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Livres - Page 235

  • Monsieur le Comte de Gobineau...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ?, un Gobineau écrit par Jacques Bressler. Professeur de philosophie, Jacques Bressler est aussi l'auteur d'une biographie de Gilles de Rais (Payot, 1981).

     

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    " Arthur de Gobineau naît à Ville-d’Avray, près de Paris. Son enfance est heureuse, son adolescence, vagabonde. En compagnie de sa mère et d’un précepteur, il découvre la province française, séjourne en Allemagne, devient collégien en Suisse. Très tôt, se révèlent son goût du savoir et sa passion pour l’Orient. En 1835, il s’installe à Paris avec la volonté de s’illustrer dans les Lettres. Mais sera-t-il poète, romancier ou orientaliste ? Il peine à se faire connaître et, en 1849, entre dans la carrière diplomatique. Six ans plus tard paraît l’Essai sur l’inégalité des races humaines, interprétation nouvelle de la naissance et de la mort des civilisations, mais aussi révélation du style admirable de Gobineau. Trois ans en Asie (1859) puis Les Religions et les philosophies dans l’Asie centrale (1865) signent une vision prémonitoire des rapports entre l’Europe et le Moyen-Orient. L’Histoire des Perses (1869) vient compléter l’Essai. Puis, Gobineau crée un nouveau genre littéraire avec les Nouvelles asiatiques, chef-d’œuvre d’humour et d’érudition. Et, avec Les Pléiades, il développe sa conception élitiste de la vie. Ce « Qui suis-je ? »Gobineau nous présente donc un adversaire sans complexe des Lumières et de la Révolution, une voix puissante, une vision prémonitoire de l’égalitarisme moderne, de ses causes et de ses conséquences."

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  • Pierre Schoendoerffer ou la guerre...

    les éditions Nouveau Monde viennent de publier un essai de Sophie Delaporte intitulé Pierre Schoendoerffer ou la guerre. Historienne, professeur à l'université de Picardie, Sophie Delaporte est notamment l'auteur de Les Gueules cassées, les blessés de la face de la Grande Guerre (Viénot, 2001) et Les Médecins dans la Grande Guerre - 1914-1918 (Bayard, 2003).

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    " Après la bataille de Diên Biên Phu, Schoendoerffer n'a eu de cesse de montrer de quelle manière les combattants avaient fait la guerre en Indochine, qui ils étaient et les valeurs forgées dans l’épreuve. Tout son travail évoque aussi la vie après la guerre, lorsque les hommes sont confrontés à la déchéance physique et sociale, et à leurs souvenirs, souvent hantés par la mort. Sophie Delaporte nous entraîne dans l’ombre de Schoendoerffer, au plus près de son sujet, la guerre, et de lui-même, à travers ses films et ses romans. Un décryptage unique qui permet de mieux comprendre l’oeuvre d’un des plus grands réalisateurs français. "

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  • Guy Debord et la stratégie...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un recueil de notes de lectures de Guy Debord intitulé Stratégie. Figure de proue et principal penseur du mouvement situationniste, Guy Debord est l'auteur de La société du spectacle et des Commentaires sur la société du spectacle. Il est également l'inventeur d'un jeu de réflexion stratégique, dont les règles ont été publiés dans Le jeu de la guerre (Gallimard, 2010).

     

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    " La réflexion sur la stratégie est au cœur de la pensée de Guy Debord. Héritiers du dadaïsme, du surréalisme puis du lettrisme, lui et ses compagnons de route ont cherché un nouveau passage vers une contestation aussi large que possible des conditions de vie dans nos sociétés modernes. Ils n’ont eu de cesse de porter concrètement la lutte hors du champ de l’art, dans le domaine de la vie quotidienne : la révolution doit être d’abord la modification des perspectives au sein de cette vie. Les propositions théoriques de Guy Debord s’accompagnent ainsi tout au long de l’aventure d’un violent désir d’action pour faire changer la face d’un monde dont il rejette les faux-semblants, avec en ligne de mire la mise en œuvre effective de son projet révolutionnaire. Le Jeu de la guerre imaginé par Debord dès le milieu des années 1950 témoigne de la place qu’a occupée dans sa réflexion la nécessité de penser stratégiquement tout projet d’action, quel qu’il soit. "

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  • Les Cahiers noirs d'Heidegger...

    Les éditions Gallimard viennent de publier les deux premiers volumes des Cahiers noirs d'Heidegger, qui couvrent les années 1931 à 1939, sous le titre Réflexions. On rappellera que la publication en Allemagne, en 2014, de ces deux volumes a déclenché une violente polémique dans le monde intellectuel après la découverte d'une quinzaine de passages, abusivement qualifiés d'antisémites, dans lesquels le philosophe évoque les Juifs ou le judaïsme...

     

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    " Ce volume comprend les cinq premiers des trente-quatre Cahiers rédigés par Heidegger depuis le début des années 1930 jusqu'à la fin de sa vie (la série commence en fait au deuxième de ces Cahiers, le premier ayant été perdu). Les "Cahiers noirs" ou "Cahiers de travail" (ainsi Heidegger les dénommait-il lui-même d'après leur fonction ou la couleur de leur reliure) occupent une place singulière dans l'ensemble de ce qu'a écrit l'auteur. Son souhait de les voir publiés après que fut achevée l'édition intégrale de ses oeuvres signifie qu'il a voulu laisser aux lecteurs soucieux de comprendre sa pensée un moyen d'en appréhender le travail au plus près de son élaboration. La publication de ces Cahiers permet-elle de mieux connaître Heidegger ? Certainement pas, si l'on entend par "connaître" le fait d'entrer dans l'intimité d'une personne. On ne trouvera pas trace d'une quelconque confidence dans ces pages. En revanche, on y verra à l'oeuvre l'effort sans relâche d'un philosophe pour reprendre et préciser sa pensée. Les Cahiers commencent au moment où Heidegger entreprend d'approfondir la position conquise avec Etre et Temps (1927). Ils permettent de suivre l'aventure intellectuelle qu'allait représenter pour lui la découverte déconcertante de ce qu'il finirait par appeler «l'histoire de l'être» ."

