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  • Tour d'horizon... (201)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de  la Fondation Identité et démocratie, Xavier Raufer éclaire quelques aspects méconnus de la société de l'information...

    La face noire de la société de “l’information”

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    - sur Le Courrier des stratèges, Eric Verhaeghe présente le projet du Great Reset, développé par le président du Forum de Davos et qui structure la pensée dominante aujourd'hui....

    Great Reset : mythes et réalités

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  • Feu sur la désinformation... (317)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Pour protester contre l’islamisation de la France et de l’Europe, le collectif Némésis – composés de femmes européennes – a mené une action choc face à la tour Eiffel.
    • 2 : Covid-19 : mensonges et occultations médiatiques
      Alors que les médias continuent d’agiter les peurs, retour sur quelques éléments soigneusement cachés par les journalistes. Inutilité des masques en plein air, efficacité questionnable du confinement et coût de cette mesure-massue, amélioration de la situation malgré les annonces catastrophistes sur des variants dangereux...
    • 3 :  Revue de presse
    • 4 : Dassier : le dérapage ?
      La scène a été largement commentée sur les réseaux sociaux. Dans l’émission L’Heure des Pros, Jean-Claude Dassier a réclamé plus de mixité ethnique et culturelle en utilisant les termes « noirs » et « arabes ». Un dérapage pour de nombreux journalistes.

     

                                                

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  • En cherchant Parvulesco...

    Les éditions de la Table Ronde viennent de publier un essai de Christophe Bourseiller intitulé En cherchant Parvulesco.

    Depuis une trentaine d'années, Christophe Bourseiller a publié de nombreux essais consacrés aux mouvements extrémistes ou radicaux, qu'ils soient de droite, de gauche ou d'ailleurs, comme Les ennemis du système (1989), Extrême-droite (1991), Les maoïstes : la folle histoire des gardes rouges français (1996), Vie et mort de Guy Debord (1999), A gauche toute ! (2009), L'extrémisme (CNRS, 2012) ou Nouvelle histoire de l'ultra-gauche (Cerf, 2021).

     

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    " Qui était Jean Parvulesco (1929-2010) ? De ce mystérieux écrivain d'origine roumaine, auteur de plus de cinquante livres, on ne sait presque rien. Les cinéphiles se souviennent que, dans A bout de souffle de Jean-Luc Godard, il est incarné l'espace d'une scène par Jean-Pierre Melville. Chapeau, lunettes noires, il descend d'un avion. Sur le tarmac, il est assailli par les journalistes. A la question de savoir quelle est sa plus grande ambition dans la vie, il répond : "Devenir immortel, et mourir". Christophe Bourseiller a bien connu Godard, pour lequel il a tourné plusieurs fois quand il était enfant. Des années plus tard, il a rencontré Parvulesco. L'énigme est restée entière. Il a relu son œuvre fantôme, mené l'enquête sur ce personnage de l'ombre qui fut tour à tour un passager clandestin de la Nouvelle Vague et l'ami intime d'Eric Rohmer, un dandy fascisant et un poète ésotérique. L'inclassable Parvulesco est mort depuis dix ans. Son immortalité commencerait-elle maintenant ? "

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  • Est et Ouest : un état de la question...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David Engels, cueilli sur le Visegrád Post et consacré aux relations entre l'Europe orientale et l'Europe occidentale au sein de l'Union européenne.

    Historien, spécialiste de l'antiquité romaine, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a  également dirigé un ouvrage collectif, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020).

     

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    Est et Ouest – un état de la question

    En dépit de la pandémie du coronavirus qui monopolise toute l’attention médiatique, les discussions récentes autour du budget européen montrent de plus en plus clairement que la fracture la plus importante qui traverse l’Europe n’est pas celle qui la divise en Nord et Sud, mais plutôt en Est et Ouest. Cette fracture est d’autant plus importante qu’elle est inattendue, car durant les années après la chute du Mur et la réunification de l’Europe, il paraissait évident à beaucoup de spectateurs que l’Est européen allait se contenter de son rôle de « hinterland » de l’économie allemande et s’adapterait rapidement au libéralisme occidental.

