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Livres - Page 186

  • Pourquoi tant d’inégalités ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier dans leur collection Eclairs un opuscule de Guillaume Travers intitulé Pourquoi tant d'inégalités ?. Économiste, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments.

     

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    " Les inégalités sont partout, souvent criantes. Faut-il pour autant succomber à l’égalitarisme et promouvoir l’indifférenciation ? Cet essai « coup de poing » bouleverse notre compréhension du sujet. Les inégalités apparaissent comme un phénomène spécifiquement moderne, le fruit altéré d’un monde où les individus ne sont plus reliés entre eux que par des valeurs monétaires. À l’inverse, les sociétés traditionnelles s’inscrivaient dans un univers régi par une échelle de références et de différences, plus qualitatives que quantitatives, toutes imprégnées de valeurs non marchandes. Trop se focaliser sur les inégalités, c’est se condamner à ne rien comprendre du malaise contemporain et s’interdire d’en corriger les effets pervers. De cette analyse brillante, mêlant histoire, philosophie et économie, ressort aussi la critique la plus décapante et la plus profonde des travaux de Thomas Piketty. "

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  • Les mondes indésirables...

    Les éditions Vendémiaires publient cette semaine sous la plume de Jean-Pierre Andrevon une Anthologie des dystopies. Jean-Pierre Andrevon est auteur de romans de science-fiction et critique cinématographique.

     

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    " Dictatures totalitaires, règne des écrans, apocalypses nucléaires, rébellion des machines, catastrophes climatiques, famines poussant à l’anthropophagie, abrutissement des masses par le consumérisme ou par le jeu, eugénisme, clonage… Depuis plus de cent ans, la dystopie s’est montrée d’une inventivité fascinante dans l’imagination de futurs malheureux. Grimaçante antinomie de l’utopie, le genre a obtenu ses lettres de noblesse avec des classiques reconnus comme Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley ou Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, avant de conquérir l’espace littéraire, cinématographique et télévisuel. Car nul mieux que lui n’a su dévoiler et exacerber les angoisses de notre présent face aux bouleversements de la modernité. Tous les dilemmes que pose l’intelligence artificielle n’ont-ils pas déjà été anticipés par Philip K. Dick et Blade Runner (Ridley Scott) ? Ceux soulevés par la vidéosurveillance et le fichage des citoyens par 1984 de George Orwell et Black Mirror ? Quant à la série des Mad Max de George Miller, n’annonce-t-elle pas les risques que fait courir à notre société une pénurie des énergies fossiles ?
    Cette anthologie sans équivalent s’attache à couvrir toutes les facettes de ce genre protéiforme et omniprésent. Sous la plume alerte de l’écrivain de science-fiction qu’est Jean-Pierre Andrevon, ce sont des centaines de futurs potentiels qui se révèlent, au travers d’œuvres incontournables ou méconnues. Autant de récits qui interrogent les frontières morales et politiques de l’humanité et son rapport aux limites environnementales de notre planète. "

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  • Au nom du Japon !...

    Les éditions de La Manufacture des Livres viennent de publier le récit de Hiro Onada intitulé Au nom du Japon. Officier de l'armée japonaise, Hiro Onada a poursuivi le combat jusqu'en 1974 sur l'île de Lubang dans l'archipel des Philippines.

     

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    " 1945. La guerre est terminée, l'armistice est signé. Mais à ce moment précis, le jeune lieutenant Hiro Onoda, formé aux techniques de guérilla, est au coeur de la jungle, sur l'île de Lubang, dans les Philippines. Avec trois autres hommes, il s'est retrouvé isolé des troupes à l'issue des combats. Toute communication avec le reste du monde est coupée, les quatre Japonais sont cachés, prêts à se battre sans savoir que la paix est signée. Au fil des années, les compagnons d'Hiro Onoda disparaîtront et il demeurera, seul, guérillero isolé en territoire philippin, incapable d'accepter l'idée inconcevable que les Japonais se soient rendus. Pendant 29 ans, il survit dans la jungle. Pendant 29 ans, il attend les ordres et il garde sa position. Pendant 29 ans, il mène sa guerre, au nom du Japon. "

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  • Ecologie et national-socialisme...

    Les éditions du Lore viennent de publier un essai d'Anna Bramwell intitulé Walther Darré - Le Blut und Boden et l"écologie hitlérienne. Historienne, spécialiste de l'écologie, Anna Bramwell a occupé un poste de chercheur au Trinity College d'Oxford.

