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Livres - Page 183

  • L'affolement du monde...

    Les éditions Tallandier viennent de rééditer en collection de poche un essai récent de Thomas Gomart intitulé L'affolement du monde - 10 enjeux géopolitiques. L'ouvrage est très riche, équilibré et agréable à lire. Et on notera que dans son chapitre consacré à la lutte pour le contrôle des espaces, l'auteur fait largement référence à Carl Schmitt !

    Historien et directeur de l'Institut français des relations internationales, Thomas Gomart est membre des comités de rédaction de Politique étrangère, de la Revue des deux mondes et d'Etudes.

     

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    " Plus rien ne régule la bonne marche de la planète : rupture d'accords, alliances fragilisées, affaiblissement des démocraties, basculement géoéconomique vers l'Asie, menaces nationalistes et écologiques... le monde est-il devenu incontrôlable ? Avec son double regard d'historien et de spécialiste des relations internationales, Thomas Gomart souligne la mutation inédite des rapports de force ― ascension de la Chine, unilatéralisme des États-Unis, fragmentation de l'Europe, retour de la Russie ― et des sujets transversaux comme l'énergie et le climat, les transformations de la guerre, le cyber ou la pression démographique et migratoire. Avec une grande clarté, il invite les Européens à un exercice de lucidité sur un monde de moins en moins à leur image. "

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  • Le Capitán Alonso de Contreras...

    Les éditions Viviane Hamy viennent de rééditer les Mémoires du Capitán Alonso de Contreras, avec une préface d'Ernst Jünger. Alonso de Contreras (1582-1633) a mené la vie aventureuse et guerrière d'un capitaine de l'Ordre de Malte au début du XVIIe siècle.

     

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    " « Je naquis en la noble ville de Madrid le 6 janvier 1582. Je fus baptisé en la paroisse de San Miguel ; mes parrain et marraine furent Alonso de Roa et Maria de Roa, frère et soeur de ma mère. Mes parents se nommaient Gabriel Guillén et Juana de Roa et Contreras. Je voulus prendre le nom de ma mère lorsque j'allai servir le Roi, étant enfant, et quand je m'aperçus de l'erreur que j'avais commise, je ne la pus réparer parce que dans mes états de services il y avait "Contreras". J'ai vécu jusques aujourd'hui et suis connu sous ce nom, et nonobstant qu'au baptême on m'ait appelé Alonso de Guillén, moi, je m'appelle Alonso de Contreras. » Les Mémoires du capitan Alonso de Contreras, découverts à la fin du XIXe, sont un splendide et captivant récit d'aventures, vécues sur terre et sur mer par un capitaine de l'ordre de Malte au début du XVIIe siècle. Il nous raconte la guerre des galères en Méditerranée, les abordages entre les galions espagnols et les corsaires anglais, sans oublier les expéditions sous le soleil des côtes barbaresques. Alonso de Contreras a séduit, de son vivant, Lope de Vega qui lui dédia sa pièce Le Roi sans royaume.

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  • Hugo Chavez, un nationaliste-révolutionnaire sud-américain ?...

    Les éditions Jeanne viennent de publier un livre de Vincent Lapierre intitulé Hugo Chavez - Biographie & discours, avec une préface de Jean Lassalle. Journaliste, fondateur du Média pour tous, Vincent Lapierre vient de lancer les éditions Jeanne et prévoit déjà de publier plusieurs titres au cours de l'année 2020.

     

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    " Né en 1954 dans un petit village au pied de la cordillère des Andes, Hugo Chávez est le second fils d’une famille de sept enfants. Élevé en grande partie par sa grand-mère, Mama Rosa, qui confectionnait des friandises que le petit Huguito allait vendre dans les rues après l’école, il rêve de devenir joueur de baseball. Mais très vite, touché par la misère qu’il voyait autour de lui et pris d’amour pour son peuple, il s’intéresse à la politique, et en particulier aux écrits de Simon Bolivar, le Libérateur, et à l’âge de dix-sept ans rejoint l’armée vénézuélienne.

    Patriote, catholique, ayant comme modèle la figure d’un Christ à la fois empli de compassion pour les plus faibles et en colère contre les fourbes et les persécuteurs, il défend un socialisme au service de l’humain. Arrivé au pouvoir, il reste près du peuple, l’écoute et lui parle, met en place une série de programmes sociaux au cœur même des quartiers et des villages. Alimentation, éducation, médecins : les revenus du pétrole affluent pour tenter d’arracher les plus humbles à la pauvreté. Et malgré des trahisons et une opposition qui ne cessera de tenter de le renverser, il restera près de quinze ans le Commandante, figure de proue des peuples opprimés, en lutte contre l’emprise des multinationales et des intérêts américains, en Amérique latine, mais aussi bien au-delà.

