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  • Les Copains de la belle étoile...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un roman de Marc Augier intitulé Les Copains de la belle étoile. Aventurier, journaliste engagé et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020). 

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    " Allons au-devant de la vie ! Les jeunes de 1936 se passent le mot. Le Front Populaire, c’est le grand air, la liberté de découvrir les petites patries de France. D’auberges de jeunesse en camps de toile, une utopie prend la route : loisirs de conquête plutôt que loisirs de décadence ! Pacifisme entre copains de tous les pays !

    Pilote d’avion, motard, skieur et alpiniste, Marc Augier (1908-1990) a lui-même vécu l’aventure du Cercle Laïque des Auberges de Jeunesse.

    Les copains de la belle étoile se présente d’abord comme le roman d’une époque : grèves de 36, guerre d’Espagne, retour à la terre et à la grande santé naturelle. Cette fresque d’amitié est peinte avec les couleurs vives d’une triple sincérité historique, sociale et sentimentale. Prouesse d’écriture, car les trajectoires ajistes se laissent mal discipliner : les couples s’enlacent, les idéalistes filent d’un vol gracieux, les héros se brisent dans un fracas de météores. Le rêve éveillé de cette jeune humanité se déploiera de la Place de la Concorde de 1934 au soleil polynésien de 1941 : autant de chapitres, autant d’expériences et d’exigences de liberté.

    Ce récit est aussi un roman de formation, à l’instar des Souffrances du jeune Werther ou des Années d’apprentissage de Wilhelm Meister. Marc Augier évoque à travers ses personnages sa propre jeunesse passionnée, son refus des conventions bourgeoises et prend la douloureuse mesure de ses échecs. Les épreuves faucheront illusions et naïvetés… Qu’importe, puisque le regain est promis ! "

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  • L’Etat de droit se meurt !...

    Le 8 avril 2022, Martial Bild recevait, sur TV libertés, l'avocat et chroniqueur Pierre Gentillet pour évoquer avec lui la crise de la représentation et de l’État de droit. Pierre Gentillet a été, sur les plateaux de télévision, une des figures de proue de la lutte contre les mesures liberticides prises à l'occasion de la crise sanitaire.

     

                                           

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  • Dans l'Éther avec Rémi Soulié...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai de Rémi Soulié intitulé L'Éther.  

    Philosophe et écrivain, Rémi Soulié est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Les châteaux de glace de Dominique de Roux (Les Provinciales, 2002),  Nietzsche ou la sagesse dionysiaque (Seuil, 2014), Racination (Pierre-Guillaume de Roux, 2018) et Les métamorphoses d'Hermès (La Nouvelle Librairie, 2021).

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    " L’Éther est un kaléidoscope où des éclats de mots et, parfois, de lettres, réfléchissent ou dessinent mais célèbrent toujours le paysage natal que nos yeux « habitués », comme dirait Péguy, ne reconnaissent plus, cette terre et ce ciel à la fois distincts et amoureusement enlacés que seul un regard contemplatif et poétique peut embrasser. Rémi Soulié y fait certes preuve de l’érudition virevoltante qui lui est coutumière mais, ici, elle sert moins une quête qu’une découverte, celle de la merveilleuse Connaissance dont Les Métamorphoses d’Hermès (La Nouvelle Librairie) était le seuil. Passons à la pratique ! Mettons-nous de concert à l’écoute de la langue des oiseaux ! Ils ont un secret à (en)chanter, celui de la splendeur du monde visible et invisible. Ce livre, en fait, est un témoignage. "

     

     

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  • «Prétendre que l'invasion de l'Ukraine accélère la construction européenne est un contresens»...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Bigot, cueilli sur le Figaro Vox et consacré au prétendu réveil stratégique de l'Union européenne provoqué par la guerre en Ukraine. Politologue et essayiste, Guillaume Bigot est l'auteur de La Populophobie - Le gouvernement de l’élite, par l’élite et pour l’élite (Plon, 2020).