    Or, depuis quelques années, il devient évident que cette « Europe kidnappée », pour citer Kundera, suit de plus en plus un chemin qui lui est propre et qui est probablement le fruit paradoxal et inattendu de ce même « kidnapping » qui a empêché ces régions de suivre l’évolution de ses voisins occidentaux et les a soumises à la chappe de plomb du communisme russe. Ceci a eu deux conséquences : d’un côté, la résistance nationale tacite des Polonais, Hongrois, Tchèques, Slovaques et autres au « grand frère » russe a maintenu en vie des facteurs identitaires comme le patriotisme, le christianisme ou les traditions nationales qui, en occident, ont de plus en plus fait place à un genre de melting-pot globaliste et américanisé. D’un autre côté, la vie sous un régime dictatorial a, pour utiliser un mot à la mode, « vacciné » les Européens de l’autre côté du Mur contre les tentations du totalitarisme et leur a appris à déceler, derrière les paroles pseudo-humanistes, derrière les décisions politiques « unanimes » ou derrière les invectives des médias, l’ombre de l’appareil autoritaire.

    Dès lors, il n’est guère étonnant que les citoyens de l’Europe orientale aient été fort étonnés de découvrir que leurs voisins occidentaux, après avoir chaudement salué les mouvements anti-communistes, les ont considérés, une fois le rideau de fer tombé, de manière de plus en plus sceptique et ont finalement commencé à invectiver les mêmes forces qui avaient amené la chute du communisme comme « nationalistes », « cléricaux », « illibéraux », « intolérants », etc. Croyant que la chute du Mur allait leur permettre de rejoindre cette « Europe des nations » ancrée dans les traditions et les valeurs gréco-romaines et judéo-chrétiennes telle que voulue par les pères fondateurs comme Schuman, le réveil a été brutal pour les nouveaux citoyens des Communautés européennes : ils ont dû constater que cette même Europe s’est de moins en moins limitée à simplement souligner la différence entre une partie occidentale « globaliste » et une moitié orientale plutôt « traditionaliste » et à œuvrer pour une meilleure compréhension mutuelle, mais a adopté une attitude de domination et tente même de toutes ses forces d’influencer la politique intérieure de ses nouveaux États membres orientaux.

    Ainsi, depuis la politisation de l’alliance Visegrád et l’élection du Fidesz en Hongrie (2010, ndlr) et du PiS en Pologne (2015, ndlr), une véritable fracture s’est ouverte entre Est et Ouest, et il est difficile de dire si, quand et comment elle pourra se refermer. Car d’un côté, les tentatives de plus en plus massives de faire tomber les gouvernements hongrois ou polonais par le biais de la Cour européenne de Justice, par une coupure des subsides européens ou par l’aide indirecte apportée par les médias et ONGs aux partis d’opposition, même si elles devaient être couronnées de succès, ne feront qu’aliéner une partie substantielle de citoyens et hypothéqueront lourdement leur soutien initial au projet européen, avec des conséquences incalculables, comme l’a montré le Brexit. D’un autre côté, la fracture s’étend maintenant de plus en plus à d’autres États européens à qui l’exemple de l’alliance Visegrád montre que l’on peut être patriote sans être nationaliste, fier de sa culture sans être chauviniste, proche de ses racines chrétiennes sans être intolérant, conservateur sans être extrémiste, et amoureux de la démocratie sans être politiquement correct – un précédant dangereux, car discréditant la narration habituelle selon laquelle tout ce qui est à droite de l’universalisme multiculturel doit mener inévitablement au fascisme.

