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  • Pouvoir secret du renseignement...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°26, mars-avril 2020), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré au renseignement.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    La peur et la servitude, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    IDÉES

    Guérilla urbaine et contre-guérilla, par Alexis Deprau

    LE GRAND ENTRETIEN

    Fabrice Balanche. Syrie : Turquie et Russie se partagent le terrain

    ART ET GEOPOLITIQUE

    Bilan 2019 du marché international de l'art contemporain : un indice géopolitique signifiant, par Aude de Kerros

    ENJEUX

    HISTOIRE BATAILLE

    Rocroi (19 mai 1643). Le Soleil se lève au nord, par Pierre Royer

    GRANDE STRATÉGIE

    Le projet international de Mussolini, par Frédéric Le Moal

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    CARTES

    VUE SUR LA MER

    RIEN QUE LA TERRE

    CHRONIQUES

    CHEMINS DE FRANCE

    LIVRES

    LIRE LES CLASSIQUES

     

    DOSSIER

    Renseignement

    Coordonner les services de renseignement : un défi perpétuel, par Florian Vadillo

    Renseignement et temporalité : mauvais ménage et conséquences cruelles, par Xavier Raufer

    Un exemple de coopération, le SDECE et la PIDE, par Tigrane Yégavian

    A l'ombre du croissant. Le renseignement turc, par Tancrède Josseran

    Israël : le renseignement, une question de survie, par Jacques Nériah

    Renseignement extérieur, ambassades et diplomatie, par Alexis Deprau

    Le cadre du renseignement économique français, par Olivier de Maison Rouge

    Entretien avec le général Eric Bucquet : Quels sont les défis du renseignement français ?

     

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  • Crise du Coronavirus et guerre du pétrole...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jacques Sapir, cueilli sur Figaro Vox et consacré à la guerre des prix du pétrole qui vient de se déclencher parallèlement à la crise du coronavirus et à la tempête boursière... Économiste hétérodoxe et figure de la gauche souverainiste, Jacques  Sapir a publié de nombreux essais comme La fin de l'euro-libéralisme (Seuil, 2006), La démondialisation (Seuil, 2011) ou Souveraineté - Démocratie - Laïcité (Michalon, 2016).

     

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    Derrière le Coronavirus, la guerre du pétrole ?

    Derrière l’épidémie du Coronavirus (COVID-19) se profile une nouvelle guerre sur les prix du pétrole. La chute de la production en Chine a eu des conséquences importantes sur les marchés des matières premières, et celui du pétrole en particulier. Mais, depuis le vendredi 6 mars, on assiste à l’éclatement de l’accord qui unissait l’OPEP, emmené par l’Arabie Saoudite, au groupe dit «non-OPEP» conduit par la Russie. Nous sommes donc entrés dans une autre logique.

    L’échec de la réunion de Vienne

    Une réunion se tenait à Vienne le vendredi 6 mars pour étudier les réponses à apporter à la baisse des prix engendrée par la chute de la demande chinoise et par le ralentissement de l’activité économique. Le ministre Russe de l’Énergie, Alexandre Novak, arrivé de Moscou vendredi matin déclara alors à ses collègues ministres qu’il était en faveur du maintien de la réduction de l’offre aux niveaux actuels jusqu’en juin, date à laquelle il conviendrait d’étudier des coupes plus profondes. Les ministres de l’OPEP, sous la direction du Ministre Saoudien avaient proposé jeudi à la Russie de réduire la production de pétrole de 1,5 million de barils supplémentaires par jour afin de compenser l’impact du coronavirus. Quelques heures plus tard, l’OPEP avait de nouveau fait pression sur Moscou, pour une réduction immédiate des volumes de production. La déclaration d’Alexandre Novak fut l’équivalent d’une fin de non-recevoir.

    Malgré les efforts du secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Barkindo, le marché pétrolier est entré dans une crise profonde. Le prix du pétrole brut, en conséquence, a chuté brutalement.

    L’impasse à laquelle on est arrivé constitue la plus grande crise depuis que l’Arabie saoudite, la Russie et plus de 20 autres pays ont créé le groupe appelé «OPEP +» en 2016. Ce groupe, qui contrôle plus de la moitié de la production mondiale de pétrole et a remodelé la géopolitique du Moyen-Orient est aujourd’hui en crise. Le risque pour les Saoudiens est que si leur stratégie consiste à faire céder la Russie par une baisse de production, ils ont en fait plus à perdre que ce dernier pays car ils ont besoin des prix du pétrole bien plus élevés pour financer leur budget que la Russie.