     

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    Guillaume Bigot: «Prétendre que l'invasion de l'Ukraine accélère la construction européenne est un contresens»

    «Nous sommes pareils à des voyageurs de wagons-lits qui ne se réveilleront qu'au moment de la collision» écrivait Robert Musil à propos de la première guerre mondiale dans L'Europe désemparée.

    Plus d'un siècle plus tard, les Européens ne sont pas moins surpris par le retour de la guerre de haute intensité comme disent les spécialistes. En réaction à l'invasion de l'Ukraine, l'Union européenne (UE) serait en train de sortir de sa torpeur stratégique. On assisterait à l'émergence d'une authentique volonté d'autonomie stratégique continentale. Et ceci pour trois raisons brandies par les partisans de la construction européenne : une raison sentimentale, une raison énergétique et une raison militaire dont chacune mérite d'être examinée.

    La raison sentimentale a été formulée par Ursula von der Leyen: « Les Ukrainiens font partie de nous. Ils sont des nôtres et nous souhaitons qu'ils nous rejoignent. » Nous sommes tous ukrainiens répète-t-on à Bruxelles et cette communauté de destin a été renforcée par la demande d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne. La découverte de charniers laissés par les soudards impitoyables de l'armée russe dans la banlieue de Kiev ne peut que renforcer la sympathie naturelle des Européens pour les Ukrainiens.
    La cruauté de l'agression russe serait ressentie comme celle de tous les Européens, une sorte d'affectio societatis continental sera en train d'émerger.

    Or, dans l'histoire, on ne se pose qu'on s'opposant. La France n'est devenue elle-même qu'en combattant les Anglais pendant la guerre de Cent ans. Plus décisif encore, un sentiment d'insécurité collective continentale aurait fait naître la résolution des Européens de se défendre contre la Russie poutinienne, ennemi commun de l'UE et de ses valeurs.

    En examinant cet argument sentimental, on est cependant frappé par sa fragilité. D'abord, la guerre russo-ukrainienne est intra-européenne. Les Ukrainiens sont européens mais les Russes ne le sont pas moins. Les Grecs attaqués à Chypre par des Turcs non européens et membres de l'Otan, étaient aussi européens. Les
    Serbes bombardés par l'Otan étaient également européens. Si l'UE se sent aujourd'hui ukrainienne alors qu'elle ne s'est jamais sentie serbe ou grecque, c'est que l'Ukraine est une nation européenne pro-Otan attaquée par un autre pays européen anti-Otan.

    C'est d'ailleurs ce que Madame von der Leyen confirme en expliquant qu'en Ukraine : "c'est la démocratie qui se dresse contre l'autocratie et dans ce combat-là, nous sommes unis avec nos amis canadiens et américains. »

    Passons au deuxième argument de ceux qui affirment que l'UE aurait pris en main ses intérêts stratégiques à l'occasion de la guerre en Ukraine, c'est l'argument énergétique. Tous les Européens seraient réunis, nous dit-on, par la recherche d'une résilience énergétique. « La guerre d'agression russe en Ukraine nous montre de manière dramatique à quel point la sécurité et l'approvisionnement énergétique sont étroitement liés. Nous ne pouvons-nous permettre d'ignorer cela », reconnaît Patrick Graïchen, le secrétaire d'État allemand au climat. La présidente von der Leyen abonde dans le même sens : « Les 27 sont bien trop dépendants aux énergies fossiles russes, et il faut nous débarrasser de cette dépendance. »

    Constats difficilement contestables mais incitent-ils les Européens à développer une vision commune de leur indépendance énergétique ? Le diagnostic est partagé, les remèdes le sont moins.