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    " Les Cahiers repris dans ce volume, rédigés en 1938-1939, tournent principalement autour du thème de "l'autre commencement" que, selon Heidegger, la philosophie a pour tâche de préparer, à l'heure de "l'achèvement des Temps nouveaux" , où le règne de la métaphysique de la subjectivité porte le "premier commencement" , le commencement grec, à sa complète expression. Cela se manifeste en particulier dans "la réduction de l'homme à lui-même" , à son animalité et à sa rationalité qui non seulement se conjuguent, mais se renforcent l'une l'autre. Les débordements politiques de l'âge des masses, à commencer par le national-socialisme, en procèdent en ligne directe. Là est l'enjeu "historial" de l'époque pour la pensée, enjeu que Heidegger s'emploie à faire ressortir contre l'aplatissement de "l'histoire historisante" . Au-delà du déploiement de l'efficience généralisée, il y va de la "Décision" ouvrant sur la vérité de l'essence de l'homme dans sa relation à l'être. "

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  • Georges Valois et le fascisme français...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un essai de Georges Valois intitulé Le fascisme. Georges Valois est une figure emblématique de la pensée non-conformiste du début du vingtième siècle. D'abord anarchiste, puis membre de l'Action française, il a animé avant la première guerre mondiale (1912-1913), avec Edouard Berth, le Cercle Proudhon, inspiré par Georges Sorel. Après 1918, il s'éloigne progressivement de Maurras, et poursuit l’œuvre du Cercle Proudhon, en fondant Le Faisceau, un mouvement idéologiquement fasciste. Après l'échec de cette tentative et après celle de la création d'un parti républicain syndicaliste, il se rapproche progressivement de la SFIO. A la suite de la défaite de 1940, il s'engage dans la résistance et meurt en déportation en février 1945 à Bergen-Belsen.

     

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    " Ce livre, publié pour la première fois en 1927, fut écrit peu de temps après que son auteur, Georges Valois, ex-anarchiste et ex-monarchiste d’Action française, ait fondé Le Faisceau qui fut la première organisation fasciste française.
    À sa lecture, on découvre que les membres du Faisceaux se considéraient comme les seuls vrais disciples de Maurice Barrès et comme les héritiers des révolutionnaires de 1789 !
    Pour l’universitaire Jean-Maurice Duval le fascisme valoisien fut un « fascisme météore », un « fascisme de laboratoire », un « fascisme de gauche », un « fascisme que l’on pourrait dire utopique », comparable à certaines expériences contemporaines des pays du tiers-monde « où des gouvernements, souvent militaires, hypernationalistes, anti-ploutocratiques (...), à volonté sociale, socialisante ou même socialiste, correspondent assez bien à la définition très large que Valois donne du fascisme : nationalisme et socialisme. »
    Bien que publié il y a plus de quatre-vingt-dix ans, ce livre reste de ce fait, pour une grande partie de ses thèses, d’une étonnante actualité et sa lecture passionnera tant les chercheurs que les militants. "

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  • Cote 418...

    Les éditions Edelweiss viennent de publier un roman de François Bert intitulé Cote 418. Ancien officier du 2e REP, François Bert a fondé un cabinet de conseil et est déjà l'auteur d'un essai, Le temps des chefs est venu (Edelweiss, 2017).

     

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    " « Je sors de mon abri, dont l’humidité m’est devenue insupportable. L’odeur du rat que j’ai écrabouillé à coups de godillots la nuit dernière y est encore prégnante, puisque je n’ai pu le balancer par-dessus les lignes que ce matin. Les tranchées sont un univers olfactif en elles-mêmes : entre la boue, la poudre, le sang, la merde et la charogne, toute l’humanité concentre en quelques toises ses pires sécrétions. Sans rien relâcher de ma posture de commandement mais sans interférer dans les ordres en cours, je passe sur les positions et j’observe. Je sens l’ambiance, tâte les éventuelles tensions, cherche à déceler les blessures camouflées ou les non-dits du commandement quotidien. Je passe. Je me tais quand le chef de groupe est à la manœuvre, lui parle quand il est en retrait. Je ne contrôle pas, je suis « à côté », dans la tension juste de l’exigence déjà transmise. C’est l’occasion aussi pour ceux qui sont au repos d’avoir un accès direct à leur chef de section. Besoin de confidence, message bloqué à l’échelon intermédiaire ou simple besoin de parler. Cela crée un lien humain qui épaissit la vie collective sans dévoyer la relation de commandement. Je remarque après trois passages dans la tranchée alpha que Kutasi… »

    François BERT, saint-cyrien et ancien officier parachutiste à la Légion étrangère, crée en 2011 Edelweiss RH, un cabinet qui accompagne les dirigeants au « discernement opérationnel ». Après un plaidoyer en 2016 pour l’avènement des chefs naturels en politique (Le temps des chefs est venu, Edelweiss Editions), il donne à vivre dans ce premier roman, qui est d’abord un hommage aux combattants de 14-18, l’expérience intime des questionnements et des choix d’un jeune chef au cœur du chaos."

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