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Livres - Page 242

  • L'école du désastre...

    Les éditions de Paris viennent de publier un essai d'Evelyne Tschirhart intitulé L'école du désastre - Lâcheté à droite... Destruction à gauche. Evelyne Tschirhart est une ancienne professeur de français.

     

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    " Analyse impitoyable de la destruction de l’école, accélérée sous le règne de Hollande par Vincent Peillon et Najad Bel Kacem, ministres de l’Education nationale. L’auteur dénonce aussi la lâcheté de la droite qui a entériné la politique de la gauche. Au nom de l’égalitarisme et du multiculturalisme, celle-ci a sapé l’école, outil de transmission des connaissances, pour lui substituer un pédagogisme aberrant qui a déstructuré les élèves pour les façonner en citoyens, consommateurs et décérébrés. "

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  • Destin français...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier le nouvel essai d'Eric Zemmour intitulé Destin français, qui bien évidemment défraie la chronique... Le journaliste polémiste est bien parti pour rééditer le succès métapolitique obtenu avec Le suicide français (Albin Michel, 2014).

     

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    « Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d' enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes. La France coulait dans mes veines, emplissait l air que je respirais ; je n'imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi. Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n'a laissé que des ruines. Il n y a pas d'origine de la France, puisque la France n'existe pas, puisqu il n'y a plus d'origine à rien. On veut défaire par l'histoire ce qui a été fait par l'Histoire : la France. L'Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L'Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l'histoire des Français ou l'histoire du monde. Tout sauf l'Histoire de France. Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s'est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu à aujourd'hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s' imposent au-delà des générations. L'Histoire se venge. » Après le phénoménal best-seller Le Suicide français, Éric Zemmour se livre avec force et sans tabou à une analyse de l'identité française en réhabilitant ses fondations.

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  • Leurre et malheur du transhumanisme...

    Les éditions Desclée de Brouwer viennent de publier un essai d'Olivier Rey intitulé Leurre et malheur du transhumanisme. Mathématicien et philosophe, chercheur au CNRS et enseignant en faculté, Olivier Rey est notamment l'auteur de Une folle solitude - Le fantasme de l'homme auto-construit (Seuil, 2006), de Une question de taille (Stock, 2014) et de Quand le monde s'est fait nombre (Stock, 2016), trois essais consacrés à la question du progrès et de la technique dans nos sociétés.

     

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    " Si c'est au nom d'un futur toujours meilleur que le monde a été transformé en un chantier permanent, nous sommes arrivés à un stade où le rapport entre les bénéfices du « développement » et ses nuisances s'avère de plus en plus défavorable. La perte de confiance dans le progrès doit alors être compensée par une inflation de ce qu'il est censé apporter : plus le monde va mal et menace de s'écrouler, plus il faut abreuver les populations de promesses exorbitantes.
    Tel est le rôle du transhumanisme - et peu importe que ce qu'il annonce ne soit pas destiné à se réaliser. Lui accorder trop d'importance, c'est donc se laisser captiver par un leurre. Faudrait-il refuser d'y prêter attention ? Cela n'est pas si simple. Le transhumanisme nous trompe parce qu'il joue en nous sur des ressorts puissants. Se donner une chance de désamorcer la fascination qu'il exerce et le malheur qu'il propage, réclame de mettre au jour ce qui nous rend si vulnérables à ses illusions. "
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  • Les Prétoriens du Général...

    Les Presses universitaires de Rennes viennent de publier une étude de François Audigier intitulée Les Prétoriens du Général Gaullisme et violence politique de 1947 à 1959. Maître de conférence en histoire contemporaine, Francois Audigier est déjà l'auteur d'une Histoire du SAC (Stock, 2003).

     

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    " Fondé par de Gaulle au printemps 1947, le Rassemblement du Peuple Français (RPF) se dote d’un puissant service d’ordre (SO) pour se protéger de la violence communiste. S’inspirant d’un modèle de gestion militante de la violence politique élaboré depuis la fin du XIXe siècle par la droite nationaliste française (des Commissaires de Déroulède aux Dispos des Croix de Feu), ce puissant appareil de sécurité, incarné par des chefs charismatiques (colonel Rémy, Dominique Ponchardier), met au point un protocole efficace pour sécuriser les meetings et campagnes d’affichage. Avec ses gros bras et sa « brigade volante », le RPF tient la rue et permet au Général d’exister politiquement. L’ouvrage questionne la nature paramilitaire de ce service d’ordre (niveau d’effectifs, présence d’armes, sur-représentation de militaires, fonctionnement autoritaire et dimension offensive), interroge son rapport banalisé à la violence (effet générationnel de la guerre, propagande accidentogène, virilisme politique), analyse les pratiques de clandestinité, d’infiltration et d’espionnage issues de la Résistance et réactivées par l’anticommunisme de Guerre froide. "

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  • La fin de la classe moyenne occidentale...

