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  • Quand les romanciers d'hier chroniquent le monde d'aujourd'hui...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier un essai de Maryan Guisy intitulé Panorama de nos moeurs politiques - Quand les romanciers d'hier chroniquent le monde d'aujourd'hui. Docteur ès lettres, Maryan Guisy est spécialiste de la littérature du XIXe siècle.

     

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    " Ambitions personnelles, manœuvres électorales, règlements de comptes internes aux partis, suspicion portée sur toute une classe politique du fait des malversations avérées de certains de ses membres, mondanités parisiennes, fascination pour l'homme fort ou providentiel, pour la vie privée des dirigeants aussi, rébellions contre l'arrogance de la caste au pouvoir, contre les taxes, contre la censure, exigence de plus de démocratie, insurrections embrasant la rue, irrépressible voix des foules... Assurément, nous n'avons rien inventé : ce panorama de nos moeurs politiques est trait pour trait celui qu'ont dessiné les écrivains du XIXe siècle, qui dans ce paysage neuf d'une république naissante ont tout décrit de ce qui fait notre actualité.
    On se souvient de Lucien Leuwen et d'Eugène de Rastignac, d'Eugène Rougon et de Bel-Ami, mais au-delà de ces figures emblématiques c'est toute la société de leur temps, et tous les rouages de la démocratie représentative que Stendhal, Balzac, Zola ou Maupassant, ces pionniers du roman politique, ont impitoyablement analysés.
    Pour qui veut comprendre les mouvements sociaux d'aujourd'hui, le discrédit de la parole publique, les mensonges des uns, la révolte des autres, il n'est que de lire L'Argent ou Le Député d'Arcis... "

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  • Julius Evola, une révolte contre le monde moderne...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist, pour évoquer la pensée et le parcours du penseur traditionaliste italien Julius Evola, reçoit Rémi Soulier, Christian Bouchet, Jean-Marc Vivenza et Jean-Luc Coronel de Boissezon.

     

                                       

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  • Le travail n'est pas une marchandise...

    Les éditions du Collège de France viennent de publier un court essai d'Alain Supiot intitulé Le travail n'est pas une marchandise - Contenu et sens du trail au XXIe siècle. Juriste, professeur émérite au Collège de France, Alain Supiot est l'auteur de plusieurs essais dont Homo juridicus - Essai sur la fonction anthropologique du droit (Seuil, 2005) et La gouvernance par les nombres (Fayard, 2015).

     

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    " Les défis posés par la révolution numérique et les périls écologiques ne pourront être relevés sans remettre en cause l'assimilation du travail et de la nature à des marchandises, qui s'est imposée depuis l'avènement du capitalisme. Les statuts professionnels qui ont résisté à la dynamique du Marché total ne sont donc pas les fossiles d'une monde appelé à disparaître, mais bien plutôt les germes d'un nouvel Etat social, qui fasse place au sens et au contenu du travail - c'est-à-dire à l'accomplissement d'une œuvre. "

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  • Quand les routes de la soie se transforment en routes des virus...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Philippe Duranthon cueilli sur Geopragma et consacré à l'épidémie de coronavirus et à ses conséquences sur les rapports de force mondiaux. Membre fondateur de Geopragma, ancien élève de l'ENA, Jean-Philippe Duranthon est inspecteur général au ministère de l'Ecologie et du Développement durable.

     

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    Quand les routes de la soie se transforment en routes des virus

    Il est bien sûr un peu tôt pour évaluer toutes les conséquences de la crise du coronavirus, d’autant que celle-ci en est encore à ses débuts. Mais il est possible de réfléchir dès à présent à certaines de ses conséquences, par exemple au positionnement géostratégique de la Chine.