    La décision russe

    Pendant trois ans, le président Vladimir Poutine a maintenu la Russie au sein de la coalition OPEP +. Cette alliance a été décisive pour permettre à la Russie de traverser la crise engendrée par la baisse brutale des prix du pétrole de 2015 mais elle a aussi apporté à la Russie des gains importants de politique étrangère. On peut se demander pourquoi la Russie, alors, veut y mettre fin.

     

    Cette alliance, cependant, a également aidé - indirectement - l’industrie du schiste américain. Or, la Russie est en pleine confrontation avec les États-Unis. La volonté de l’administration Trump d’utiliser l’énergie comme un outil politique et économique est mal vue par la Russie. La Maison-Blanche a ciblé les activités vénézuéliennes du producteur de pétrole russe Rosneft. Le gouvernement russe a, certes, trouvé une solution de substitution. Mais, cet épisode a cristallisé un conflit avec les États-Unis.

    La décision de la Russie de sacrifier l’accord serait donc la réponse à cette politique américaine. Il faut aussi ajouter que l’accord dit OPEP + n’a jamais été très populaire auprès de nombreux acteurs de l’industrie pétrolière russe. Le Kremlin a également été déçu par son alliance avec Riyad. La stabilité de Mohammed Ben Salman ne semble pas assurée si l’on en croit des observateurs moscovites. La décision de prendre le risque d’une guerre commerciale avec l’Arabie saoudite et de provoquer une baisse importante des prix du pétrole brut aurait donc été prise lors de la réunion entre Vladimir Poutine et les dirigeants de l’industrie pétrolière le samedi 29 février.

    La stratégie russe

    La Russie vise deux objectifs. Le premier est de mettre les producteurs américains en difficulté. On sait que les petites compagnies, qui produisent une partie du pétrole de schiste, ont besoin d’un prix du brut supérieur à 50, voire 60 dollars, pour pouvoir rembourser les emprunts qu’elles ont contractés envers les banques (et ces emprunts couvrent souvent 90% du capital de la société). Compte tenu des réserves accumulées, la Russie pourrait s’accommoder de prix de l’ordre de 30 $ pour une période assez longue. De tels prix mettraient les petites sociétés américaines, mais aussi les banques qui leur ont avancé l’argent, dans de grandes difficultés. Ces prix bas accentuent la tendance baissière de Wall Street car des prix du pétrole faibles signifient aussi une chute des dépenses d’exploration et d’exploitation du pétrole, et donc une moindre valorisation pour les entreprises qui fournissent le matériel et la technologie pour ce faire. D’ailleurs, l’EIA a annoncé le 11 mars que la production de pétrole des États-Unis baisserait en 2021, une première depuis 2016.

    Mais, on ne peut exclure un autre objectif de la stratégie russe. L’Arabie saoudite, s’est lancée dès dimanche dans une politique très agressive de guerre des prix en réduisant massivement les prix de son brut. Le géant de l’énergie saoudien ARAMCO a ainsi offert des remises sans précédent de 6$ à 8$ en Asie, mais aussi en Europe et aux États-Unis dans l’espoir d’inciter les raffineurs à utiliser le brut saoudien. Car, le pétrole saoudien est ce que l’on appelle un pétrole «lourd» qui demande un raffinage bien plus complexe que le pétrole produit par la Russie. Ces remises ont été immédiatement imitées par les autres producteurs de la région comme le Koweït et les Émirats Arabes Unis.

    Le pays a désespérément besoin d’argent. Le budget saoudien pourrait avoir un déficit de 100 milliards de dollars dans la situation actuelle, et la privatisation d’une partie de la société pétrolière ARAMCO dépend étroitement de prix élevés. En contraignant l’Arabie Saoudite à chercher des fonds par l’accroissement des volumes de production, les dirigeants russes escomptent que d’ici quelques semaines à quelques mois, la chute des prix du pétrole pourrait créer des problèmes insupportables pour Mohammed Ben Salman. D’ailleurs, ce dernier a fait arrêter il y a quelques jours trois membres de la famille royale saoudienne pour «haute trahison». La stabilité de son pouvoir, minée par les échecs au Yémen, dans les relations avec les pays du Golfe, mais aussi éprouvée par la timide libéralisation du régime saoudien, pourrait bien être fragile.