    À ce stade-ci, et surtout après le départ de Donald Trump, il est difficile de savoir comment ce conflit continuera à évoluer, et la crise du Covid-19 a ajouté de nouvelles incertitudes, de telle manière que de nombreux spectateurs annoncent déjà la fin de l’époque « populiste ». Du moins pour les pays Visegrád, ce constat est doublement faux. D’abord, parce que les gouvernements polonais et hongrois ne sont pas « populistes » à strictement parler : avec une longue expérience du pouvoir et profondément enracinés dans des traditions culturelles encore très vivaces, ils se distinguent nettement de l’approche purement oppositionnelle et souvent plutôt libérale que conservatrice des « populistes » occidentaux. De plus, la crise du coronavirus pourrait s’avérer être un avantage relatif pour l’Est de l’Europe, économiquement plus résiliant, culturellement plus stable et financièrement moins lié à la zone euro (du moins la Pologne et la Hongrie) et donc peut-être apte à surmonter la crise mieux que bon nombre de ses voisins occidentaux.

    Même en ce qui concerne les prétendues « entorses » à l’état de droit, l’on peut supposer que, dans un futur pas tellement lointain, quand des pays comme la France ne pourront plus maintenir l’ordre et la sécurité qu’au moyen de mesures autoritaires et se seront transformés en États policiers, ce sera dans ces pays dits « illibéraux » que cette « normalité » à la fois politique et civique qui fait de plus en plus défaut en occident continuera de fleurir. Alors, la décision de maintenir une certaine homogénéité culturelle, de rester fidèle aux traditions et de ne pas se laisser intimider politiquement par Bruxelles (ou Berlin) pourrait s’avérer avoir été la bonne – à condition d’être fermement maintenue durant les années cruciales à venir…

    David Engels (Visegrád Post, 2 février 2021)

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  • Sur la piste du cerf...

    La Fondation François Sommer et les Editions Glénat viennent de publier le numéro 17 de la revue semestrielle Billebaude, consacrée aux usages et représentations de la nature. Ce nouveau numéro est consacré au cerf. En revenant sur les mythes et les symboles dont ses bois ont été affublés, il explore en quoi le cerf est une figure centrale de l’imaginaire du sauvage en Occident, et ce depuis l’Antiquité. Il montre comment ces représentations, renouvelées dans le contexte écologique contemporain, s’entremêlent à l’histoire de la présence réelle du cerf dans les forêts européennes et françaises en particulier.

     

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    " Sur la place de brame, à la tombée du jour, le spectacle commence. Jumelles en mains, dissimulé dans un affût, le groupe fait silence, dans l’espoir que retentisse le cri profond du cerf en rut. Comment comprendre ce qui se joue chaque automne dans cette attente du brame ? Dans notre imaginaire occidental du sauvage, le cerf semble tenir une place centrale. Largement représenté dans l’art pariétal, puis associé aux divinités anciennes – Cernunnos, le dieu cornu, dont le culte semble attesté à l’âge du Fer, Artémis/Diane, déesse de la chasse – il deviendra l’emblème du pouvoir royal et l’incarnation du Christ, apparaissant sous les traits d’un cerf blanc, croix dressée entre les bois.