    Et pour commencer, les sanctions européennes contournent les banques impliquées dans les transactions avec Gazprom. Le gaz et le pétrole russes continuent d'arriver en Europe. Face à l'ignominie des crimes commis par les soudards russes, l'UE vient de renoncer au charbon russe. C'est un dérisoire volontarisme de sauts de puces. L'indépendance énergétique demeure ainsi une velléité.
    La filière nucléaire française offre une solution, peut-être pas immédiate mais au moins compatible avec un objectif d'autonomie énergétique européenne. Pourtant, le plan de relance européen exclut le nucléaire.

    En revanche, la présidente de la Commission a déclaré que nous devons nous tourner vers "nos amis américains pour voir s'il n'est pas possible de disposer de davantage de gaz naturel liquéfié".
    L'intérêt des 27 étaient-ils de se passer de Nord Stream II pour se jeter dans les bras du Qatar ou du Texas afin de se fournir en énergie ? Joseph Biden a répondu à cette question lors de sa conférence de presse avec le chancelier allemand, le 7 février dernier, en déclarant : « si la Russie envahit l'Ukraine, Nord Stream II ne se fera pas. »

    Enfin, le troisième argument de ceux qui voient dans la crise ukrainienne l'acte de naissance d'une Europe puissance, c'est que la question militaire intéresserait enfin Bruxelles.

    « La guerre a enfin contribué à créer le consensus autour de la défense européenne » analyse Nathalie Loiseau, eurodéputé et présidente de la sous-commission défense au Parlement européen. « Pour la première fois de notre histoire, nous finançons l'achat et la livraison d'armes à un pays attaqué avec des fonds européens » explique Ursula von der Leyen. Pour le Haut représentant Josep Borrell, l'adoption par le Conseil européen d'un
    texte de doctrine défensive intitulé « boussole stratégique » exprimerait un « changement tectonique. »

    Autre signe que les Européens auraient renoncé à leur naïveté : l'Allemagne a décidé de consacrer 100 milliards d'euros à sa défense. Pourtant, ici encore, on est loin de tenir les preuves d'une authentique volonté d'autonomie stratégique européenne. Effectivement, l'UE va fournir une aide militaire mais ce sont les États membres qui l'ont décidé et ce sont les Etats membres qui livreront, le tout avec la bénédiction et sous la supervision de l'Otan.

    Quant au réarmement de l'Allemagne, il n'exprime aucune solidarité européenne. Berlin a commencé à s'équiper en achetant des F35 américains, compatibles avec les standards Otan et habilités à porter des charges nucléaires américaines… Pour l'autonomie stratégique continentale, on repassera.

    Dans l'affaire Aukus, Allemands et Suédois ont réalisé un intense lobbying intensif pour que Canberra n'achète pas de sous-marins français. En matière spatiale, les sociétés allemandes préfèrent Space X à Ariane 6. La maxime gaullienne se vérifie ad nauseam : les États n'ont pas d'amis… Même les États membres n'ont que des intérêts.

    D'ailleurs, la « boussole stratégique » appelle à une « coopération plus étroite et mutuellement bénéfique avec les États-Unis. » Nathalie Loiseau confirme que cette fameuse boussole européenne ne change pas de cap : « Il faut arrêter de penser qu'autonomie stratégique et lien transatlantique sont contradictoires. » Au-delà de confirmer la prophétie gaulliste d'une Union européenne qui ne
    pourrait se réaliser qu'au profit d'une tierce puissance, deux évidences devraient nous sauter aux yeux.

    La première évidence, c'est que la crise ukrainienne signe le retour de la guerre. Or, le plus authentique cri de guerre des Européens, c'est Aristide Briand qui l'a poussé en 1926: « Arrière les fusils, les mitrailleuses, les canons ! Place à la conciliation, à l'arbitrage, à la paix! » Le projet européen est tout entier fondé sur l'espoir de neutraliser la guerre par l'économie. Pourtant, l'UE commerce davantage avec la Russie qu'avec l'Ukraine.