    Jusque-là sûre d’elle, fière d’un système, combinant développement économique et stabilité politique, garantissant l’adhésion de la population, la Chine pouvait adopter une posture conquérante, à l’échelle régionale mais aussi planétaire. L’apparition du virus à Wuhan (ville où, étrange coïncidence, elle avait décidé d’installer son laboratoire P4 spécialisé dans les recherches sur les virus) et sa propagation changent la donne et remettent en cause cette posture. L’absence de maîtrise initiale de l’épidémie montre en effet le manque de réactivité des responsables locaux, les imperfections des processus d’information au sein de l’empire, et les déficiences du système de santé : autant de faiblesses d’importance qu’il faudra corriger, donc de réformes internes qu’il faudra engager. Les dirigeants chinois devront accorder au moins autant d’attention au bien-être de la population qu’à la conquête de marchés ou de verrous diplomatiques. Car même en Chine l’on ne peut pas tout faire en même temps, surtout lorsque la croissance économique est la plus faible depuis trente ans.

    A l’échelle internationale, l’isolement dans laquelle la Chine est depuis peu plongée, à la fois volontairement du fait de la fermeture des régions contaminées, et malgré elle, parce que la plupart des pays ou des compagnies aériennes ont rompu leurs liaisons avec elle, interroge.

    Mais, au-delà de ces décisions emblématiques, c’est surtout la mise à l’arrêt d’un appareil de production dont des pans entiers sont conçus pour l’international qui importe : elle remet en effet en question l’habitude prise par la plupart des entreprises occidentales de réaliser une large part de leur activité en recourant à la sous-traitance dans des pays à faibles coûts de production, en particulier la Chine. Si ces entreprises ont aujourd’hui pour priorité de parer au plus pressé en recherchant, vaille que vaille, des palliatifs leur permettant de continuer leur activité, il est certain qu’elles réexamineront, dès que cela leur sera possible, l’ensemble de leurs processus de production et leur analyse des risques : elles pondéreront davantage leur dépendance à l’étranger, surtout l’étranger lointain, et considéreront que les risques de la délocalisation des processus industriels deviennent, surtout lorsqu’il s’agit d’approvisionnement en source unique, plus importants que les écarts de coût horaire qui les compensaient, et au-delà, jusqu’alors. Il est donc très probable que la crise du coronavirus modifiera de manière importante la division internationale du travail et sera un facteur de ré-internalisation de l’activité industrielle. La Chine, à l’instar de ses voisins, en sera pénalisée, d’autant plus que sa part dans l’activité manufacturière mondiale a cru fortement ces dernières années.

    Il faut donc s’attendre à deux évolutions qui se combineront : d’une part un repli sur soi pour donner la priorité aux réformes internes nécessaires, d’autre part une moindre appétence des pays occidentaux pour les usines chinoises.

    Mais il serait illusoire d’imaginer que cette évolution sera durable. La Chine a l’habitude de donner du temps au temps mais conserve ses objectifs, surtout quand le symbole du centenaire de la création de la Chine Populaire approche. Pas question donc que la Chine ne cherche plus à prendre la place des Yankees dans le contrôle de la région, qu’elle ne revendique plus d’être l’alter ego des Etats-Unis, voire l’alter ego dominant, qu’elle n’utilise plus ses avantages économiques (énorme marché, faibles coûts de production, main d’œuvre docile) et les réserves financières qu’elle a accumulées pour être un acteur incontournable, voire dominant, de la vie économique de la planète. Pas question qu’elle ne cherche plus à combiner ces atouts pour se doter d’un complexe militaro-industriel de tout premier niveau au service de sa politique de puissance.

    Le coronavirus va donc certainement ralentir quelque temps la montée en puissance de la Chine sur le plan mondial, mais il ne lui donnera pas un coup d’arrêt. Il est même probable que les entreprises chinoises, qui auront besoin d’accroître leur présence sur les marchés mondiaux pour compenser le ralentissement de la croissance en Chine, chercheront à compenser la désaffection relative de leurs partenaires occidentaux en se montrant encore plus agressives à l’étranger.

    Il est donc peu probable que le coronavirus soit pour la Chine ce que Tchernobyl a été pour l’URSS.

