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Livres - Page 185

  • Figures de la guerre...

    Les éditions Hermann ont récemment publié un ouvrage collectif dirigé par Jean Baechler et intitulé Figures de la guerre, qui recueille les actes d'un colloque qui s'est tenu à la Fondation des Treilles à la fin du mois d'août 2016. On y trouvera notamment des contributions de Christian Malis, Philippe Contamine, Jean-Pierre Bois, Lucien Biély, Laurent Bardiès, Frédéric Ramel, Jérôme de Lespinois et Jean Baechler.

     

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    " La guerre a un poids décisif sur les affaires humaines depuis une dizaine de millénaires. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, la guerre était perçue et vécue, selon la position occupée et les péripéties, comme un fléau ou une aventure exaltante. La catastrophe suicidaire de 1914 a instillé l'horreur de la guerre et inspiré un courant pacifiste dominant, qui a longtemps fait de la guerre un tabou en tant qu'objet d'étude dans les sciences humaines, y compris en histoire. Depuis peu, les travaux se sont multipliés. L'Académie des sciences morales et politiques a ainsi consacré à la guerre une enquête de fond, qui a résulté dans la publication, aux Editions Hermann, de seize volumes collectifs. Le colloque des Treilles, dont le présent volume recueille les actes, a réuni des collaborateurs dévoués à cette entreprise. La variété des thèmes abordés témoigne de l'importance de la guerre pour tous les départements de l'humain. "

    Au sommaire :

    • Jean Baechler (Paris-Sorbonne ; Académie des sciences morales et politiques) : « Les origines de la guerre »
    • Marion Trévisi (historienne moderniste, Université de Picardie) : « Les femmes et la guerre en France à l’époque moderne »
    • Laurent Vissière (historien médiéviste, Paris-Sorbonne) : « La guerre et le temps déréglé (XVe siècle) »
    • Salvatore D’Onofrio (ethnographe, Université de Palerme) : « Bataille sans combattre: les Ayore du Chaco paraguayen »
    • Laurent Quisefit (orientaliste, INALCO) : « Invasions, destructions, rumeurs : la Corée face aux invasions mongoles »
    • Pierre Charau (germaniste, chargé de mission à l’Académie des sciences morales et politiques) : « La Guerre de Trente Ans vue d’en bas, au travers de l’œuvre de Grimmelshausen »
    • Christian Malis (groupe Thalès) : « La guerre est-elle le moteur de l’histoire ? »
    • Jean-Claude Cheynet (historien byzantiniste, Paris-Sorbonne) : « Loyauté et trahison au sein de l’armée byzantine »
    • Philippe Contamine (historien médiéviste, Paris-Sorbonne, Académie des inscriptions et belles lettres) : « Guerre et paix entre les nations : l’exemple de la chrétienté latine à la fin du Moyen Âge »
    • Bernard Boëne (sociologue, université de Rennes) : « Un projet de modélisation analogique du climat stratégique »
    • Jean-Pierre Bois (historien moderniste, Université de Nantes) : « Le soldat aux XVIIe et XVIIIe siècles : l’armée et la guerre, la vie et la mort »
    • Michèle Battesti (polémologue, IRSEM) : « Les blessures psychiques de guerre »
    • Pierre Delvolvé (juriste, Université de Paris-Assas, Académie des sciences morales et politiques) : « De la guerre à la paix : modalités juridiques »
    • Lucien Bély (historien moderniste, Paris-Sorbonne) : « Homme de guerre, homme de paix (XVIIe-XVIIIe siècles)»
    • Laure Bardiès (sociologue, école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan) : « Les négations de l’ennemi »
    • Frédéric Ramel (politologue, SciencesPo Paris) : « Guerre et esthétique »
    • Jérôme de Lespinois (armée de l’air, IRSEM) : « Guerre aérienne et guerre totale »
    • Antony Dabila (sociologue, Université de Lyon III) : « La guerre comme expérience mystique »
    • Yves Bruley (historien contemporanéiste, EPHE IVe Section : « Victor Hugo et les guerres de Napoléon III »
    • Pierre Kerbrat (historien médiéviste, secrétaire général de l’Académie des sciences morales et politiques) : « La guerre à contretemps ».

     

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  • La loi naturelle et les droits de l'homme...

