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  • Socrate et Confucius...

    Les éditions Armand Colin viennent de publier un essai de Christophe Bardyn intitulé Socrate et Confucius - Introduction comparée aux philosophies chinoises et occidentales. Agrégé et docteur en philosophie, Christophe Bardyn est l'auteur de Montaigne la splendeur de la liberté (Flammarion, 2015) et de Philosopher avec les oeuvres littéraires (Armand Colin, 2016).

     

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    " Il semble entendu de nos jours que la pensée chinoise est radicalement différente de la philosophie occidentale. Il est même proposé à cette dernière de s’appuyer sur ce décalage pour mettre en cause l’évidence de ses principes et apprendre à s’orienter autrement dans la réalité. On se réfère habituellement pour cela au taoïsme (très critique à l’égard des conventions) plutôt qu’au confucianisme (toujours suspect de moralisme), malgré l’importance primordiale de Confucius aux yeux des penseurs chinois eux-mêmes. L’intention de cet essai est d’établir des rapprochements entre la tradition de pensée issue de Confucius et la philosophie occidentale d’origine grecque, principalement la philosophie socratique. "

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  • Racialistes, indigénistes : parviendront-ils à « déconstruire » la France ?...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Anne-Sophie Nogaret et Sami Biasoni, réalisé par Edouard Chanot pour son émission Parade - Riposte et diffusé le 25 février 2020 sur Sputnik,  à l'occasion de la sortie de leur essai intitulé Français malgré eux - Racialistes, décolonialistes, indigénistes : ceux qui veulent déconstruire la France (Toucan, 2020).

     

                                       

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  • Révolution conservatrice et ligues de la jeunesse en Allemagne...

    Les Amis de la Culture européenne viennent de rééditer une étude d'Alain Thiémé intitulée La Jeunesse bündisch en Allemagne. L'étude est centrée sur la revue "Die Kommenden" ("Ceux qui viennent"), une revue des ligues de jeunesse, dirigée de 1930 à 1931 par Ernst Jünger.

     

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    " Début 1930, été 1931 : brève et intense période qui voit se former le premier cabinet « présidentiel » Brüning, l’adoption du plan Young, le succès du parti national-socialiste aux élections du 14 septembre et les diverses tentatives gouvernementales pour essayer de résoudre la terrible crise économique. Telle est la période pendant laquelle Ernst Jünger et Werner Lass prennent la direction de la revue « Die Kommenden », qui est l’objet de cette étude.

    Die Kommenden est le journal commun à l’ensemble de la jeunesse dite « bündisch », c’est-à-dire à l’ensemble des ligues qui constituent la nouvelle forme du mouvement de jeunesse née après la première guerre mondiale. La jeunesse « bündisch » est, sans aucun doute dans cet entre-deux-guerres, la partie la plus turbulente et la plus novatrice du mouvement de jeunesse. Héritière du mouvement des « Wandervögel » (« Oiseaux migrateurs ») dont elle reprend la protestation contre la pensée bourgeoise et la volonté de retour à la nature, elle est profondément marquée par la récente expérience du front et des tranchées qu’ont vécus ses aînés.

    Animée par ces deux expériences fondamentales, la jeunesse « bündisch » aspire à un véritable renouvellement spirituel, politique et social de la « nation allemande ». C’est la raison pour laquelle elle vise, par ses activités culturelles et sportives à former une nouvelle élite, et elle salue, selon les mots de Friedrich Georg Jünger, « ceux qui viennent (die Kommenden), en qui doit se lier une plus grande profondeur à la vieille dureté ! La marche est en cours… » "

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  • Face à l’invasion, les Grecs peuvent compter sur la solidarité des peuples européens !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul Tormenen, cueilli sur Polémia et consacré à la menace d'invasion migratoire qui pèse sur l'Europe à la frontière de la Grèce avec la Turquie. Paul Tormenen est juriste.

     

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    Face à l’invasion, les Grecs peuvent compter sur la solidarité européenne

    La France est un pays formidable. Alors qu’en ce début du mois de mars, un pays européen est agressé par la Turquie, les médias français de grand chemin réduisent cet événement majeur à un entrefilet présentant tout au plus des « incidents » à la frontière gréco-turque. L’annulation d’épreuves sportives à cause du coronavirus semble bien plus importante dans la hiérarchie de l’information que la défense du territoire grec.
    Il y a pourtant des motifs d’espérer : les soutiens au peuple grec dans sa résistance à la tentative de submersion migratoire organisée par le gouvernement turc sont nombreux. Et ils ne se limitent pas à un soutien humanitaire, comme celui proposé par les institutions européennes, qui refusent de comprendre que l’on ne défend pas un continent avec de bons sentiments et en donnant de l’argent au pays qui vous agresse.

