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Métapo infos - Page 967

  • Comment protéger sa famille...

    La revue Survival, consacrée à la survie en milieu hostile, sort en kiosque son sixième numéro (février 2017-mars 2017). Une revue indispensable pour les amateurs de crapahut et d'aventure ainsi qu'à toutes les personnes soucieuses de développer leur capacité de résilience et leur aptitude à la survie individuelle ou collective...

     

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    Sommaire :

    Survie
    Le troc en situation de survie
    Interview Cris Millenium
    IEM : un risque méconnu
    Information d’État : Les conseils suisses et français
    Survivre en temps de guerre : Le siège de Leningrad

    Équipements
    La lanterne à LED Helix
    Alerter pour survivre
    Correspondance entre la température et la force du vent
    Chaussures Muckboots Pursuit Shadow
    Introduction aux couteaux de Bushcraft

    Techniques
    Mieux vaut prévenir…
    Stage mixte défense et premiers secours tactiques
    La défense du domicile
    L’hygiène en situation de survie
    Le noeud de « tête d’alouette »

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  • L’islamophobie, nouveau péché capital ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Faye, cueilli sur son site J'ai tout compris et consacré à l'interdiction de la critique de l'islam qui s'impose par le biais de la lutte contre la soit-disant islamophobie...

     

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    L’islamophobie, nouveau péché capital

    L’islamophobie, une variante du ”racisme” pour l’idéologie dominante soft–totalitaire, est aujourd’hui poursuivie ; comme l’anti–nazisme pendant l’Occupation ou l’antisoviétisme dans l’ex–URSS. La même logique de soumission et de collaboration (dont la peur est le ressort) du dominé envers l’envahisseur est à l’œuvre. L’islam est devenu intouchable, surtout pour les pouvoirs de gauche, même si ses racines sont liées à la dictature, à l’antisémitisme, à l’oppression des femmes, à l’obscurantisme ; sans oublier l’explosion de la délinquance, de la criminalité et du terrorisme, dont l’immense majorité des auteurs est d’origine musulmane. L’accusation d‘islamophobie vise à intimider et à soumettre. Au nom de la démocratie et de la liberté. Bonjour Orwell.

    Un désir masochiste d’être envahis et soumis

    Plusieurs manifestations de musulmans, soutenus par des islamo–collaborateurs, répètent ce slogan (parfaitement totalitaire) inscrit sur des banderoles : « l’islamophobie n’est pas une opinion, c’est un délit ». Le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), officine militante d’islamisation de la France et de colonisation migratoire, poursuit en justice pour ”racisme” (!) l’historien George Bensoussan parce qu’il a déclaré que les Arabo–musulmans sont élevés dans l’antisémitisme (voir plus bas). Nous vivons ce paradoxe : l’islamophobie est condamnée alors que l’islam et les musulmans sont, partout dans le monde, les principaux acteurs de terreur, de meurtres, d’oppression et d’obscurantisme ! Et la christianophobie est parfaitement autorisée ! (L’islamophobie est même punie de mort par les musulmans eux–mêmes : voir le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo qui, pourtant, s’en prenait très rarement à l’islam mais répétitivement au christianisme)

    L’antisémitisme (ou judéophobie) n’est poursuivi que s’il provient (les cas sont rares) des milieux d ‘”extrême droite” et français de souche, mais pas des musulmans, qui bénéficient d’un privilège d’innocence. La judéophobie, comme le racisme anti–Blanc, d’origine arabe, musulmane, africaine sont très généralement ignorés et impunis par les autorités françaises objectivement collabos. Alors que, partout dans le monde, et jusqu’en France, les agressions, meurtres et persécutions contre les chrétiens sont commis au nom de l’islam. On marche sur la tête. Il s’agit de servitude volontaire. (1)

    Peu répandue, l’islamophobie mériterait-elle de l’être ? 

    Pour Pascal Bruckner, auteur d’un récent essai, Un racisme imaginaire (Grasset), l’islamophobie est une invention, qui ne correspond pas à un sentiment répandu en Occident : cette fiction servirait à neutraliser les résistances à l’ ”islamisme” et à culpabiliser, comme ”racistes” (accusation magique et paralysante) les opposants au salafisme. C’est parfaitement exact. Mais cette position est ambigüe. Car Bruckner rejette par là même l’islamophobie comme immorale, et en élimine la possibilité. Il sous-entend que ” ce n’est pas bien” d’être islamophobe ; pourquoi l’islamophobie ne serait-elle pas légitime, alors que nous sommes objectivement agressés par l’islam chez nous, son invasion, ses exactions et ses crimes ?   

