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Métapo infos - Page 669

  • Comprendre le marxisme culturel...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Pierre-Antoine Plaquevent à Xavier Moreau pour Stratpol et consacré au marxisme culturel. Pierre-Antoine Plaquevent est journaliste indépendant. Il anime le site métapolitique Les Non-Alignés et vient de publier Soros et la société ouverte (Le Retour aux Sources, 2018).

     

                                 

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  • Pouvoir et conflits à l'heure du Big Data...

    Les éditions Le Cavalier bleu viennent de publier un essai d'Amaël Cattaruzza intitulé Géopolitique des données numériques - Pouvoir et conflits à l'heure du Big Data. Docteur en géographie et maître de conférences à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, Amaël Cattaruzza est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la cyber-défense.

     

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    " Au cours des deux dernières décennies, la production de données numériques a connu une croissance sans précédent, redéfinissant la puissance entre Etats, mais aussi acteurs privés (GAFAM) et autres (hackers, cybercriminels, etc.). Cette redéfinition conduit à interroger la notion de frontière dans ce contexte non-clos où la localisation physique peut ne pas correspondre à la location logique ou juridique. Pour traiter cette masse de données disparates, il a fallu créer des outils (Big Data, intelligence artificielles) qui modifient également les rapports de puissance entre les Etats. Mais dont l'usage modifie aussi l'analyse géopolitique elle-même. Dans cet ouvrage dense et très complet, Amaël Cattaruzza analyse comment les données numériques ont doublement modifié la géopolitique. D'une part en redéfinissant la notion de frontière et de puissance entre Etats et acteurs non-étatiques, et d'autre part en refaçonnant son propre champ d'étude. "

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  • L'arnaque du grand débat...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Frédéric Dufoing, cueilli sur L'Inactuelle et consacré au Grand débat initié par Emmanuel Macron et à sa conclusion. Philosophe et politologue de formation, chroniqueur, Frédéric Dufoing a notamment publié L'écologie radicale (Infolio, 2012).

     

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    Frédéric Dufoing: “L’arnaque du grand débat”

    Le grand débat organisé par le président Macron constitue d’ores et déjà un cas d’école de ce déni de démocratie qu’on appelle « démocratie participative ». D’abord parce que ce fut l’exécutif, et non la population ou même le parlement, qui jugea de l’opportunité de cette consultation ainsi que de sa date de lancement, de sa durée et de ses modalités concrètes, en l’occurrence l’envoi de cahiers de doléances par le biais des communes et les réponses à un questionnaire en ligne sur l’Internet.

    Une stratégie de l’attente.

    Macron a lancé le processus au moment où la contestation du pouvoir était devenue régulière et que les revendications des manifestants bénéficiaient d’un soutien très large de la population. L’initiative gouvernementale a permis de faire croire que le pouvoir était à l’écoute alors qu’il s’était montré aussi brutal dans sa réaction policière qu’intransigeant dans ses réponses politiques. Cette consultation a permis aussi de gagner du temps en justifiant l’attentisme politique par le respect des résultats, laissant ainsi pourrir la situation et testant l’obstination des manifestants.

    Le « grand débat » a fait rentrer les aspirations populaires dans un cadre ordonné, conforme, présentable ; il a donné à la parole supervisée par l’Etat une légitimité supérieure à la parole libre de la rue et offert un canal d’expression à l’électorat de base du pouvoir, trop bourgeois pour se manifester physiquement, ainsi qu’aux notables communaux. Grâce à cette longue série de consultations, les médias allaient avoir un autre os à ronger, et des revendications nouvelles allaient enfin émerger d’ailleurs que des ronds-points.

    Un débat tronqué.

    Le gouvernement n’a bien entendu établi aucun critère préalable afin de juger si la participation au grand débat était suffisante pour en valider la portée. Si elle n’avait pas été suffisante, le gouvernement aurait argué que le peuple n’éprouvait pas le désir de s’impliquer et de débattre, et donc que l’une des principales revendications des gilets jaunes – le référendum d’initiative citoyenne – n’était pas viable. Si la participation avait été bonne, au contraire, le gouvernement pouvait s’en attribuer le succès. Les chiffres de participation, 1.500.000 personnes, furent artificiellement gonflés de 300.000 [1] : cela restait peu, mais c’était toujours davantage que le nombre de manifestants dans les rues – et beaucoup moins tout de même que leur soutien dans les sondages.