     

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    " Ricardo Walther Darré, Ministre de l’Agriculture et Chef Paysan de 1933 à 1942, mit sur le devant de la scène les vertusécologiques dans l’Allemagne nationale-socialiste avecsouvent la même sémantique utilisée actuellement par ceux qui se posent comme les seuls défenseurs de la planète.

    Acquis au racialisme scientifique, il popularisa le concept du Blut und Boden (Sang et Sol), espérant abolir une société industrielle fermée au monde des affaires afin de la remplacer par une société organique prenant sa base sur un système de nobilité agreste héréditaire.

    Condamnant l’incorporation au Reich de la Bohême et de la Moravie et décrivant Himmler comme étant « un jésuite chargé de garde prétorienne », il fut désavoué par Hitler entre 1940 et 1942. Dès lors, son rêve nourri par l’idée d’une nation constituée de petits fermiers semblait appartenir au passé.

    Peut-on accorder crédit et sérieux à un ministre du IIIème Reich, qui plus est racialiste ? Cela ne rend-t-il pas ses idées inacceptables ? Quels sont les liens entre le « parti écologiste » d’Hitler et la popularité des politiques écologiques aujourd’hui ?

    Cet essai de grande valeur, tant par la méthode de recherche approfondie que par une forte opinion indépendante, quoique mesurée, de l’auteur doit être lu au XXIe siècle.

    Quiconque souhaite s’informer convenablement sur l’agriculture, la politique et l’écologie à notre époque ne peut faire l’économie d’ignorer les découvertes du Dr. Bramwell. "

     

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  • Enracinés !...

    Les éditions Artège viennent de publier un essai de Gabrielle Cluzel intitulé Enracinés !. Journaliste, rédacteur-en-chef du site d'opinion Boulevard Voltaire., Gabrielle Cluzel est déjà l'auteur d'Adieu Simone ! - Les dernières heures du féminisme (Le Centurion, 2016).

     

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    " « Ce serait, dit-on, s'illusionner de regretter le passé, de l'idéaliser. Mais n'est-ce pas encore plus s'illusionner que d'idéaliser le progrès, de l'accueillir sans prudence ? »
    Cet essai ne porte pas un regard nostalgique sur un passé révolu non exempt de défauts, mais rappelle ce qui peut encore unir la société française, sa langue, sa culture, ses romans familiaux, ses clochers et ses soldats que les Français plébiscitent, ses bonnes manières même !
    Le regard acéré et plein d'humour de Gabrielle Cluzel nous propose de briser quelques codes du prêt-à-penser pour re-découvrir les qualités d'âme que la civilité a su éduquer et repérer un savoir faire qui a fait ses preuves. En décrivant une France vivante, quoique malmenée, elle ne se focalise pas sur la France d'hier, celle dont il est question ici est celle d'aujourd'hui et de demain. "

     

     

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  • Le crépuscule de l'universel...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Chantal Delsol intitulé Le crépuscule de l'universel. Philosophe et historienne des idées politiques, Chantal Delsol a notamment publié Le souci contemporain (Complexe, 1996), La grande méprise, Justice internationale, gouvernement mondial, guerre juste… (La Table ronde, 2004) et Populisme - Les demeurés de l'Histoire (Rocher, 2015).

     

     

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    " Après la Seconde Guerre mondiale et la chute du mur de Berlin, nous avons cru à la victoire définitive de notre vision du monde, caractérisée par l'individualisme libéral, le cosmopolitisme et la démocratie des droits de l'homme. Mais depuis le tournant du siècle, plusieurs cultures mondiales s'opposent clairement et fermement aux principes occidentaux considérés jusque-là comme universels. La démocratie est décriée ou dégradée, et l'autocratie nommément défendue, en Chine et à Singapour, dans certains pays musulmans, en Russie. En outre, apparaissent au sein même de l'Occident des gouvernements dits populistes ou illibéraux, opposés au libéralisme et à l'individualisme postmodernes. Ce débat conflictuel déployé tant sur le plan occidental que sur le plan mondial traduit un nouvel assaut de la vision du monde traditionnelle, holiste, face à la vision progressiste et individualiste.
    Des deux côtés fleurissent les excès. En Occident, l'humanisme classique transformé en humanitarisme. En face, des cultures parfois devenues des idéologisations de leurs traditions. C'est un énième épisode, mondialisé, de la discorde entre les modernes et les anti-modernes : ce qu'on a appelé au xxe siècle la « guerre des dieux ». "

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