    Bruckner cède à la première étape de la soumission à l’islam invasif. Les islamophobes sensés sont donc condamnés par cet intellectuel prétendu adversaire de l’ ”islamisme ”. Bruckner obéit à l’esprit munichois : surtout pas de conflit ! L’angélisme politique et l’optimisme des bons sentiment sont le psoriasis mental des intellectuels élégants, qui pensent que la cohabitation, le ”vivre ensemble” en langue de bois, sont possibles dans l’harmonie.

    L’oxymore de l’ ”islam modéré et tolérant”

    La fable de l’ ”islam modéré” (pourquoi pas le ”nazisme centriste”, le ”stalinisme libéral”, le ”catholicisme athée”, etc. ?) est diffusée par l’idéologie officielle. Les premiers à s’élever contre cette idiotie sont d’ailleurs des écrivains et intellectuels arabes lucides, femmes et hommes, très minoritaires, mais courageux face aux menaces de leurs coreligionnaires obscurantistes et fanatisés, pour lesquels les ”apostats”, coupables de trahison, sont les pires ennemis.     

    L’historien George Bensoussan (2) est poursuivi pour racisme par le CCIF – Collectif contre l’islamophobie en France, association militante objectivement alliée à l’islam radical, suivi des idiots utiles collabos habituels : la Licra, la Ligue des droits de l’homme, Sos Racisme et le Mrap (le marché de l’ ”antiracisme”). On l’attaque pour avoir déclaré que dans les familles musulmanes, l’antisémitisme était inculqué culturellement dès l’enfance, ce qui est une évidence sociologique.

    Ivan Rioufol (Le Figaro, 03/02/2017) note : « La trahison des mouvements antiracistes qui trouvent chez des magistrats l’appui pour poursuivre ceux qui dénoncent la nouvelle judéophobie, fait mesurer l’emprise de l’idéologie conquérante sur les esprits. Elle fait répéter […] que le musulman est le juif des années trente, en dépit des attentats au nom d’Allah. Une même inversion des réalités permet aux embrigadés de soutenir que l’antisionisme, qui dissimule souvent la haine du mécréant, est un antiracisme. » Il déplore la « désintégration de la nation, sous le poids du communautarisme surprotégé ». Ce qui signifie, en langage journalistique correct, que la nation est menacée par l’immigration en majorité musulmane. « La désislamisation de la France reste un objectif atteignable à la condition que l’État cesse de reculer devant une contre-société agressive ». Certes. Mais cette nécessaire ”désislamisation” ne pourra en aucun cas être pacifique…

    La pathologie islamophile

    L’idéologie dominante affirme que la France et l’Europe auraient une dette culturelle envers l’islam. La valorisation de l’islam – au prix d’énormes mensonges historiques– est proportionnelle aux dégâts qu’il cause en Europe, aux États–Unis et dans le monde et à son indigence intellectuelle et culturelle.

    Témoigne de cette pathologie mentale le livre collectif Histoire mondiale de la France, dirigé par Patrick Boucheron  (Le Seuil). C’est un bréviaire de l’ethno – masochisme, de la repentance et de la haine de soi, qui raconte que la France et l’Europe auraient depuis le haut Moyen–Âge une part brillante de leur identité due à l’islam. Alors que ce dernier a toujours été l’adversaire le plus acharné et le plus destructeur.

    Dans la revue identitaire belge Renaissance européenne (N°110, premier trimestre 2017), on apprend que le bulletin de la paroisse universitaire de Louvain–la–Neuve se félicite que la communauté musulmane inaugure une nouvelle mosquée. Vive l’invasion ! Le bulletin catholique parle de « nos frères et sœurs musulmans » et appelle à s’ouvrir à « la face lumineuse de l’islam ». Les chrétiens d’Orient persécutés, spoliés, massacrés apprécieront ce masochisme pathologique, angélique et délirant des autorités catholiques européennes. Ces malheureux savent, pour l’avoir vécu et le vivre, que l’islam n’est pas lumineux mais obscur et sanguinaire. Il brûle les églises, égorge les prêtres, et produit fort peu d’œuvres culturelles. Détruire et non pas construire, c’est la logique intrinsèque de l’islam et de ses racines anthropologiques.

