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Livres - Page 184

  • Un guerrier nommé Julian Tannhäuser...

    Édité chez Amazon, Victor d'Usclat vient de publier les deux premiers tomes de sa série Tann, intitulés Thanatos et Dans la nasse, qui mettent en scène un guerrier libre décidé à s'attaquer à sa manière au terrorisme islamique en France. L'auteur, dans un entretien donné au magazine Réfléchir & Agir, se définit comme un mâle blanc de plus de cinquante ans, bourlingueur et lucide sur les réalités de ce monde. A découvrir !

     

     

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    " Après avoir travaillé pour une société de sécurité privée dans les zones de conflit en Asie et au Moyen-Orient, et suite à une mauvaise expérience qui le grille dans la profession, Julian Tannhaüser regagne la France. Ne pouvant se résoudre à vivre une vie normale, il découvre par ailleurs la réalité des attentats terroristes. Bientôt, il devient Thanatos, l’ange exterminateur, exécuteur de djihadistes. Mais aussi ennemi numéro un pour la République légaliste... sauf quand elle se sert de lui, parfois à ses dépens. De Paris, à Toulouse, en passant par les Cévennes, la lutte sera acharnée. "

     

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    " Julian Tannhäuser est plus que jamais décidé à éradiquer le danger du terrorisme islamique qui plane sur la France. Mais la situation n'est pas si simple. Ses options ne se résument pas à abattre des djihadistes. Il devra se méfier des nombreux pièges qui lui sont tendus. Il est plus que jamais l'homme à abattre, le chasseur chassé.Dans son combat, il sera assisté par des alliés insoupçonnés. Tandis que d'autres qu'il pensait acquis à sa cause vont tenter de le faire plonger. "

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  • L'esprit des polythéismes...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection Longue mémoire, patronnée par l'Institut Iliade, un court essai de Jean-François Gautier intitulé A propos des dieux - L'esprit des polythéismes. Docteur en philosophie, essayiste, musicologue et historien des sciences, Jean-François Gautier collabore à différentes revues et a notamment publié  L’univers existe-t-il ? (Actes Sud, 1994) et Le sens de l'histoire (Ellipse, 2013).

     

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    " Sur les terres d’Europe, les religions antiques ont toujours présenté le divin de manière plurielle. Jean-François Gautier s’attache ici à restituer le sens oublié de ces polythéismes. Les complémentarités entre les figures divines, par exemple les couples Hestia / Hermès ou Apollon / Dionysos, ouvrent vers un cosmos composite, sans finalité propre, sans valeurs universelles, qui ne prend forme que par l’action raisonnée et courageuse des humains. La permanence de ces visions du monde dans les philosophies européennes et leurs implications politiques sont également mises au jour. "
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  • Figures de la guerre...

    Les éditions Hermann ont récemment publié un ouvrage collectif dirigé par Jean Baechler et intitulé Figures de la guerre, qui recueille les actes d'un colloque qui s'est tenu à la Fondation des Treilles à la fin du mois d'août 2016. On y trouvera notamment des contributions de Christian Malis, Philippe Contamine, Jean-Pierre Bois, Lucien Biély, Laurent Bardiès, Frédéric Ramel, Jérôme de Lespinois et Jean Baechler.

     

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    " La guerre a un poids décisif sur les affaires humaines depuis une dizaine de millénaires. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, la guerre était perçue et vécue, selon la position occupée et les péripéties, comme un fléau ou une aventure exaltante. La catastrophe suicidaire de 1914 a instillé l'horreur de la guerre et inspiré un courant pacifiste dominant, qui a longtemps fait de la guerre un tabou en tant qu'objet d'étude dans les sciences humaines, y compris en histoire. Depuis peu, les travaux se sont multipliés. L'Académie des sciences morales et politiques a ainsi consacré à la guerre une enquête de fond, qui a résulté dans la publication, aux Editions Hermann, de seize volumes collectifs. Le colloque des Treilles, dont le présent volume recueille les actes, a réuni des collaborateurs dévoués à cette entreprise. La variété des thèmes abordés témoigne de l'importance de la guerre pour tous les départements de l'humain. "