    Les Presses universitaires de France viennent de rééditer dans la collection Quadrige un essai de Pierre Manent intitulé La loi naturelle et les droits de l'homme. Professeur de philosophie politique, ancien directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, Pierre Manent est notamment l'auteur d'essais comme  Cours familier de philosophie politique (Fayard, 2001) ou Les Métamorphoses de la cité (Flammarion, 2010).

     

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    " La doctrine des droits de l'homme est devenue l'unique référence légitime pour ordonner le monde humain et orienter la vie sociale et individuelle. Dès lors, la loi politique n'a plus d'autre raison d'être que de garantir les droits humains, toujours plus étendus. La loi ne commande plus, ne dirige plus, n'oriente plus : elle autorise. Elle ne protège plus la vie des institutions – qu'il s'agisse de la nation, de la famille, de l'université –, mais donne à tout individu l'autorisation inconditionnelle d'y accéder.
    L'institution n'est donc plus protégée ni réglée par une loi opposable à l'individu ; celui-ci jouit d'un droit inconditionnellement opposable à l'institution. Pierre Manent montre que cette perspective livre les éléments constituants de la vie humaine à une critique arbitraire et illimitée, privant la vie individuelle comme la vie sociale de tout critère d'évaluation. Une fois que sont garantis les droits égaux de faire telle action ou de conduire telle démarche, il reste à déterminer positivement les règles qui rendent cette action juste ou cette démarche salutaire pour le bien commun.
    La loi naturelle de la recherche du bien commun se confond ainsi avec la recherche des réponses à la question : comment orienter ou diriger l'action que j'ai le droit de faire ? "

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  • L'hostobiographie d'Alphonse Boudard...

    Les éditions de La Table Ronde ont réédité voilà quelques semaine un récit d'Alphonse Boudard intitulé L'hôpital - Une hostobiographie. Écrivain sorti du ventre de Paris, Alphonse Boudard est un pur anar de droite, grand maître de l'argot des rues de la capitale, auteur de romans noirs comme La métamorphose des cloportes ou de récits autobiographiques comme Les combattants du petit bonheur. On lui doit également l'indispensable Méthode à Mimile !

     

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    " Ce livre, un des meilleurs d’Alphonse Boudard, est une tranche de vie saignante comme une hémoptysie, une chronique du temps où les malades étaient encore presque considérés comme des détenus de droit commun.

    « L'hosto, quand on y a séjourné longtemps et qu'on a failli y clamser, on y reste toujours un peu. Il vous fascine, vous obsède... on se dit qu'on y reviendra un jour ou l'autre. Il est l'image de notre mort... la mort des pauvres. J'en ai tant vu des mecs dévisser là-dedans, jeunes, vieux, ivrognes ou sobres, je n'arrive plus à oublier. Je voudrais, je m'efforce, et puis ça m'alpague au tournant d'une rue... J'aperçois le portail, une grille... ça me file les jetons. Comme la taule, tous les lieux de vacherie. J'aurais préféré vous raconter de merveilleux voyages, croyez-moi... Je vous instruis, vous divertis avec ce que je sais. J'invente rien, je réorganise ma souvenance et puis je fais danser les mots, je vous les amène le plus guilleret puisqu'il faut bien rire jusqu'au bout. On charrie dans sa mémoire les hommes, les endroits, les instants... ça vous fait une drôle de fresque... tous ces cadavres qui défilent, ces vivants stropias, grelotteux, ces tronches d'assassins, de marlous, de pédés, d'idiots, de viceloques. »

    Nous sommes au début des années 50. Les antibiotiques ont fait leur apparition, mais la tuberculose n'est pas encore vaincue. Restent les services de phtisiologie des hôpitaux et des sanatoriums. Alphonse Boudard, dans ce qu'il appelle son hostobiographie, raconte ses différents séjours dans les salles communes des hôpitaux parisiens et dans les sanas de l'Assistance publique. Les malades s'entassent. La promiscuité est épouvantable. On boit du gros rouge comme on consomme une drogue. On meurt, on souffre... mais sans pourtant oublier le monde qui vous entoure avec les séquelles de la dernière guerre, avec la pauvreté, le stalinisme, les haines de toutes sortes recuites dans l'étuve de la vie communautaire. "

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  • Ambor le loup...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de J.-H. Rosny aîné intitulé Ambor le loup. Ecrivain d'origine belge, J.-H. Rosny aîné est considéré comme un des auteurs fondateurs de la science-fiction moderne. Il est resté célèbre pour son roman des temps préhistoriques, La Guerre du feu (1911).

