Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 668

  • Les Kurdes, un très vieux peuple...

    Les éditions Yoran viennent de publier un livre de Luc et Tina Pauwels intitulé Histoire du Kurdistan - Des origines à 1918. Essayiste et historien, Luc Pauwels, qui est le fondateur de la revue d'idées flamande Tekos, inspirée par la nouvelle droite française et la révolution conservatrice allemande, est déjà l'auteur d'une Histoire d'Ukraine (Yoran, 2015).

     

    Pauwels_Histoire du Kurdistan.jpg

    " Les Kurdes sont un très vieux peuple, puisque les premières traces les concernant, remontent à 5000 ans av.JC. Les Kurdes, avec les Arabes, les Iraniens et les Turcs sont l'un des 4 principaux peuples établis au Moyen-Orient.

    Dans l'Antiquité, on les appelait les Mèdes, mais les Grecs les nommaient déjà Kardouches . Ils avaient leur propre religion : le zoroastrisme. Au VIIème siècle avJC, après avoir vaincu les Scythes et les Assyriens, ils bâtissent un empire.

    Mais, si le Moyen-Orient est le berceau de la civilisation, il est aussi un champ de bataille pour tous les conquérants. Les Kurdes vont donc subir l'invasion macédonienne avec Alexandre Le Grand, puis celle des Parthes, des Romains, des Byzantins. En 642 de notre ère, c'est l'invasion des Arabos-musulmans avec obligation de se convertir.
    Les croisades feront connaître un Kurde qui a laissé un nom dans l'histoire : Saladin.
    1453 : fin de l'empire byzantin conquis par les Turcs. L'Empire ottoman prend possession de toutes les terres byzantines (et donc des terres kurdes) et agrandit son domaine jusqu'à la fin du XIX ème siècle. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Détour en Crimée...

    Pour ceux qui ont apprécié le dernier article de Christophe A. Maxime dans la revue Eléments, Détour en Crimée, vous pouvez découvrir ci-dessous un reportage réalisé à l'occasion de ce voyage en terre russe.

     

                                      

    " Moscou, Sébastopol, Yalta... Autant de noms que de mythes pour un voyage officiel aux allures espiègles d'échappée vibrante et solennelle.
    Autour du député européen Thierry Mariani, spécialiste des voyages coups de poing dans des zones interlopes honnies du Quai d'Orsay – Iraq, Syrie, Tchétchénie –, qui mène une troupe de vieux routiers rompus aux missions de diplomatie populaire. "

    Lien permanent Catégories : Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (241)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Vin, homard… De Rugy se fait pincer
      Lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale, François de Rugy a organisé plusieurs dîners luxueux avec des personnalités, des amis… et plusieurs journalistes !
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Pendant que le Pape François organise une messe pour les migrants en appelant l’Europe à ouvrir ses frontières, la nouvelle Ariel de Disney sera incarnée à l’écran par une afro-américaine.
    • 3 : Macron en guerre contre la liberté d’expression
      La loi Avia contre la prétendue « haine » sur internet a été votée grâce à la faiblesse de l’opposition. Pour certains observateurs internationaux, cette loi est très inquiétante.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le Monde en grande forme avec une utilisation – interdite pour les personnes de droite – des statistiques ethniques pour déplorer l’absence de diversité ethnique de l’équipe de football féminin des Etats-Unis ainsi que la dénégation absurde du rôle des immigrés dans la fécondité des Français.
    • 5 : Taha Bouhafs, journaliste ou militant anti-français ?
      Connu pour avoir participé à la découverte de l’affaire Benalla, Taha Bouafs semble avant tout être un militant politique très fier de ses origines algériennes.

     

                                           

     

     

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Fascismes d'Europe...

    Les éditions Synthèse viennent de publier un essai de Thomas Ferrier intitulé Fascisme d'Europe - Origine, idéologie, histoire.... Historien spécialiste des paganismes européens, Thomas Ferrier est responsable du Libre Journal des Européens sur Radio Courtoisie.