    Paradoxe : plus l’islam tue, plus on réprime l’islamophobie

    Les médias, la classe politique, en Europe et en Amérique du Nord, sont très souvent, par bêtise, naïveté et culpabilisation, victimes de la propagande des idéologues islamiques. Même la hiérarchie catholique tombe dans le panneau. Voici les trois arguments mensongers intimidants : 1) critiquer l’islam et faire remarquer que tous les attentats terroristes ont été commis par des musulmans au nom de l’islam est une ”stigmatisation” des musulmans, donc relève du péché capital de racisme. 2) Il ne s’agit pas de terrorisme musulman mais de ”terrorisme” tout court, non imputable à l’islam. 3) L’islam est une religion de paix et d’amour et la critiquer est, là encore, du racisme. Ces sophismes favorisent discrètement la terreur islamique, ainsi que l’immigration invasive. L’antiracisme ? La principale source de racisme (anti–Blanc) et d’antisémitisme en France, parfaitement tolérée, provient des immigrés musulmans. Les idéologues musulmans ont pour stratégie (depuis le VIIIe siècle) de se présenter en victimes alors qu’ils sont des agresseurs. Les premiers persécutés dans le monde sont les chrétiens (par les musulmans) ; les seconds sont les musulmans (par leurs coreligionnaires). Dans les deux cas, l’islam est un facteur de mort, de guerre, de destruction.       

    L’islamophobie est poursuivie à mesure que l’islam s’impose comme la principale source de terreur, de crimes, d’obscurantisme dans le monde. Paradoxe démentiel. L’islamophobie est même punie de la peine de mort, comme on l’a vu avec le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, après un meurtre semblable en Europe du Nord, voici quelques années ; actuellement, en Europe, nombre d’ ”islamophobes”, souvent journalistes, sont sous le coup d’une fatwa (appel au meurtre) et sous protection de la police. (3)

    L’ ”islamophobie” de Trump choque, malgré sa modération 

    La mesure minimaliste de Donald Trump, prise par décret fin janvier 2017, annulant (provisoirement et timidement) des visas de séjour aux Etats-Unis pour sept pays musulmans hébergeant des terroristes (bien en dessous de ses promesses d’interdire toute immigration musulmane, ce qui serait pourtant indispensable), a provoqué au Congrès et dans le monde, un vague de réprobation démesurée, auxquels se sont joints les immigrationnistes, la chancelière Merkel et son subordonné français Hollande.

    Le décret de Trump, qui a d’ailleurs été annulé par les juges, preuve de leur dictature contre le peuple, est assimilé à un crime islamophobe. Hollande a sermonné que « l’accueil des réfugiés est un fondement des démocraties », alors que c’est l’inverse, cet ”accueil” invasif imposé étant parfaitement antidémocratique puisque refusé massivement par les peuples européens autochtones et les Américains. Pour l’idéologie dominante devenue folle, bannir les immigrants musulmans est un péché – et la lutte antiterroriste ne saurait y servir de prétexte, même si 100% des terroristes sont musulmans.

    Les démocrates du Congrès ont accusé Donald Trump de discriminer les musulmans. Et le chef du groupe démocrate au Sénat, Charles Schumer, a déclaré que « les larmes coulaient sur les joues de la statue de la Liberté ». Elles ne coulent pas quand des migrants musulmans installés aux USA massacrent régulièrement des citoyens américains ? Décidemment, il faudrait que la couronne posée sur la tête de la statue de la Liberté à l’entrée du port de New–York soit remplacée par un voile islamique, ce serait important pour ne pas offenser l’islam, non ?   

    Le vice–premier ministre turc, Numan Kurtulmus, a intimé au président Trump, avec une sereine impudence, de revenir sur son décret, motivé selon lui par «  l’islamophobie, les sentiments anti–immigration et la xénophobie croissante de l’Occident ». Les musulmans revendiquent donc le droit de nous envahir. Deux poids deux mesures : l’Europe, les États–Unis, le Canada sont sommés d’accueillir les ”migrants” de Syrie et d’ailleurs, mais les riches monarchies arabes absolutistes, pas plus que d’autres pays musulmans n’en accueillent un seul. Cherchez l’erreur.

    L’ ”islamophobie” assimilée aux persécutions antijuives

    Les idéologues musulmans et leurs collaborateurs de gauche comparent les persécutions antijuives entre 1940 et 1945 et la prétendue ”islamophobie” qui règnerait en France et en Europe, notamment à la suite de l’interdiction (théorique, limitée, et peu suivie d’effets) des tenues vestimentaires imposées aux femmes, tchador intégral et ”burkini”.