    Les douaniers grecs, rapidement débordés par la manœuvre du président Erdogan, qui a poussé des milliers de migrants vers la frontière grecque, ont pu compter rapidement sur de nombreux soutiens. Ces soutiens prennent de multiples formes : renforts à la frontière avec la Turquie, propositions d’appui logistique, manifestations, déclarations de solidarité au peuple grec, etc.

    Le renfort en Grèce

    Rapidement après l’annonce du président Erdogan le 29 février de laisser ouverte la frontière gréco-turque et ses manœuvres pour pousser les migrants vers la Grèce, le gouvernement grec déploie l’armée et la police à la frontière. Le 2 mars, l’agence de garde-frontières et de garde-côtes FRONTEX envoie une mission d’intervention rapide en Grèce. Ces renforts « officiels » sont rapidement complétés par de très nombreuses initiatives de pays et de citoyens souhaitant défendre l’intégrité territoriale menacée de la Grèce.

    Le soutien de la population

    De nombreux Grecs sont venus prêter main-forte aux forces de l’ordre : agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, retraités, ils sont plusieurs milliers à patrouiller à la frontière. Ils arrêtent parfois des clandestins qui veulent passer illégalement. Ils bénéficient d’un large soutien de la population, qui apporte des vivres aux forces de l’ordre. À Évros, de nombreux agriculteurs sont venus avec leurs tracteurs pour éclairer la frontière et faciliter le travail des douaniers. Le 7 mars, le chef de l’Église orthodoxe grecque est venu bénir les soldats qui patrouillent à la frontière.Le chef des gardes-frontières d’Évros affirme : « Il y a une grande unanimité et de nombreuses expressions de soutien, une solidarité touchante[…].Des bénévoles, des entrepreneurs, des associations culturelles soutiennent activement les gardes-frontières. » « L’État turc transporte les migrants, les criminels libérés, et parfois ses propres compatriotes aux frontières », ajoute un journaliste de Tichys Einblick, un site d’information allemand.

    Le soutien international

    Rapidement, un soutien international s’organise. Le hashtag #Istandwithgreece sur Twitter rencontre un grand succès et permet à de très nombreux internautes de marquer leur solidarité avec le peuple grec.

    Des militants identitaires allemands sont venus sur place manifester leur solidarité avec les Grecs. Ils se font agresser par des antifas sur l’île de Lesbos le 7 mars. Le chef du parti Les Démocrates de Suède est venu distribuer des tracts aux migrants à la frontière : « Ne venez pas chez nous. Nous ne pouvons pas vous donner plus d’argent ou vous fournir un logement. Désolé. »À Paris, des militants identitaires manifestent le 7 mars leur soutien au peuple grec. Certains sont arrêtés et passent la nuit au poste de police.À New York le 9 mars, plusieurs centaines d’Américains d’origine grecque manifestent leur soutien à la Grèce. L’organisateur de la manifestation affirme qu’il veut envoyer un message fort et amical aux Grecs qui protègent leurs frontières.

    Pour couper court à tout appel d’air qui serait également préjudiciable à la Grèce, le gouvernement hongrois annonce suspendre les demandes d’asile et interdit l’accès à ses centres aux nouveaux requérants. Le Premier ministre autrichien annonce le déploiement de 2 200 soldats pour assurer la protection des frontières autrichiennes. Le 5 mars, la route des Balkans semble fermée.

    Plusieurs pays manifestent rapidement leur soutien à la Grèce.

    Le gouvernement estonien propose deux patrouilleurs et vingt gardes-frontières. C’est le cas également de plusieurs pays d’Europe de l’Est, qui savent ce qu’est une invasion : la Hongrie, la Pologne qui propose 100 gardes-frontières et 100 policiers, la Slovaquie et la République tchèque.

