Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 966

  • La France identitaire...

    Les éditions La Découverte viennent de publier une enquête d'Eric Dupin intitulée La France identitaire - Enquête sur la réaction qui vient. On y trouve notamment un chapitre consacré à la Nouvelle droite des années 70 et à ses surgeons ainsi qu'un chapitre consacré à Alain de Benoist. Journaliste, Eric Dupin est déjà l'auteur d'une enquête intitulé Les défricheurs - Voyage dans la France qui innove vraiment (La Découverte, 2014).

     

    Dupin_La France identaire.JPG

    " L’obsession de l’identité taraude une France bousculée par la crise et la mondialisation sur fond d’immigration mal intégrée. C’est ainsi que se développe une mouvance identitaire de plus en plus influente dans le monde politique et intellectuel.
    Dans cet univers où l’on craint pour la survie d’un peuple français blanc et chrétien, on croise les jeunes militants de l’extrême droite identitaire mais aussi l’écrivain Renaud Camus, l’inventeur du « grand remplacement », ou encore Pierre Sautarel, l’animateur du site très fréquenté « Fdesouche ».
    Éric Dupin montre comment ce courant d’idées et de militants pénètre le Front national, même si ses thèses y sont discutées. Il interroge les intellectuels qui s’inscrivent, chacun à sa manière, dans la veine identitaire comme Alain de Benoist ou Alain Finkielkraut. Il examine comment cette question percute l’ensemble du champ politique, avec le témoignage de personnalités aussi diverses que Marion Maréchal-Le Pen ou Jean-Pierre Chevènement.
    L’auteur s’interroge enfin sur la profonde mutation du peuple français et sur la crise du « vivre ensemble » qui imposent une redéfinition des valeurs républicaines. C’est l’un des grands défis pour une gauche désemparée par la question de l’identité et profondément divisée sur les réponses à y apporter. Une réflexion d’autant plus indispensable que la pulsion identitaire, avivée par le terrorisme islamiste, travaille l’ensemble des sociétés européennes."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • «Macron, c'est la globalisation et le gauchisme culturel»...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Mathieu Bock-Côté, cueilli sur Figaro Vox dans lequel il évoque la ligne politique d'Emmanuel Macron qui associe mondialisme décomplexé et gauchisme culturel. Québécois, l'auteur est sociologue et chroniqueur à Radio-Canada et vient de publier en France Le multiculturalisme comme religion politique aux éditions du Cerf.

    mathieu bock-côté, macron, macronisme, hypermodernité, multiculturalisme, gauchisme culturel, mondialisme

    Mathieu Bock-Côté : «Macron, c'est la globalisation et le gauchisme culturel»

    Alors qu'elle se croyait vaincue d'avance, une partie importante de la gauche française s'est prise pendant un temps à rêver d'une victoire surprise avec la candidature d'Emmanuel Macron. On lui prêtait même la capacité de moderniser la gauche, en la délivrant des structures aussi rigides que celles du Parti socialiste, où les figures importantes doivent encore donner, de temps en temps, des gages de fidélité à une forme désuète d'orthodoxie idéologique. Le macronisme serait l'autre nom d'une gauche moderne et libérale, réconciliée avec la mondialisation et s'opposant frontalement à ce qu'il est bien vu d'appeler le repli national.

    La victoire de Benoît Hamon a d'ailleurs confirmé la validité des caricatures les plus sévères du Parti socialiste, comme si ce dernier, à défaut de se maintenir au pouvoir, se repliait sur sa base la plus étroite, en contemplant dans l'entre-soi militant une utopie régressive. On s'imaginait donc Macron s'imposer au premier tour en laissant de côté une gauche folklorique et en recevant l'appui de cette frange de la droite étrangère au conservatisme, déçue de l'échec d'Alain Juppé. Ce néo-giscardisme annonçant une France enfin heureuse dans la mondialisation car libérée du souvenir de sa gloire perdue n'était pourtant pas étranger au fameux programme de Terra-Nova, prétendant rassembler en une même coalition la France prospère des métropoles et celle des banlieues.

    Se présentant avec culot comme un candidat antisystème alors qu'il était adoubé par les grands médias, et promettant une révolution sans prendre la peine de donner le programme l'accompagnant, Emmanuel Macron s'est revendiqué d'une pensée complexe, faisant éclater les clivages, alors qu'il ne fait qu'assumer une forme de mondialisme correspondant aux nouveaux clivages engendrés par notre époque. Ses appels répétés à l'innovation, son style à la fois prophétique et managérial, son usage revendiqué de l'anglais pour s'adresser aux Européens, reflète bien la psychologie des élites mondialisées qui réduisent la politique à un exercice d'adaptation à un monde en mutation. On assistait à la grande revanche des élites mondialisées! On aurait tort, pourtant, de ne pas voir son flirt de plus en plus poussé avec la gauche idéologique.