     

    Ferrier_fascismes-d-europe.jpg

    " Le fascisme a été, avec le communisme, le principal phénomène politique du XXème siècle. Synthèse originale de socialisme et de nationalisme, plus héritier de Blanqui que de Bonald, il a essaimé dans toute l'Europe à des degrés divers, inspirant les uns et les autres. La plupart de ses dirigeants, y compris les deux plus célèbres, viennent de la gauche socialiste. Le fondateur historique du national-socialisme, l'autrichien Walter Riehl, était lui-même un ancien social-démocrate. Et son parti, la DAP devenue DNSAP, était la révision nationaliste d'un courant socialiste classique.

    Zeev Sternhell, qui a consacré une part importante de sa vie au fascisme, a toujours exclu le national-socialisme de sa réflexion, et sa démonstration des origines socialistes du fascisme français a abouti à une aberrante conclusion, qui est de relier les Croix de Feu ou le régime de Vichy au fascisme, très loin de toute révision du socialisme et même par bien des aspects l'antithèse. Nous pousserons son raisonnement jusqu'où il n'a pas osé le mener.

    Dans cet ouvrage, vous découvrirez un panorama exhaustif des fascismes d'Europe, de la centaine de groupuscules polonais et hongrois jusqu'aux grands partis au pouvoir, du Parti nationaliste islandais à la NSDAP. L'idéologie commune de ce mouvement continental sera analysée, ses racines également. Cette expérience historique finira dans le froid de l'hiver russe puis dans les ruines de Berlin. 

    On ne saurait comprendre l'Europe d'aujourd'hui sans comprendre les égarements d'hier. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L’Europe finira-t-elle comme la Grèce antique ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Guy Mettan à Figaro Vox et consacré à l'avenir de l'Europe. Responsable du Club suisse de la presse et ancien directeur-rédacteur en chef de la Tribune de Genève, Guy Mettan a notamment publié Russie-Occident : une guerre de mille ans (Syrtes, 2015) et Le continent perdu (Syrtes, 2019).

     

    Guy Mettan.jpg

    Guy Mettan: «Si elle ne s’unit pas, l’Europe finira comme la Grèce antique»Figaro Vox,

    FIGAROVOX.- Votre critique de l’Europe actuelle est d’autant plus rude que vous avez été, par le passé, un défenseur de la construction européenne, notamment en Suisse. Pourquoi avez-vous changé d’avis?

    Guy METTAN.- Comme étudiant suisse en France puis comme jeune journaliste, pendant les années 1980 et 1990, j’ai eu l’occasion de voyager, de travailler et d’enquêter dans divers pays d’Europe, de la Grande-Bretagne à la Pologne, de l’Allemagne à l’ex-Yougoslavie et à la Hongrie. En 1989, la chute du Mur puis la disparition de l’Union soviétique laissaient envisager d’immenses possibilités pour l’Europe unie. Mais après Maastricht, le destin de l’Union a semblé dérailler: ultralibéralisme conquérant, élargissement de l’OTAN et mise à distance de la Russie, soutien à certains nationalismes contre d’autres (slovène et croate contre serbe, ukrainien, géorgien et baltes contre russe par exemple) et surtout déficit démocratique croissant avec la mise à l’écart des peuples, au profit d’une superstructure opaque et technocratique censée dispenser le bien à travers une profusion de normes, de directives et de traités internationaux contraignants. Pour un démocrate qui se respecte, ce n’est pas acceptable.

    Vous citez notamment l’exemple de la Grèce antique, qui s’est «vidée de son sang et de sa vitalité tout en hellénisant les peuples voisins». À son image, les pays d’Europe auraient donné leurs principes et leurs découvertes scientifiques au monde entier, et se consumeraient désormais, ouverts à toutes les influences extérieures. Mais est-ce la faute des institutions européennes, ou les peuples européens sont-ils simplement fatigués?

