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Livres - Page 180

  • La force de l'épée...

    Les éditions des Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Martin Aurell intitulé Excalibur, Durendal, Joyeuse - La force de l'épée.

    Spécialiste de l’aristocratie au Moyen-Âge, professeur à l’Université de Poitiers,  Martin Aurell a écrit de nombreux ouvrages, dont notamment L’Empire des Plantagenêt (Perrin, 2003) et La Légende du roi Arthur (Perrin, 2007) et Aliénor d'Aquitaine (Puf, 2020).

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    " Le halo de mystère qui entoure au Moyen Âge l'épée du chevalier répond à une mythologie ancienne dont se font écho les chansons de geste, les romans arthuriens et les sagas scandinaves, tout comme l'iconographie et l'archéologie. L'épée est certes un outil fonctionnel, une prouesse technique et un objet d'art, mais aussi un artefact animé qui, dégageant une force surnaturelle, rend le chevalier invincible. Le combattant, le forgeron et les fées aimantes transmettant leurs épées sont au cœur de ce livre, qui explore les mentalités d'une époque révolue dont les récits continuent d'inspirer de nos jours l'heroic fantasy. L'épée est aussi le signe de la prépondérance sociale du chevalier et le symbole de la guerre dont il se réserve en exclusif l'exercice. Elle concrétise toutes les abstractions intellectuelles autour de l'usage de la violence légitime en société. "

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  • La saga des Peruzzi...

    Les éditions Globe viennent de publier Diomède, un roman d'Antonio Pennacchi, qui constitue la suite de Canal Mussolini (Liana Lévi, 2012), dans lequel l'auteur racontait les aventures de la famille Peruzzi engagée dans le colossal chantier mussolinien de l'assèchement des marais Pontins au sud de Rome.

    Écrivain populiste inclassable, passé dans sa jeunesse du néo-fascisme au maoïsme, et se réclamant désormais, l'âge venu, d'un populisme facho-communiste aussi original que sympathique, Antonio Pennacchi est l'auteur de Mammouth (Liana Lévi, 2013) et de Mon frère est fils unique (Le Dilettante, 2007), chronique de l'éducation sentimentale et politique d'un jeune italien dans les années 60, qui a été adapté au cinéma par Daniele Luchetti.

     

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    " Les Peruzzi ! La grande famille de paysans sans terre aux dix-sept enfants qui avait été embarquée par Benito Mussolini dans l'aventure du fascisme et ses chantiers spectaculaires en est à la troisième génération, et la guerre réussit l'impensable : diviser la famille, faire que des frères se battent à mort dans des camps opposés, Chemises noires, Armée royale, Résistance. Pourtant, tous veulent la même chose : libérer leur ville de Littoria, libérer leur peuple, libérer l'Italie entière ! Avec le débarquement, les marais Pontins sont dévastés, les villages pillés, les Peruzzi exilés à nouveau dans les montagnes comme des milliers de malheureux. Le cousin Diomède, lui, le rouquin bâtard, débrouillard et chanceux de 18 ans, prend la tangente et saisit sa chance. Il est au bon endroit au bon moment, dans les ruines fumantes de la Banque d'Italie d'où s'échappent les dollars. La reconstruction que tous appellent de leurs voeux, c'est lui qui va l'incarner. Devenir riche, courir partout, bâtir des villes entières, se faire appeler Big Boss par les Américains ? Oui, c'est possible, car impossible n'est pas Peruzzi ! Grâce à la verve intarissable d'Antonio Pennacchi, un demi-siècle d'histoire italienne défile à brides abattues. Et ce western familial, d'une ironie teintée de magie, donne un nom propre aux événements. La Mafia avait les Corleone, le peuple a les Peruzzi ! "

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  • Jacques Bainville et les lois de la politique étrangère...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Christophe Dickès intitulé Les lois de la politique étrangère selon Jacques Bainville.  Docteur en histoire, Christophe Dickès a déjà dirigé l'édition dans la collection Bouquin de La monarchie des lettres : histoire, politique et littérature, un choix d’œuvres du journaliste et historien monarchiste.

     

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    " Dans un livre prophétique.  Les conséquences politiques de la paix, publié en 1919, Jacques Bainville annonça tout l'entre-deux-guerres  : l'avènement de Hitler, l'Anschluss, l'invasion de la Tchécoslovaquie, le pacte germano-soviétique, l'agression contre la Pologne et la nouvelle guerre européenne qui s'ensuivit. Ses analyses et ses déductions furent tout simplement exceptionnelles. Mais Bainville ne fut pas écouté et mourut en 1936, avant la catastrophe que la France n'avait pas su conjurer.
    Analyste hors-pair de la politique internationale, la diffusion de ses idées et de ses écrits allait bien au-delà de sa famille politique, l'Action française. Selon lui, la politique est régie par des lois et elle est toujours l'oeuvre des hommes. De l'expérience de ceux-ci et des grandes permanences de l'histoire, il est possible de déduire le futur et de se prémunir, par l'action, des dangers qu'il recèle.
    Christophe Dickès a consacré plus de dix ans d'études à l'oeuvre de Jacques Bainville. Il présente ici l'homme et sa pensée, dont la pertinence, appliquée aux événements de l’époque actuelle, est toujours exceptionnelle. "

