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Métapo infos - Page 966

  • Feu sur la désinformation... (102)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Zemmour sur le ring de C à vous

      Passage d’Eric Zemmour dans l’émission C à vous animée par Anne Sophie Lapix et Patrick Cohen. Le plateau se transforme rapidement en ring de boxe, I-Média décrypte les questions des 2 journalistes militants.

    • 2 : Le zapping d’I-Média

    • 3 : Ménard, le Maire, les médias créent le scandale par la désinformation

      Robert Ménard, Bruno le Maire, 2 interventions médiatiques montés en épingle par les médias. I-Médias décrypte comment les médias créent le scandale par la désinformation.

    • 4 : Tweets d’I-Média
    • 5 : AFD, point Godwin outre Rhin

      Election régionale en Allemagne, l’AFD dépasse le parti d’Angela Merkel la CDU dans un land de l’est. En France, le traitement médiatique oscille entre point Godwin et mépris médiatique.

     

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  • Introduction à la géopolitique...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un essai d'Olivier Zajec intitulé Introduction à l'analyse géopolitique - Histoire, outils, méthodes. Maître de conférences en science politique à l'Université Lyon III et professeur de géopolitique et de stratégie à l'École de Guerre, Olivier Zajec vient de publier Nicholas John Spykman - L'invention de la géopolitique américaine (Presses universitaires de la Sorbonne, 2016).

     

    Géopolitique_Zajec.jpg

    " Qu'est-ce que la géopolitique ? Pourquoi et comment cette méthode d'approche s'est-elle imposée ? Qui sont ses fondateurs, quelles étaient leurs théories ? Quels outils d'analyse indispensables met-elle à notre disposition pour comprendre les permanences et les ruptures des relations internationales contemporaines ? Illustrée de nombreuses cartes en couleurs, et de cas contemporains, cette introduction simplifiée et pédagogique permet une première approche de l'histoire, des outils et des perspectives de cette discipline.
    Paix, guerre, équilibres, ruptures : l'objectif est ici de clarifier " les enjeux de pouvoir sur les territoires ", dans toute leur diversité. "

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  • Quand les Français deviennent étrangers dans leur propre pays...

    A l'occasion de la sortie de son recueil de chroniques Un quinquennat pour rien aux éditions Albin Michel, Eric Zemmour répond sur RTL aux questions d'Yves Calvi et abordent la question sensible de l'islam...

     

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  • Trésor du terroir !...

    Les éditions du CNRS viennent de publier une somme de Roger Brunet intitulée Trésor du terroir - Les noms de lieux en France. L'auteur est géographe et spécialiste, notamment, de la toponymie.

    On peut trouver une présentation complète de ce bel ouvrage ici.

    Trésor du terroir.jpg

    " Qui n’a pas un jour cherché à savoir ce que voulait dire tel nom de lieu ?

    Les noms en disent long sur les lieux, et sur ceux qui les ont nommés. Souvent très anciens, ils sont aussi vivants que les noms de personnes, et peut-être plus riches encore.

    Quelque vingt-cinq mille noms ou familles de noms de lieux sont ici éclairés et situés, illustrant l’extrême diversité et la richesse des terroirs français, leur patrimoine culturel, leur écologie et l’histoire au long cours dont ils sont les dépositaires.

    Informé des aspects les plus récents de la recherche linguistique, ce livre aborde de manière novatrice ces noms de lieux comme des projections des sociétés humaines. Celles-ci ont nommé les lieux selon leurs besoins, leurs représentations et leurs croyances, leur culture et leur mode de vie.

    Avant de s’attacher à une analyse détaillée des toponymes région par région, Roger Brunet passe en revue les termes ou radicaux que l’on retrouve dans divers noms de lieux tels que puy, villa, mesnil, ker, folie, bourg, tour, -tot, -beuf, etc., qui traduisent en différents langages l’histoire des relations de l’homme avec son environnement. "

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  • Le burkini et la statuaire européenne...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul-Georges Sansonetti, cueilli sur Nice Provence Info et consacré à la question du burkini sous l'angle civilisationnel.

    Spécialiste de littérature et de mythologie, Paul-Georges Sansonetti a été chargé de conférences à l’école pratique des Hautes-Etudes. Il est notamment l'auteur de Chevaliers et dragons (Porte Glaive, 1995).

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    Le burkini et la statuaire européenne

    L’affaire du burkini est symptomatique du choc de civilisations que nous vivons, même si cette confrontation se voit quotidiennement niée par ceux-là mêmes qui, sociologues, politiques ou agents des médias sont en première ligne pour en percevoir toute l’acuité. Comme on le sait, le burkini – vêtement de bain d’invention récente – recouvre entièrement le corps de la baigneuse musulmane, des talons jusqu’au sommet de la tête. Seuls, les pieds, les mains et le visage entrent en contact direct avec l’eau. Il s’agit de protéger le corps de la femme et, donc, sa pudeur, contre des regards supposés concupiscents ou relevant d’un voyeurisme banal sinon instinctif. C’est vrai qu’ainsi enveloppée celle qui s’avance dans la mer ne risquerait pas de provoquer un accès de lubricité chez le célébrissime loup de Tex Avery.