     

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    " 52 avant notre ère. César et ses légions romaines marchent vers la Gaule. La résistance s’organise dans les camps gaulois, portée par Vercingétorix. Parmi les chefs de la Gaule, il en est un qui, malgré sa fidélité au jeune chef arverne, ne croit pas à sa stratégie: Ambor, le chef des Loups Noirs. Menant une guerre de partisans, il triomphe à chaque fois des légionnaires romains, et même de César en personne.
    « Hommes de la Forêt Sanglante, vous savez qu’une guerre nouvelle est engagée ; toute la terre des chênes, des hêtres et des sapins se lève. Esus la protège ; Taran frappera l’ennemi de la foudre, et le grand Teutatès l’aveuglera ! »
    Et si c’était à nous et à nos enfants que ce discours s’adressait ? "

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  • Drieu la Rochelle...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans la collection Qui suis-je un Drieu la Rochelle de Thierry Bouclier. Avocat à la Cour, Thierry Bouclier a déjà publié chez le même éditeur un A.D.G. et un Châteaubriant. Il est également l'auteur de deux polars, Le Dernier des occupants (Auda Isarn, 2018)  et Rouge et jaune pour le Hussard (Auda Isarn, 2019).
     

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    " Pierre Drieu la Rochelle (1893-1945): "Si on refuse un combat, on ne peut qu'en engager un autre. On ne peut se dérober à la loi du combat qui est la loi de la vie. [...] L homme n'existe que dans le combat, l'homme ne vit que s'il risque la mort. Aucune pensée, aucun sentiment n'a de réalité que s'il est éprouvé par le risque de la mort." (Gilles.) Né en 1893 dans une famille bourgeoise, élevé entre un père et une mère qui se déchirent, étudiant malchanceux, soldat de la boue et des tranchées, suicidaire, amant constamment insatisfait, la vie de Pierre Drieu la Rochelle irrigue l'ensem­ble de son oeuvre littéraire. Ses poèmes, ses essais, ses nouvelles, ses pièces de théâtre et ses romans racontent toujours une part de lui-même. Du Feu follet (1931) à Gilles (1939), en passant par La Comédie de Charleroi (1934) et Rêveuse Bourgeoisie (1937), le lecteur suit sa destinée à travers des pages magnifiques, mais souvent désespérées. Dans les années 1920, ses amis les plus proches se nomment Louis Aragon, Gaston Bergery, Emmanuel Berl et André Malraux. Mais, habité par le spectre de la décadence (décrit dans Mesure de la France), conscient de la nécessaire unité des patries européennes (développée dans L'Europe contre les patries) et chantre d'un socialisme viril, il n'hésite pas à se proclamer fasciste au lendemain des évènements du 6 février 1934. Une profession de foi (exposée dans Socialisme fasciste) qui le conduira, à se perdre dans les méandres de la Collaboration. Le 15 mars 1945, il met fin à ses jours. Ceux qui l'ont connu surent souligner sa sensibilité, son élégance, son courage et son sens de l'amitié. Au fil des années ayant suivi son suicide, sa figure de dandy, errant sur les quais de la Seine, a donné naissance à un véritable mythe. "
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  • Le chant du bouc...

    Les éditions de la Reine Grenouille ont publié récemment un essai de Christophe Lavigne intitulé Le chant du bouc. Ancien membre du renseignement militaire français, Christophe Lavigne vit retiré dans le vignoble bordelais.

     

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    " La catastrophe s’est déjà produite. Le monde évolue. Est-ce bien ou mal? Peu importe. Quoi qu’il en soit, il faut s’adapter et faire face à de nouvelles contraintes et de nouveaux dangers.Pour affronter la médiocrité, Christophe Lavigne nous propose de revenir aux origines en interrogeant la civilisation grecque et sa définition de la tragédie. Inégalité, violence et mort, trois notions clés que nos contemporains cherchent, en vain, à écarter de leur chemin. Or plutôt que de fuir le tragique ne devrions pas plutôt faire corps avec lui? C'est sur ces pistes, affranchies de toute rhétorique pompeuse et intellectualisante, que nous mène l'auteur. Le Chant du bouc s’invite au milieu des considérations sur le monde contemporain, un monde devenu complexe et difficilement lisible, et nous propose des clés pour s'affranchir et, pourquoi pas, s'accomplir.Plus qu'un livre de réflexion, un manuel de vie."
     
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