    Le Premier ministre autrichien envoie à la frontière gréco-turque plusieurs policiers, l’équivalent du RAID, un drone et un véhicule blindé. Il ne mâche pas ses mots : « Il s’agit d’une agression contre l’Union européenne et la Grèce. » Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán se réjouit le 5 mars au sommet du V4 à Prague que l’UE adopte sa politique de migration. « Nous étions les premiers à prendre des mesures contre l’immigration musulmane. » Un député européenpolonais, Dominik Tarczynski, met en ligne une vidéo expliciteà l’attention des clandestins : « Ne venez pas à la frontière polonaise[…].Si vous avez des problèmes avec nos forces de l’ordre, c’est parce que vous essayez de transgresser les lois de notre pays. »

    Le 4 mars, le gouvernement danois propose un soutien au gouvernement grec sous la forme de surveillance aérienne. Le ministre danois des Affaires étrangères affirme que son pays n’acceptera pas une répétition de la situation de 2015.

    Le soutien politique

    Alors que les Verts allemands font pression pour l’ouverture des frontières, c’est une personnalité politique de gauche, Sahra Wagenknecht, qui juge cette position « malhonnête et facile ».

    Le Bundestag allemand vote le 4 mars contre l’accueil d’un contingent de 5 000 migrants en provenance des îles grecques.

    Le Rassemblement national lance début mars une pétition pour le contrôle de nos frontières. Le député européen Jordan Bardella, accompagné par Jérôme Rivière, se rend le 10 mars à la frontière gréco-turque menacée. Sur son fil Twitter, il témoigne : « Agressions, saccages d’église et pillages ont lieu dans la région, obligeant les habitants à s’organiser eux-mêmes pour assurer leur sécurité. Ces migrants ont un seul objectif : l’Europe de l’Ouest[…].Des élus et militaires grecs confirment que les Syriens sont ultra-minoritaires. Les migrants sont en fait Afghans, Pakistanais, Marocains, Somaliens, etc. »

    Si cette liste d’actes et de témoignages de solidarité avec le peuple grec n’est pas exhaustive, elle reflète un fort mouvement populaire européen de soutien à un pays agressé. Contrairement à 2015, la prise de conscience des enjeux d’une immigration débridée a progressé en Europe. Elle s’est manifestée dans les urnes, ce qui prouve que le vote a toute son importance. Gageons maintenant que le rapport de force engagé par le président Erdogan tourne en faveur de la Grèce. Il y va de l’avenir de l’Europe.

    #IstandwithGreece

    Paul Tormenen (Polémia, 11 mars 2020)

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  • La géographie, reine des batailles...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai de Philippe Boulanger intitulé La géographie, reine des batailles. Géographe, professeur à l'institut français de géopolitique, Philippe Boulanger a publié , notamment, La Géographie militaire française 1871-1939 (Economica, 2002),  Géopolitique des médias, Acteurs, rivalités et conflits (Armand Colin, 2014) et Géographie militaire et géostratégie (Armand Colin, 2015).

     

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    " « La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre » (Yves Lacoste).

    La géographie a toujours été une préoccupation des princes et des stratèges. La connaissance de l'environnement physique, des itinéraires, des ressources, des cités fortifiées, des populations à administrer, notamment, est en effet un des fondements des conquêtes et de la gouvernance territoriale : c'est chose entendue depuis l'Antiquité – Sun Tzu, en particulier, y consacre de longs développements dans L'Art de la guerre et Jules César, dans La Guerre des Gaules, atteste de l'exploitation tactique du terrain dans la manœuvre. Il a fallu cependant attendre le XIXe siècle pour rationaliser les éléments de connaissances géographiques en Europe et assister à la naissance d'une géographie purement militaire : elle devient, parmi d'autres, un moyen de lutter contre l'occupation de territoires par les armées napoléoniennes.
    Engagements militaires sur plusieurs théâtres d'opérations, sécurisation du territoire national face à la menace terroriste, bouleversements géopolitiques et géostratégiques régionaux, cartographies des infections, des virus et des bactéries, gestion des catastrophes naturelles, appui à la connaissance des zones à reconstruire, connaissance des cultures locales... Aujourd'hui au cœur de la révolution numérique et cartographique, et forte de nouveaux outils de haute technologie – comme les satellites de navigation permettant la géolocalisation en temps réel –, la géographie militaire connaît de profondes mutations.
    Philippe Boulanger analyse ces changements avec maestria et nous guide dans ces territoires peu connus de l'historien, revenant sur l'invention de cette géographie spécifique, sur ses liens avec les opérations militaires et sur son avenir. "

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  • Coronavirus : La mondialisation à l’agonie...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le Samedi Politique de TV Libertés, diffusé le 14 mars 2020 et présenté par Élise Blaise, qui recevait Philippe Murer, pour évoquer la gravité de la crise du coronavirus. Économiste, Philippe Murer est spécialiste des questions  d'écologie.

     

                                              

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