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  • Trump face à la logique de la guerre...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Pierre de Lauzun, cueilli sur Geopragma et consacré à la logique de la guerre, qui semble échapper à Trump.

    Membre fondateur de Geopragma, Pierre de Lauzun a fait carrière dans la banque et la finance.

     

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    Trump face à la logique de la guerre

    Donald Trump a beaucoup insisté sur une dimension de son programme : la recherche de la paix, la fin des guerres idéologiques, et le terme mis aux guerres existantes, en premier lieu l’Ukraine et Gaza. On lui prête même le désir d’obtenir le Prix Nobel de la Paix, comme avant lui Barack Obama (même si avec le recul ce dernier n’est pas très convaincant).

    Il a pu mettre en avant plusieurs interventions qui pourraient avoir eu une influence réelle dans le sens de la paix, entre Thaïs et Cambodgiens, entre Indiens et Pakistanais, etc. Mais ce sont là des dossiers mineurs par rapports aux deux où il est vraiment attendu, l’Ukraine et Gaza. Sur ceux-là il a donné longtemps et donne encore souvent l’impression de patiner, loin de ses promesses initiales de régler tout cela facilement et rapidement. Même s’il vient de marquer un point sur Gaza.

    On peut, semble-t-il, admettre que sa volonté de chercher la paix est réelle – même s’il a un faible pour les solutions de force. On sait en outre que la connaissance intime de la vie internationale n’est pas son fort.  Mais cela n’explique pas tout ce qui se passe. On a en effet l’impression qu’il explore successivement plusieurs hypothèses sur tel ou tel aspect de ces conflits, pour ensuite découvrir d’autres dimensions qui lui montrent que l’équation est plus complexe qu’il n’apparaissait. Ce faisant il progresse ; mais les problèmes résistent.

    Le dilemme ukrainien

    La difficulté est particulièrement nette dans le cas de l’Ukraine. Tantôt il fait un geste en faveur de Poutine, voit des possibilités de coopération fructueuse avec la Russie, comprend que Poutine ne fera jamais la paix en lâchant les territoires conquis ou en laissant les troupes occidentales s’installer en Ukraine. Tantôt au contraire il menace la Russie de sanctions terribles, livre des armes à Kiev, déclare la victoire de ce dernier possible, et se brouille avec l’Inde pour la punir d’acheter du pétrole russe. Tantôt il insulte publiquement Zelenski, lui reprochant son ingratitude et son irréalisme, tantôt il s’entretient cordialement avec lui. Tantôt il court-circuite les Européens, tantôt il les remet dans le jeu en vue de garanties à donner à l’Ukraine, et surtout pour payer les frais de la guerre en achetant du matériel américain. Etc. 

    Mais au-delà du processus d’apprentissage, d’une méthode bizarre de négociation, ou du jeu normal de l’exploration des options, il semble qu’il y ait un autre facteur plus profond, une certaine ignorance ou sous-estimation de la logique de la guerre. Je l’avais noté dans un précédent article sur ce même site, en juin 2022 :

    « Qui dit guerre dit choc de deux volontés en sens contraire, dont la solution est recherchée dans la violence réciproque. Par définition, cela suppose que l’une au moins des deux parties considère que ce recours à la force a un sens pour elle, et que l’autre soit ait la même perception, soit préfère résister à la première plutôt que céder. La clef de la sortie de l’état de guerre est dès lors principalement dans la guerre elle-même et son résultat sur le terrain. Mais comme la guerre est hautement consommatrice de ressources, puisque son principe est la destruction, elle a en elle-même un facteur majeur de terminaison : elle ne peut durer indéfiniment. Le rapport de forces sur le terrain peut d’abord aboutir à la victoire d’une des deux parties, qui obtient un résultat la conduisant à cesser les opérations une fois son but atteint, ou conduisant l’autre à jeter l’éponge. Alternativement, on a une situation non conclusive, mais qui elle aussi ne peut durer. A un moment donc, les opérations s’arrêtent, et le statu quo a des chances de se stabiliser au moins pour un temps. Bien entendu, un tel arrêt des opérations n’est pas nécessairement définitif. En effet, après un moment de cessation des hostilités, si le choc des volontés subsiste, la reconstruction des forces rend possible une reprise des hostilités.

    Mais dans tous les cas, tant que ces facteurs de terminaison n’ont pas opéré suffisamment, la guerre continue, car les motifs qui y ont conduit restent, et le sort des armes auxquels les deux parties ont eu recours n’a pas donné sa réponse. Arrêter prématurément signifierait en effet pour celui qui va dans ce sens non seulement que tous ses efforts antérieurs ont été vains, pertes humaines et coûts matériels en premier lieu, mais surtout cela reviendrait à accepter une forme de défaite avant qu’elle soit acquise ; or il avait par hypothèse décidé de se battre. Dès lors il continue, et l’adversaire de même.