    Si entrer dans l’eau tout habillé s’impose en tant qu’exigence incontournable d’une religion, qu’il en soit ainsi mais sa pratique ne saurait s’inscrire, surtout à des fins prosélytes (comme cela a été dit), dans les piscines publiques ou les plages. Cacher son corps au contact de l’eau énonce un fait capital : c’est une façon d’interpréter le vivant qui, indéniablement, n’a rien à voir avec l’héritage esthétique et spirituel issu de la Grèce ancienne, de Rome mais aussi de la Gaule et d’autres peuples indo-européens. En effet, la nudité, loin d’avilir l’individu à partir du moment où on lui confère une signification symbolique, nous allons y revenir, transcrit une notion d’hommage à la Création conçue par le vouloir divin. Avant d’aller plus loin, rappelons que, dans le contexte civilisationnel arabe, la représentation du corps humain n’est pas souhaitée et même déconseillée.

    Il est dit qu’Allah est un musavir, autrement dit un « créateur », terme qui désigne aussi un « peintre ». D’où la crainte d’imiter Dieu en représentant un visage ou une silhouette humaine. On sait que Mahomet lui-même a détruit des idoles à la Mecque mais aurait épargné une figure de la Vierge à l’enfant. Toujours est-il que l’image ou la contemplation du corps d’une personne ne doit pas devenir un sujet d’admiration et de louanges. En un mot, on ne peut exalter ce qui est beau car ce serait faire passer cet objet avant le Créateur et, de la sorte, perçu comme blasphématoire. Pour user d’un terme à la mode dans le monde journalistique, là se trouve un clivage méritant le qualificatif d’irréductible. L’Islam écarte donc la représentation corporelle de son espace sociétal alors que, tout au contraire, l’Européen en multiplie les représentations. De par l’héritage grec, l’image d’un corps dénudé ne répond pas à on ne sait quel érotisme exhibitionniste mais à la volonté de valoriser la beauté que présente – du moins sous sa spécificité de souche européenne – l’espèce humaine. Et pourquoi rejeter la beauté inscrite dans le vivant ?

    D’autant plus que le corps humain est construit selon les proportions du fameux « nombre d’or » présent partout dans la nature, à croire que la Création procède d’une intelligence faisant se conjoindre mathématiques et harmonie(1).

    Tout l’art grec résulte de ce principe, qu’il s’agisse d’une statue ou d’un temple.

    Cette passion de la perfection qui, dans le contexte de la sacralité grecque, s’impose comme une référence au principe apollinien, poussera les sculpteurs du siècle de Périclès et, plus tard, leurs continuateurs à conférer aux visages sculptés un angle facial de 90° que ne possèdent que rarement, pour ne pas dire jamais, le représentants de notre humanité (en Europe, l’angle facial le plus rapproché avoisine 88°). Selon le Grand Larousse (édition de 1930, précisons-le), il s’agissait, par cet angle de 90°, de transcrire morphologiquement, je cite, « la majesté, l’intelligence et la beauté »(2).

    Lors de la Renaissance, les artistes s’inspirèrent prioritairement de la statuaire grecque. Ainsi, l’une des plus célèbres statues de cette période, le David de Michel Ange, est un exemple de physique parfait tandis que son profil est construit à partir de l’angle de 90°.

    Plus proches de nous et pour rester dans l’actualité aquatique, on pourrait mentionner de nombreuses représentations de naïades. N’en choisissons que deux. L’éblouissante « Danaïde » d’Auguste Rodin (1840-1917) (illustration à la une) et celle d’un remarquable artiste genevois, James Pradier (1790-1852), occasion de rappeler son souvenir. Sa superbe baigneuse est, en elle-même, un hymne à la féminité (voir ci-contre).

    Au passage signalons que, durant notre Moyen Âge européen, le christianisme a conservé précieusement le projet grec selon lequel toute beauté procède du divin. Parfaite illustration de cela, la représentation du Christ au portail de la cathédrale d’Amiens. En découvrant sa physionomie, on comprend pourquoi il fut désigné comme « le Beau Dieu ».

    Pour nous résumer disons que les peuples (indo-)européens ont toujours fait en sorte que la recherche passionnelle du beau et sa réalisation soient parties prenantes de leur environnement et reçoivent le statut d’intermédiaire entre l’humain et le divin(3). Or cette perception du beau passe par la physiologie ; et ce, d’autant plus que la maîtrise d’un territoire et la défense qu’il nécessite ne peuvent s’accomplir durant tant de générations – s’accumulant sur des millénaires – sans une somme d’efforts modelant le corps. L’individu qui, de façon continue, se confronte musculairement à la matière, finit par acquérir une plastique impeccable. Il devient ainsi lui-même une œuvre d’art… inépuisable sujet d’inspiration pour le sculpteur ou le peintre.

