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Métapo infos - Page 744

  • Le Roi du monde...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer un livre de René Guénon intitulé Le Roi du monde. Principal représentant de la pensée traditionnelle de la première moitié du XXe siècle, René Guénon est l'auteur, d'essais comme La crise du monde moderne (1927), Autorité spirituelle et pouvoir temporel (1929) ou encore Le règne de la quantité et le signe des temps (1945).

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    " Ouvrage unique en son genre, Le Roi du Monde représente également une étude singulière au sein même de l'œuvre de René Guénon (1886-1951). Elle traite en effet de la constitution des «centres spirituels» régissant les religions historiques qui expriment l'ordre cosmique et «traditionnel» (au sens précis que l'auteur donne à ce terme) du monde. À travers les doctrines et symboles communs à toutes les traditions, René Guénon affirme l'existence d'une invisible autorité spirituelle qui culmine avec le «Roi du Monde» et ses deux assesseurs, sommet de la hiérarchie initiatique universelle et médiateurs de la révélation originelle unique qui prend le nom de «tradition primordiale». Loin de toute fantaisie, sur un thème difficile et qui bouscule nos habitudes intellectuelles, René Guénon nous livre ici, avec sa rigueur accoutumée, un exposé sans équivalent sur un ensemble de notions dont la compréhension engage de profonds enjeux traditionnels. Il est permis de penser, de surcroît, que les finalités ayant motivé la publication initiale du Roi du Monde n'ont rien perdu - tout au contraire - de leur pressante actualité. "

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  • Emmanuel Macron, le contre-populiste...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la politique d'Emmanuel Macron... Philosophe et essayiste, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et L'écriture runique et les origines de l'écriture (Yoran, 2017).

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    Alain de Benoist : « Contrairement aux apparences, Emmanuel Macron est un contre-populiste ! »

    Voilà un an qu’Emmanuel Macron, le Président que personne n’avait vu venir, est à l’Élysée. Que sait-on, maintenant, sur lui ? Peut-on dresser un premier bilan de son action ?

    Macron a eu beaucoup de chance. Mais il faut reconnaître qu’il a su forcer la chance. Il a parfaitement mesuré l’envie de « dégagisme », de renouvellement, mais aussi de « verticalité », qui montait dans l’opinion depuis des années. Instruit par l’expérience de ses prédécesseurs, dont il ne veut pas répéter les fautes, il a parfaitement compris que les vieux partis institutionnels ont fait leur temps et que le clivage droite-gauche ne veut plus dire grand-chose dès lors qu’il ne renvoie plus qu’à une « alternance unique ». C’est ce qui lui a permis de réussir là où Giscard et Rocard avaient échoué : regrouper au « centre » les libéraux de gauche et de droite acquis à la mondialisation.

    Sur le plan de la personnalité, Macron est un libéral autoritaire, absolument pas un moraliste « humaniste » (il est aussi dénué de scrupules que Sarkozy, et s’il a fait appel à Jean-Michel Blanquer, c’est avant tout pour adapter l’école aux exigences de l’entreprise). « Agnostique » sur les problèmes de société, c’est un homme qui n’a pas d’amis mais seulement des conseillers techniques, qui a réussi à faire de ses ministres des employés et de sa majorité parlementaire une armée de zombies, simple reflet de son électorat. Le « macronisme », c’est Macron et rien d’autre.

    Sa façon de gouverner est typique du style managérial : apparaître sympathique, ouvert et détendu, aller « au contact », favoriser par principe le « dialogue » et la « délibération », mais sans jamais dévier d’un pouce de ce qu’il a décidé par avance. En d’autres termes, parler avec tout le monde mais n’écouter personne. Main de fer et sourire commercial. C’est ainsi qu’il est arrivé à faire passer sa loi de « moralisation de la vie politique », puis la réforme du Code du travail, puis celle de la SNCF, en attendant celles de l’audiovisuel public, des retraites et de la fiscalité.

    À sa manière, n’est-il pas, lui aussi, un populiste ?

    Je le définirais plutôt comme un contre-populiste. Il a opéré pour la classe dominante le regroupement que les populistes tentent de réaliser à la base. Dans son vocabulaire, le clivage principal est désormais celui qui oppose les « progressistes » aux « conservateurs ». Les premiers sont tout simplement les libéraux, les seconds ceux qui restent attachés à des valeurs ou des principes que l’individualisme moderne n’a pas encore liquidés.