    Les médias n’hésitèrent pas à répéter en boucle que cette consultation visait à établir l’« opinion des Français », alors qu’ils rechignaient dans le même temps à admettre que les gilets jaunes « représentaient le peuple ». Tous oubliaient au passage qu’il est infiniment plus facile d’envoyer des réponses depuis un ordinateur que de s’assembler sous la pluie, autour d’un brasero, ou en manifestant sous les gaz et les flashballs. En définitive, les « révoltés » qui ont participé au grand débat font un peu penser aux travailleurs prêts à accepter n’importe quel boulot précaire en remerciant bien bas le patron pour sa mansuétude.

    Les résultats ont donné lieu à une grand-messe médiatique, sans tenir compte du fait qu’on n’avait même pas attendu la fin des dépouillements ! A l’heure où le premier ministre annonça avoir tiré les leçons de la consultation, à peine plus de 50% des interventions avaient été dépouillées [2]. Or, là où l’on peut se permettre de tirer des conclusions électorales quand un certain nombre de circonscriptions donnent des tendances, il n’en va évidemment pas de même lors du bilan d’une consultation, qui implique une prise en compte qualitative et exhaustive des attentes plutôt qu’un simple aperçu quantitatif et statistique. En outre, quelle valeur accorder à un débat dont les questions furent choisies à l’avance par le pouvoir ? Il s’agissait bel et bien d’orienter les réponses, en enfermant les répondants dans de faux dilemmes, par exemple à travers la question sur la baisse des dépenses publiques.

    Macron le sophiste.

    Le bilan définitif fut tiré lors d’un interminable monologue du chef de l’Etat, écouté avec une attention religieuse par les journalistes dûment sélectionnés de l’assistance, qui ont ensuite servilement ânonné le sermon. Macron n’a répondu à aucune des demandes, pourtant peu audacieuses, collectées lors la consultation ; ou, plutôt, il y a répondu par des ellipses et des paraboles : le judoka habile sait éviter les coups et se servir du mouvement de son adversaire pour lui faire une clef de bras.

    Les citoyens voulaient proposer et décider eux même des lois ? On leur a offert la possibilité de les soumettre à d’autres qui en débattraient et prendraient les décisions à leur place. Ils auront droit aussi à davantage de proportionnalité lors des élections, mais doublée d’une réduction du nombre de représentants ! Les citoyens voulaient de la justice fiscale, c’est-à-dire une plus grande équité ? On leur a livré une vague réduction de l’impôt sur le revenu (quelle réduction, avec quelle assiette, sur la base de quels revenus ?), mais pas de retour à l’impôt sur les grandes fortunes et la finance. Plus encore, les salariés financeront leur baisse d’impôt avec une augmentation du temps de travail ! Et les pensions ? Elles seront réindexées, sans qu’on sache avec quel indice d’indexation : le prix du pétrole, qui monte, ou celui des textiles, qui s’écroule ?

    Les citoyens se plaignaient des connivences sociales et du centralisme parisien ? On leur a donné la suppression de l’ENA (la belle affaire !), et de plus grandes « responsabilités » pour les entités locales, notamment financières, alors que ces prérogatives impliquent en fait une plus grande tutelle de l’Etat central ! En somme, le chef de l’Etat a fait de la sophistique, finissant même par justifier sa politique par les reproches qui lui avaient été faits…

    Eh bien, c’est cela, la démocratie participative : des bavardages servant les intérêts de ceux qui les organisent. La réflexion populaire ne s’y manifeste pas vraiment, et les citoyens n’ont pas de décision à prendre. Leur parole, déjà corsetée, biaisée, sert de matériau bien formaté pour le pouvoir, qui en tire les interprétations les plus aberrantes. Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, la démocratie participative en est le marbre.

    Frédéric Dufoing (L'Inactuelle, 29 avril 2019)

     

     

    [1] https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/nombre-de-participants-gonfle-approximations-analyse-partielle-les-petits-arrangements-du-grand-debat_3312165.html

    [2] https://www.nouvelobs.com/politique/20190412.OBS11475/grand-debat-la-moitie-des-contributions-n-ont-pas-ete-prises-en-compte.html

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  • L'éternelle truanderie capitaliste...

    Les éditions Max Milo viennent de publier un essai de Jean-François Bouchard intitulé L'éternelle truanderie capitaliste. Écrivain, économiste, consultant international pour des grandes institutions financières, Jean-François Bouchard est l'auteur chez Banquier du diable (Max Milo, 2015), biographie de Hjalmar Schacht.

     

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    " La concentration du pouvoir et de la richesse entre les mains d'une petite classe prédatrice, les crises à répétition, l'incapacité des politiciens à influencer le cours des choses, l'aggravation des inégalités et la fin de la croissance sont les marqueurs du capitalisme d'aujourd'hui.