    C’est là que les bonnes volontés, attachées à la paix, sont déçues – un peu naïvement. Leurs appels à une cessation des hostilités, si possible sans gagnant ni perdant, tombent alors presque toujours sur des oreilles sourdes. Du moins tant que la logique même du déroulement de la guerre n’y conduise. »

    Comme je le notais déjà, la guerre en cours entre la Russie ou l’Ukraine en fournit une bonne illustration. La Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien ; elle a une relative supériorité matérielle ; elle n’est pas à genoux économiquement ; elle n’a donc a priori aucune raison de s’arrêter. L’Ukraine vise évidemment à récupérer son territoire antérieur ; elle a bien mieux résisté que ce que les experts pensaient, et reçoit une aide conséquente des Occidentaux. Elle continue donc la lutte. Tant que ces facteurs seront à l’œuvre (donc tant qu’il n’y a pas selon les cas, percée militaire, effondrement économique, épuisement des perspectives etc.), la guerre continuera.

    De l’extérieur, seule une action très puissante pourrait éventuellement changer cet état des choses. Mais pour Trump, cela supposerait une toute autre stratégie que celle qu’il a suivi : soit intensifier très brutalement les sanctions et surarmer l’Ukraine, avec de gros risques et sans être sûr que cela marche, loin de là ; surtout quand on voit, comme Trump l’a fait remarquer, les hésitations des Européens à aller au bout de la logique des sanctions, en frappant avec détermination l’Inde et la Chine – excusez du peu. Soit, au contraire, tordre le bras de Zelenski et des Européens, mais dans ce qui pourrait apparaître comme une capitulation – et là encore, en supposant que cela marche. D’où l’hésitation : il a joué successivement avec ces idées diverses. Il apprend en cours de route, mais cela ne donne pas la réponse.

    D’autres leçons

    Par ailleurs, un point qui n’est pas assez souligné est le rôle innovateur des guerres réelles, particulièrement évident ici en Ukraine avec l’usage des drones et autres systèmes qui ont radicalement remis en cause ou en tout cas redimensionné dans un certain usage le rôle d’armes autrefois centrales comme les chars, les hélicoptères de combat ou même les avions. Le fait est clairement perçu par tous mais on est loin d’en tenir toutes les conséquences, notamment aux États-Unis et en Europe. Car ce sont pratiquement des armées nouvelles qu’il faudrait mettre sur pied.

    En outre, cela conduit à revoir en profondeur le rapport de force réel sur le continent européen. Car les deux seules armées qui ont une expérience intense et complète de ces nouvelles réalités du combat sont l’ukrainienne et la russe. Actuellement elles se battent. Mais lorsque la guerre sera finie, elles seront sous un certain angle surpuissantes par rapport aux armées occidentales. Et donc la Russie, à mon sens peu dangereuse avant 2022 contrairement à l’idée reçue, peut le devenir une fois les hostilités terminées. En tout cas, elle aura les moyens d’autres ambitions. Mais l’Ukraine, évidemment non menaçante, totalement ravagée, aura à ce moment-là développé une spécialité rare et recherchée : la conduite de la guerre moderne, et l’armement correspondant. Il ne faudra oublier ni l’un ni l’autre lorsqu’on considérera les conditions de la paix. Mais d’ici là, cela colore les positions des uns et des autres ; et ni côté russe ni côté ukrainien, cela ne pousse à la paix, tant qu’un certain seuil n’est pas atteint, contraignant à s’arrêter.

    Le guêpier moyen-oriental et Gaza

    Le paysage est différent, mais plus prometteur à Gaza. Au départ, la même logique est à l’œuvre. Laissés à eux-mêmes, à court terme, d’un côté Netanyahou et derrière lui une partie appréciable d’Israël excluait d’arrêter les opérations tant que le Hamas subsistait et gardait des otages. D’un autre côté, le Hamas n’avait pas de raisons de capituler, malgré la supériorité militaire écrasante d’Israël, d’autant que les souffrances des Gazaouis ne le gênent pas (c’est son bouclier humain), et le servaient diplomatiquement.