    Alors qu’Erdogan a dû venir à résipiscence à Moscou le jeudi 5 mars et accepter un accord qui est en réalité favorable au gouvernement syrien et au gouvernement russe, l’idée d’affaiblir l’autre pôle du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite, a pu traverser l’esprit du gouvernement russe.

    Jacques Sapir (Figaro Vox, 12 mars 2020)

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  • Tour d'horizon... (183)

    coronavirus, Daniele Macchini, Frédérique Leichter-Flack

     

    Au sommaire, autour de la crise épidémique du coronavirus :

    - sur Le grand Continent, Daniele Macchini, médecin hospitalier à Bergame (Lombardie), raconte son expérience dans les derniers jours dans la lutte contre le coronavirus...

    Coronavirus, un témoignage du front

    Italie_Coronavirus_Crise.png

     

    - sur le blog Nec pluribus impar, Julien Lemoine, doctorant en logique et philosophie des sciences, livre une analyse percutante de la crise...

    L’épidémie de coronavirus : chronique d’un désastre annoncé

    coronavirus,daniele macchini,frédérique leichter-flack

     

    - sur The Conversation, Frédérique Leichter-Flack qui enseigne les humanités, l'éthique et l'histoire des idées à Sciences-Po Paris

    Coronavirus et triage de catastrophe : faudra-t-il choisir qui sauver et qui laisser mourir ?

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  • Feu sur la désinformation... (272)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Le 8 mars, journée de la femme, des militantes féministes de Nemesis, mouvement hostile à l’immigration extra-européenne, ont été attaquées par des antifas dans la grande manifestation parisienne.
    • 2 : Pascal Praud menacé de mort pour avoir critiqué la religion d’amour et de paix
      Le présentateur de L’Heure des Pros sur CNews a été visé par des paroles violentes prononcées par un rappeur dans une de ses chansons. Et l’émoi médiatique aurait pu être plus important...
    • 3 : Revue de presse
      Des médias qui croient que tous les harceleurs de rue sont des Européens…
      Boris Johnson qui s’attaque à la BBC en voulant reformer la redevance…
      Nous reviendrons dans cette émission sur quelques faits marquants de l’actualité médiatique de la semaine.
    • 4 : Coronavirus : vers un scénario à l’italienne ?
      Les médias font leurs gorges chaudes du Coronavirus ! Malgré la gravité croissante de la pandémie, les médias restent rassurants et s’abstiennent toujours de critiquer le gouvernement français.

     

                                         

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  • Promenade en Terre du Milieu...

    Les éditions Ynnis viennent de publier un ouvrage dirigé par Yannick Chazareng et intitulé Hommage à J.R.R. Tolkien - Promenade en Terre du Milieu. Spécialiste de l’œuvre de l'auteur du Seigneur des Anneaux, Yannick Chazareng est un contributeur du site Tolkiendil.

     

    Chazareng_Hommage à J.R.R. Tolkien.jpg

     

    " Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit, Le Silmarillion, et tant d’autres épopées que vous allez découvrir…

    John Ronald Reuel Tolkien est un auteur mondialement connu pour avoir créé un univers entier dans sa cultissime saga d’aventures Le Seigneur des Anneaux, suite du Hobbit. Les romans on été adaptés avec succès au cinéma par Peter Jackson dans les années 2000, et continuent de se décliner, de se raconter. Mais la Terre du Milieu est vaste, et encore mal connue. Ce mook présente de nombreux articles thématiques, enrichis d’entretiens et de témoignages experts. Nous vous proposons d’en savoir (beaucoup) plus, au-delà des lieux communs et des clichés, sur l’œuvre et l’influence de J. R. R. Tolkien, dans la culture et l’art bien sûr, mais aussi dans la sociologie, l’histoire et les sciences.

    Bonne promenade en Terre du Milieu. "

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  • Un portrait politique de Jacques Bainville...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien du Cercle Henri Lagrange avec Christophe Dickès, réalisé en février 2020 et consacré à Jacques Bainville.

    Docteur en histoire et fondateur de Storiavoce, première webradio consacrée exclusivement à l'histoire, Christophe Dickès est un spécialiste de l’œuvre du journaliste et historien monarchiste. Il est ainsi l'auteur d'une étude intitulée Jacques Bainville : les lois de la politique étrangère (Bernard Giovanangelli Editeur, 2008) et a également dirigé l'édition d'un recueil de ses écrits dans la collection Bouquins, La monarchie des lettres : histoire, politique et littérature (Robert Laffont, 2011).

     

                                          

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