    Le fondateur d'En marche, on le sait, a d'abord décrété l'inexistence de la culture française. Mais ce qui peut sembler une aberration effrayante aux yeux du commun des mortels est conforme à la vulgate universitaire qui au nom du pluralisme identitaire, fait éclater toute référence possible à la nation. Il n'y a plus d'identité culturelle partagée et d'œuvres exemplaire témoignant du génie d'une civilisation: il n'y a plus qu'un no man's land juridique. L'histoire de France ne raconte plus l'histoire d'une nation mais celle d'une population qu'on ne saurait unifier sans faire violence à sa diversité. À quoi intégrer les immigrés, si la France n'est plus qu'un grand vide? Qu'est-ce que les voyageurs du monde entier viennent chercher en France, si elle n'existe pas?

    Macron s'est aussi permis de nazifier implicitement l'histoire de la colonisation, en l'associant à un crime contre l'humanité. Rares sont ceux qui aujourd'hui, entretiennent une mémoire heureuse de la colonisation, ce qui se comprend. La fameuse pensée complexe est rarement revendiquée en la matière. Mais si plusieurs intellectuels s'étaient déjà permis cette simplification grossière de l'histoire coloniale, aucun homme politique ne s'était permis une formule aussi brutale, qui heurte non seulement de grands pans de la population mais aussi le simple bon sens historique, comme si chaque expérience négative devait être rabattue sur celle des grands crimes du vingtième siècle.

    Plusieurs se sont demandés s'il s'agissait simplement d'une stratégie pour gagner le vote des banlieues. L'immigration massive a constitué dans les banlieues une population qui se sent étrangère à la France et qui répond favorablement à ceux qui entretiennent cette identité victimaire, d'autant qu'elle est cultivée par une mouvance islamiste qui s'oppose à toute forme d'assimilation. Macron avait déjà invité la France à assumer sa part de responsabilité après les attentats de novembre 2015, comme si elle était finalement coupable des crimes dont elle était victime. Chose certaine, il adhère sans état d'âme au multiculturalisme. On peut croire aussi que Macron, au-delà de tout calcul, a témoigné de l'état d'esprit d'une jeunesse qui ne comprend tout simplement plus l'histoire occidentale autrement que dans le langage de la repentance.

    Macron a aussi embrassé les grandes revendications sociétales qui sont aujourd'hui jugées comme des symboles de progrès pour les différentes minorités dans lesquelles la gauche croit trouver les nouvelles catégories sociales à émanciper. C'est une forme de libéralisme sociétal décomplexé qui prétend toujours étendre les droits de l'individu en le détachant de tout ancrage anthropologique. On chante la souveraineté de l'individu: à terme, il devrait pouvoir circuler librement à travers le monde en connaissant autant de mue identitaire qu'il le voudra, comme s'il n'était rien d'autre qu'un nomade flottant dans un monde sans le moindre point fixe. Le libéralisme sociétal et le gauchisme culturel, lorsqu'ils s'accouplent, dynamitent toute forme d'appartenance héritée.

    On ne saurait jouer au devin et annoncer qui remportera la présidentielle de 2017. Mais une chose semble à peu près certaine: c'est une forte poussée conservatrice qui s'est fait sentir en France depuis près de cinq ans, et pour peu qu'on s'intéresse à ses origines intellectuelles et politiques, on constatera qu'elle s'enracine dans un malaise par rapport à l'hypermodernité qui s'est déployé sur près de deux décennies. Le macronisme semble être une synthèse de tout ce dont la France veut s'extirper. Le mondialisme à outrance et le gauchisme culturel sont en contradiction avec les aspirations qui semblent venir des profondeurs du pays. Pour cela, certains voient déjà la candidature de Macron se désintégrer. Ce n'est pas inimaginable. Il serait étrange que la France reconnaisse un sauveur dans un homme qui finalement, semble la dédaigner.

    Mathieu Bock-Côté (Figaro Vox, 22 février 2017)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • La revue de presse d'un esprit libre... (22)

    Veilleur.jpg

    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Le texte de Julien Freund « La Thalassopolitique » publié en 1985 par les Éditions du labyrinthe comme postface au « Terre et Mer. Un point de vue sur l’histoire mondiale » de son ami Carl Schmitt, ressort sous forme d’article.
     