    Pour Trump, cela se compliquait du tiraillement entre ses liens avec Israël d’un côté, ses amitiés arabes de l’autre, notamment dans la Péninsule arabique. Mais il a indéniablement là aussi appris en cours de route, notamment à écouter un peu plus. Et surtout il a ici des moyens de pression bien plus substantiels qu’en Ukraine. Dès lors, un accord de cessez-le-feu a pu apparaître possible, d’où son plan. On verra ce que l’opération donnera finalement, mais cela peut permettre, dans le meilleur des cas, d’arrêter les hostilités actuelles à Gaza même. Ce qui est une excellente chose.

    En revanche, plus profondément, les vrais objectifs stratégiques des deux côtés restent non seulement radicalement incompatibles, mais chacun structurel : pour Israël, sauf pour une minorité, c’est le refus d’un Etat palestinien et la poursuite de la colonisation, au moins en Cisjordanie, avec à l’horizon au moins implicite un état juif sur l’essentiel de la Palestine. Pour le Hamas (ou, s’il disparaît, un autre mouvement du même type), c’est la destruction d’Israël. Même un observateur extérieur bienveillant a du mal à discerner une solution équitable, dans ce conflit sans bonne solution, deux peuples se disputant une seule terre. D’autant que la logique de l’antagonisme fait que chacune des parties voit l’autre comme une menace existentielle, et de plus en plus.

    De ce fait, si Trump peut éventuellement réellement imposer une forme de paix relative, un arrêt momentané des combats en cours, cela ne résoudra pas la question de fond – même si une telle pause serait évidemment bienvenue.

    *

    Dans les deux cas donc, en conclusion, les péripéties n’ont rien pour surprendre. Cela ne veut pas dire que les conflits dureront indéfiniment, la logique même de la guerre s’y oppose. Mais cela peut durer longtemps encore. Et surtout, tout arrêt des combats peut n’être qu’une étape dans un conflit séculaire plus large.

    Le Nobel attendra ?

    Pierre de Lauzun (Geopragma, 13 octobre 2025)

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  • La face cachée de la Résistance...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro de la Revue d'Histoire Européenne, dirigée par Laurent Berrafato. Ce trimestre le lecteur trouvera un dossier consacré à la Résistance, des articles variés et les rubriques habituelles : actualités, entretien, mémoire des lieux, portrait, l’autopsie d’une bataille,… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

     

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    EDITORIAL
    Grandeur et mythes de la Résistance

    EXPOSITIONS

    ENTRETIEN 
    Pascal Lassalle et Xavier Moreau : "La place de l'Ukraine en Europe"

    MÉMOIRE DES LIEUX
    La place des Miracles à Pise

    PORTRAIT 
    Jules Brunet : pour les derniers samouraïs

    A L’ÉCOLE DE L'HISTOIRE 
    Flavius Josèphe, partial mais incontournable

    GÉOPOLITIQUE
    La Syrie sous le joug islamiste

     

    DOSSIER
    La face cachée de la Résistance

     

    LES CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS DU JAPON
    Kakure Kirishitan

    22 JUILLET 1209, LE MASSACRE DE MARMANDE
    Une tuerie gratuite

    LE CONCEPT DE DISSIDENCE EN URSS
    De Kravchenko à Navalny : histoire d'un concept

    À CONTRE-COURANT
    Tempête dans une coupe de champagne

    HISTOIRE POLITIQUE
    L’Œuvre française, un nationalisme de stricte obédience

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    Lens, 20 août 1648

    L'ABOMINABLE HISTOIRE DE FRANCE
    Être roi, c'est divin

     

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  • Guerre, climat, wokisme : quand Alain de Benoist démonte l’idéologie dominante...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Alain de Benoist à André Bercoff sur Tocsin dans lequel il évoque la rupture profonde entre les élites et le peuple à travers les grandes crises contemporaines : guerre en Ukraine, pandémie de Covid, urgence climatique, montée du wokisme…

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023) et, dernièrement, Martin Buber, théoricien de la réciprocité (Via Romana, 2023).

     

                                             

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  • Pendant que des hommes meurent…

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Philippe Duranthon cueilli sur Geopragma et consacré à l'impuissance de l'Europe. Jean-Philippe Duranthon est haut-fonctionnaire et membre fondateur de Geopragma

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    Pendant que des hommes meurent…

    Depuis plus de trois ans Ukrainiens et Russes meurent en Ukraine, et nul accord n’est en vue. Depuis dix-huit mois Israéliens, Gazaouis, Libanais, Palestiniens et maintenant Iraniens meurent au Proche Orient, et nul ne sait jusqu’où l’embrasement va s’étendre. En Asie Indiens et Pakistanais (deux puissances nucléaires, est-ce un hasard ?) ont su stopper l’escalade militaire qu’ils avaient initiée mais tous les pays se préparent pour un affrontement dont Taïwan sera l’enjeu.