    Celui-ci n'a plus de compétiteur depuis la chute du communisme. Peut-il à son tour mourir un jour ? Pas à court terme : le système est plus fort que les États, ses pires fripouilles bénéficient d'une large impunité et si les économistes ne comprennent plus rien ou presque à son fonctionnement, aucune alternative claire ne se dessine. Surtout, personne ne semble envisager de s'attaquer sérieusement à une réforme de fond du capitalisme financier moderne. Il faut donc vivre avec... ou pas ?

    Curieusement, à un siècle de distance, cette même situation avait été analysée par Nikolaï Dimitrievitch Kondratieff, économiste célèbre et acteur engagé de la révolution russe de 1917. Kondratieff fut exécuté par Staline en 1938 pour avoir démontré scientifiquement l'éternité du capitalisme. Aurait-il la même opinion à propos du capitalisme d'aujourd'hui ?"

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  • Une période trouble...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maxime Tandonnet, cueilli sur son blog personnel et consacré à la période troublée que nous traversons. Ancien haut-fonctionnaire, spécialiste des questions d'immigration, et désormais enseignant, Maxime Tandonnet a été conseiller à l'Elysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il a donné un témoignage lucide et éclairant de cette expérience dans Au cœur du volcan (Flammarion, 2014).

     

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    Une période trouble

    La période politique que nous traversons est extrêmement trouble, sans précédent à de nombreux égards. En voici dix caractéristiques:

    • La déconnexion, ou perte de contrôle: depuis six mois, chaque samedi donne lieu à une explosion de troubles et de violences. C’est la première fois depuis longtemps que l’Etat ne parvient plus durablement à restaurer l’ordre public. Sa mission fondamentale est d’assurer l’ordre et la tranquillité publique. Jusqu’à présent, des secousses survenaient ponctuellement, puis elles étaient suivies d’un retour au calme. Désormais, la courroie de transmission entre le sommet de l’Etat et la société semble rompue: les commandes ne répondent plus et la réalité échappe à tout contrôle.
    • La folie des grandeurs: dès lors que le monde des réalités échappe aux autorités, il faut compenser l’impuissance par des expressions grandiloquentes (« transformer la France », « bouleverser l’Europe ») ou des annonces tonitruantes censées produire une impression de mouvement, à l’image du projet fantasmatique de supprimer les grands corps de l’Etat qui existent depuis deux-cents ans…
    • L’incapacité à décider: décider, c’est tout autre chose qu’impressionner par des annonces. La décision diffère de l’annonce: elle s’inscrit dans le réel et non la communication. Elle consiste, dans les périodes troubles, à faire des choix, à trancher, à prendre des risques: changer de Gouvernement, organiser de nouvelles élections, un référendum, agir concrètement, sur le réel. Mais noyée par  l’obsession de se préserver, la notion même de décision a disparu.
    • Le déni de réalité: cachez ce chaos que nous ne voulons pas voir. La  société française est entraînée dans un mouvement de désintégration : violences quotidiennes, actes de barbarie qui se répandent, désœuvrement d’une partie de la jeunesse (2 millions sans formation ni emploi), chômage de masse (5 millions de personnes), pauvreté (huit millions), fragmentation du pays par le repli individuel et le communautarisme, hausse continue des flux migratoires, aggravation dramatique de la dette publique et de la pression fiscale. La politique moderne consiste à s’étourdir dans la provocation et la polémique, et noyer ainsi dans le bruit  le drame d’une société en décomposition.
    • L’atomisation de la politique: la politique française est totalement déstructurée. Elle n’a plus une majorité et une opposition, mais une kyrielle de formations au nombre d’une bonne douzaine, dont aucune ne dépasse selon les sondages un niveau d’adhésion populaire supérieur à 10% de l’opinion (24% avec une abstention de 60%). La vie publique se présente comme un champ de ruine: un Gouvernement réduit à néant, un Parlement inféodé, des partis politiques discrédités, des collectivités territoriales affaiblies.
    • La vanité comme principe fondamental: sans doute est-ce là l’aboutissement d’un processus de long terme. Au fond, au-delà de tous les habillages, l’unique point de repère, la boussole de tout engagement, n’est plus rien d’autre que la vanité et le culte du je narcissique. L’intérêt de la nation et de son peuple et tout autre dessein collectif passent au second rang. La sublimation de l’ego, à travers le maintien le plus longtemps possible a pouvoir et la réélection deviennent les ressorts fondamentaux d’une vie publique.
    • Le dérèglement éthique: chacun sait, surtout depuis Machiavel, que morale et politique ne font pas toujours bon ménage. Mais la politique actuelle se caractérise par l’anéantissement de toute forme d’éthique et au-delà, du sens de la dignité: les trahisons, meurtres du « père », les retournements de veste, les mensonges et volte-face, les manipulations de l’opinion publique, les coups de communication, les contradictions invraisemblables, la propagande effrénée sur les écrans de télévision, deviennent, jusqu’à l’absurde, les ressorts banalisés de la vie publique. D’où cette impression étrange de la disparition de toute limite à la perfidie. Rien ne semble pouvoir les arrêter. Et comment ne pas se demander: jusqu’où iraient-ils?
    • L’abêtissement des élites dirigeantes: c’est à tort que l’on confond trop souvent intelligence et malignité. L’intelligence authentique suppose une juste vision de soi, des autres et de l’avenir. Les dirigeants politiques, aveuglés par la vanité, sont incapables de cette prise de distance, privés de la capacité à regarder le monde et l’histoire autrement que sous le prisme de la vanité. Ils courent à leur perte et ne le savent pas. Ils sont malins bien sûr, ou plutôt désinhibés, capables de tous les mauvais coups pour s’imposer la place des autres mais le vice ne se confond pas avec l’intelligence, l’aptitude à comprendre les choses. Tel est le fruit amer de plusieurs décennies de déclin  du niveau intellectuel de la France dite d’en-haut.
    • La défiance généralisée: l’immense majorité de la population vit dans l’indifférence et la défiance. Elle ne voit pas dans la politique la perspective d’une amélioration de la vie quotidienne ni même de la préparation d’un destin collectif. Elle se détourne du spectacle politico-médiatique.  Les dirigeants nationaux  ne croient pas au bon sens populaire, persuadé que le peuple est indéfiniment malléable et manipulable. Telle est leur erreur fondamentale. Les gens dans leur ensemble sentent quand on se moque d’eux et réagissent généralement au mépris par le repli et l’indifférence – quand ce n’est la révolte.
    • L’avenir décomposé: jamais dans l’histoire de la vie politique française l’avenir n’avait été aussi incertain, insaisissable. 2022: la réélection de l’occupant de l’Elysée avec sa majorité LREM paraît improbable, tant le discrédit pèse sur le pouvoir et ne peut que s’aggraver en 3 ans; l’avènement d’un pouvoir lepéniste, cumulant l’Elysée et une majorité à l’Assemblée est difficilement concevable, tant ce parti fait l’objet d’un rejet viscéral des trois-quarts du pays; une reprise de pouvoir par les Républicains (LR), suppose une remontée spectaculaire dans l’opinion qui est loin d’être acquise; un basculement à l’extrême gauche est encore plus hypothétique. Que sortira-t-il de ce chaos? Une poursuite indéfinie de l’effritement pour de longues décennies encore avec une situation totalement erratique à la sortie des urnes (2022)? Une effroyable tragédie, un choc profond qui rebattra les cartes et donnera à la France la chance d’un nouveau départ? Franchement, je n’en sais rien du tout.