     
     
    Pour la Revue du crieur (émanation de Mediapart) le temps presse. Pourquoi ? Parce que les « droites et les extrêmes droites » européennes sont de plus en plus contaminées par les idées d’Alain de Benoist… ! Article passe partout qui en reste à l'alarme classique style « camarade réveillez-vous, bon sang » et demeure rivé au logiciel droite-gauche comme ultime grille d’analyse. En bref une dénonciation qui ne brille pas par son originalité.
     
     
     
    Un film de Patrick Buisson glorifie le monde ancien de la France paysanne, celle des derniers Gaulois (extraits).
     
     
     
    Le site Metamag publie un court article sur Maslenitsa, la fête russe d’origine païenne qui ponctue le retour du printemps.
     
     
     
    Bérénice Levet répond à Emmanuel Macron, candidat du postnational et de la vie liquide, qui nie l’existence d’une culture et d'un art français.
     
     
     
    Tribune d’Alain de Benoist sur boulevard Voltaire à propos d’Emmanuel Macron, télévangéliste christique.
     
     
     
    Pour Mathieu Bock-Côté Macron c’est la globalisation heureuse et le gauchisme culturel.
     
     
     
    Boris Le Lay : Macron, les oligarchies financières contre les peuples (vidéo).
     
     
     
    Éric Zemmour dans une récente chronique qualifie Macron de fils adultérin de Madelin et de Cohn-Bendit (vidéo).
     
     
     
    Le livre de Xavier Eman « Une fin du monde sans importance » paru aux Éditions Krisis fait l’objet d’une belle recension sur le blog du Cercle Non Conforme.
     
     
     
    La matinale de radio-libertés du 21 février est animée par Xavier Eman. Celui-ci propose en fin d’émission des modalités d’action « communautaires » à la dissidence.
     
     
     
    À propos des médias russes présentés unilatéralement à l’Ouest comme de dangereux agents d’influence du Kremlin susceptibles de bouleverser les résultats de l’élection présidentielle française, François-Bernard Huyghe décrypte les rouages de la diplomatie d’influence à commencer par celle de Washington autrement plus préoccupante.
     
     
     
    Entretien avec Ingrid Riocreux paru le 20 février dans Le BSC News Magazine à propos de son livre « La langue des médias. Destruction du langage et fabrication du consentement » paru aux Éditions du Toucan.
     
     
     
    Le brillantissime Charles Robin est l’invité de Bistro Libertés pour son livre «  Itinéraire d’un gauchistes repenti » paru aux éditions Krisis. Malheureusement les débats se noient dans des bavardages inconsistants, aussi sera-t-il plus sage de ne regarder que les vingts premières minutes de la vidéo, celles où l’hôte donne libre cours
    à sa compréhension du présent.
     
     
     
    Christopher Gérard a surtout apprécié dans « La Morsure des Dieux », dernier film de Cheyenne-Marie Carron, le portrait d’une paysannerie acculée au désespoir.
     
     
     
    La philosophe Anne Frémaux pose de bonnes questions dans un article publié par le Journal du Mauss. S’interrogeant d’un point de vue de gauche sur les bons usages de l’utopie dans l’anthropocène, elle conclut à la nécessité de la décroissance sans s’apercevoir, semble-t-il, que sa démarche ne doit rien à la gauche qui tout au long de son histoire a compris son progressisme comme le déploiement sans fin de l’arraisonnement de la terre et de l’accumulation du capital.
     
     
     
    En France les villes moyennes désertées. En cause le développement exponentiel de leur périphérie. Entretien avec Olivier Razemon auteur du livre « Comment La France a tué ses villes ».
     
     
     
    La revue québécoise Le Harfang a publié un entretien avec Lucien Cerise consacré à l’ingénierie sociale dont il décortique les usages et les finalités.
     
     
     
    Michel Onfray se rapproche de plus en plus des positions de la nouvelle droite canal historique, comme le montrent ses interventions au cours d’une émission avec Zemmour et Naulleau. Vidéo (les 52 premières minutes).
     