    Au sommaire :

    • Jean Baechler (Paris-Sorbonne ; Académie des sciences morales et politiques) : « Les origines de la guerre »
    • Marion Trévisi (historienne moderniste, Université de Picardie) : « Les femmes et la guerre en France à l’époque moderne »
    • Laurent Vissière (historien médiéviste, Paris-Sorbonne) : « La guerre et le temps déréglé (XVe siècle) »
    • Salvatore D’Onofrio (ethnographe, Université de Palerme) : « Bataille sans combattre: les Ayore du Chaco paraguayen »
    • Laurent Quisefit (orientaliste, INALCO) : « Invasions, destructions, rumeurs : la Corée face aux invasions mongoles »
    • Pierre Charau (germaniste, chargé de mission à l’Académie des sciences morales et politiques) : « La Guerre de Trente Ans vue d’en bas, au travers de l’œuvre de Grimmelshausen »
    • Christian Malis (groupe Thalès) : « La guerre est-elle le moteur de l’histoire ? »
    • Jean-Claude Cheynet (historien byzantiniste, Paris-Sorbonne) : « Loyauté et trahison au sein de l’armée byzantine »
    • Philippe Contamine (historien médiéviste, Paris-Sorbonne, Académie des inscriptions et belles lettres) : « Guerre et paix entre les nations : l’exemple de la chrétienté latine à la fin du Moyen Âge »
    • Bernard Boëne (sociologue, université de Rennes) : « Un projet de modélisation analogique du climat stratégique »
    • Jean-Pierre Bois (historien moderniste, Université de Nantes) : « Le soldat aux XVIIe et XVIIIe siècles : l’armée et la guerre, la vie et la mort »
    • Michèle Battesti (polémologue, IRSEM) : « Les blessures psychiques de guerre »
    • Pierre Delvolvé (juriste, Université de Paris-Assas, Académie des sciences morales et politiques) : « De la guerre à la paix : modalités juridiques »
    • Lucien Bély (historien moderniste, Paris-Sorbonne) : « Homme de guerre, homme de paix (XVIIe-XVIIIe siècles)»
    • Laure Bardiès (sociologue, école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan) : « Les négations de l’ennemi »
    • Frédéric Ramel (politologue, SciencesPo Paris) : « Guerre et esthétique »
    • Jérôme de Lespinois (armée de l’air, IRSEM) : « Guerre aérienne et guerre totale »
    • Antony Dabila (sociologue, Université de Lyon III) : « La guerre comme expérience mystique »
    • Yves Bruley (historien contemporanéiste, EPHE IVe Section : « Victor Hugo et les guerres de Napoléon III »
    • Pierre Kerbrat (historien médiéviste, secrétaire général de l’Académie des sciences morales et politiques) : « La guerre à contretemps ».

     

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  • La loi naturelle et les droits de l'homme...

    Les Presses universitaires de France viennent de rééditer dans la collection Quadrige un essai de Pierre Manent intitulé La loi naturelle et les droits de l'homme. Professeur de philosophie politique, ancien directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, Pierre Manent est notamment l'auteur d'essais comme  Cours familier de philosophie politique (Fayard, 2001) ou Les Métamorphoses de la cité (Flammarion, 2010).

     

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    " La doctrine des droits de l'homme est devenue l'unique référence légitime pour ordonner le monde humain et orienter la vie sociale et individuelle. Dès lors, la loi politique n'a plus d'autre raison d'être que de garantir les droits humains, toujours plus étendus. La loi ne commande plus, ne dirige plus, n'oriente plus : elle autorise. Elle ne protège plus la vie des institutions – qu'il s'agisse de la nation, de la famille, de l'université –, mais donne à tout individu l'autorisation inconditionnelle d'y accéder.
    L'institution n'est donc plus protégée ni réglée par une loi opposable à l'individu ; celui-ci jouit d'un droit inconditionnellement opposable à l'institution. Pierre Manent montre que cette perspective livre les éléments constituants de la vie humaine à une critique arbitraire et illimitée, privant la vie individuelle comme la vie sociale de tout critère d'évaluation. Une fois que sont garantis les droits égaux de faire telle action ou de conduire telle démarche, il reste à déterminer positivement les règles qui rendent cette action juste ou cette démarche salutaire pour le bien commun.
    La loi naturelle de la recherche du bien commun se confond ainsi avec la recherche des réponses à la question : comment orienter ou diriger l'action que j'ai le droit de faire ? "

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  • L'hostobiographie d'Alphonse Boudard...

