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Livres - Page 183

  • L'empire arc-en-ciel...

    Les éditions DIE viennent de publier un essai de Martin Peltier intitulé L'empire arc-en-ciel. Journaliste, Martin Peltier, qui a collaboré au Figaro magazine, au Quotidien de Paris et à Minute, notamment, est aussi l'auteur de 20 bonnes raisons d'être anti-américain (DIE, 2015) et d'un roman, La fin de l'homme blanc (DIE, 2018).

     

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    " La révolution arc-en-ciel étend son empire sur le monde, le totalitarisme optimal s'installe. L'empire a ses inspirateurs, les philanthropes. Il a ses prétoriens, les juges. Il a son administration, l'ONU et ses ONG. Il a ses surprises dialectiques. Il se sert de Johnny, de Johnson, de Trump ou de Poutine. Il se sert des nations dont il garde la coquille en les vidant de leur contenu vivant. Il exploite et soumet aussi les religions. L'islam en particulier. L'homme arc-en-ciel sur la terre nouvelle ressemble à un cauchemar de Jérôme Bosch. L'absurde est le moteur de la nef des fous, avec des fennecs vegan, des féministes qui se battent entre elles, le bonheur mesuré par les technocrates, l'anglais réducteur de pensée, le racisme métisseur qui écrase sous sa botte les concours de beauté. L'Europe est l'objet d'une aversion particulière, l'arc-en-ciel la hait de toutes ses forces. La religion d'état de l'Empire est un anti-christianisme rabique. "

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  • Économie médiévale et société féodale : un temps de renouveau pour l’Europe...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection Longue mémoire, patronnée par l'Institut Iliade, un court essai de Guillaume Travers intitulé Économie médiévale et société féodale - Un temps de renouveau pour l’Europe. Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), un petit essai de réfutation des thèses de l'économiste Thomas Piketty.

     

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    " Après la chute de l’Empire romain d’Occident, l’Europe se rétrécit, livrée aux invasions, à l’insécurité, au délitement de ses institutions. Le féodalisme, mélange d’attachement à la terre et de serments liant les hommes, fut la réponse du Moyen Âge à l’effondrement, et la source d’un renouveau éblouissant : édification des cathédrales et essor urbain, financement des croisades et de la Reconquista. Les institutions féodales européennes – vassalité, corporations, interdit de l’usure, douanes intérieures, etc. – ont été caricaturées par les Modernes. Leur esprit est ici restitué : celui d’un monde de communautés plus que d’individus, subordonné à des valeurs spirituelles et guerrières plutôt qu’à des intérêts matériels. Entrer dans la société féodale, c’est donc trouver un contre-modèle au capitalisme libéral. "

    Après la chute de l’Empire romain d’Occident, l’Europe se rétrécit, livrée aux invasions, à l’insécurité, au délitement de ses institutions. Le féodalisme, mélange d’attachement à la terre et de serments liant les hommes, fut la réponse du Moyen Âge à l’effondrement, et la source d’un renouveau éblouissant : édification des cathédrales et essor urbain, financement des croisades et de la Reconquista. Les institutions féodales européennes – vassalité, corporations, interdit de l’usure, douanes intérieures, etc. – ont été caricaturées par les Modernes. Leur esprit est ici restitué : celui d’un monde de communautés plus que d’individus, subordonné à des valeurs spirituelles et guerrières plutôt qu’à des intérêts matériels. Entrer dans la société féodale, c’est donc trouver un contre-modèle au capitalisme libéral.
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  • Les fidèles...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un roman de Frédéric Rouvillois intitulé Les fidèles. Professeur de droit public à l’université Paris-Descartes, Frédéric Rouvillois est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire des idées comme Histoire de la politesse (2006), Histoire du snobisme (2008),  tous deux disponibles en format de poche dans la collection Champs Flammarion, L’invention du progrès (CNRS éditions, 2010), Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011) et Être (ou ne pas être) républicain (Cerf, 2015). Il a également dirigé avec Olivier Dard et Christophe Boutin, le Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017) et le Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019).

     

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    " Le comte Caumont de Saint-Fiacre, âgé de 80 ans, est isolé au sein de sa propre famille. Chaque année, ses enfants l’obligent à céder un peu plus de son patrimoine et de leur histoire : cession d’un vieux chemin à la commune, vente d’une ferme, etc. Aujourd’hui ils sont déterminés à l’obliger à déménager ses précieuses archives, dont certaines pièces remontent au Moyen Age. Une étape jugée nécessaire avant l’estocade finale qui consistera à vendre le château et le domaine tout entier, bientôt transformé en parc d’attractions, avant d’installer leur père dans une maison de retraite. Philippe, François et Marie-Amélie, sont les principaux activistes du complot. Arcisse, le plus jeune, se contente de leur rire au nez. Gaëtane, tendre mais timide, proteste en vain. A l’origine de la fronde que subit le comte, prospère le brûlant désir d’appartenir à l’époque présente et rien qu’à elle. Avec, en leitmotiv, la volonté de « ne plus être pauvre » et d’être libre de voyager aux 4 coins du monde. Philippe, rompant avec la tradition militaire des Saint-Fiacre, s’est donc tourné vers la finance et a épousé une Lefebvre issue de la famille de leurs fermiers devenus patrons d’hypermarché et milliardaires. Le voilà désormais installé à Singapour avec sa petite famille. Qu’on ne se méprenne pas : ce n’est pas le mélange entre des milieux sociaux jadis strictement séparés que l’auteur incrimine ici. Bien au contraire… Alors que le vieux comte, trahi et lâché par la plupart de ses enfants, se croit un homme fini, le dernier du nom, une nouvelle génération de fidèles apparait : en tête, Henri, le propre fils de Philippe, qui refusera d’obéir à un père qui a, lui-même, renié son propre père. Mais comment peut-on être fidèle à un monde qui a disparu depuis que le règne des rois s’est éteint il y a déjà si longtemps ? Quelle valeur accorder à la terre, à la famille et à la maison qui la réunit ? Pour y répondre, l’auteur a choisi de raconter l’Histoire dans l’histoire : chaque chapitre du drame actuel, qui mènera à l’affrontement final entre anciens et modernes lors de la fête de la Saint-Fiacre, se double ainsi d’un chapitre remontant le fil de la mémoire générationnelle, de père en fils, où l’irruption de chaque nouvelle trahison provoquée par les évènements – 2nde Guerre mondiale, guerre d’Algérie, Mai 68 - engendre aussi son contraire. C’est ainsi que le château de Saint-Fiacre revêt peu à peu l’allure d’un haut lieu d’initiation et de résistance, dernier refuge des « fidèles ». Une place à prendre mais qui ne rend pas. "

