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Livres - Page 236

  • Nietzsche vu par John Cowper Powys...

    Les éditions Fata Morgana viennent de publier un court essai de John Cowper Powys intitulé Nietzsche. Écrivain anglo-gallois d'inspiration païenne, John Cowper Powys est notamment l'auteur de romans comme Les Enchantements de Glastonbury ou Owen Glendower.

     

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    " « Ce n’est pas l'heure de parler abondamment de Nietzsche. Les voix du dissentiment se sont tues. La foule a cessé de hurler. Mais une chose bien pire lui arrive, la chose qu'entre toutes il redoutait le plus : on se met à l’“accepter” – les prédicateurs le citent et les théologiens l’expliquent.
    De nos jours, ce qu’il implorerait, ce sont des Ennemis – des Ennemis acharnés, implacables –, mais notre époque ne peut en produire de semblables. Elle ne peut produire que la raillerie ricanante, ou bien l’approbation conventionnelle et apeurée. »

    Cet Essai sur Nietzsche resté inédit en français, résonne comme un cri qui veut conjuguer désespoir et enthousiasme. Les passerelles entre les œuvres des deux hommes sont nombreuses et, à l’image des personnages powysiens, saturés, contradictoires, écorchés, romantiques, c’est aussi un autoportrait qu’il trace en filigrane de ce texte saisissant. "

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  • L'or noir des steppes...

    Les éditions J'ai lu viennent de rééditer en format poche le récit de voyage de Sylvain Tesson intitulé L'or noir des steppes et illustré par des photographie du photographe de guerre Thomas Goisque. Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson est l'auteur de récits tirés de ses expéditions comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004), Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011) ou Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016), mais aussi de recueils de nouvelles, parfois grinçantes, comme Une vie à coucher dehors (Gallimard, 2010) ou Vérification de la porte opposée (Phébus, 2010). On lui doit également Un été avec Homère (Équateurs, 2018), une superbe introduction à l’œuvre de l'auteur de l'Iliade et de l'Odyssée.

     

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    " Après la chute de l'URSS, d'importantes réserves de gaz et de pétrole ont été découvertes dans le Nord caspien et dans le fond asséché de la mer d Aral. Alors que la consommation mondiale ne cesse d'augmenter, que les ressources décroissent et que le Moyen-Orient paraît de plus en plus instable, la Caspienne, jusque-là délaissée, revêt le visage d'un nouvel Eldorado et se trouve au coeur des enjeux énergétiques. Du sud de l'Aral à la Turquie orientale, Sylvain Tesson a suivi, à pied et à vélo, ce nouveau réseau de pipelines : le road-movie de l'or noir des steppes. "

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  • Réinventer les Celtes...

    Les éditions Hermann viennent de publier un ouvrage de Katherine Gruel et Olivier Buchsenschultz intitulé Réinventer les Celtes. Directeurs de recherche au CNRS,  les deux auteurs ont été responsables de l’équipe de Protohistoire celtique de l’École normale supérieure depuis les années 1980.

     

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    " Les Celtes désignent pour les auteurs grecs dès le Ve siècle avant J.-C. l’ensemble des populations occidentales nord-alpines. Si leurs puissants voisins ont certainement exercé une influence sur les Celtes, ces derniers ont développé une société et un mode de vie qui ont tantôt emprunté les mêmes voies, mais tantôt complètement divergé, dans la période même où ils intervenaient en Italie et dans les Balkans. La langue, l’outillage, l’armement, les parures, les modes de vie, qui évoluent en parallèle, génération après génération, sur une grande partie de l’Europe moyenne ancienne, peuvent être réunis dans un ensemble cohérent, distinct de groupes voisins qui ont fait d’autres choix. Les échanges d’objets, les conflits ou les colonisations réciproques n’ont pas gommé ces différences, avant que l’expansion de Rome n’entraîne une acculturation générale.

    À travers les recherches initiées depuis quarante ans sur le monde celtique et italique à l’âge du Fer, le laboratoire AOrOc a accompagné le développement exponentiel des recherches archéologiques sur les sanctuaires, les habitats, l’alimentation, l’outillage et le monnayage celtiques. Après avoir relu les textes grecs et latins à la lumière de ces nouvelles données, l’image que les Celtes avaient d’eux-mêmes a été mieux définie et l’originalité et l’évolution historique de leur civilisation se sont peu à peu précisées. "

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  • Michel Onfray, tribun de la plèbe ?...

