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Livres - Page 238

  • Enfer glacé...

    Les éditions Mosquito ont publié cet été une bande-dessinée finlandaise de Hannu Lukkarinen et Pekka Lehtosaari intitulée Enfer glacé. Un dessin superbe, en noir et blanc, pour un épisode de la guerre russo-finlandaise de 1939-1940, largement oubliée en France...

    , finlande, russie

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    " En décembre 1939, sans déclaration de guerre, les armées de Staline envahissent la Finlande. Le rapport des forces en présence est disproportionné et pourtant les Finlandais infligent une sanglante défaite aux Soviétiques lors de la bataille de la route de Raate. "

                             

     

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  • Les volontaires armés...

    Les éditions du Nouveau Monde viennent de publier une étude de Walter Bruyère-Ostells intitulée Les volontaires armés. Maître de conférence à Sciences Po Aix, Walter Bruyère-Ostells est notamment l'auteur de Histoire des mercenaires de 1789 à nos jours (Tallandier 2011) et Dans l'ombre de Bob Denard (Nouveau Monde, 2014).

     

    Bruyeres-Ostells_Les volontaires armés.jpg

    " Walter Bruyère-Ostells retrace les parcours de ces hommes qui, depuis soixante-dix ans, quittent une France en paix pour faire la guerre ailleurs. Pour cela, il a cherché à comprendre leurs motivations, à éclairer les idéologies politiques ou religieuses qui les animent, les filières qui ont facilité leur départ et, enfin, leurs possibilités de réinsertion dans notre société. "

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  • Survivre à l'hiver...

    Les éditions José Corti viennent de publier dans leur collection Biophilia un essai de Bernd Heinrich intitulé Survivre à l'hiver. Né à Bad Polzin, en Prusse orientale, Bernd Heinrich est professeur au département de biologie à l'université du Vermont aux États-Unis. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le comportement, la biologie, l'écologie et évolution.

     

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    " Nous entamons avec ce premier titre de Bernd Heinrich l’édition de trois des plus célèbres classiques de cet écrivain américain, né en 1941, qui allie les qualités d’universitaire (professeur de biologie à l’Université du Vermont) à celles d’homme de terrain.

    Des écureuils volants aux ours grizzlys, des tortues léthargiques aux insectes et à leur antigel, l’univers des animaux témoigne de certaines des innovations stupéfiantes inventées par l’évolution pour survivre à l’hiver. À l’inverse des humains qui altèrent l’environnement pour compenser leurs limites physiologiques, les animaux, eux, sont capables de s’adapter à une gamme incroyable de conditions.

    En étudiant, des ressources alimentaires disponibles dans un paysage hivernal extrêmement stérile à la composition chimique, tout ce qui permet à certaines créatures de survivre, Heinrich nous éveille aux mystères encore grandement inconnus, qui permettent à la nature de se maintenir malgré les exigences rigoureuses, cruelles de l’hiver. "

     

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  • En chemin avec Nietzsche...

    Les éditions L'Harmattan viennent de publier un recueil d'articles de Philippe Granarolo intitulé En chemin avec Nietzsche. Philosophe et lecteur assidu de Nietzsche, Philippe Granarolo a publié plusieurs essais, dont, notamment, L'individu éternel : L'expérience nietzschéenne de l'éternité (Vrin, 1993)Nietzsche et les voies du surhumain (SCEREN, 2013), Nietzsche - Cinq scénarios pour le futur (Encre marine, 2014) ou encore Les Carnets méditerranéens de Friedrich Nietzsche (Colonna, 2017).

     

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    " Voici rassemblés les principaux articles de l'auteur explorant l’œuvre de Friedrich Nietzsche, auquel il a consacré toute son existence : du plus ancien, Le rêve dans la pensée de Nietzsche (1978) au plus récent, Le Surhomme : mythe nazi ou image libertaire ? (2016). Ces articles constituent les étapes d'une lecture originale et cohérente. Regroupés en cinq chapitres, « L'Imaginaire », « Le Corps », « Le Temps », « Le Futur » et « Le Retour Éternel », ces articles constituent une introduction à l'étude de l’œuvre nietzschéenne. "

     

                            

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  • La Roue rouge et son journal...

    Les éditions Fayard viennent de publier le Journal de La Roue rouge d'Alexandre Soljenitsyne. La Roue Rouge, c'est l'immense fresque de la Révolution russe, que l'auteur de L'Archipel du goulag a composée sur plus de quarante ans, et qui débute en août 1914 avec le désastre de Tannenberg (même si l'auteur revient également longuement sur l'assassinat du premier Ministre Pierre Stolypine en 1911) pour s'achever en avril 1917 avec l'arrivée de Lénine à Petrograd... Tous les amateurs de cette œuvre puissante, démesurée et passionnante devront donc se procurer sans faute ce Journal !

     

