, entraînés contre leur gré dans la Seconde Guerre mondiale, découvrent, mi-fascinés mi-inquiets, l'existence d'une science nouvelle dans l'exercice de laquelle les Allemands seraient passés maîtres et qui expliquerait leurs spectaculaires succès : la géopolitique. Un vif débat s'engage alors : faut-il rejeter la géopolitique au motif qu'elle serait un savoir nazi par principe pernicieux ? Ou au contraire s'en rendre maître pour mieux la retourner contre ses concepteurs ? Malgré les récriminations de ceux qui n'y voient qu'une pseudo-science destinée à justifier l'impérialisme allemand, la géopolitique a tôt fait de trouver en Amérique un terreau fertile. Elle y fournit notamment, aux premières heures de la guerre froide, les cadres théoriques des doctrines de contention de l'Union soviétique. Entre Seconde Guerre mondiale et guerre froide, Allemagne et États-Unis, se joue ainsi un épisode crucial de l'histoire d'une discipline dont l'américanisation rend possible la normalisation et qui éclaire d'une lumière neuve la genèse des visions et des pratiques américaines du monde au xxe siècle. "

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  • Le capitalisme cannibale...

    Les éditions de L'échappée viennent de publier une enquête de Fabrice Colomb intitulée Le capitalisme cannibale - La mise en pièces du corps. Sociologue, Fabrice Colomb est enseignant-chercheur à l’université d’Évry-Paris Saclay.

     

     

    " Plasma, cornées, tumeurs de foies, ovules, lait maternel, cellules souches, sperme… sont devenus en toute légalité des marchandises. Ces échantillons biologiques s’échangent sur des marchés, à l’échelle mondiale ; les uns pour lutter contre le vieillissement ou des maladies chroniques, les autres pour combattre l’infertilité ou augmenter la masse musculaire.
    Ce livre retrace le passage d’un « corps-cosmos » à un « corps stock » qui aboutit à la création d’un grand bazar de pièces détachées disponibles pour la bioéconomie. À grands coups de biotechnologies, les éléments du corps sont transformés en ressource génératrice de croissance. Pour le montrer, l’auteur s’appuie notamment sur les enquêtes qu’il a menées sur les biobanques et sur la transformation du plasma en médicaments.
    Elles permettent de comprendre pourquoi cette marchandisation passe inaperçue grâce, notamment, au coup de bluff d’une bioéthique orchestrée par l’État. La bioéthique crée l’illusion qu’institutions et experts constituent un rempart au développement effréné de la technoscience et du capitalisme. Alors qu’elle accompagne ce processus de mise en pièces du corps par un capitalisme proprement cannibale. "

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