    C'est parce qu'elles ne veulent plus se défendre elles-mêmes que les nations se sont abandonnées au projet européen. C'est aussi pour cette raison que l'UE est consubstantiellement liée à l'Otan. Les Européens n'ont plus ni la capacité, ni la volonté de se défendre eux-mêmes alors comment les 27 trouveraient-ils le ressort de défendre une entité commune ? Les volontés se multiplient, les renoncements s'annulent. La crise ukrainienne, c'est aussi le retour des nations.

    Il y a un peuple allemand et un peuple français. Il y a un peuple ukrainien et un peuple russe et sans doute les Ukrainiens sont-ils plus proches des Russes que nous ne le sommes des Allemands.
    Les Ukrainiens se battent pour leur terre, pour défendre leurs frontières et pour leur drapeau. Les Ukrainiens sont un peuple mais les Européens ne le sont pas. D'ailleurs, qui irait mourir pour le drapeau européen ?

    On voit plus de drapeaux ukrainiens dans les beaux quartiers parisiens aux fenêtres que de tricolores au lendemain de Charlie, comme si les bobos français avaient besoin d'un patriotisme de substitution. Le bleu et le jaune du drapeau ukrainien ne sont pas les couleurs d'un patriotisme post-national qui aurait moralement réarmé ceux qui posaient des bougies après le Bataclan en bêlant : vous n'aurez pas ma haine !

    La résistance héroïque des Ukrainiens montre par ailleurs que ce n'est pas la taille d'un pays mais la détermination de son peuple à le défendre qui fonde son indépendance. La Suisse est petite mais personne n'ira l'envahir car le patriotisme helvète est ombrageux et armé !

    Platon savait déjà que ce ne sont pas les murs qui font les cités mais le courage des hommes qui les défendent. Prétendre que l'invasion de l'Ukraine accélérerait la construction européenne revient ainsi à tomber dans un grave contresens.

    Guillaume Bigot (Figaro Vox, 8 avril 2022)

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  • Les snipers de la semaine... (234)

    Butch Cassidy et le Kid.jpg

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur son blog personnel, Maxime Tandonnet vide son chargeur, avec rage et dégoût, sur Macron, l'homme du chaos qui vient...

    L’indifférence et le chaos…

    Panneaux_Elections.jpg

    - sur La pompe à phynances, Frédéric Lordon allume Macron et son gang de représentants de la Firme...

    La Firme des animaux - Leur société et la nôtre

    Trois cochons primés.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (372)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Elon Musk, l'excentrique milliardaire dirigeant de Tesla, a décidé d'acquérir 9% du capital de Twitter. Va-t-il livrer bataille contre les censeurs pour rendre la plateforme plus libre ?
    • 2 - Jérémy Cohen : les médias cachent le corps
      Il y a des victimes de l'ensauvagement que les médias ne sauraient voir. Jérémy Cohen se promenait tranquillement à Bobigny avant d'être violemment agressé et tué par une quinzaine de "jeunes". Alors que l'affaire était délaissée par la police et étouffée par les médias, le père de la victime a dû se tourner vers un candidat pour obtenir justice. L'affaire Jérémy Cohen relève-t-elle plus d'une récupération politique ou d'une omerta médiatique ?
    • 3 - Revue de presse
      Il y a des victimes de l'ensauvagement que les médias ne sauraient voir. Jérémy Cohen se promenait tranquillement à Bobigny avant d'être violemment agressé et tué par une quinzaine de "jeunes". Alors que l'affaire était délaissée par la police et étouffée par les médias, le père de la victime a dû se tourner vers un candidat pour obtenir justice. L'affaire Jérémy Cohen relève-t-elle plus d'une récupération politique ou d'une omerta médiatique ?
    • 4 - Boutcha : génocide ou intox ?
      Les médias sombrent dans l'hystérie devant la découverte d'un grand nombre de corps civils dans la ville de Boutcha en Ukraine. Génocide ukrainien par les russes, Poutine criminel de guerre ou simple mise en scène ?

     

                                            

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