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Métapo infos - Page 884

  • Retour sur la "révolution" ukrainienne...

    Le 4 juillet 2017, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Lucien Cerise, à l'occasion de la sortie de son essai Retour sur Maïdan - La guerre hybride de l'OTAN (Le Retour aux Sources, 2017). Dans cet ouvrage, Lucien Cerise démontre que la « révolution » du Maïdan à Kiev, pendant l’hiver 2013-2014, s’est avérée être une opération provenant des Etats-Unis. Il revient également sur les modes opératoires de guerre hybride développé par l'OTAN qui repose, notamment, sur les techniques de guerre de l’information avec l’utilisation des médias et des réseaux sociaux.

     

                                   

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  • Le beau Léon...

    Les éditions belges Racine ont publié en fin d'année 2016 un Degrelle - 1906-1994, biographie signée par Arnaud de la Croix. Philosophe de formation, Arnaud de La Croix est enseignant à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et est l'auteur de plusieurs essais historiques dont Hitler et la franc-maçonnerie (Tallandier, 2014) et L'érotisme au Moyen-Age - Le corps, le désir, l'amour (Tallandier , 2003).

    Sur le personnage, on peut également utilement consulter la biographie écrite par Francis Bergeron et publiée aux édition Pardès, dans la collection Qui suis-je ?.

     

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    " Un tribun et un séducteur, un guerrier et un opportuniste, un menteur et un conteur, Degrelle est tout cela à la fois.

    Cette première biographie complète explique comment un jeune catholique, doué pour l'écriture comme pour la parole, finit dans la peau du dernier grand chef nazi.

    Arnaud de la Croix a mené une enquête approfondie sur l'attirance précoce de Léon Degrelle pour la poésie et son intérêt, dès l'adolescence, pour l'autoritarisme (D'Annunzio, Mussolini) comme pour le nationalisme (Maurras), et sur sa véritable fascination pour le Führer jusqu'à son exil en Espagne.

    Il met également au jour nombre de détails inédits, fait la part des choses et décrit avec précision les relations de Degrelle avec des personnages hors du commun comme Monseigneur Picard, Hergé, l'abbé Wallez, le cardinal Van Roey, le roi Léopold III, Paul Van Zeeland ou Paul-Henri Spaak. Mais aussi Goebbels, Himmler et Hitler. "

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  • La fin de l’autorité des États...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens, cueilli sur Eurolibertés et dans lequel il évoque la perte par les états européens de leur autorité... Docteur en droit et professeur en classes préparatoires, Richard Dessens a notamment publié La démocratie travestie par les mots (L'Æncre, 2010).

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    La fin de l’autorité des États

    Max Weber formule au début du XXe siècle sa fameuse définition de l’État, comme possédant « le monopole de la violence légitime ». C’est une définition de « l’État de droit » telle qu’on le décrivait en théorie.

    Mais quid des théories du « droit de résistance » à la loi injuste ? Tout le problème réside alors dans l’acception du mot « légitime ». Ce mot vague est l’antipode de celui de « légalité », même si, idéalement, légalité et légitimité doivent se confondre dans un système juridique naturel ou d’essence divine. Mais depuis que les Lumières et Kant nous ont expliqué que la loi est l’expression de la volonté autonome de l’homme, la loi n’est plus qu’une velléité humaine, changeante, partisane, imparfaite, à la légitimité douteuse. Dans ces conditions, au nom de quoi doit-on la respecter absolument ? La souveraineté populaire incarnée par neuf cents députés et sénateurs élus dans des conditions plus que discutables en termes de légitimité ? Là encore la justification n’est plus crédible.

    Partout en Europe cette question fondamentale se pose, à des degrés divers, dans des pays, et notamment la France, qui se proclament les champions internationaux de la démocratie et de l’ordre républicain.

    Or, le « droit de résistance » à la loi injuste, c’est-à-dire illégitime aux yeux des intellectuels et des élites, s’accompagne d’un glissement parallèle du monopole de la violence dans la société. C’est la démission des États, leur perte de Pouvoir voulue au fil des 70 dernières années, qui a conduit à transférer aux sociétés un nouveau monopole de la violence, c’est-à-dire du droit d’imposer par la force, quelle qu’elle soit.

    Cette nouvelle violence, accompagnée directement ou indirectement par nos élites, derrière leurs dénégations indignées, est-elle pour autant « légitime » ? Encore moins que la violence d’État qui s’accroche au moins à la légitimité d’élections prétendument démocratiques. Et d’autant moins que cette nouvelle violence camoufle ses instigateurs dans des nébuleuses que personne ne veut dévoiler. Toutefois, elle n’est pratiquement pas réprimée car elle est devenue supérieure à celle, dénaturée, des États moribonds.

    Violence de la rue, violence des diktats des élites, violence des décideurs économiques et grands financiers synarques, violences sociales de toutes sortes : pauvreté, désinformation, éducation primarisée, images dégradantes ou dénigrantes des codes de la communication sociétale, etc.

    Tel est le tableau d’une Europe suicidaire en destruction, mais sans que ses effets soient encore suffisamment palpables par les peuples.

    Ce nouveau monopole de la violence de ce que certains appellent la « société civile », comme s’il existait plusieurs « sociétés » ou « castes » dans une nation unitaire, sans consistance, autoproclamée, légitimée par une poignée d’élites et d’intellectuels médiatisés, représente un danger imminent pour les sociétés européennes. Cette « légitimité » nouvelle censée accompagner la société civile est un leurre aux conséquences incalculables, car il s’agit en réalité d’une légitimité idéologique destructrice de nos valeurs européennes.