    Cet imaginaire trouve en partie sa source dans l'histoire de la pratique cynégétique. Gibier essentiel au Paléolithique, le cerf, contrairement à d’autres espèces, n’a pas été domestiqué au Néolithique mais déplacé et introduit par les humains, pour la chasse, dans certains écosystèmes. La poursuite de cet animal, réservée aux seigneurs, puis au roi, fait l’objet de rituels analysés par l’anthropologue Charles Stépanoff dans les traités de vénerie publiés régulièrement entre le 13e et le 18e siècle. Il y a relevé la présence insolite d’un « os corbin », qui finit par disparaître des traités à la Renaissance. Dans le geste consistant à réserver cet os au corbeau pour le remercier de son aide pendant la chasse, il voit « les vestiges d’un rapport animique à la forêt dans un Moyen Âge chrétien, par ailleurs plutôt caractérisé par une forme de relation hiérarchisée avec le reste du vivant dans laquelle l’humain est au centre de la Création ». Revenir sur les mythes et les rituels liés à la chasse et au monde sauvage, dans lesquels le cerf joue un rôle de premier plan, permet de comprendre l’évolution des rapports aux animaux et à la nature en Occident, et notamment ce qu’ils étaient avant l’ère chrétienne et la modernité scientifique. Un autre système symbolique éclairant à ce titre est celui du « sang noir », analysé par l’anthropologue Bertrand Hell qui décrit la puissance ambiguë de ce flux vital circulant entre les chasseurs et certains animaux sauvages par l’intermédiaire de la consommation du gibier. Hell identifie une continuité des cultes associés au sang noir et rendus à ceux qu’il appelle les « Maîtres du Sauvage » – Cernunnos, Artémis / Diane et enfin saint Hubert, patron des  chasseurs et guérisseurs de la rage, dans une version christianisée. Par là, ce numéro cherche à donner une profondeur historique à nos représentations et notre sensibilité contemporaine au vivant dans un contexte où différentes visions de l’animal et de la nature s'opposent frontalement. 

    Ce parcours passe aussi par la littérature, avec un dossier d’extraits de textes sélectionnés par Anne Simon, spécialiste d’écopoétique, qui met en scène, mais aussi en jeu, l’imaginaire de la puissance sauvage et sexuelle associée à cet animal. On la retrouve chez Pascal Quignard (Les Désarçonnés), où le cerf « passe son temps à vivre dans la forêt du monde, à lancer son sperme dans l’hiver », au contraire du cerf semi-domestiqué, « moitié bête et moitié arbre », de Giono (Que ma joie demeure) dont on voit « luire les yeux doux, mais mâles » (!). Claudie Hunzinger, dans Les Grands Cerfs, s’attarde, elle, sur le moment, au milieu de l’hiver et jusqu’au printemps, où « le clan se cache ». Un moment de fragilité où les cerfs, dépourvus de bois et vulnérables, « marchent avec précaution entre les troncs des arbres ». Une part essentielle de cet animal nous échappe si l’on ne prête attention qu’aux attributs spectaculaires de sa puissance. Cela est frappant lorsque l’on s’intéresse à son comportement. « Il y a beaucoup de fantasmes à propos du cerf », explique David Pierrard, gestionnaire du domaine de Belval dans les Ardennes. « Le premier d’entre eux étant la taille des bois », lié à la tradition du trophée. Si depuis le Moyen Âge, les combats entre cerfs sont érigés en modèle de virilité chevaleresque, en réalité, souligne-t-il, c’est plutôt l’évitement qui est de mise, tant le coût énergétique et le risque de blessure sont élevés. À travers les récits sensibles et nourris de longues observations proposés par Georges Gonzalez, spécialiste du comportement et de l’écologie du cerf, nous essayons de restituer le monde tissé d’habitudes, de relations de compagnonnage et d’évitements entre mâles, biches et juvéniles, au fil des saisons. On sent bien, enfin, la tension entre la puissance du cerf et sa forme de vie inquiète de grand herbivore ruminant en écoutant Virgile Parpinelli, champion d’Europe de brame, qui, dès l’automne venu, en forêt, appelle les mâles en rut : « Une forme de relation s’installe parfois, le cerf va nous regarder et ça donne des frissons. Ils ont de ces bouilles et de ces mimiques ! On dirait qu’ils ont des têtes de bébé, on a trop envie de les caresser. » "

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  • Le Grand Remplacement à l'épreuve des chiffres...

    Le 1er février 2021, Pierre Bergerot recevait, sur TV libertés, Jean-Yves Le Gallou pour évoquer la question du Grand remplacement et de l'immigration massive, à l'occasion de la publication récente de L'invasion de l'Europe - Les chiffres du Grand Remplacement (Via Romana, 2020), un ouvrage collectif dont il a assuré la direction.  Énarque dissident, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

     

                                           

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