    Mais les interrogations d’ordre géostratégique soulevées par l’épidémie/pandémie de coronavirus concernent désormais aussi d’autres pays que la Chine. Comment l’Iran, déjà affaibli par les sanctions américaines, son étrange modèle économique et ses contestations internes, pourra-il surmonter un désastre sanitaire auquel il n’est pas préparé et quelles en seront les conséquences au niveau régional et pour sa confrontation avec les Etats-Unis ? Quelles seront les conséquences de l’épidémie sur l’équilibre des forces dans les régions qui connaissent des conflits armés ou latents et sur ces conflits eux-mêmes : au Moyen-Orient (Syrie), dans le Golfe (Yémen), en Afrique du Nord (Lybie)… ? Les forces militaires françaises pourront-elles continuer leur action protectrice an Afrique lorsque les déficiences du système de santé de la plupart des pays subsahariens, dès à présent connues, seront manifestes ? Verra-t-on apparaître, après les réfugiés politiques, économiques, climatiques, des réfugiés sanitaires et quel accueil devra et pourra-t-on leur réserver ?…

    Il est également difficile de savoir si l’inévitable ralentissement économique mondial et la chute des marchés financiers se traduiront par une crise économique majeure et si les Etats ainsi que les banques centrales trouveront les moyens d’y faire face alors qu’ils ont déjà créé des liquidités considérables pour remédier à la déprime de la croissance.

    L’épidémie de coronavirus ne va pas changer les objectifs ni les stratégies des grandes puissances. Mais elle va modifier de manière non négligeable les possibilités d‘action des différents protagonistes et, sans doute, à brève échéance, certains rapports de force.

    Jean-Philippe Duranthon (Geopragma, 2 mars 2020)

     

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  • Honoré d'Estienne d'Orves, un monarchiste dans la résistance...

    Les éditions Synthèse viennent de publier dans leur collection des Cahiers d'histoire du nationalisme une étude de Didier Lecerf intitulée Honoré d'Estienne d'Orves - 1940 : des monarchistes dans la résistance. Didier Lecerf est déjà l'auteur dans la même collection d'une monographie sur le PFN, Le Parti des Forces Nouvelles (1974 - 1984) - Une autre Droite.

     

     

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    " Issu d’une vieille famille de la noblesse provençale de tradition catholique et légitimiste, sensible aux idées et aux actions du catholicisme social d’Albert de Mun, descendant des généraux vendéens d’Autichamp et Suzannet et filleul du commandant Driant (le gendre du général Boulanger), le capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves peut être rattaché à la droite nationale, monarchiste, catholique et sociale.

    Dans le chaos de 1940, à l’heure où « l’occupation (força) les hommes à choisir explicitement leur allégeance » (Pierre Nora), cet officier de valeur, comme bien d’autres, fit son choix. Au nom des valeurs de sa famille, de sa foi chrétienne, de l’honneur, de la patrie…, il choisit de continuer la lutte sous le drapeau français, dans les rangs gaullistes. Mais sans pour autant retirer son respect au Maréchal Philippe Pétain ni vouer aux gémonies ceux qui firent au même moment un autre choix que le sien... Ambiguïtés d’une époque… 

    Dans ce nouveau numéro des Cahiers d’Histoire du Nationalisme, Didier Lecerf, historien de formation et militant de la cause nationale, nous invite à partir à la découverte de ce Français exemplaire, de ce patriote ardent, premier agent de la France libre fusillé par les Allemands, en août 1941. Il nous convie aussi à découvrir le milieu et l’époque qui ont contribué à sa formation intellectuelle et morale ainsi que les exemples qui l’ont inspiré. "

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  • Banlieues de l'immigration : vers l'embrasement ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Michel Aubouin, réalisé par Edouard Chanot pour son émission Parade - Riposte, et diffusé le 2 mars 2020 sur Sputnik. Ancien préfet et Directeur pour l’intégration, Michel Aubouin a travaillé au cœur de l’Etat et, depuis près de 40 ans, il a vu petit à petit des quartiers entiers rompre avec la République.

     

                                     

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