    Les éditions de l'Observatoire viennent de publier un essai de Henri de Monvallier intitulé Le tribun de la plèbe. Agrégé et docteur en philosophie, Henri de Monvallier a dirigé le Cahier de L'Herne Michel Onfray (L'Herne, 2019)

     

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    " Michel Onfray est-il encore un intellectuel de gauche ? Depuis une dizaine d'années, le philosophe, qui a toujours revendiqué son appartenance à ce bord politique, est accusé par une partie de la presse d'être passé dans le camp de la réaction, de la droite, quand ce n'est pas carrément d'avoir des sympathies pour l'extrême droite. Pour le philosophe Henri de Monvallier, l'engagement politique de Michel Onfray est au contraire d'une cohérence sans faille depuis trente ans. S'inspirant de Nietzsche et de Camus, Onfray a en effet développé une pensée de gauche libertaire, pacifiste et pragmatique, qui tranche à la fois avec la gauche libérale de gouvernement convertie au marché depuis 1983 et la gauche autoritaire collectiviste qui ne renie pas Robespierre, Marx ou Lénine. Fondant son engagement sur le souci du peuple, le mettant en oeuvre en intervenant dans le débat public, Onfray se fait tribun de la plèbe. Dans la Rome antique, cette figure portait la toge ; aujourd'hui, ce serait le gilet jaune... "

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  • La terreur rouge en Russie...

    Les éditions des Syrtes viennent de rééditer en collection de poche le témoignage de Sergueï Melgounov intitulé La terreur rouge en Russie (1918 - 1924). Sergueï Melgounov est un historien et intellectuel russe, mort en exil en France en 1956.

     

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    " Né quelques mois après Staline, l'historien et journaliste Sergueï Melgounov, socialiste russe modéré, refuse d'émigrer en octobre 1917. Il n'en sera pas moins expulsé de son pays cinq ans plus tard, les bolcheviks ne lui pardonnant pas son intraitable refus des méthodes inhumaines avec l'aide desquelles ils se sont maintenus au pouvoir. Dans son combat, Melgounov, qui fréquente les groupes clandestins de la résistance anticommuniste, dénonce la politique de terreur instaurée dans le pays. Cet engagement lui vaudra vingt-trois perquisitions, cinq arrestations, les interrogatoires de la Tcheka, la prison, la condamnation à mort et, pour finir, le bannissement. Pour évoquer les horreurs de la guerre civile et du " communisme militaire ", Melgounov ne s'en tient pas au terme " atroce ". Il explicite le mot, comme on défroisse une page pour en étaler l'insoutenable contenu. La valeur de ses propos est d'autant plus précieuse qu'il fait parler les victimes et leurs bourreaux, grâce notamment aux nombreux documents et récits qu'il a pu recueillir. En ce sens, son témoignage préfigure celui de Soljenitsyne sur le goulag. Contre Lénine, contre Staline, Melgounov et Soljenitsyne ont brandi la morale de l'homme face aux prétendues raisons de l'histoire et de l'État. La Terreur rouge en Russie a été publié pour la première fois en décembre 1923 à Berlin. La préface de l'historien Georges Sokoloff, professeur émérite à l'Institut national des langues et civilisations orientales, apporte un éclairage indispensable et une dimension historique inédite à cette nouvelle édition. "

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  • De l'indo-européen au français...

    Les éditions Errance viennent de publier un livre de Xavier Delamarre intitulé Une généalogie des mots - De l'indo-européen au français. Diplomate et linguiste, Xavier Delamarre est spécialiste des langues celtiques et indo-européennes.. Il a notamment publié un Dictionnaire de la langue gauloise (Errance, 2018).

     

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    " Ce livre se veut, plus qu’une collection d’étymologies insolites ou cocasses, une introduction aux études indo-européennes démontrant que l’origine de notre patrimoine abstrait et la formation de nos concepts s’enracinent bien au-delà de l’Antiquité.
    En effet, le concept d’indo-européen évoque pour la plupart d’entre nous un passé obscur, incertain et controversé. Notre conscience des origines linguistiques et culturelles s’arrête souvent à l’horizon absolu de Rome et de la Grèce.
    Pourtant, la découverte et l’étude scientifique, au début du XIXe siècle, du sanskrit, puis sa mise en rapport avec les langues classiques, latin et grec, ainsi qu’avec le reste des langues de l’Europe – celtiques, germaniques, baltes, slaves, etc. –, ont produit cette conclusion nécessaire de l’existence d’une langue commune. Cette dernière est dite conventionnellement “indo-européenne”, et d’elle sont dérivées, par une tradition ininterrompue, un grand nombre de langues actuelles.
    Cet ouvrage présente ainsi 100 mots ou racines indo-européennes aboutissant à 800 mots ou noms propres du français contemporain, en en montrant le cheminement jusqu’à nos jours par les intermédiaires historiques que sont le latin, le grec, le germanique, le gaulois et, pour quelques cas, le sanskrit, l’iranien, ou le slave. "
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