    L’auteur, avec une écriture vivante, enthousiaste, mais aussi sans concession lorsqu’il s’agit d’analyser les erreurs qu’a pu faire Hugo Chávez, retrace ici le parcours d’un homme qui voulait que chacun puisse s’accomplir, libéré de la malnutrition et de l’illettrisme, mais aussi des « valeurs inoculées par le capitalisme » : refus des frontières, des racines, de toute transcendance, désintégration de la famille et des patries, menant à l’individualisme du consommateur docile, « sans espérance, sans défense face au système de gouvernance globale dont ils parachèvent la construction. "

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  • A la rencontre de Christian Combaz, le porte-parole de Campagnol...

    Pour son émission Orages de papier, sur TV Libertés, en partenariat avec La Nouvelle Libraire, François Bousquet reçoit l'écrivain Christian Combaz à l'occasion de la publication de La France de Campagnol (La Nouvelle Librairie, 2020), un recueil de ses savoureuses chroniques.

     

                                     

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  • Chroniques du 7e art...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier un recueil d'articles de Robert Brasillach intitulé Chroniques du 7e art. Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs, Comme le temps passe et Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    " Avant d’être fusillé le 6 février 1945, Robert Brasillach a laissé, malgré sa courte vie, une œuvre d’un rare éclectisme et d’un talent inouï. Aussi à l’aise dans le roman, la critique littéraire et cinématographique, le théâtre que dans la politique ou la poésie, il incarnait un humanisme aujourd’hui bien disparu.

    Dès l’âge de dix-huit ans, il amorçait une longue carrière de cinéphile et de critique du septième art, dans La Tribune de l’Yonne sous la signature de Jacques Tournebroche (pseudonyme emprunté à Anatole France). Suivirent Le Coq catalan, La Revue universelle, Gringoire, La Chronique de Paris, L’Appel, La Gerbe, L’Echo de la France, mais quasiment jamais Je suis partout où la critique cinématographique était assurée par son ami Lucien Rebatet (alias François Vinneuil).

    Le présent volume rassemble tous les articles de cinéma que Robert Brasillach a publiés dans ces divers organes de presse de 1927 au 12 juillet 1944. Il témoigne de sa vision, de sa tendresse et de ce fameux “plaisir du cinéma”, et complète ainsi la fabuleuse Histoire du cinéma coécrite avec son beau-frère Maurice Bardèche. "

     

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  • Quand les romanciers d'hier chroniquent le monde d'aujourd'hui...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier un essai de Maryan Guisy intitulé Panorama de nos moeurs politiques - Quand les romanciers d'hier chroniquent le monde d'aujourd'hui. Docteur ès lettres, Maryan Guisy est spécialiste de la littérature du XIXe siècle.

     

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    " Ambitions personnelles, manœuvres électorales, règlements de comptes internes aux partis, suspicion portée sur toute une classe politique du fait des malversations avérées de certains de ses membres, mondanités parisiennes, fascination pour l'homme fort ou providentiel, pour la vie privée des dirigeants aussi, rébellions contre l'arrogance de la caste au pouvoir, contre les taxes, contre la censure, exigence de plus de démocratie, insurrections embrasant la rue, irrépressible voix des foules... Assurément, nous n'avons rien inventé : ce panorama de nos moeurs politiques est trait pour trait celui qu'ont dessiné les écrivains du XIXe siècle, qui dans ce paysage neuf d'une république naissante ont tout décrit de ce qui fait notre actualité.
    On se souvient de Lucien Leuwen et d'Eugène de Rastignac, d'Eugène Rougon et de Bel-Ami, mais au-delà de ces figures emblématiques c'est toute la société de leur temps, et tous les rouages de la démocratie représentative que Stendhal, Balzac, Zola ou Maupassant, ces pionniers du roman politique, ont impitoyablement analysés.
    Pour qui veut comprendre les mouvements sociaux d'aujourd'hui, le discrédit de la parole publique, les mensonges des uns, la révolte des autres, il n'est que de lire L'Argent ou Le Député d'Arcis... "

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