    Redonner à l’État national, mais aussi européen dans une autre vision de l’Europe, son « auctoritas » et sa « potestas », sans complexe et contre les pressions des élites de tous poils, est peut-être devenu une gageure. Mais c’est peut-être aussi le signe de la fin des États-Nations qui doivent faire place à un État européen capable de faire de l’Europe un terreau de reconquête et de fierté de son identité.

    Richard Dessens (Eurolibertés, 27 juillet 2017)

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  • Genèse d'une nation...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 91, juillet - août 2017).

    Ouvert par l'éditorial de Philippe Conrad ("Le Canada, un géant à l'identité incertaine"), le dossier central est consacré à la genèse de la nation canadienne. On peut y lire, notamment des articles de Jean Kappel ("Un espace immense au nord de l'Amérique" ; "La France perd ses « arpents de neige »"), de Philippe Fraimbois ("Jacques Cartier, le découvreur"), de Jacques Hartmann ("Champlain, le fondateur"), de François Forestier ("La Nouvelle-France de Frontenac"), de Philip Redmond ("Les révoltés de 1837"), de Jacques Berrel ("1867. Le Canada devient un dominion") et d'Eric Branca ("« Vive le Québec libre ! », le défi gaullien aux Anglo-Saxons").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, des articles d'Arnaud Imatz ("Wilhelm Röpke, un économiste dissident"), d'Alain Couartou ("Blas de Lezo tient en échec l'« invincible armada » anglaise"), de Nicolas Vimar ("La naissance de l'ingénieur au XVIIIe siècle"), de Pierre Le Vigan ("Les droites et leurs métamorphoses"), d'Emma Demeester ("Blanche de Castille") et de Philippe Conrad ("Michel Mollat du Jourdin"), ou encore les chroniques de Péroncel-Hugoz et de Philippe d'Hugues...

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  • Feu sur la désinformation... (148)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé. L'émission est présentée par Olivier

    Au sommaire :

    • 1 : L’Imposteur BHL entarté par le Monde diplo
      Le Monde diplomatique ouvre 20 ans d’archives sur Bernard Henri Lévy. La filiale indépendante du groupe Le Monde revient sur la clémence du monde littéraire à l’égard de l’écrivain en qualifiant l’œuvre de BHL « d’invraisemblable tintamarre ». Pour le philosophe milliardaire, ce dossier est symptomatique de la « misère et du déshonneur de ce journal ». Une chose est sûre... la guerre est déclarée.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Macron sur la pente ! Le président a perdu 10 points de popularité en juillet, du jamais vu depuis Chirac en 1995. Pour les médias, cette baisse est en lien direct avec la démission du général De Villiers.
      Le République en Marche se défausse ! Depuis la parution du sondage sur la popularité de Macron, aucun député ou porte-parole du mouvement n’a accepté de défendre le président en plateau.

    • 3 : Haro médiatique contre les initiatives anti-migrants
      A Séméac dans les Hautes-Pyrénées, la population dresse un mur autour d’un futur centre d’accueil pour migrants. En mer méditerranée, les identitaires sillonnent les côtes libyennes à la recherche de bateaux transportant des clandestins. Des actions qualifiées par la presse de « Xénophobes », ou de « nauséabondes ».

    • 4 : Les tweets de la semaine.
      Le CSA inflige une amende de 3 millions d’euros à l’encontre de Touche Pas à Mon Poste pour un canular jugé homophobe. En imitant un homosexuel à la recherche d’un partenaire pendant plusieurs minutes, le producteur et animateur Cyril Hanouna s’était attiré la colère des associations LGBT. L’association Le Refuge était même allée jusqu’à diffuser des bobards dans la presse.
    • 5 : Ondes migratoires : Musiciens et sportifs le surhomme migrant
      La chronique de Nicolas Faure, Ondes Migratoires. Comment les médias mettent toujours plus en avant les qualités des migrants. Ils deviennent sportifs ou musiciens par un coup de baguette médiatique.

                                     

                                     

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  • Salut aux bêtes sauvages !...

    « On parlait naguère d’exception française : on parlera bientôt de singularité, pour mieux nous en faire honte. L’Europe, le monde mondialisé, tout nous est une perpétuelle injonction à “l’ouverture aux autres”, laquelle est le contraire de la “frilosité”, réputée pendable ; on s’ouvrira donc, et quel meilleur gage de sa bonne volonté que de se mettre à l’anglais commercial, une fois pour toutes, comme tout le monde ? Quant au français, encore une fois, on ne manque pas d’embaumeurs pour en prendre soin. »

     

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux ont récemment publié un essai de Philippe Barthelet intitulé Salut aux bêtes sauvages. Ecrivain et chroniqueur, Philippe Barthelet est l'auteur de plusieurs livres dont Le voyage d'Allemagne (Gallimard, 2010) et Fou forêt (Pierre-Guillaume de Roux, 2012). Il a également dirigé le dossier H sur Ernst Jünger ainsi qu'un ouvrage collectif, Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent et l'esprit Hussard (Pierre-Guillaume de Roux, 2012).

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    " La langue française a pourtant plus d’un tour dans son sac. Tantôt formelle à pleurer, tantôt enguirlandée à outrance, tantôt prisonnière d’un jargon ou d’une posture, tantôt ludique et lumineuse... La voilà prise en chasse par Philippe Barthelet dans un paysage et une Histoire aux étymologies fuyantes et complices. C’est que le génie de la langue ne tient pas en bouteille mais nous saute volontiers au visage, capable de mordre à plaisir le fruit défendu. C’est que le français n’est pas une langue de « réserve », vouée aux bêtes sauvages mais un « goût », une
    joie du palais qui a ses entrées partout en fi n diplomate, en séducteur aguerri, en inlassable pâmeur de « sens ». Érudit, drôle et gourmet... "

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