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  • L’Epuration ou la fin d’un monde...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un essai de Pierre Gillieth intitulé L’Épuration ou la fin du monde. Collaborateur de différents magazines, Pierre Gillieth a publié plusieurs livres, dont des romans comme Les Dioscures (Auda Isarn, 2002) ou Ombre (Auda Isarn, 2007), ou des essais comme La France d'Alphonse Boudard (Xénia, 2011).

     

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    " En avril 1945, le général de Gaulle déclarait à l’Assemblée nationale : « Où est la guerre civile ? » Pourtant, après plusieurs années d’Occupation fort dures et cruelles, l’esprit de vengeance avait prolongé massacres, tortures et climat de guerre civile. Ce fut ce qu’on a appelé l’Épuration. Mais, bien plus qu’un juste retour de balancier, on assista à une mise en coupe réglée de tous les secteurs clés de notre pays : personnel et institutions politiques, monde économique et professionnel, paysage intellectuel…

    Ce livre présente les prémices de l’Épuration, en France et à Alger, l’Épuration sauvage de l’été 1944, le drame des tondues, la liquidation politique, économique et culturelle du camp des vaincus et, plus largement, de la France de l’entre-deux-guerres. À la lecture de ce livre, on prendra la mesure de ce vaste chamboulement (propre à ce qu’on appelle la loi des vainqueurs) qui eut une importance vitale sur tout le demi-siècle français qui allait suivre. Notre monde actuel est bien issu de ce socle posé en 1945. Sans Libération et sans Épuration, pas de décolonisation, pas de Mai 68, et pas de triomphe de la mondialisation et du politiquement correct. "

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  • Tout César !...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier dans la collection Bouquins un volume des œuvres complètes de Jules César intitulé Tout César - Discours, traités, correspondances et commentaires.

     

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    " Ce volume rassemble, intégralement traduits pour la première fois et présentés en édition bilingue, tous les écrits de Jules César : les Commentaires, mais aussi les extraits des discours, des traités et de la correspondance conservés par les Anciens.
    Il offre une lecture complète de son oeuvre, qui permet de mieux comprendre à quel point César a été un protagoniste majeur de l’histoire romaine dans son exercice du pouvoir, fondé sur l’idée d’une magistrature suprême au sommet de l’État, et son action réformatrice dans tous les domaines de la vie publique. Il éclaire aussi son influence décisive sur la vie culturelle de son temps, à laquelle il a fourni des apports tout aussi originaux que trop souvent ignorés. Soucieux de préserver le rayonnement de la langue et du patrimoine latins, César fit de Rome un grand centre intellectuel, mû par l’ambition d’ouvrir la connaissance au plus grand nombre et non de la réserver à une seule élite.
    Enfin, loin de se réduire à une simple reconstitution des dernières décennies de la République romaine, cet ouvrage met en valeur la dimension littéraire de César. L’ensemble de ses lettres, les citations qui subsistent de ses discours, et la somme tout aussi riche des fragments de ses traités, révèlent les spécificités de l’éloquence césarienne. Un modèle du genre par sa rigueur et sa sobriété, qui font toute son excellence stylistique. "

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  • Le livre du sang...

    Les éditions Le Retour aux Sources viennent de publier un roman de Michel Bugnon-Mordant intitulé Le livre du sang - Sven et l'ancien testament. Docteur ès lettres, professeur émérite de langue et littérature anglaises, Michel Bugnon-Mordant est l’auteur d’ouvrages de géopolitiques, comme L'Amérique totalitaire (Favre, 2000) qui avait été préfacé par le journaliste américain Pierre Salinger, et d’un roman historique Le secret du Céladon (Picquier, 2008).

     

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    " Au second siècle de notre ère, Marcion de Sinope, inspiré par saint Paul, affirmait l’incompatibilité du dieu d’Israël et de celui du Christ. Il élabora le premier canon chrétien, dont il exclut la Bible hébraïque. C’est lui qui donna au mot grec évangélion le sens qu’on lui connaît. Sa doctrine « a envahi la terre entière », se plaignait vers 210 Tertullien de Carthage, inventeur de la Trinité. Au quatrième siècle, combattue par l’orthodoxie triomphante sous tutelle impériale, l’église marcionite fut reléguée dans l’hérésie et se fondit dans d’autres courants influencés par le dualisme perse, tous rejetant l’autorité de l’Ancien Testament.

    Imagine-t-on ce que serait le christianisme si l’église de Marcion n’avait pas succombé à ses ennemis, mais au contraire eu gain de cause ? Nous sommes aujourd’hui tellement habitués à considérer que l’Ancien et le Nouveau Testament forment une seule et même Bible, que nous avons bien du mal à concevoir la résistance que cette idée a suscité jusqu’à la fin du Moyen Âge - résistance toujours réprimée avec une violence digne de Yahvé. "

     

     

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