    Pendant que des hommes meurent, les Occidentaux se réunissent et discutent, réaffirment la beauté des valeurs dont ils se réclament et se chamaillent à propos de pourcentages (de droits de douane, de part du PIB consacrée à la Défense). Chaque épisode diplomatique, économique ou militaire, chaque déclaration du président américain confirme ce que personne ne voulait voir jusqu’alors : le profond déséquilibre existant entre des Etats-Unis dominateurs, qui n’en font qu’à leur tête, et une Europe dans leur totale dépendance.

    Pendant que des hommes meurent, l’Union européenne veut être reconnue comme une puissance mais elle est seule à se voir telle ; elle n’intéresse pas grand monde, s’est montrée incapable de faire avancer le dossier ukrainien et personne ne lui demande son avis sur les évènements du Moyen Orient [1]. Réduire la politique à l’édiction de nouvelles normes et de nouveaux règlements ne fait pas rêver grand monde sur la planète.

    Pendant que des hommes meurent, les dirigeants français, depuis leurs bureaux parisiens ou en parcourant le globe, distribuent bons et mauvais points et adressent à tous (sauf aux Algériens) conseils, jugements péremptoires et admonestations. La France fait semblant de ne pas voir qu’incapable de prendre les mesures que nécessitent l’état de ses finances et son délabrement sociétal, elle a perdu sa crédibilité et n’est plus, au mieux, qu’écoutée poliment. Pendant que des hommes meurent, les députés, lorsqu’ils abandonnent leurs invectives habituelles, ne s’accordent que sur une repentance qui ne change rien au passé et ne prépare pas à l’avenir [2].

    Pendant que des hommes meurent, gouvernements et partenaires sociaux discutent à perte de vue, comme ils le font depuis des décennies, de la façon de pérenniser le régime de retraite alors que tous nos voisins ont, depuis longtemps, su faire prévaloir le réalisme sur le dogmatisme et engager les évolutions nécessaires (on peut au passage s’étonner qu’un pays incapable juridiquement de supporter quelques santons dans une mairie ou une statue de la Vierge au bord d’une route ait recours à un conclave, terme d’essence religieuse, pour trouver la solution miracle).

    La France n’a plus les moyens d’avoir, dans le monde et en Europe, le leadership dont elle se vante souvent, à peine ceux d’une influenceuse dont le nombre de followers diminue régulièrement. Depuis plus de trente ans le jeu politique national a pour objectif de repousser les réformes nécessaires et d’endormir les mécontents par un assistanat sans cesse accru. Ne soyons pas surpris des résultats.

    Jean-Philippe Duranthon (Geopragma, 23 juin 2025)

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  • Poutine : derrière les négociations, une stratégie de long terme...

    Pour son émission sur TV Libertés, Chocs  du monde, Edouard Chanot reçoit Raphaëlle Auclert pour évoquer avec lui les stratégies de puissance russes et américaines dans les négociations autour du conflit en Ukraine.

    Raphaëlle Auclert est enseignante-chercheuse. Elle est l'auteur d'une trentaine d'articles et intervient régulièrement dans des médias français, russes et anglo-saxons. Avec le colonel  Peer de Jong, elle a publié Poutine, Lord of war (Mareuil, 2024).

     

                                           

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  • Ukraine : Géostratégie d'une guerre moderne...

    Les éditions Armand Colin viennent de publier un essai de Philippe Boulanger intitulé Ukraine - Géostratégie d'une guerre moderne. Professeur de géographie à Sorbonne-Université, Philippe Boulanger est déjà l'auteur de La géographie reine des batailles (Perrin, 2020).

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    " Depuis le 24 février 2022, la guerre en Ukraine a mis en lumière l'importance cruciale de maîtriser les espaces physiques — terre, mer, air. Les Ukrainiens, résolus à défendre leur territoire, se concentrent sur la reconquête du Donbass, tandis que les Russes cherchent à contrôler ces régions stratégiques pour imposer leur domination et renverser le régime de Kiev. Chaque action militaire est guidée par la nécessité de contrôler ces zones clés.
    Un conflit qui se joue également sur des nœuds géostratégiques. Flux logistiques et énergétiques, batailles urbaines, ou espaces immatériels comme le cyberespace, sont autant de points cruciaux qui influencent la planification et l'exécution des stratégies de chaque camp.
    À travers une analyse géostratégique inédite, cet ouvrage dévoile comment ces éléments géographiques et immatériels façonnent les stratégies militaires et orientent l'évolution du conflit.
    Une lecture essentielle pour comprendre les enjeux majeurs de cette guerre et ses conséquences pour l'avenir de l'Europe. "

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