    Cette comparaison est d’autant plus insultante pour les Juifs qu’ils sont la cible d’un antisémitisme musulman meurtrier depuis les crimes de Merah et de Coulibaly. Les abominables ”identitaires” ou le FN, ni les très supposés dangereux et subversifs cathos intégristes ne sont impliqués dans cet antisémitisme meurtrier. Dans de récentes déclarations, Vincent Peillon, Jean–Christophe Cambadélis (le patron du PS, le plus bête de la bande), Jean–Luc Mélenchon, Edwy Plenel, Tarik Ramadan ont défendu l’idée, avec l’aide des médias américains démocrates, que les musulmans sont persécutés en France et victimes de ”racisme” comme les Juifs du temps de Vichy. Alors qu’ils sont privilégiés ! Contrôler, arrêter ou condamner un voyou arabe ou africain qui vient de commettre un délit équivaudrait aux rafles antijuives de la Seconde guerre mondiale.

    Qu’on puisse, en France, être poursuivi pour ”islamophobie”, mais non pas pour ”christianophobie”, est un signe suicidaire de démission et de soumission face à l’islam.

    Guillaume Faye (J'ai tout compris, 18 février 2017)

     

    Notes :

    (1) Le christianisme est, aujourd’hui, dans le monde, la religion et l’appartenance la plus persécutée et poursuivie. Hors Chine et Corée du Nord, l’islam en est la principale cause. Les atteintes contre les lieux de culte chrétiens en France entre 2008 et 2016, (églises, cimetières, etc.) ont augmenté de 245%. En 2016, pour la première fois dans l’histoire, un prêtre (le Père Hamel) a été égorgé par des musulmans pendant sa messe. Mais, bien sûr, le grand péril, c’est l’islamophobie, n’est-ce pas ?

    (2) Une France soumise, est le dernier essai de Georges Bensoussan, ( Albin Michel, 2017)

    (3) Les poursuites judiciaires contre l’hebdo de droite Valeurs actuelles (le seul en progression de ventes par rapport à ses concurrents, ce qui inquiète l’oligarchie) simplement pour avoir dénoncé une islamisation et une invasion migratoire, prouvent que les médias résistants sont assaillis par une justice politisée et partiale. État de droit ?

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  • Quand la presse va trop loin... ou pas assez !

    Les éditions du Toucan publient, dans leur collection L'Artilleur, un essai de Gilles Gaetner intitulé Les journalistes ne devraient pas dire ça. Journaliste d’investigation depuis plus de 30 ans, Gilles Gaetner a travaillé en Point, à l’Express et à Valeurs Actuelles. Il a publié une dizaine d’ouvrages, souvent en collaboration avec Jean-Marie Pontaut.

     

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    " Côté face, les journalistes écrivent n’importe quoi. Ils vont trop vite. Ne vérifient pas leurs sources. Sont trop politisés. Se prennent pour des stars, croient tout savoir et supportent mal d’être critiqués.

    Côté pile, les journalistes percent les secrets de la République qui, sans eux, resteraient enfouis. Voir très récemment le compte suisse de Cahuzac ou l’affaire Bettencourt.

    Au prix d’une enquête fouillée et d’entretiens avec nombre de journalistes français et étrangers, Gilles Gaetner nous offre une plongée déconcertante dans les arcanes d’une profession qui, il y a peu encore, fascinait. Il revient sur la guérilla qui a opposé les journalistes du Monde à Nicolas Sarkozy. Une guérilla très violente. Il nous emmène vers des rivages peu flatteurs : entorses à la déontologie, vénalité, connivence avec le pouvoir…ou hostilité systématique.

    Au total, un regard critique mais sans règlements de compte, un effort de lucidité qui éclaire les bons et les mauvais côtés du « 4ème pouvoir » en France. "

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  • Les vraies valeurs de la gauche caviar...

    Le 17 février 2017, Elise Blaise recevait, sur TV libertés, Xavier Raufer pour évoquer les donneurs de leçons de la gauche bienpensante, qui brillent plus dans leurs paroles que dans leurs actes. Journaliste et criminologue, Xavier Raufer a publié récemment Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et Cybercriminologie (CNRS, 2015).

     

                                       

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  • La ruse et la force...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai de Jean-Vincent Holeindre intitulé La ruse et la force - Une autre histoire de la stratégie. Docteur de l'EHESS, Jean-Vincent Holeindre est professeur de science politique à l'université de Poitiers et directeur scientifique de l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM). Il préside l'Association pour les études sur la guerre et la stratégie (AEGES).