    Les éditions Flammarion viennent de publier un essai de Christophe Guilluy intitulé No society - La fin de la classe moyenne occidentale. Géographe, Christophe Guilluy est l'auteur de trois essais importants et très commentés, Fractures françaises (Flammarion, 2010), La France périphérique (Flammarion, 2014) et Le crépuscule de la France d'en haut (Flammarion, 2016).

     

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    " «There is no society» : la société, ça n’existe pas. C’est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l’ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d’en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous fait basculer dans l’a-société. Désormais, no more society. La crise de la représentation politique, l’atomisation des mouvements sociaux, la citadellisation des bourgeoisies, le marronnage des classes populaires et la communautarisation sont autant de signes de l’épuisement d’un modèle qui ne fait plus société. La vague populiste qui traverse le monde occidental n’est que la partie visible d’un soft power des classes populaires qui contraindra le monde d’en haut à rejoindre le mouvement réel de la société ou bien à disparaître. "

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  • Un Grand Épuisement ?...

    Les éditions Dualpha viennent de publier, sous la plume d'Aristide Leucate, un Dictionnaire du Grand Epuisement français et européen, avec une préface de Pierre Le Vigan. Docteur en droit, journaliste et essayiste, Aristide Leucate est l'auteur de Détournement d'héritages - La dérive kleptocratique du monde contemporain (L'Æncre, 2013) et de Carl Schmitt (Pardès, 2017).

     

     

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    " En 2013, les « manifs pour tous » ont incontestablement constitué l’opportunité historique de faire choir le système sur ses bases. Plus d’un million de personnes s’emparèrent du parlement ultime, la rue. Las. L’occasion fut alors cruellement manquée d’allumer le baril de poudre d’un « Mai-68 » à l’envers, soit une véritable contre-révolution politique et culturelle à l’instar de ce que préconisait Joseph de Maistre, en son temps : non pas faire une révolution contraire, mais le contraire d’une révolution.

    En 2015, ce même million battait le pavé en scandant un débilitant « Je suis Charlie », célébrant, à son corps défendant, les antivaleurs génétiquement modifiées d’un journal qu’une confidentielle poignée de soixante-huitards attardés achetait encore.

    L’implacable torpeur dans laquelle nos contemporains se trouvent plongés par une trop longue accoutumance télévisuelle associée à un décervelage antiraciste des plus corrosifs, les a mentalement et psychologiquement désarmés, démobilisés, dénudés. Détruits.

    Il est un triste fait que nos compatriotes, engoncés dans la défense consumériste et égoïste de leurs acquis sociaux, éprouvent, en dépit de belles mais sporadiques intentions, de réelles difficultés à s’affranchir des évangiles de la pensée unique, pour oser, enfin, monter sur les barricades et jeter loin les pavés.

    Si nos institutions, comme nos peuples, n’étaient pas si corrompues, les attentats qui mortifièrent notre pays eurent dû, à tout le moins, entraîner la chute du gouvernement dans son entier. Mais, il en va des peuples comme des États. À l’avachissement des uns correspond, immanquablement, l’amollissement des autres.

    Les masses et les « élites » ont rendu les armes, tous s’étant glissé, par habitude ou résignation, sous l’édredon moelleux mais trompeur de la « démocratie de confort ». Bref, tous ont fait le choix de la médiocrité.

    C’est à dessein car l’auteur a souhaité mettre l’accent sur un phénomène de grande ampleur qui, à l’instar des grandes migrations planétaires déséquilibrant les grands écosystèmes étatiques et continentaux, affecte en profondeur les ressorts anthropologiques et culturels de la civilisation européenne et de la France en particulier.

    L’auteur traite de décentralisation, de démocratie, du féminisme, du catholicisme, de la Corse, de la laïcité ou du football qui sont des marronniers médiatiques ou qui ont pu faire l’actualité à un moment donné, mais qui prennent une coloration spécifique à la lumière du concept de Grand Épuisement et l’illustre à leur manière. "

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