    L’Europe, tout comme la Grèce antique, s’est précipitée dans des guerres civiles destructrices - la guerre du Péloponnèse pour la Grèce, la Grande Guerre civile européenne de 1914 à 1945 pour l’Europe - qui ont eu pour résultat de casser le ressort de leurs civilisations respectives. La Grèce comme l’Europe se sont peu à peu vidées de leur vitalité politique, économique et culturelle au profit de puissances tierces qu’elles ont contribué à renforcer: Égypte alexandrine et Rome pour la Grèce, États-Unis et Chine pour l’Europe. Pour résister à ce déclin relatif et conjurer les guerres civiles, toutes deux ont essayé de créer des ligues ou des confédérations d’États. Chaque fois, leurs divisions les incitaient à recourir à des aides de puissances extérieures qui ont fini par être leur être fatales. C’est ainsi que Rome a mis fin à l’indépendance grecque en 146 avant notre ère. Les Européens ont fait de même en appelant les États-Unis à l’aide pour résoudre leurs conflits: en 1917, en 1941, puis en 1947 avec la guerre froide. Les Américains ont mis fin à notre indépendance militaire à travers l’OTAN, et sont en passe de soumettre notre souveraineté économique, en nous obligeant à suivre leurs sanctions économiques, en nous imposant leur droit ou en contrôlant notre commerce via le dollar. Il faut donc créer une Europe unie libre, indépendante et souveraine.

    Vous évoquez aussi dans votre livre les différentes tentatives d’unification européenne dans l’Histoire, depuis Charlemagne puis le Saint-Empire romain germanique, jusqu’au nazisme et au communisme. Ces projets ont tous échoué. Pourquoi l’Union européenne, fondée sur le commerce plutôt que sur la foi ou l’idéologie, est elle-aussi condamné à échouer selon vous?

    Les tentatives d’unification européenne par la force - Charlemagne, Napoléon, Hitler et Staline - ont toutes échoué assez rapidement. Celles qui ont misé sur la concertation et la coopération entre États membres - Saint-Empire romain germanique et empire austro-hongrois - ont mieux réussi. L’Union européenne privilégie cette approche et c’est un bon point pour elle. Elle respecte également mieux les deux valeurs cardinales de l’Europe, celle de liberté et d’égalité, qui sont chères au cœur des Européens et qu’Hitler et Staline avaient cru pouvoir bafouer. Mais elle a, dès le départ, tout misé sur le commerce et l’économie en croyant pouvoir mettre de côté le politique, c’est-à-dire l’association des peuples à l’exercice du pouvoir. Elle pensait que le politique finirait par suivre. Cela ne s’est jamais produit et les peuples, frustrés, ont réagi soit par cette forme d’euroscepticisme qu’est l’abstention, soit par le vote populiste qu’on voit s’épanouir partout. Il est donc urgent de recréer les bases d’une vraie participation populaire, et de remettre les peuples et les citoyens au cœur de la construction européenne plutôt que de les dénigrer en dénonçant leur populisme.

    Vous définissez l’Union européenne actuelle par trois aspects saillants: «Tutelle américaine, exclusion russe, hégémonie allemande». Que peut concrètement gagner l’Europe à se défaire de cette situation, en particulier en se rapprochant de l’Oural?

    Les Américains exercent une influence qui dépasse de loin le pouvoir qu’on accorde à un allié. D’un autre côté, en prolongeant les préjugés antirusses hérités de la Guerre froide, on a délibérément raté l’opportunité de construire un authentique partenariat avec la Russie, qui est pourtant une puissance européenne par sa culture, sa religion, ses valeurs et sa civilisation. Ce n’est pas à la France, qui a largement cultivé la proximité avec la Russie en 1914 puis avec de Gaulle, qu’il faut rappeler ces faits... Pourquoi accepter le joug des États-Unis, et cultiver l’hostilité vis-à-vis de la Russie qui est européenne? On retrouve là les germes des divisions qui ont été fatales à la Grèce antique.

    Quant à l’Allemagne, son poids croissant depuis la réunification de 1991 en a fait une superpuissance qui menace l’équilibre interne de l’Europe. Elle a colonisé l’Europe centrale et orientale. C’est pourquoi il faut créer rapidement une vraie Europe fédérale qui fixerait un cadre à cette hégémonie croissante. Sinon, comme une géante rouge, l’Allemagne finira par satelliser tout le monde. Dans ce sens, un rapprochement avec la Russie serait aussi souhaitable.

    Vous écrivez: «l’Europe, qui n’arrive pas à être cet empire non-impérial voulu en son temps par José-Manuel Barroso, devrait essayer d’être un anti-empire». Pour qu’elle préserve sa civilisation, vous recommandez à l’Europe d’adopter le modèle suisse, fondé sur le fédéralisme. Mais comment procéder pour construire un nouveau projet européen aujourd’hui?