    Soleil noir.png

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (126)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Docteur Meklat, Mister Deschamp, la chute d'une icône
      Quand l’icône des banlieues montre son vrai visage. Le "rebelle" du système Mehdi Meklat, journaliste pour le site d’information Bondy Blog, s’est fait prendre la main dans le tweet. L’individu a été rattrapé par son passé : Tweets anti-français, attaques contre les homosexuels et les juifs, le trublion banlieusard était finalement bien loin de l’image qu’on lui prêtait. Des soutiens sont venus à son secours : Pascale Clark, Christiane Taubira, Claude Askolovitch…. Quand une icône des banlieues tombe, c’est la machine médiatico-bobo qui s’enraye.
    • 2 : Le zapping d’I-média
      « Faisons un cauchemar ensemble, imaginons que la pensée dominante est désormais détenue par les aboyeurs d’aujourd’hui, ceux qui tirent gloire d’avoir un prénom français […], les trumpistes casaniers du dimanche… » c’est le lancement ubuesque de l’entretien de Gauthier Rybinsky sur France 24. France 24, la chaine censée représenter la France à l’étranger.
      Sur France Inter, Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement en marche accuse Russia Today (RT) et Sputnik News d’avoir relayé de fausses informations sur Emmanuel Macron. Manque de chance, la source de ces informations relayées n’était autre que le site « Le Vent se lève », un site d’extrême gauche qui combat la réinformation.

    • 3 : Médias / Trump, la séquence Suédoise
      « Trump invente un attentat en Suède ! » c’est le titre du journal le Monde du dimanche 19 février. Le hic ? Le président américain n’a pas prononcé le mot attentat dans son discours. Quand les médias font du « fake news » et inventent l’utilisation d’un mot pour servir leur propagande.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Marine Le Pen refuse de se voiler au Liban ? La presse condamne le geste : A Rome fait comme les Romains. Michèle Obama refuse de se voiler en Arabie Saoudite ? Approbation générale de la presse. C’est la triste illustration du deux poids, deux mesures.
    • 5 : « Viol » de Théo Partout, agression de Marin nulle part
      Affaire Théo : Les médias s’emballent encore et toujours. Pour les médias, le viol est le fait incriminé. Une presse qui reste aveugle sur le rapport de l’IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) qui qualifie l’acte de « violence volontaire », conclusion du constat évident « du caractère non intentionnel du geste du fonctionnaire ».
      L’affaire Théo cache l’acte courageux de Marin, un jeune Lyonnais battu pour avoir voulu défendre un couple qui s’embrassait. Marin qui sort handicapé après 6 mois de coma.

     

                                         

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Sur les sept samouraïs...

    Les éditions Akileos viennent de publier une étude de Joan Mellen consacré au film d'Akira Kurosawa, Les 7 samouraïs. Professeur d'université aux Etats-Unis, Joan Mellen est l'auteur, notamment, de plusieurs ouvrage consacrés à des films...

     

    Mellen_Sept samourais.jpg

    " Les Sept Samouraïs (1954) nous montre une société à la veille d’une irrévocable transformation. Le célèbre film d’Akira Kurosawa, que beaucoup considèrent comme l’un des chef-d’œuvres du cinéma japonais, est une saga qui évoque le bouleversement culturel consécutif à l’effondrement du militarisme japonais au seizième siècle, faisant également écho aux métamorphoses culturelles provoquées par l’occupation américaine.
    Les Sept Samouraïs est peut-être le meilleur des films d’action, chef-d’œuvre technique inégalé dans sa représentation du mouvement et de la violence. Mais derrière le bruit et la fureur, on perçoit le chant du cygne d’une noblesse déchue, « l’hymne funèbre de l’âme du Japon, qui ne connaîtra plus jamais la même force » selon Joan Mellen.
    Mellen replace Les Sept Samouraïs dans son contexte, dans le cinéma japonais et dans la carrière de Kurosawa. Elle remonte jusqu’à l’histoire médiévale pour découvrir les racines du film, et, surtout, elle examine le langage visuel extraordinaire qu’utilise le réalisateur pour créer sa saga élégiaque."

    Lien permanent Catégories : Cinéma / Théatre, Livres 0 commentaire Pin it!
  • Conversations avec Alain de Benoist... (3)

    Nouvelle émission de TV Libertés, "Les conversations de Paul-Marie Couteaux", permettent de partir à la découverte d'une personnalité en six épisodes de 35 minutes. C'est l'occasion de découvrir les passions, les souvenirs et les éléments fondateurs de la vie d'une célébrité pour mieux comprendre son œuvre. Volontairement intimiste, "Les conversations de Paul-Marie Couteaux" sont filmés in situ, là où ces personnages hors du commun trouvent leurs forces et leur inspiration.

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le troisième épisode de ces conversations avec Alain de Benoist.

    Voir l'épisode 1

    Voir l'épisode 2

     

                                     

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!