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    " Le Journal de La Roue rouge décrit pas à pas l’écriture de l’œuvre majeure d’Alexandre Soljénitsyne : La Roue rouge. Dans ce « roman » (un peu comme Tolstoï dans Guerre et paix) l’auteur s’interroge sur ses propres origines, il les recherche dans l’histoire, et donc dans l’événement créateur de l’Union soviétique, la révolution de 1917. Il décrypte avec minutie l’enchaînement des faits, mettant en mouvement la matière historique, telle une roue que rien n’arrête dans sa course. Dès sa prime jeunesse, il avait entrevu l’édification de ce projet colossal. Mais ce Journal met en lumière la seule et même motivation profonde de tous ses livres, que ce soit La Roue rouge, Une journée d’Ivan Denissovitch ou L’Archipel du Goulag : écrire au nom des siens, témoigner au nom de tous ceux qui ont été anéantis, réduits au silence et calomniés. Derrière la masse des faits historiques, l’écrivain cherche les causes cachées, accessibles à la seule intuition littéraire. Il devient un super-historien, chargé non seulement de retrouver la vérité, mais de rendre justice à tous ceux que la Roue de l’histoire a écrasés. Chronique de l’écriture d’une œuvre démesurée qu’il devra interrompre bien avant que soit réalisé le projet initial, Le Journal de La Roue rouge est aussi un véritable journal intime où se reflètent, au cœur même de l’atelier de l’écrivain, son itinéraire spirituel et intellectuel et les principaux faits d’une biographie personnelle qui se fond avec l’Histoire, ainsi lorsque la publication de L’Archipel du Goulag « explose » en Occident. Pour ceux qu’effraie le volume de La Roue rouge, ce Journal peut permettre de l’aborder plus facilement. Toutefois, il est une œuvre au sens plein du terme, qui se suffit à elle-même et témoigne d’une expérience de création littéraire hors du commun."

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  • De l'hécatombe aux illusions de la victoire...

    Les éditions Dualpha viennent de publier une étude de Bernard Plouvier en deux tomes, L'hécatombe (septembre 1914 - mai 2017) et Les illusions de la victoire (juin 1917 - novembre 1919), consacrée à la première guerre mondiale. Médecin, Bernard Plouvier est, notamment, l'auteur de plusieurs études historiques décapantes, comme La ténébreuse affaire Dreyfus (Dualpha, 2010) et Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012), et d'une imposante Biographie médicale et politique d'Adolf Hitler (Dualpha, 2007).

     

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    " Les combats de l’été 14 ont clos le XIXe siècle. La guerre de position, qui débute à l’Ouest durant l’automne, marque l’entrée dans le XXe, celui de la propagande mensongère et des guerres de matériel, où l’abnégation et la résignation tiennent davantage de place chez le combattant que l’héroïsme, une vertu qui passe du domaine individuel au collectif, hors circonstances exceptionnelles.

    Partis se battre, en une glorieuse parenthèse de quelques mois qui devait être un ilot d’aventures émergeant d’une vie morne et conventionnelle, les hommes de toutes les armées – du moins pour le front Ouest, puis l’italien – sont confrontés à des conditions de survie médiévales, voire préhistoriques. Ils s’aperçoivent bientôt qu’ils ne sont qu’un matériau de plus de cette guerre, et le moins onéreux, celui que des généraux inexperts, voire franchement criminels, sacrifient allègrement.

    La guerre crée de profondes injustices sociales : l’on épargne de la tuerie et l’on surpaye ceux que l’on juge indispensables à l’effort industriel, en exposant la vie des paysans et des intellectuels. Le milieu des « affectés spéciaux en ateliers », petits mais authentiques profiteurs de guerre, se transforme dès 1917 en un groupe de perpétuels revendicateurs, adeptes de cette lutte des classes que les marxistes vont transformer en guérilla civile permanente.

    Au mois d’août 1916, Erich Ludendorff devient le quasi-dictateur en matière d’opérations militaires, de propagande et d’économie de guerre, dans le Reich, où il ne parvient guère à calmer l’agitation des politiciens ambitieux ni à réduire les profits scandaleux des fournisseurs aux armées. Ces deux plaies se rencontrent d’ailleurs chez tous les belligérants.

    Au printemps de 1917, Philippe Pétain devient enfin le chef des armées françaises de métropole. Avec ces deux stratèges, la guerre va changer de style. "

     

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    " De cette guerre qui se fait désormais avec du « million d’hommes », deux noms émergent : Erich Ludendorff, le dernier grand stratège traditionnel ; Philippe Pétain, le tacticien qui, le premier, a compris que le matériel utilisé en abondance épargne des vies, et le stratège visionnaire qui emploie simultanément, lors des attaques, l’aviation, les chars et l’artillerie mobile en soutien de l’infanterie.

    Le coût en vies (1,4 million pour les Français) est à la fois immense et d’effet retardé : ce sont surtout des hommes jeunes qui sont morts et cela fait autant de géniteurs en moins. Le coût en argent est jugé prohibitif : 7 années de revenu national pour la France et un endettement équivalant à 5 autres années. De créditeur général de la planète, l’Europe devient débitrice des USA, le grand gagnant économique du premier épisode de la « guerre civile européenne. »

    Les Traités de paix, concoctés à Paris et signés dans les châteaux de la région parisienne, sont gros de tant de conflits, petits et grands, qu’on doutera toujours des motivations de leurs concepteurs. La sottise et l’ignorance expliquent-elles seules l’abjection profonde de ces traités ou, chez ces hommes manipulés en coulisses par des conseillers intimement liés aux industriels et aux financiers, a-t-il existé la volonté sournoise et cynique de préparer une prochaine guerre, si utile au Big Business ?

    Dans l’immédiat après-guerre, et dans chaque pays belligérant ou nouveau-né, débutent un chômage massif, la croissance accélérée de la Dette publique et la course-poursuite des salaires et des prix, puis la valse des dévaluations monétaires. Les valeurs morales sont ridiculisées par les théoriciens de l’amour libre et de la subversion, par les canailleries des affairistes et par les revendications permanentes. La quête du beau disparait des motivations du milieu de l’art. Il devient de bon ton de tourner en dérision les notions d’honneur, de travail, de famille et de patrie.

    La Grande Guerre accumula morts, ruines et déréliction, mais elle accoucha aussi d’un demi-siècle d’explosions techniques et de grandes expériences politiques. C’est l’histoire de cette mutation qu’on a voulu exposer de façon aussi complète que possible et d’une manière résolument non conventionnelle. "

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