     

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    " Au VIIIe siècle avant J.-C., Homère expose de manière frappante la dualité qui fonde la stratégie. Dans l'Iliade et l'Odyssée, le poète grec met en scène la guerre à travers deux personnages phares. Achille, héros de la force, est un soldat : son honneur est au-dessus de tout. Ulysse, héros de la ruse, est un stratège : seule la victoire compte. Cette opposition de la force et de la ruse structure dès l'origine l'histoire de la stratégie dans le monde occidental.
    Jusqu'à présent, la force a davantage attiré l'attention des historiens. La ruse apparaît rarement comme un élément majeur de la stratégie. Au contraire, elle fait figure de repoussoir et se présente comme l'apanage du faible ou de l'étranger. Cet « orientalisme » militaire et stratégique n'est pas recevable, parce qu'il ne reflète pas la réalité historique et se fait l'écho d'un discours idéologique. Il s'agit donc d'en finir avec cette lecture stéréotypée afin de comprendre ce que la stratégie, dans le monde occidental, doit à la ruse, en identifiant les moments clés de son histoire, des guerres antiques aux mouvements terroristes du XXIe siècle. Se déploie ainsi une histoire longue de la stratégie, dégagée des préjugés culturels et ethniques, qui met en scène, pour la première fois et de manière systématique, le dialogue ininterrompu de la ruse et de la force. "

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  • Lettre ouverte à Monsieur Emmanuel Macron, homme politique né d’une PMA entre le grand capital et les Minotaures de la repentance...

    Nous reproduisons ci-dessous un réjouissant poulet, publié sur son blog par Bernard Lugan et adressé à Emmanuel Macron, à la suite des brillantes déclarations faites par celui-ci sur la colonisation de l'Algérie. Une correction bien administrée à un freluquet inconsistant !...

     

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    Lettre ouverte à Monsieur Emmanuel Macron, homme politique né d’une PMA entre le grand capital et les Minotaures de la repentance

    Lancé sur le marché politique tel un nouveau smartphone, vous êtes, Monsieur Macron, un ignorant butor dont les propos concernant la colonisation sont doublement inadmissibles.

    1) En premier lieu parce qu’ils furent tenus à Alger, devant ces rentiers de l’indépendance qui, pour tenter de cacher leurs échecs, leurs rapines et la mise en coupe réglée de leur pays, mettent sans cesse la France en accusation.
    Certains qui, parmi votre auditoire, applaudirent à vos propos d’homme soumis (cf. Houellebecq), et devant lesquels vous vous comportâtes effectivement en dhimmi, sont en effet ceux qui, le 1er novembre 2016, publièrent un communiqué exigeant que la France :

    « (…) présente des excuses officielles au peuple algérien pour les crimes commis durant les 132 ans de colonisation et pour les crimes coloniaux perpétrés à l’encontre du peuple algérien afin de rappeler les affres de la répression, de la torture, de l’exil, de l’extermination et de l’aliénation identitaire car l’histoire du colonialisme restera marquée par ses crimes de sang et ses pratiques inhumaines ».

    Candidat à la présidence de la République française, vous avez donc donné votre caution à de telles exigences autant outrancières qu’insultantes. Ce faisant, vous vous êtes fait le complice des pressions et chantages que l’Algérie exerce à l’encontre de la France afin d’obtenir d’elle une augmentation du nombre des visas ou tel ou tel avantage diplomatique ou financier. En d’autres temps, vous auriez donc pu être poursuivi pour « Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ».

    2) Ensuite parce que vos propos constituent non seulement un recul de l’état des connaissances, mais également le viol de ce consensus historique auquel étaient arrivés les historiens des deux rives de la Méditerranée. Or, par ignorance ou par misérable calcul électoraliste, vous les avez piétinés.
    Au nom de quelle légitimité scientifique avez-vous d’ailleurs pu oser les tenir ? Avez-vous seulement entendu parler des travaux de Jacques Marseille, de ceux de Daniel Lefeuvre ou encore des miens ?