    L’objectif qu’il s’est fixé est simple : réformer la France pour l’adapter aux exigences de la modernité libérale. Et pour ce faire, parier sur les ambitions et les initiatives individuelles des « premiers de cordée » plutôt que sur les énergies et les passions collectives. Cette volonté d’être en phase avec l’idéologie dominante est le cœur même de sa doctrine. « L’article un du macronisme, c’est l’européisme », constatait récemment Marcel Gauchet. L’idée sous-jacente est celle énoncée jadis par Margaret Thatcher : « Il n’y a pas d’alternative. »

    Comme l’a écrit Paul Thibaud, « Macron considère la France de l’extérieur, à partir de l’universalisme direct où il s’est établi. » Il reconnaît, certes, à l’appartenance nationale une valeur sentimentale, mais la réduit à sa capacité d’adaptation au milieu ambiant. La France n’est pas, pour lui, le support d’une identité commune, mais une quasi-entreprise (une « start-up ») qui doit avant tout se tourner vers l’avenir et à laquelle il faut donner toutes ses chances de réussir, fût-ce au détriment des perdants, étant entendu que sa capacité à réussir implique son alignement sur les critères de Maastricht, ce qui ne peut qu’aboutir à toujours plus de précarité, de dévaluation salariale, de difficulté à vivre pour cette partie grandissante de la population qui n’appartient pas aux secteurs compétitifs insérés dans la mondialisation. D’où sa réputation justifiée de « Président des riches » – mais sans doute faudrait-il plutôt dire de « Président des gagnants ». Les nouvelles fractures politico-sociales ne peuvent donc que s’aggraver.

    Quelles sont les chances de l’opposition ?

    Déjà assuré d’une majorité aux ordres, Macron n’a de surcroît aucune opposition crédible face à lui, ce qui est à peu près inédit dans notre histoire. Il gouverne de manière d’autant plus autoritaire qu’il manœuvre dans un champ de ruines. À gauche, le Parti socialiste ne parvient toujours pas à se relever, tandis que La France insoumise se divise de plus en plus entre les lignes d’Alexis Corbière et de Clémentine Autain ; c’est-à-dire entre partisans d’une forme de populisme inspirée de Podemos, qui veulent « fédérer le peuple », et ceux qui veulent surtout ne pas se couper des « forces de gauche ». Mélenchon fait partie des premiers, mais il ne peut aller jusqu’au bout de sa démarche, car cela l’obligerait à un changement de cap radical à propos de l’immigration.

    À droite, la concurrence des appareils de partis ruine toute tentative d’union. Certes, la porosité est plus grande à la base, mais cela reste limité au plan local. À l’échelon national, il manque une figure charismatique nouvelle, susceptible de rallier aussi bien les classes moyennes que les classes populaires, rôle que ne peuvent tenir, pour des raisons différentes, ni Marine Le Pen ni Nicolas Dupont-Aignan ni Laurent Wauquiez. Sans une telle figure, tous les efforts de la « droite hors les murs » resteront vains. Il manque aussi, et peut-être surtout, l’aggiornamento doctrinal qui permettrait à cette droite de congédier une fois pour toutes la tentation libérale qui, de pair avec l’opportunisme, pousse tant de Républicains à rejoindre les rangs macroniens au motif qu’après tout, Macron réalise ce qu’ils voulaient faire eux-mêmes depuis longtemps.

    Certains espèrent que, lorsque le macronisme aura commencé à décliner, le vieux paysage politique bipolaire va renaître de ses cendres après lui. Je ne le crois pas un instant. L’élection de Macron a engagé un processus de recomposition générale sur lequel on n’est pas près de revenir. C’est en cela que réside son caractère historique.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Gauthier, 15 juin 2018)

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  • Les snipers de la semaine... (166)

     

    jean-paul brighelli,najat vallaud-belkacem,éric zemmour,baccalauréat

    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de Causeur, Jean-Paul Brighelli et son invitée dézinguent le Ministère de l’Éducation nationale où les "pédagos" continuent à dominer...

    Elle est toujours là

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    - sur RTL, Eric Zemmour tire sur l'ambulance en s'attaquant au baccalauréat...

    Le baccalauréat, c'est comme L'École des fans !