    Les éditions de La Table Ronde ont réédité voilà quelques semaine un récit d'Alphonse Boudard intitulé L'hôpital - Une hostobiographie. Écrivain sorti du ventre de Paris, Alphonse Boudard est un pur anar de droite, grand maître de l'argot des rues de la capitale, auteur de romans noirs comme La métamorphose des cloportes ou de récits autobiographiques comme Les combattants du petit bonheur. On lui doit également l'indispensable Méthode à Mimile !

     

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    " Ce livre, un des meilleurs d’Alphonse Boudard, est une tranche de vie saignante comme une hémoptysie, une chronique du temps où les malades étaient encore presque considérés comme des détenus de droit commun.

    « L'hosto, quand on y a séjourné longtemps et qu'on a failli y clamser, on y reste toujours un peu. Il vous fascine, vous obsède... on se dit qu'on y reviendra un jour ou l'autre. Il est l'image de notre mort... la mort des pauvres. J'en ai tant vu des mecs dévisser là-dedans, jeunes, vieux, ivrognes ou sobres, je n'arrive plus à oublier. Je voudrais, je m'efforce, et puis ça m'alpague au tournant d'une rue... J'aperçois le portail, une grille... ça me file les jetons. Comme la taule, tous les lieux de vacherie. J'aurais préféré vous raconter de merveilleux voyages, croyez-moi... Je vous instruis, vous divertis avec ce que je sais. J'invente rien, je réorganise ma souvenance et puis je fais danser les mots, je vous les amène le plus guilleret puisqu'il faut bien rire jusqu'au bout. On charrie dans sa mémoire les hommes, les endroits, les instants... ça vous fait une drôle de fresque... tous ces cadavres qui défilent, ces vivants stropias, grelotteux, ces tronches d'assassins, de marlous, de pédés, d'idiots, de viceloques. »

    Nous sommes au début des années 50. Les antibiotiques ont fait leur apparition, mais la tuberculose n'est pas encore vaincue. Restent les services de phtisiologie des hôpitaux et des sanatoriums. Alphonse Boudard, dans ce qu'il appelle son hostobiographie, raconte ses différents séjours dans les salles communes des hôpitaux parisiens et dans les sanas de l'Assistance publique. Les malades s'entassent. La promiscuité est épouvantable. On boit du gros rouge comme on consomme une drogue. On meurt, on souffre... mais sans pourtant oublier le monde qui vous entoure avec les séquelles de la dernière guerre, avec la pauvreté, le stalinisme, les haines de toutes sortes recuites dans l'étuve de la vie communautaire. "

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  • Ambor le loup...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de J.-H. Rosny aîné intitulé Ambor le loup. Ecrivain d'origine belge, J.-H. Rosny aîné est considéré comme un des auteurs fondateurs de la science-fiction moderne. Il est resté célèbre pour son roman des temps préhistoriques, La Guerre du feu (1911).

     

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    " 52 avant notre ère. César et ses légions romaines marchent vers la Gaule. La résistance s’organise dans les camps gaulois, portée par Vercingétorix. Parmi les chefs de la Gaule, il en est un qui, malgré sa fidélité au jeune chef arverne, ne croit pas à sa stratégie: Ambor, le chef des Loups Noirs. Menant une guerre de partisans, il triomphe à chaque fois des légionnaires romains, et même de César en personne.
    « Hommes de la Forêt Sanglante, vous savez qu’une guerre nouvelle est engagée ; toute la terre des chênes, des hêtres et des sapins se lève. Esus la protège ; Taran frappera l’ennemi de la foudre, et le grand Teutatès l’aveuglera ! »
    Et si c’était à nous et à nos enfants que ce discours s’adressait ? "

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