    Oser parler de « crime contre l’humanité », maladroitement rectifié en « crime contre l’humain », au sujet de la colonisation revient en réalité à classer cette dernière au niveau des génocides du XXe siècle, ce qui est proprement scandaleux. Sur ce terrain, vous voilà donc encore plus en pointe que Christiane Taubira, ce qui n’est pas peu dire...
    Pierre Vidal-Naquet, pourtant militant de la décolonisation et « porteur de valises » assumé du FLN écrivait à ce sujet :


    « Assimiler peu ou prou le système colonial à une anticipation du 3e Reich est une entreprise idéologique frauduleuse, guère moins frelatée que l’identification, à Sétif, (…)  de la répression coloniale aux fours crématoires d’Auschwitz et au nazisme (…). Ou alors, si les massacres coloniaux annoncent le nazisme, on ne voit pas pourquoi la répression sanglante de la révolte de Spartacus, ou encore la Saint-Barthélemy, ne l’auraient pas tout autant annoncé… En histoire, il est dangereux de tout mélanger. Un sottisier peut-il tenir lieu d’œuvre de réflexion ? (…) L’air du temps de la dénonciation médiatique (…), le contexte social, économique et politique actuel est encore fécond qui continuera à générer de telles tonitruances idéologiques à vocation surtout médiatique ».  J’ajoute électoralistes.

    Vous devriez pourtant savoir, Monsieur le candidat à la présidence de la République, qu’en créant l’Algérie, la France donna un nom à une ancienne colonie ottomane, traça ses frontières, unifia ses populations, y créa une administration et toutes ses infrastructures.

    Ce faisant, y aurait-elle commis  un « crime contre l’humanité » ou « contre l’humain » ? Les chiffres de l’accroissement de la population ne semblent pas l’indiquer puisqu’en 1830, la population musulmane de l’Algérie n’excédait pas 1 million d’habitants alors qu’en 1962 elle avait bondi à 12 millions.
    Serait-ce donc en commettant des « crimes contre l’humanité » que la France, ses médecins et ses infirmiers soignèrent et vaccinèrent les populations et firent reculer la mortalité infantile ? Serait-ce parce qu’elle commettait des « crimes contre l’humain » que chaque année, à partir du lendemain du second conflit mondial, 250 000 naissances étaient comptabilisées en Algérie, soit un accroissement de 2,5 à 3% de la population, d’où un doublement tous les 25 ans ? A ce propos, relisons René Sédillot :


    « La colonisation française a poussé l’ingénuité - ou la maladresse - jusqu’à favoriser de son mieux les naissances : non seulement par le jeu des allocations familiales, mais aussi par la création d’établissements hospitaliers destinés à combattre la stérilité des femmes. Ainsi, les musulmanes, lorsqu’elles redoutaient d’être répudiées par leurs maris, faute de leur avoir donné des enfants, trouvaient en des centres d’accueil dotés des moyens les plus modernes tout le secours nécessaire pour accéder à la dignité maternelle. (…)(L’histoire n’a pas de sens, Paris, 1965, page 71).

    Enfin, puisque vos propos indécents tenus à Alger obligent à faire des bilans comptables, voici, Monsieur le candidat à la présidence de la République, celui qui peut être fait au sujet de l’Algérie française : en 132 années de présence, la France créa l’Algérie, l’unifia, draina ses marécages, bonifia ses terres, équipa le pays, soigna et multiplia ses populations, lui offrit un Sahara qu’elle n’avait jamais possédé après y avoir découvert et mis en exploitation les sources d’énergie qui font aujourd’hui sa richesse. Comme je ne cesse de l’écrire depuis des années, en donnant l’indépendance à l’Algérie, la France y laissa 70.000 km de routes, 4300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels qui étaient propriété de l’Etat français ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités. Dès l’année 1848, et alors que la conquête de l’Algérie était loin d’être achevée, 16 000 enfants en  majorité musulmans étaient scolarisés. En 1937 ils étaient 104 748, en 1952 400 000 et en 1960 800 000 avec presque 17 000 classes, soit autant d’instituteurs dont les 2/3 étaient Français (Pierre Goinard, Algérie : l’œuvre française. Paris,  1986).

    En 1962, il y avait en Algérie, un hôpital universitaire de 2000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants.
    Tous ces équipements, toutes ces infrastructures, tous ces établissements ainsi que les personnels qui les faisaient fonctionner avaient été payés par la France et avec l’argent des Français.

    Monsieur le candidat à la présidence de la République, je vous poste ce jour en RAR mon dernier livre « Algérie, l’histoire à l’endroit »[1], afin que vous puissiez mesurer l’abîme séparant la réalité historique de vos inacceptables propos.

    Bernard Lugan (Blog officiel de Bernard Lugan, 19 février 2017)

    [1] Ce livre est uniquement disponible via l’Afrique Réelle. Pour le commander :
    http://bernardlugan.blogspot.fr/2017/02/nouveau-livre-de-bernard-lugan-algerie.html

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