    L’homme et, bien entendu, la femme sont omniprésents dans l’ornementation du cadre de vie des Européens. Du reste, les musées mais aussi les lieux publics en témoignent abondamment. Avant que l’art contemporain, sous l’effet d’une pathologie équivalente au « Grand Remplacement », se mette à rejeter l’harmonie corporelle, l’être occidental a multiplié les chefs d’œuvres magnifiant, sous le triple signe de la force, de l’élégance et de la grâce, l’ensemble anatomique nous constituant.

    De telles réalisations ne pouvaient évidemment éclore en terre d’Islam. Il ne s’agit pas, on l’aura compris, de porter une critique envers ce courant de civilisation mais de constater qu’existent des perceptions totalement différentes du monde et qu’il faut renoncer au plus vite à tenter de faire cohabiter et même, comme le souhaitent certains humanistes « hors sol », à pousser à la fusion, des sociétés aussi antinomiques(4). Pareil projet relève de l’utopie ou d’une irresponsabilité frôlant la maladie mentale(5). Ces jours-ci, on parle beaucoup, du côté de Bordeaux, d’« identité heureuse ». Mais les identités ne seront « heureuses » et se respecteront mutuellement – ce que nous souhaitons tous ! – que lorsque chaque peuple pourra retrouver ou, plus exactement, aura spirituellement reconquis, l’homogénéité de son ethno-culture.

    Paul-Georges Sansonetti (Nice Provence Info, 30 août 2016)

    Notes

    (1) On pourra se référer à ce propos à notre éditorial intitulé « L’appartenance, la forme et le centre » du 26 novembre 2014.
    (2) Article précisément intitulé « angle facial ». Dans l’édition du Petit Larousse de 1988 on pouvait encore lire (p. 401, au mot « facial », cette fois) que cet angle « est plus ou moins ouvert selon les groupes humains ». Mais plus rien (ni à « angle », ni à « facial ») dans l’édition de 2003.
    (3) Outre le monde indo-européen, signalons que dans l’ésotérisme hébraïque, le mot Tiphéreth, signifiant « Beauté », prend place au cœur d’une structure médiatrice entre le domaine (limité par la matière et le temps) de l’humain et celui, infini, du divin.
    (4) Le nouveau maire musulman de Londres, Sadiq Khan, s’est empressé de tenter de faire interdire dans le métro de la capitale les affiches représentant des femmes au corps « irréalistes » selon lui. En fait toute représentation de la femme. Bizarrement la classe politique bien pensante au complet qui avait applaudi l’élection de ce maire musulman, s’est tue lors de cette décision.
    (5) Jugement déjà formulé dans notre article « Les bachi-bouzouks et Toutatis » du 7 août 2016.

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  • Dr. Saoud et Mr. Djihad...

    Les éditions Robert Laffont publient cette semaine un essai de Pierre Conesa intitulé Dr. Saoud et Mr. Djihad - La diplomatie religieuse de l'Arabie saoudite. Agrégé d'histoire et énarque, Pierre Conesa a fait partie dans les années 90 de la Délégation aux affaires stratégiques du Ministère de la défense. Il est l'auteur de plusieurs essais, dont Les Mécaniques du chaos : bushisme, prolifération et terrorisme (L'Aube, 2007) et La fabrication de l'ennemi (Robert Laffont, 2012) ainsi que d'un excellent polar géopolitique, intitulé Dommages collatéraux (Flammarion, 2002).

     

    Dr Saoud et Mr Djihad_Conesa.jpg

    " L'Arabie saoudite est signataire de la déclaration des droits de l'homme de l'ONU. Elle n'en respecte pourtant pas les obligations, avec entre autre un système judiciaire basé sur la charia et des sévices corporels dignes d'un autre temps infligés aux coupables. Comment comprendre que ce pays vive au-dessus des lois internationales ? L'argent des pétrodollars ne saurait à lui seul l'expliquer.
    En retraçant les grands événements qui ont transformé cette petite royauté par la taille en un royaume surpuissant, l'auteur déconstruit un système tentaculaire. Il montre comment la diplomatie religieuse mise en place par les plus hautes instances de l'État est au cœur de sa stratégie pour conquérir l'Occident sans apparaître comme un ennemi. Un des exemples le plus frappant est l'absence de sanctions ou même d'accusation par Georges W. Bush envers l'Arabie saoudite au lendemain du 11 Septembre alors que le commando terroriste comportait cinq saoudiens identifiés.
    D'une incroyable opacité, le royaume a des ramifications d'influence partout dans le monde et s'offre un important terrain de conquête en finançant des écoles coraniques, des universités et des mosquées, ainsi que des organisations internationales publiques et privées. Pour cela, le royaume a transformé le wahhabisme en salafisme et confié des ministères clés à des religieux. Mais après avoir financé le djihad en terres étrangères, il se retrouve aujourd'hui menacé dans son propre territoire, le monstre qu'il a enfanté se retourne contre lui.
    Le seul livre sur l'Arabie saoudite actuellement en librairie, alimenté par des sources au cœur du système. Un document unique. "

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