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  • Les vérités cachées de la guerre d'Algérie

    Les éditions Perrin viennent de rééditer dans leur collection de poche Tempus un essai de Jean Sévillia intitulé Les vérités cachées de la guerre d'Algérie. Journaliste et écrivain, Jean Sévillia est l'auteur, notamment, d'essais comme Le Terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours (Perrin, 2000), Historiquement correct - Pour en finir avec le passé unique (Perrin, 2003) ou Historiquement incorrect (Fayard, 2011).

     

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    " La guerre d'Algérie, par-delà le bien et le mal.

    Plus d'un demi-siècle après l'indépendance de l'Algérie, est-il possible de raconter sans manichéisme et sans œillères la guerre au terme de laquelle un territoire ayant vécu cent trente ans sous le drapeau français est devenu un Etat souverain ? De la Toussaint sanglante à la fusillade de la rue d'Isly en passant par la manifestation du 17 octobre 1961, Jean Sévillia relit tous les grands épisodes de cette guerre intestine. Il compare les chiffres, démasque la propagande, replace la cruauté du conflit dans celle de l'époque. Car ce livre raconte cette histoire telle qu'elle fut : celle d'une déchirure dramatique où aucun camp n'a eu le monopole de l'innocence ou de la culpabilité, et où Français et Algériens ont tous perdu quelque chose, même s'ils l'ignorent ou le nient. "

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  • La Littérature à balles réelles...

    Les éditions Jean Dézert viennent de publier un essai polémique, en forme de dictionnaire, de Bruno Lafourcade intitulé La Littérature à balles réelles. Écrivain talentueux, Bruno Lafourcade a publié ces trois dernières années, trois romans, L'ivraie (Léo Scheer, 2018), Saint-Marsan (Terres de l'ouest, 2019) et Tombeau de Raoul Ducourneau (Léo Scheer, 2019), deux pamphlets, Les nouveaux vertueux (Jean-Dézert, 2017) et Une jeunesse, les dents serrées (Pierre-Guillaume de Roux, 2019), un polar, Le Hussard retrouve ses facultés (Auda Isarn, 2019) et un recueil de chroniques,  Les Cosaques & le Saint-Esprit  (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    " La Littérature à balles réelles présente, sous la forme d’un petit dictionnaire, aux entrées souvent lapidaires, quelques dizaines d’écrivains d’aujourd’hui.

    « La jalousie m’a dicté ces pages : auteur sans lecteurs, souvent sans éditeur, l’échec m’a aigri ; il me fait à présent juger d’écrivains qui me surpassent. Ceci mériterait d’être nuancé, bien sûr : on verra qu’il n’y a pas que de l’aigreur en moi, il y a aussi du fanatisme. Ces aveux devraient libérer les lecteurs, qui pourront juger de mes opinions, sereinement, et sans se préoccuper du ressentiment qui les fit naître. J’ai donc tiré ici, à bout touchant et à balles réelles, sur des écrivains contemporains, parce que j’ai du meurtrier en moi, et du croque-mort : les pelles, disait quelqu’un, ne se vendent pas sans fusil. » "

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  • La découverte de l'amérique par les Vikings...

    Les éditions Arkhe viennent de publier un récit de Régis Boyer intitulé Islande, Groenland, Vinland. Spécialiste des Vikings et de l'Islande, professeur à la Sorbonne, Régis Boyer a écrit de nombreux ouvrages sur le monde nordique et a également traduit un grand nombre de sagas islandaises, danoises ou norvégiennes...

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    " Si vous croyez que l’Amérique a été découverte en 1492 par Christophe Colomb, détrompez-vous. Les Scandinaves ont peuplé l’Islande dès les années 870. De là, ils ont colonisé le Groenland et débarqué sur les côtes sauvages de Terre-Neuve ou les rivages isolés du Labrador, de l’autre côté de l’océan. Ils sont alors les premiers découvreurs du Nouveau Monde, le tout avant l’an mille.
    Des étonnantes richesses de l’Islande à la chute des colonies glaciales du Groenland, Régis Boyer nous livre le récit extraordinaire d’une histoire oubliée, celle d’une prodigieuse migration des peuples du Nord vers l’Ouest.
    En compagnie d’Adam de Brême, d’Eiríkr le Rouge ou de Leifr Eiríksson, ce livre nous entraîne au cœur des mystères de la découverte du Vinland: « Cette île, au-delà de laquelle il n’y a dans l’Océan plus aucune terre habitable. Et où tout est recouvert de glaces infranchissables et de ténèbres infinies. » "

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