    Pour survivre comme civilisation et continuer à peser sur le monde, l’Europe n’a pas d’autre choix que de sauter le pas du fédéralisme. Un vrai État fédéral européen permettrait à l’Europe de récupérer son indépendance, sa créativité tout en assurant sa prospérité. Il permettrait aussi de préserver les équilibres internes tout en maintenant des traditions nationales fortes. Sur le plan extérieur, grâce à sa diversité, un État fédéral européen libre pourrait jouer constituer un facteur d’équilibre entre des États-Unis de plus en plus crispés et une Chine qui ne cesse de s’affirmer. La méthode pour y parvenir existe, la Suisse l’a appliquée avec succès dans des circonstances similaires après les guerres napoléoniennes. Elle repose sur une alliance entre les élites et les peuples, les premières acceptant de partager une partie de leur pouvoir et de leurs richesses avec leurs peuples afin de créer la confiance nécessaire. Il faut donc consulter les peuples, leur octroyer des droits d’initiative et de référendum, doter le parlement européen d’un pouvoir législatif complet et entier et redistribuer aux citoyens une part des richesses qu’ils produisent.

    Cela exige toutefois une générosité dont les élites européennes ne semblent pas capables: faire confiance au peuple et élargir ses droits de participer aux décisions. Si les élites continuent à penser qu’en donnant des droits au peuple, celui-ci en profitera pour s’octroyer dix mois de vacances par an, alors c’est fichu! L’autre problème, c’est que les Français ne comprennent rien au fédéralisme, à cause de leur tradition monarchique et jacobine, et que les Allemands le comprennent trop bien et qu’ils ne veulent plus partager avec les autres le pouvoir qu’ils ont concentré dans leurs mains. Les libéraux, contrairement à ce qu’ils disent, ne veulent pas d’un État fédéral qui régulerait le marché capitaliste et, les souverainistes sont incapables de comprendre qu’un État fédéral serait le meilleur garant de l’intégrité des nations qui le composent.

    Des pays comme la France ou la Grande-Bretagne, qui ont cultivé leur propre grandeur et une forme d’universalisme, peuvent-ils vraiment se fondre dans l’entité neutre que vous imaginez?

    La France et la Grande-Bretagne devront faire le deuil de leurs prétentions, comme l’Allemagne et l’Italie ont dû le faire en 1945 et l’Autriche en 1918. Ces pays n’en ont pas moins survécu, et plutôt bien. D’ailleurs la France a renoncé elle-même à une bonne part de sa grandeur après avoir abandonné la politique gaullienne et réintégré l’OTAN pratiquement sans condition. Mais elle pourrait aussi rebondir au sein du nouvel État fédéral européen. Je préfère d’ailleurs le terme de non-alignement, qui procède d’un choix, à celui de neutralité qui évoque un statut imposé et passif. La grandeur britannique et française est passée et ne reviendra jamais, sauf à la revitaliser à travers une Europe non-alignée, et qui serait de ce fait en mesure d’imposer pacifiquement ses vues aux deux grandes puissances rivales de notre époque, les États-Unis et la Chine. Il est vital que nous empêchions ces deux puissances de s’affronter et que nous les poussions à lutter ensemble contre le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité. Je crains plus que tout l’alignement de l’Europe sur les États-Unis et de la Russie sur la Chine, qui peut conduire à l’émergence d’un nouveau monde bipolaire beaucoup plus dangereux que celui que nous avons connu pendant la guerre froide.

    Guy Mettan, propos recueillis par Luc Lenoir (Figaro Vox, 1er juillet 2019)

    Lien permanent Catégories : Entretiens 0 commentaire Pin it!
  • "Boomers" et "Millenials" : pourquoi on les déteste...

    Le numéro 22 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur un dossier consacré aux "Boomers" et aux "Millenials", et des entretiens avec l'ancien cadre insoumis Djordje Kuzmanovic et avec le réalisateur Florian Henckel von Donnersmarck, ainsi que les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Reportages", "Monde" "Essais" et "Culture"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

    Incorrect 22.jpg

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!