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  • Feu sur la désinformation... (190)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Trump et les enfants clandestins : l’émotion au service de l’immigration
      « Insensible, sans âme, lâche », les médias ne mâchent pas leurs mots sur Donald Trump depuis la découverte de l’enregistrement d’un enfant de clandestin pleurant dans un centre de rétention.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Beaucoup de séquences immigrationnistes et …festival de novlangue : les clandestins africains deviennent dans la bouche des journalistes des « évacués », des « exilés », des « réfugiés », sauvés d’un « bateau en perdition ». Alors que l’Aquarius n’a jamais menacé de faire naufrage. On notera aussi l’aveu de cet Albanais racontant comment il avait menti pour tenter d’obtenir de l’OFPRA le statut de réfugié politique. Le mensonge, l’arme absolue de 95 % des demandeurs d’asile !

    • 3: Censure de TV Libertés : petit meurtre en silence
      Jeudi 14 juin la chaine Youtube de TVlibertes a été fermée de manière unilatérale. La chaine avait 100 000 abonnés. Alors que la fermeture relève de la censure et de l’atteinte à la liberté de la presse, les médias restent silencieux.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Vous reprendrez bien un petit coup de novlangue ? Pour l’Associated Press une agression au cri de « Allah Akbar » est faite au nom de « God is great ». Quant à l’AFP, elle titre sur « la menace grandissante du terrorisme d’extrême droite en Grande Bretagne ». Brr...
    • 5 : Salvini et Trump victimes de bobards sur l’immigration
      Donald Trump aurait dit une « Fake news » en affirmant que la délinquance avait augmenté en Allemagne, Salvini, le ministre de l’intérieur italien aurait appelé à une épuration de masse. Salvini, Trump, deux victimes de bobards immigrationnistes.

     

                                     

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  • Nouvelle économie ?...

    Le numéro 48 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef Thibaut Isabel, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la nouvelle économie du monde numérisé et robotisé qui vient...

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    " D’après un rapport mené par un cabinet de stratégie allemand, 42% des emplois français actuels seront très probablement automatisés à moyen ou long terme. Chacun doit mesurer l’ampleur d’une telle prévision: les répercussions immédiates d’un choc d’automatisation aussi considérable risquent d’être ressenties non seulement dans l’économie, mais dans la société tout entière. Le monde ne sera plus le même dans cinquante ans, en bien comme en mal. Les discours qui nous paraissent aujourd’hui alarmistes deviendront peut-être demain dramatiquement réalistes; et les utopies naïves prendront des allures d’urgence et de nécessité. Comment les systèmes d’aide sociale auxquels la France est habituée se maintiendront-ils dans une société où le chômage de masse prendra de telles proportions? A contrario, imagine-t-on qu’un régime économique aussi inégalitaire puisse tenir sur la durée? Lorsque des robots et des algorithmes assumeront la majeure partie du labeur autrefois pris en charge par des travailleurs humains, le travail perdra lui-même le caractère de fatalité qu’il avait revêtu jusqu’à lors. Un monde sans travail, ou qui impliquerait tout du moins une part de travail réduite, semble donc désormais possible. Cela pose une multitude de questions. Qui continuera de travailler? Comment subviendra-t-on aux besoins de tous les autres? Une société peut-elle survivre si le chômage touche l’essentiel de sa population, alors que la quantité de richesses produites n’a jamais été aussi grande? "


    Sommaire :

    Éditorial

    Entretien avec Bernard Stiegler / Un monde en pleine mutation.

    Sylvain Fuchs / Les mirages de la finance: une utopie contemporaine.

    David D. Clark / Un autre Internet est-il possible?

    Cornelius Castoriadis / Document: L’individualisme néolibéral  et la montée de l’insignifiance (1996).

    Débat entre Denis Collin et Pierre-Yves Gomez / L’économie  du XXIe siècle à la lumière de Karl Marx.

    Thomas Guénolé / Peut-on sortir de la mondialisation?

    Thomas Hennetier / Aux sources de l’économie globale: la conquête européenne du «nouveau monde».

    Jérôme Maucourant / Karl Polanyi contre la société de marché.

    Olivier Rey / Ivan Illich et le désastre croissantiste.

    Arnaud Diemer / Repenser le travail.

    Frédéric Dufoing / Vers une économie écologiste.

    Marc de Basquiat / Le revenu d’existence.

    Karl Polanyi / Le texte: Le marché autorégulateur et les marchandises fictives (1944).

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  • Maurras sous l’œil des experts...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit  Olivier Dard, Frédéric Rouvillois, Gérard Leclerc et Aristide Leucate pour évoquer la pensée et l’œuvre de Charles Maurras, écrivain, poète, journaliste et théoricien politique, principal animateur de l'Action française.

     

                                         

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