    Maxime Tandonnet (Blog personnel de Maxime Tandonnet, 28 avril 2019)

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  • La guerre en essaims...

    Les éditions Economica viennent de publier un essai de Mathieu Peter et Julien Terrier intitulé Les opérations guerrières en essaims - Combattre autrement. Officiers, les deux auteurs ont servi dans les forces spéciales et les unités blindées et ont participé aux opérations en Afghanistan et au Sahel.

     

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    " L’intérêt pour les opérations en essaims s’est accru dans les années 1990 aux États-Unis, sous le nom de swarming sans avoir encore, malgré la modernité et la pertinence du concept, de résonance en France.
     
    Depuis que les hommes s’affrontent, les opérations en essaims font partie du paysage guerrier. Au fil du temps, de la bataille de Carrhae en 53 avant notre ère à la bataille de Mossoul en 2016-2017, elles ont évolué et se sont approprié les milieux, terrestre, aquatique, aérien puis le cyberespace, au rythme de leur maîtrise. Elles dépassent aujourd’hui largement le cadre militaire. Négligées dans le monde occidental, elles présentent pourtant, à l’heure où la manœuvre des forces armées connaît des limites voire un blocage tactique, un champ d’étude particulièrement intéressant. Parfaitement adaptées aux révolutions technologiques et aux besoins des forces non étatiques, elles deviennent omniprésentes dans tous les champs d’affrontements. Humains, hybrides ou autonomes, les essaims s’emparent peu à peu du champ de bataille car ils permettent à ceux qui les utilisent d’obtenir de bien meilleurs résultats, tactiques, opératifs mais aussi stratégiques tout en s’exposant moins aux coups de l’ennemi.
     
    Les opérations en essaims pourraient devenir le paradigme de la guerre au XXIe siècle. "

     

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